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APERÇU SUR LE GIROFLE
Description
Caractéristiques de la plante
Le giroflier appartient à la classification de Eugenia caryophyllata et de la famille myrte. Originaire de l’Est de l’Indonésie, il est aujourd’hui cultivé dans toutes les régions tropicales. C’est un arbrisseau tropical odoriférant de forme conique, allongée et arrondie au sommet. Il peut atteindre jusqu’au 20 m de hauteur. C’est un arbuste de petite taille, à feuilles persistantes et abondantes. Les rameaux sont tenus et fragiles lorsqu’ils sont jeunes mais le bois devient dur et très cassant à sa maturité. Ses fleurs à petits pétales sont groupées en corymbes très agréablement parfumés. Le giroflier est essentiellement cultivé pour ses boutons floraux, que l’on appelle girofles ou clous de girofle à cause de leur forme ressemblant à un clou. Les clous sont distillés à la vapeur pour obtenir une huile essentielle riche en eugénol appelée essence de clous de girofle. Ses feuilles, ses écorces et ses griffes (le pédoncule floral reliant les clous aux jeunes branches) peuvent également être distillées pour obtenir une essence moins riche en eugénol.
La plante ne peut être multipliée ni par la méthode de bouturage ni par la méthode de greffage. Le seul moyen de multiplication est le semis en utilisant l’anthouf. La plantation se fait par la transplantation des jeunes plants dans un trou de 30 à 40cm creusé préalablement. La transplantation doit avoir lieu au moment de la saison de pluie et l’arbre nouvellement planté nécessite un soutien et un bon ombrage. En général, la durée de vie de la plante peut atteindre cent ans. Si l’arbre est bien soigné, il peut garder sa production même à plus de 75 ans. L’arbre nouvellement planté n’entre en production qu’après la 5ème année et il faut attendre le 20ème année pour que la récolte soit appréciable. La production moyenne varie entre 6 à 16 kg de clous secs par arbre. Ce chiffre peut être largement dépassé dans certaines régions où les conditions climatiques sont beaucoup plus favorables à l’inflorescence. A Sainte-Marie par exemple, un rendement de 175 kg par arbre par an a été enregistré. Le rendement par hectare de clous secs est estimé entre 90kg à 2 t en moyenne
La bonne récolte s’étend régulièrement sur une période de 3 à 4 ans sauf dans quelques cas particuliers lorsqu’il est planté sur un terrain très fertile. Dans ce cas, le cycle peut revenir dans les 2 ans mais d’une façon irrégulière.
Les matières premières utilisées (les clousde girofles)
Comme nous avons annoncé auparavant, la matière première utilisée est le girofle. Le traitement complet des clous pour la distillation sera développé dans l’étude technique mais avant d’arriver sur le marché, ils doivent passer au traitement suivant. Après la récolte, les clous frais sont agriffés et séchés au soleil jusqu’ à ce qu’ils ne contiennent plus que 12% à 16% de l’eau de son poids. A cet état, ils sont prêts à être vendus ou distillés ou même à être stockés dans un endroit sec. La figure suivante montre le schéma des clous de girofle secs, traités et prêt à la distillation.
Les conditions de culture
Le climat
Le Giroflier demande un climat chaud et humide avec un écart de température peu important c’est à dire entre 22 à 28 degré Celsius en moyenne. C’est le cas du climat tropical qui en est très favorable. A Madagascar par exemple le climat de la côte orientale répond au besoin de la plante. Ce qui explique la présence massive du giroflier sur le long de la côte Est Malgache.
En plus, il faut une forte pluviométrie bien répartie dans l’année, variant de l’ordre de 1.5 à 2mm par an, pour avoir un développement équilibré entre les feuilles et les clous. Cette répartition convenable dans l’année est très indispensable parce qu’elle a une influence directe sur la production de l’année suivante. La saison sèche ne doit pas dépasser en aucun cas 3 à 4 mois. La période de florescence nécessite une forte précipitation mais malgré ce besoin en eau si important, une pluie très abondante risque de provoquer un développement non équilibré des feuilles au détriment des clous.L’humidité atmosphérique idéale pour la plante est au voisinage de 80% avec une pleine lumière et un ensoleillement maximum. Dans une zone ombragée, la plante ne produit pas beaucoup de clous. Les feuilles se développent au détriment de ces derniers.
