Stratégies aux marchés et l’internationalisation du monopole

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LES STRATEGIES DES IDE

Le développement dans les pays en développement dépend souvent de l’aide extérieure. Cette dépendance de l’extérieur entra îne le retard de l’économie du pays car les investisseurs obtiennent de 80% de bénéfices. Mais cela entraîne la course sur l’investissement direct fait par les pays développés. Cet investissement est souvent accompagné par des stratégies qui sont les suivantes : celles qui sont accès sur le marché et l’internationalisation du monopole d’une part et celles qui sont accès sur la ressources naturelles et qui visent la minimisation des coûts d’autre part.

Stratégies aux marchés et l’internationalisation du monopole

Les stratégies d’accès aux marchés ou stratégies horizontales

Le développement actuel est basé beaucoup sur les stratégies des IDE. Depuis l’application des reformes structurelles, ces IDE ont leur place dans presque toutes les branches d’activités. Dès la fin des années 80, toutes les actions avec les bailleurs de fonds visent la transformation complète du système économique libéral basé sur une économie de marché ouverte. Cela a entrainé complètement le changement de la structure de ressources d’investissement de développement du pays. La privatisation, développement du secteur privé, libéralisation dans tous les secteurs, attraction d’investissement, et reformes dans toutes les domaines, étaient devenues au cœur de la stratégie de la politique de développement pour le pays.
Les reformes structurelles passent par le transfert des activités productives au secteur privé à travers la privatisation des entreprises publiques. Elles concernent toutes les stratégies pouvant contribuer à l’attraction des investissements étrangers. On constate que les structures actuelles des IDE sont révélatrices quant au niveau des efforts fournis par les pays pour la remise en place des environnements favorables à leur implantation.
Selon la littérature théorique de l’IDE, le protectionnisme constitue une incitation forte d’investissement sur un marché étranger au lieu de servir par l’exportation12. En principe, les obstacles à l’échange tels que les restrictions volontaires ont aussi contribué à expliquer l’essor des IDE. En d’autre terme, en présence de barrières tarifaires, les IDE sont substituables au commerce.
Les stratégies d’accès aux marchés sont appelées stratégies horizontales. Elles consistent à produire pour les marchés locaux pour les firmes. Ces marchés locaux sont souvent situés dans des pays ayant comme une même structure de marché ou un niveau de développement équivalent. Cela permet de dire que la stratégie d’accès au marché est qualifiée horizontale car elle concerne, le flux d’investissement croisé entre le Nord-Nord. On dit qu’un flux d’investissement est croisé Nord-Nord lorsqu’il se développe entre la triade Amérique, l’U.E et le Japon13. Et d’autre part, elle concerne le flux d’investissement entre les pays du Nord et les pays émergents. Cette stratégie horizontale est aussi caractérisée par la nature intra-firme de flux d’investissement croisé qui sont réalisés dans le même secteur d’activité.

