Stratégies d’adaptation et comportementales

Stratégies d’adaptation et comportementales

L’intervention d’approche TCC

En 1952/2002, Beck propose la première description d’une thérapie cognitive menée auprès d’un individu ayant des idées délirantes dans le cours d’une schizophrénie (Hagen & Turkington, 20 Il). Critiquant le traitement dispensé en 1952, Beck (2002) affirme qu’il aurait aujourd’hui effectué quelques changements. D’abord, il partagerait la conceptualisation comme outil de travail plus précocement dans la thérapie, explorant davantage la représentation de soi (faible, hypersensible aux jugements des autres et aux critiques et aux attitudes négatives) et des autres (intrusif, puissant et punitif) en lien avec l’histoire personnelle. Il favoriserait le développement de la reconnaissance des erreurs d’interprétation sur l’intention des autres (TOM) et la stimulation de sa capacité à émettre des explications alternatives. Aussi, il souligne qu’il userait d’une entrevue structurée pour débuter l’établissement d’un agenda, le questionnement socratique, des résumés, rétroactions et devoirs. JI tenterait aussi de l’aider à élaborer un concept de soi plus cohérent comme, par exemple, un journal quotidien où il se sent en contrôle/maitrise, en aidant à considérer les croyances positives et élaborer sur l’évidence de celles-ci, techniques imaginatives et par l’utilisation de jeux de rôle afin de consolider ses acquis au niveau de l’affirmation et des habiletés sociales (Beek, 2002). Aussi, l’étude menée par Perivoliotis et al. (2010) cite la thérapie cognitive des psychoses proposée par Fowler et al. (1995) comme modèle de référence. Ces auteurs semblent avoir une notoriété dans le traitement des psychotiques en TCe. Pour ces raisons et en considérant les critiques formulées par Beek, seront détaillés dans la prochaine section les éléments principaux s’attachant à la conduite d’une thérapie cognitivo comportementale, soit les éléments régissant la structure du traitement, les objectifs de la thérapie et les éléments liés à la méthode. Selon Perivoliotis et al. (2010), les éléments clés de la thérapie cognitive des psychoses se résument par une emphase sur l’engagement dans la relation thérapeutique et une approche axée sur la formulation et orientée vers un but. Ils constatent que le but des patients est souvent centré sur les problèmes émotionnels en dépit des symptômes positifs, ce sur quoi le traitement se fonde, c’est-à-dire la détresse plutôt que les symptômes en particulier.

Fréquence et durée

La thérapie cognitive et comportementale (TeC) est une  approche active, directive, limitée dans le temps et structurée qui traite une variété de problèmes psychiatriques (Beck et al., 1979; Fowler et al., 1995; Renton, 2002). Les rencontres sont habituellement d’une heure, pouvant toutefois durer 20 ou 30 minutes avec les patients plus atteints (Fowler et al., 1995). Par exemple, Michail et Birchwood (2011) suggèrent l’utilisation d’un bouton symbolique (d’un signe moteur ou verbal) avec le client psychotique afin de signifier que l’entrevue devient trop difficile émotivement de sorte à lui donner un sentiment de contrôle. Lorsqu’utilisé, le thérapeute peut changer de sujet, proposer une pause ou mettre fin à la séance, en s’assurant que cette fin prématurée ne soit pas perçue comme un échec chez le patient (Fowler et al., 1995). La fréquence est hebdomadaire ou bimensuelle et s’étend jusqu’à une rencontre par mois durant la phase de maintien de la thérapie (Rousselet, 2012). La durée du suivi varie selon les auteurs. Pour Fowler et al. (1995), la durée sera conséquente à la complexité et sévérité du trouble, soit entre 20 à 25 entretiens. Dans un article ultérieur, Fowler (2000) souligne que la durée du suivi Tee fluctue entre 8 à 10 semaines jusqu’à 9 mois, pour les suivis long terme. De manière générale, les thérapies se situent entre 8 à 25 rencontres et ne durent habituellement pas plus de 9 mois.

Structure des rencontres

De manière générale, chaque séance a un objectif de travail. Avant de s’ y attarder, un certain temps peut être consenti à socialiser avec le patient, de choses anodines de la vie de tous les jours, pour ensuite identifier les buts de la session du jour. L’intervenant doit maintenir un cadre suffisamment souple, tout en gardant en tête un agenda sur lequel intervenir, puisque la structure et la prédictibilité sont des éléments qui sont bénéfiques dans le traitement des psychoses (Rooas et al., 2011). Fowler et al. (1995) partagent le même avis, suggérant qu’il peut être important de laisser de côté les agendas stricts et parfois considérer des sessions plus courtes.Une période de 10 minutes est réservée à la récapitulation de la séance à la fin, de sorte que le patient se souvienne de ce qui a été discuté durant celle-ci. Cette partie inclut également des conseils, des stratégies et des devoirs (Fowler et al., 1995; Rousselet, 2012). Rooas et al. (2011) suggèrent qu’après le résumé, le patient donne aussi une rétroaction sur l’utilité de la rencontre. Les oublis de devoirs, la nécessité de travailler des problèmes déjà abordés, la difficulté à comprendre et élaborer sur ce que propose le thérapeute sont interprétés comme des interférences causées par les difficultés cognitives (Fowler et al., 1995).

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Table des matières

Sommaire
Remerciements
Introduction
Contexte théorique
Psychothérapie d’inspiration psychanalytique des psychoses
Concepts théoriques psychanalytiques importants chez les psychotiques
Structure psychotique
Métapsychologie de la théorie psychanalytique chez les psychotiques
Relation d’objet et narcissisme
Angoisse
Mécanismes de défense
Symptômes
L’intervention psychanalytique
Admissibilité
Début, fréquence et durée
Cadre et dispositif
Objectifs et techniques de la méthode
Fin du processus
Psychothérapie cognitive comportementale des psychoses
Concepts théoriques cognitifs et comportementaux importants chez les psychotiques
Paradigtnes
Aspects cognitifs
Symptômes
L’intervention d’approche TCC
Fréquence et durée
Structure des rencontres
Objectifs et techniques de la méthode
Relation thérapeutique
Analyse fonctionnelle
Normalisation
Objectifs
Stratégies d’adaptation et comportementales
Restructuration cognitive
Aspects comportementaux
Fin du processus et prévention de la rechute
Discussion
Similitudes et divergences
Théorie
Terminologie
Catégorisation
Considération du biologique
Structure du traitement
Accéder au traitement
Initier le traitement
La durée
La structure
Le cadre de traitement
Le traitement
La relation thérapeutique
Estime de soi et narcissisme .
La confrontation
L’écoute
Supervision
La compréhension clinique et le partage de celle-ci
Normalisation
Limites floues entre le monde interne et externe
Intérêt porté aux affects
Objectifs et changements visés
Perspective critique
Retombées de la présente étude et pistes de recherches futures
Conclusion
Références
Remerciements

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