Le besoin en sol et en altitude
Le giroflier a une très grande capacité d’adaptation au caractère du sol. Il pousse et fructifie sur des différents types du sol sauf celui du type marécageux et/ou sablonneux plus ou moins salés. Il est sensible à l’existence d’une stagnation de l’eau. Mais comme toute les plantes, malgré sa grande capacité adaptive au type de sol, il y a toujours une structure préférable pour le bon développement de l’arbre et pour une production meilleure. Le sol de type volcanique, (provenant de la décomposition volcanique) ou sédimentaire bien drainés et pas trop sablonneux en est le bienvenu. Dotée de racines dures et enfoncées, la plante pousse et résiste même sur le flanc de la colline à pente très inclinée. Le besoin en PHD est au voisinage de 6,8. A cet effet, les cultivateurs ne se soucient pas trop sur l’emplacement du giroflier dans les champs puisqu’ il peut résister à une condition plus difficile contrairement aux autres cultures comme le café, la vanille et le poivre. Les meilleures terres sont souvent réservées à ces derniers. Il continue à fructifier normalement jusqu’à 400 m d’altitude et au-delà de cette limite, la production diminue et la plante rabougrit. De préférence, il devrait être cultivé en dessous de cette limite, pour obten ir le rendement maximum. Mais actuellement on le trouve toujours jusque à 7600m d’altitude même s’il n’apporte qu’un rendement faible.
Le girofle dans le temps et dans l’espace
Historique
Pour bien apprécier notre activité, il nous faut non seulement rappeler l’historique du girofle mais aussi celle de l’huile essentielle qui est le produit que nous envisageons de proposer sur le marché.
Parmi toutes les épices qui existent sur la planète, le girofle est sans doute le plus anciennement connu. Sa première utilisation a été remarquée en Chine vers les années 266 à 280 avant notre Ère. Son apparition en Europe n’a été signalée qu’après plusieurs années voire même des siècles plus tard. A son arrivée en Europe, il fut jalousement protégé par esl Portugais dans les archipels de Moluques, plus précisément, dans l’île d’Amboine.Durant plus d’un siècle, les portugais restaient les seuls détenteurs de cette plante aromatique dans toute l’Europe. A ce moment, il n’a été connu que par peu de monde. Il n’est connu qu’en Asie là où il est déjà utilisé depuis très longtemps et en Europe notamment en Portugal. Pour la France, elle n’a connu son tour de plantation de giroflier que vers les années 1770. Cette tâche fut achevée grâce aux efforts si remarquables de PIERRE POIVRE, l’intendant de Mascareignes. La première plantation pour les français a été apparue dans l’ Ile Maurice.
En 1827, la plante a été introduite à Madagascar, plus précisément dans l’ Ile de Sainte Marie. Elle a été introduite par Monsieur HULLEZ à l’initiative de la société ALBANCARAYON – HYGOT qui a demandé l’importation de cette plante sur l’île de Sainte Marie. C’était la première tenta ive de plantation du giroflier sur l’île. Lorsque Madagascar a été colonisée, les colons planteurs de girofle ont recruté des hommes dans la région de Soanierana Ivongo pour achever la récolte à Sainte Marie vers les années 1900. A leur retour, les employés ramènent des fruits pour être cultivés dans la grande Ile. Mais à cette époque, la plantation n’était pas directement à la main des paysans. Elle fut détenue par les colons français nommés respectivement Monsieur BENGER et Monsieur MINAULT à Fénérive – Est. Les jeunes plants ont été cédés, plus tard, aux paysans désirant cultiver le giroflier. C’est ainsi que la culture de girofle s’était repandue à Madagascar. Actuellement, il est cultivé partout sur la côte humide orientale Malagasy et on signale quelques pieds sur la côte Ouest bien qu’il ne soit pas très significatif.
Et dans le monde, l’aire de culture du giroflier la plus importante se trouve sur les places suivantes :
· Dans les Îles de Zanzibar et Pumba
· A Madagascar
· En Indonésie et dans Iles voisines : Moluques, Céliba Amboine
· En Malaisie plus précisément dans l’archipel de Penang
· A l’Île Maurice et à la Réunion
Quant à l’huile essentielle, sa première utilisation a été signalée dès l’Antiquité. En Orient, on a trouvé des traces d’alambic primitif utilisé il y a plus de 500 ans avant JC. Avec cette découverte, on n’a pas encore pu identifier de quelle plante l’huile essentielle a été extraite mais l’utilisation la plus pratiquée a été le nettoyage et le soin du corps et de l’esprit. Au cours du temps avec la multiplication des découvertes de plantes pouvant donner des huiles essentielles, l’utilisation se diversifie. Le travail de RENÉ MAURICE GATTE FOSSE ; un chimiste français en 1900 qui a donné le nom d’aromathérapiea accentué l’usage de l’huile essentielle surtout sur le plan médical. L’utilisation de celle du girofle fait partie de ces découvertes. L’exploitation du girofle en ce sens, c’est-à-dire l’extraction de l’essence, a commencé pour la première fois vers le IVe siècle en Europe. Elle n’est apparue à Madagascar qu’en 1921 par le travail de Monsieur PLAIRE ; un colon français à Sainte-Marie. A cette époque, l’activité a été monopolisée par les quelques colons français qui détenaient jalousement les techniques durant un certain moment. La production artisanale sur le marché local n’a été signalée que grâce à l’apparition des alambics.