Les stratégies d’internationalisation

L’IDE a donné une nette impulsion ou processus d’intégration mondiale en contribuant à créer des liens entre les marchés financiers et les marchés de travail, et à relever les salaires relatifs et la productivité du capital dans les pays bénéficiaires. Les sociétés multinationales ont adopté des stratégies de portée de plus en plus internationale fondée sur une spécialisation et une dispersion accrues des activités et cherché, à profiter des économies substantielles qui peuvent être ainsi réalisées. En outre, les stratégies d’internationalisation peuvent être divisées en trois:
elles peuvent avoir une unité de production dans les pays domestiques et servir les pays étrangers par le biais d’exportation. Ceci entraine qu’elles vont supporter le coût lié au commerce. De la formation de la mondialisation14, la relation humaine se développe rapidement. L’existence de cette relation humai ne agrandit l’évolution du marché même le marché international L’adhésion à la zone internationale ou l’intégration régionale permet d’ouvrir l’élargissement de l’économie en termes d’échange. L’existence de l’échange améliore rapidement la concurrence au niveau de marché de biens et services même au marché financier. Le libre-échange va susciter l’entrée de devises chez les pays exportateurs de marchandises. Donc, pour avoir des devises où la balance commerciale est excédentaire, les pays d’accueil d’investissement doit faciliter les moyens pour qu’on puisse faire l’échange.
dans ces stratégies d’internationalisation, la firme peut avoir deux unités de productions pour servir les marchés locaux et étrangers . Ces unités sont respectivement destinées au pays d’accueil de l’investissement et à l’étranger. Il faut équilibrer les avoirs en production entre les deux pour que le commerce fonctionne bien. En cas où il n’y a pas d’échange commercial, la firme doit supporter deux gains comme les deux unités de produc tion. Cela entraine une perte ou déficience pour les pays domestiques dans l’application de cette stratégie d’internationalisation.
dans ce dernier cas, on parle de la délocalisation. Dans cette délocalisation, il y a la maison mère. Cette maison mère implante une seule unité de production au pays d’accueil d’investissement. Dans ce cas Il existe ce qu’on appelle monopole
14 Une libéralisation accrue dans le cadre d’une mobilité internationale, des flux des idées, de personnes, de biens et services et des capitaux menés à l’intégration des économies et des sociétés

Stratégies d’accès aux ressources naturelles et de minimisation des coûts ou stratégies verticales

Accès aux ressources naturelles

Cette stratégie n’est pas spécifique de la multinationalisation ou de la mondialisation. Elle a été constituée par la principale stratégie d’investissement à l’étranger de l’économie internationale. Les pays étrangers ont beaucoup d’intentions pour investir dans les ressources naturelles de pays d’accueil d’investissements. Ils pensent que l’exploitation faite dans les ressources naturelles est plus bénéfique pour eux par apport à un autre investissement. Mais l’exploitation dépend des quelques raisons comme la raison climatologique, géologique et juridique selon les pays accueils de ces investissements étrangers. Les investisseurs pensent ainsi que les ressources naturelles sont abondantes et à moindre coût international, c’est pourquoi ils vont courir à investir dans ce domaine.
Pour le pays d’accueil de l’IDE comme Madagascar, le secteur où l’on trouve beaucoup de ressources naturelles est plus attractif pour les pays investisseurs; par exemple la région d’Anosy et celle du Melaky. Dans ces deux régions on trouve des ressources minières supposées ressources naturelles. Souvent, les pays qui ont les ressources naturelles ne peuvent pas exploiter correctement ces ressources à cause de plusieurs facteurs comme l’insuffisance des matériels, de fonds d’exploitation, même si elles sont riches en ces ressources. Par exemple, les pays accueils de l’investissement doivent avoir des machines exploiteurs pour qu’ils puissent exploiter ces ressources naturelles;
De plus, les exploitations sont attirants beaucoup lorsque les ressources minières et pétrolières sont nombreuses et que les pays domestiques n’ont pas la capacité de les exploiter. Pour le cas de Madagascar, les investisseurs étrangers sont plus attirés pour exploiter ces ressources, comme le cas de QMM, Sherritt Wisco, Petromad, Mada Oil…. Cela est dans le but d’avoir beaucoup de bénéfices. En outre, Les investisseurs n’exploitent plus lorsqu’ils ne gagnent plus de profit. Par conséquent, la plupart de bénéfices sont en mains de ces investisseurs. L’existence de l’exploitation dans les pays en développement comme Madagascar pour dire que ce pays vit dans la pauvreté c’est pourquoi-t-il a besoin d’investissement

La stratégie de minimisation de coûts.

On appelle aussi cette stratégie comme stratégie verticale ou délocalisation. On dit qu’il existe un investissement vertical lorsque les différentes étapes de processus de la production de la firme sont localisées dans des pays différents du pays d’origine. La notion de stratégie verticales ou délocalisation est une stratégie de minimisation de coûts. Dans cette stratégie, chaque filiale se spécialise dans un segment de la chaîne de valeur, soit dans l’assemblage, soit dans la fabrication des composantes de produits finis, soit dans la distribution. Cette notion verticale a été introduite par HELDMAN (1984), d’après cet auteur, les différentes étapes de la production diffère selon leur intensité en facteur de production .Les divergences internationales en dotations factorielles vont encourager les IDE verticaux.
En opposant la stratégie horizontale, la stratégie de minimisation des coûts peut être qualifiée de verticale car les flux d’Investissements Directs Etrangers sont orientés dans le sens Nord -Sud exclusivement. On appelle stratégie du Nord-Sud cette stratégie car toutes leurs transactions de flux d’IDE sont venues du pays occidental vers le pays en développement ou pays du Sud. L’origine du fondement de cette stratégie est l’existence de l’inégalité de développement entre le Nord et le Sud. Elles donnent un aspect sous forme unilatérale et non plus croisé c’est-à-dire du Nord au Sud seulement. A cause de ça, les pays en développement ne peuvent pas effectuer des investissements directs à l’étranger sur dans des pays de la triade et ceci n’explique pas où il existe de déplacement financier dans le sens contraire ou SUD vers NORD
Pour les pays du Nord, ils s’intéressent beaucoup si les coûts sont bas. De plus, ils visent de réaliser beaucoup bénéfices par rapport à ce coût. Les stratégies appliquées à l’investissement sont les stratégies de minimisation des coûts des dépenses durant la période d’exploitation ou bien durant la période d’investissement.
Les IDE sont déterminés par la différenciation des dotations factorielles 15. Ce qui fait que les IDE verticaux sont intersectoriels et non pas interbranches comme des IDE horizontaux.
La mise en place des stratégies est une méthode efficace pour un développement. En ce qui concerne les investissements directs étrangers seulement, les stratégies sont divisées en deux selon leur rentabilité. Les investisseurs utilisent ces stratégies par rapport au domaine où ils vont investir. L’utilisation de ces stratégies chez les investisseurs appuie les pays d’accueil d’investissement à la facilité de l’exploitation. Pour les i nvestisseurs encore, la collaboration est très utile car la coopération est un moyen pour trouver un bénéfice commun.
Plusieurs firmes peuvent définir ce qu’on entend par investissements directs étrangers. Selon les différentes conceptions, ces investissements directs étrangers sont différents des investissements de portefeuille ou bien des autres investissements existant. Ils ont des caractéristiques qui peuvent les identifier. Ces caractéristiques sont nombreuses mais on peut les regrouper selon leurs manifestations comme la notion de contrôle, un transfert ainsi que le service de production. De plus, les types d’IDE peuvent être aussi regroupés selon leurs champs d’intervention. Mais ces types d’investissements directs étrangers en général peuvent être unifié en quatre à savoir l’acquisition, la fusion, la création ex-nihlo et le type d’IDE comme participation. Lorsqu’on parle de stratégies des IDE, ces stratégiques favorisent l’investissement direct étranger et aident les investisseurs pour résoudre les obstacles, dans les pays d’accueil. Un investissement extérieur rentable est parfois incertain. De plus, ces stratégies sont principalement basées sur quelques conceptions dont le domaine le plus important aux investisseurs est le domaine où l’on trouve les ressources naturelles.
Les IDE qu’on trouve à Madagascar sont seuls provenant de l’étranger. Dans ce cas, Madagascar reste comme un pays d’accueil des investissements seulement. De plus, la plupart d’investissements y présent sont concentrés dans le secteur industriel et aussi que celui du minier. Cet investissement est favorable pour les investisseurs étrangers car ils gagnent beaucoup de profit. Par conséquent, l’existence d’un investissement ne conduit pas au développement d’un côté mais d’un autre côté, cet investissement améliore la vie de la population. En outre, l’existence de la règle 20/80 dans le système d’exploitation pose de problème au sein de l’investissement. En effet, l’investissement direct étranger n’est pas rentable totalement pour le pays d’accueil de cet investissement. De plus, il faut éclaircir les mesures d’accompagnement pour la conduite de la stratégie des IDE , si elles sont floues, donc il faut les limiter.
Par la suite, nous aborderons la deuxième partie de cette étude qui s’intitule les déterminants des investissements directs étrangers.