Au début ,les clous ne font pas l’objet de distillation sur la grande île mais on a utilisé seulement les feuilles pour extraire l’essence du girofle. Ils sont (c’est-à-dire les clous de girofle) réservés à l’exportation à l’état brut. Compte tenu du développement de la filière et une augmentation incessante de la production des clous, il fait actuellement l’objet de la distillation de même aussi pour les écorces. C’est pourquoi l’essence de girofle proposée sur le marché actuel est essentiellement obtenue par la distillation de l’une des parties suivantes de la plante : les feuilles les écorces, les clous et les griffes.
Le girofle à Madagascar
A Madagascar, le giroflier est cultivé partout sur la côte orientale humide de Vohemar à Fort Dauphin. Il couvre en totalité environ 79 225 km2 qui s’étend essentiellement sur 4 provinces sur 6 dont la province de Tamatave qui occupe la première place avec 69510 km2 de superficie cultivée soit les 87,8% de la superficie cultivée à Madagascar. Le tableau suivant montre la répartition par province de la culture de girofle à Madagascar.
Composition du peuplement
Nul ne peut faire table rase du passé car on vit des héritages et on vit sur les héritages. Ces héritages, surtout humains, sont toujours présents et pèsent lourdement sur les décisions à prendre puisque les hommes sont les principaux acteurs dans le développement de leur espace. C’est pour cette raison qu’il est préférable de retracer succinctement l’histoire dupeuplement régional.
Du point de vue population, ANALANJIROFO est une Région à dominance Betsimisaraka
La façade orientale de Madagascar fut jadis une porte d’entrée de diverses vagues migratoires arrivant sur la Grande Ile. La Région ANALANJIROFO constituait, à l’époque, l’Antavaratra. Successivement apparurent au niveau du peuplement :
– Des Betsimisaraka, majoritaires, résultant du rassemblement des chefferies locales par Ratsimilaho.
– Des familles Merina et Betsileo, sous le sillage de l’armée d’occupation de Radama et de Ranavalona.
– des familles créoles (mauriciennes et réunionnaises).
– Des chinois dont la venue était liée à la construction du chemin de fer (TCE) mais très vite intégrés dans le milieu Betsimisaraka.
– Exceptionnellement, l’île de Sainte Marie connutal venue successive, à partir du XIIè siècle, de commerçants et aventuriers arabes, des navigateurs portugais, des pirates, de nationalités différentes, dont le mariage avec la couche autochtone locale donnèrent naissance à des métis, les Malata.
Relief et paysages
ANALANJOROFO, tout comme l’ensemble oriental de Madagascar, est assez particulière puisqu’elle est constituée de relief qui s’étage par paliers successifs :
– Le secteur du littoral, avec une largeur moyenne de 6 cm, une altitude qui dépasse rarement les 50 m, dépourvu de grandes plaines, il est constitué uniquement de petites dépressions étroites, isolées les unes des autres et séparées par un relief de basses collines, des vallées plus ou moins importantes drainées par des cours d’eau, des plages bordées de dunes peu stables, sans ouverture autre que celle des embouchures. La mer, souvent forte, occasionne, à certaines périodes de l’année, la formation d’une barre aux embouchures des fleuves. Un phénomène très redouté par les passager d’embarcations assurant la navette entre Sainte/Marie et Soanierana-Ivongo.
– Le secteur des hauts massifs, avec les hautes collines et un escarpement, se dresse à l’intérieur de la Région. Il est formé de matériaux de socle cristallin avec une altitude moyenne de 800 à 900 m, et pouvant dépasser les 1 200 m en certains endroits (Beanjada avec 1 311 m et Antongovitsika avec 1 272 m dans la partie Nord).
Caractéristiques climatiques
– Une température moyenne annuelle de 24°C environ. La moyenne des maxima du mois le plus chaud tourne autour de 27°C et les plus fortes chaleurs sont enegistrées en décembre et février. Le minimumdu mois le plus froid oscille autour de 14°C. La moyenne des minima se situe entr e 16 et 17°C durant les mois de juillet, août et septembre.
– Une pluviométrie répartie entre 180 et 300 jours. Durant l’été austral, du mois d’octobre jusqu’en mai, la région reçoit de très fortes précipitations avec une moyenne mensuelle pouvant aller de 80 à 160mm. Par contre, d’avril en septembre, comme il s’agit de la saison sèche, la région connaît un climat relativement frais avec des précipitations moins importantes qu’en saison humide.