LES DETERMINANTS DES IDE A MADAGASCAR

L’IDE est le fait des firmes multinationales. Il dépend des caractéristiques de la firme ou du secteur telles que la taille du marché, la part de marché, et les stratégies de vente ou de production, l’environnement sociopolitique. Mais quelques résultats de la littérature permettraient d’identifier les divers déterminants dans le but d’assurer une relance économique. Dans cette partie on trouvera en premier lieu le concept littéral et en second lieu l’étude thématique concernant les facteurs déterminants d’IDE

Conception littérale et estimation d’une fonction d’IDE

Avant de faire une étude sur les déterminants d’investissements étrangers, il faut faire la revue de la littérature. Celle -ci permet de connaître facilement l’environnement autour du lieu où l’on exploite.et les obstacles peuvent s’y manifester. Dans ce chapitre nous allons voir en premier lieu la conception basée sur la littérature et en second lieu, l’estimation de cette fonction d’investissement direct étranger;

Revue de la littérature

Les théories sur les déterminants de l’IDE

Dans la recherche du monde économique depuis 1970, les recherches des facteurs des IDE ont occupé une grande place importante. A partir de cette année, on a constaté une tendance croissante et constatée d’IDE. Vu la complicité des raisons pouvant amener la décision d’un opérateur ou d’une entreprise à investir dans un pays et ne pas dans un autre. La construction d’un cadre unique des facteurs déterminants des IDE n’a pu voir le jour jusqu’actuellement. Des théories
à la fois économiques et industrielles basées sur le comportement des firmes multinationales ont servi de base pour constituer des déterminants empiriques à travers des estimations propres à un pays ou à des groupes de pays.
Concernant la recherche factorielle des déterminants des IDE 16, l’avantage d’une telle approche réside dans sa capacité à révéler parmi les variables suggérées par la théorie économique et compte tenu de la qualité des données disponibles. Pour avoir ces données, on adopte une démarche progressive qui consistera à décrire l’évolution des flux d’IDE ainsi que leurs destinations avant de sélectionner les variables explicatives grâce à l’Analyse Factorielle Déterminante ou A.F.D:
les données : il faut dire que les pays ont été choisis en fonction de la disponibilité des informations statiques sur l’IDE dans toute la période et les variables susceptibles de les expliquer. Les pays sont : le Bénin, le Burkina-Faso, le Botswana, la République Centrafricaine, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Ghana, la Gambie, le Kenya, le Madagascar, le Malawi, le Mali, l’Ile Maurice, le Niger, le Nigéria, le Sé négal, le Swaziland, le Tchad, le Togo, l’Afrique du Sud, la République Démocratique du Congo, la Zambie et le Zimbabwe.
les Variables : les variables économiques qui ont été choisies en rapport avec la théorie et les travaux antérieurs concernant les déterminants des IDE et tenant compte de la contrainte sont les variables qui imposent la disponibilité des statistiques. Ces variables peuvent être distinguées en variables externes et variables internes: ces variables intérieures ne varient que selon les années tandis que les variables externes sont en fonction du pays et de l’année aussi. De plus seules les variables politiques sont retenues en fonction de la disponibilité des données.
Les analyses sur les motivations et les comportements des FMN ont conduit à la considération des facteurs de coûts, du marché, de la compétitivité, la concurrence et le climat d’investissement comme facteurs pouvant intervenir dans la formation des IDE. Ce cadre a été complété en 1997 d’une nouvelle approche fondée sur la théorie de l’organisation industrielle et la théorie de la firme «electic théory». Ceci conduit à considérer trois principaux facteurs qui dirigent les IDE dans un pays :
– les avantages liés aux dotations spécifiques et intangibles des entreprises à travers la concurrence imparfaite.
– les avantages comparatifs et les avantages liés à l’internationalisation des coûts de transaction.
– -l’acquisition de deux types d’avantages cités ci-dessus.
Après cette approche qui a constitué un point de départ des recherches des déterminants des IDE, toutes théories mettent en exergue l’importance du climat d’investissement comme principal facteur déterminant l’afflux des IDE. Ainsi WILHEINS et WITTER (1998), énoncent dans un concept que les auteurs ont appelé «concept d’adaptation institutionnelle à l’IDE 17» la relation entre les IDE et adaptabilité des flux au climat d’investissement dans les pays récepteur. Ce climat d’investissement a aussi sa place dans la théorie qui regroupe les facteurs attirants les IDE dans un pays appelés «Pull Factors» d’une part et ceux qui les repoussent appelés «Push Factors» d’autre part.

Résultat de cette littérature empirique

Les différents auteurs utilisent la méthode où ils ont réalisé des études sur les déterminants empiriques des IDE consiste en premier lieu de choisir les variables explicatives à intégrer dans la «fonction d’IDE». Cette fonction d’IDE est une fonction décroissante du taux d’intérêt qui prend la forme suivante : I (i)= a – bi
Avec i= taux d’intérêt, a le niveau d’investissement à l’initial et b le coefficient directeur de cette fonction.
Lorsque le taux d’intérêt augmente, alors l’investissement diminue et inversement. Cela permet de dire que la fonction de l’investissement diminue en fonction du taux d’intérêt. De plus, un choix qui est variable en fonction du pays ou groupe de pays de l’étude avant d’adopter une méthode d’estimation adéquate aux objectifs fixés. Les principales variables qui ressortent de la litté rature empirique sont essentiellement des facteurs liés aux caractères socio-économiques pays sans négliger la significativité des variables politiques. Par conséquent, la littérature révèle que les IDE dans le pays en développement comme Madagascar s’accroissent avec le PNB par habitant et le taux de croissance du PIB, alors que le taux d’inflation, le déficit de la balance des paiements, les coûts des facteurs de production et l’instabilité politique les repoussent.
Pour l’Afrique subsaharienne en particulier, parmi les variables testées, la croissance du PIB, l’ouverture de l’économie vers l’extérieur et la variabilité du taux de change effectif réel se sont avérées être les variables calées qui attirent les IDE dans la région. Les principaux facteurs qui ressortent de cette étude sont le taux d’investissement privé et le niveau d’ouverture de l’économie vers l’extérieur avec des effets positifs; et le niveau d’endettement, le taux d’intérêt international, l’inflation et enfin, l’indice de risque politi que avec des effets négatifs. L’influence des facteurs économiques est fortement dominante dans l’explication de flux d’IDE surtout dans les pays en développement. Par conséquent, les variables politiques et juridiques liées au climat d’investissement affi chent des effets de plus en plus significatifs où elles sont avec l’amplification de la concurrence de pays émergents et les «paradis fiscaux», notamment les caraïbes, en matière d’attraction de capitaux internationaux.
La courbe de demande d’investissement est une relation importante reliant le niveau de dépense d’investissement au taux d’investissement. Comme la rentabilité de l’investissement en fonction inverse du taux d’intérêt, qui est le coût de capital, on peut obtenir une courbe de demande d’investissement décroissante.
Les études qui ont fait l’objet de notre revue de la littérature portent pour la plupart sur pays. La complexité d’une telle étude est dans la mesure où de nombreuses variables commerciales reflètent, par exemple, les procédures administratives. L’installation d’une filiale d’entreprise étrangère est difficile à mesurer. La limite de ces études de la revue de littérature réside dans la taille de l’échantillon d’étude. En effet, la plupart de ces études sont très souvent réalisées à partir d’échantillon de taille faible.

Estimation d’une fonction des IDE

Identification des déterminants à priori

Dans le contexte de l’économie malgache, on estime une relation économique entre l’IDE et ses facteurs déterminants. Les vari ables déterminantes à priori de l’IDE que nous allons considérer sont celles qu’ont été recensées dans la littérature sous réserve de la disponibilité des données. On dit que les déterminants des IDE sont déterminants à priori lorsque ces déterminants retenus sont constitués des facteurs dits « Push Factor »18 c’est à dire les facteurs qui attirent les investisseurs directs étrangers dans les récepteurs reflétant les opportunités offertes par ses économies aux investisseurs. Ce sont essentiellement les caractères et par conséquent, elles peuvent soutenir les politiques menées par les autorités locales pour attirer les IDE.
Les déterminants des IDE sont nombreux tels que:
 le Produit National Bruit par habitant : c’est un instrument pour mesurer la taille du marché. Il est préféré au PIB car il mesure le revenu net de l’économie.
De plus, le PNB par habitant est considéré comme indicateur de débouché pour la production des FMI. La production est généralement orientée vers l’exportation. Cette variable répond aux exigences des investisseurs ou FMN du type «market Seckers». d’après cette variable, on en déduit d’un effet positif sur le flux d’IDE :
 le taux de croissance du PIB et service de dette extérieure totale :
l’existence du taux de croissance de PIB dans un pays permet en déduire qu’il y a un environnement d’investissement. Cet environnement d’investissement permet d’assurer la crédibilité du pays quant à la rémunération des investissements. De plus, cet environnement d’investissement permet d’assurer le taux de profit. Le profit est obtenu à partir de la différence entre les recettes totales obtenues et l’ensemble des coûts ou dépenses totales.
 Formation Brute de Capital Fixe : cette FBCF peut appeler aussi Formation Brute de Capital Fixe privée. Elle est considérée dans la grande majorité des études comme la principale variable explicative des IDE, de FBCF privée. Elle est aussi un indicateur de la réussite de la facilité des opérations privées.
 Taux d’inflation : c’est un indicateur de la stabilité macroéconomique. La volonté de la capacité du gouvernement fait la supervision de l’activité économique et de contrôler le déficit budgétaire et l’offre de monnaie. En outre, l’inflation rend compte de coûts des facteurs et des inputs.
 Crédit local fourni par le système bancaire : cette variable indique la disponibilité du crédit et de l’intermédiaire financière.
 Le taux de change effectif réel : dans la tradition de la mondialisation empire néo-keynésienne. Ce taux de change peut être défini d’une part comme le prix relatif des biens échangeables par rapport aux biens non échangeables. Ce prix relatif permet l’allocation optimale des facteurs et rende compte l’allocation des capacités domestiques de production entre les biens échangeables ou non. D’autre part, ce taux de change peut définir comme le rapport usuel entre l’indice global de coût de production à l’étranger.
 L’indice d’ouverture de l’économie vers l’extérieur : les FMN exportent leurs produits ou les substituent à des produits d’importations. Les ID E se concentrent dans un pays plus ouverts au sens de cet indice.
 Le taux d’intérêt international19 : dans ce taux, il y a ce qu’on appelle coût d’opportunité de la décision d’investissement. Les investisseurs doivent entreprendre lorsqu’ils veulent à gagner ce coût. Ce coût d’opportunité symbolise les investisseurs qui gagneraient à la décision d’investir dans une autre économie

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Table des matières

Abréviation :
INTRODUCTION
PARTIE I : CONCEPTS ET STRATEGIES DES IDE
CHAPITRE I : CONCEPTS DES IDE
I-1 : Définitions et caractéristiques des IDE
I-2 : Typologies des IDE
CHAPITRE II : LES STRATEGIES DES IDE
II-1 : Stratégies aux marchés et l’internationalisation du monopole
II-2 : Stratégies d’accès aux ressources naturelles et de minimisation des coûts ou stratégies verticales
PARTIE II : LES DETERMINANTS DES IDE A MADAGASCAR
Chapitre I: Conception littérale et estimation d’une fonction d’IDE
I-1 : Revue de la littérature
I-2 : Estimation d’une fonction des IDE
Chapitre II: Etude thématique sur les facteurs déterminants
II- 1 : Poids du secteur public et moyen de financement
II-2 : Endettement et déséquilibre macroéconomique
CONCLUSION GENERALE
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIES

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