– En tout lieu et en toute saison, une humidité atmosphérique oscillant entre 92 à 97%. Durant la journée, l’air s’assèche légèrement (entre 71 à 80%) pour se saturer de nouveau en fin d’après-midi (entre 80 et 88%).
Location du projet
L’implantation du projet est prévue à Mananara-nord dans la région d’Analanjorofo, Ex province de Toamasina. Cette zone présente ses particularités du point de vue géographique et socio-économique.
Comme dans toute implantation d’entreprise, la connaissance du lieu s’avère indispensable. Pour avoir la connaissance précise sur le site du projet avec ses grandes potentialités économiques, il est nécessaire de décrire plusieurs aspects de la localité. Cela nous permettra de voir le milieu naturel, économique et quelques historiques de la région.
Situation géographique
Lieu d’implantation
Le lieu prévu pour l’implantation de ce projet se trouve dans la commune rurale de Mananara Nord qui est le chef lieu du district portant ce même nom. Le district est situé au nord-est de Madagascar, plus précisément dans la baie d’Antongile, à 45° longitude Est et à 16°10 latitud e sud. Faisant partie de la Région Analanjorofo (forêt des girofliers), provinc e autonome de Toamasina, il se trouve à 197km du chef -lieu de la région (FénériveEst) et à 295 km de la ville de Toamasina. La partie orientale est desservie par la route nationale n° 5 qui reste jusqu’à présent la seule voie carrossable mais difficile pour se rendre sur place, reliant la capital Betsimisaraka et Maroantsetra le dernier district au nord de la province de Toamasina.
Délimitation administrative
Administrativement, il est entouré par quatre districts dont Soanieran’Ivongo au Sud, Andilamena au Sud-Ouest, Mandritsara (dans la province de Mahajanga) à l’Ouest et Maroantsera au nord. La côte orientale est baignée par l’Océan Indient sur près de 100km. La superficie totale s’étant sur 4 318 km2 et compte actuellement plus de 122 137 habitants avec une destiné de 28 habitants par km2
Climat et relief
Le climat
Le district de Mananara Nord est dominé par un climat tropical chaud et très humide. La précipitation atteint une moyenne annuelle de 2.5 m3. La saison la plus pluvieuse s’étend entre le mois de mai et le mois d’Août. Durant cette période, il est rare de trouver une journée sans pluie même s’il fait partie de la saison d’hiver. La saison chaude est, à son tour, ressentie dès le mois de septembre jusqu’au mois d’avril durant laquelle la température peut atteindre au voisinage de 35 degrés Celsius.
Le relief
De l’Est à l’ouest, dans le district on rencontre un relief très diversifié et la culture dominante varie en conséquence. Sur la zone côtière, on distingue quelques plaines étroites qui sont transformées par les paysans en rizière. Au fur et à mesure que l’on avance à l’intérieur, la région devient montagneuse et couverte par des végétations verdoyantes notamment des forêts vierges qui sont, malheureusement, en état de dégradation incessante à cause de la pratique abusive de la déforestation et du jinja ou tavy (culture sur brûlis).
CARACTERISTIQUE DU MARCHE
Au sens économique, le marché peut être défini comme « un lieu de rencontre entre l’offre et la demande » 1. Au sens commercial, le marché d’un produit met en jeu l’offre et la demande de ce dit produit. Dans ce sens, il est caractérisé par ces deux éléments. C’est à dire l’offre et la demande. L’ensemble des biens et services déterminés que tous les producteurs et/ou les distributeurs souhaitent écouler sur le marché constitue l’offre. La demande, quant à elle, est formée par les besoins des consommateurs qui peuvent se concrétiser en achat. Et en plus, d’autres éléments viennent en action pour déterminer le sort du marché d’une entreprise. C’est l’environnement qui comporte les acteurs directs et indirects pouvant influencer le marché. Pour l’entreprise, l’environnement est composé par l’ensemble des facteurs constituant des menaces et/ou des opportunités pouvant avoir un impact sur les activités de l’entreprise.
Connaître le marché, c’est donc rechercher des informations sur ses caractéristiques. L’analyse de ces différents éléments fait l’objet de notre étude de marché.
Analyse de l’environnement
Tout marché déterminé se développe au sein d’un environnement à multiples facettes. Cela constitue un contexte environnemental que l’entreprise doit faire face et dans lequel elle vit et se développe. Les analyses de cet environnement impliquent l’étude des domaines susceptibles d’avoir une incidence sur la réalisation de notre projet. Lors de ces études, nous prendrons en compte les facteurs pouvant avoir une influence sur notre future unité. Pour cela, nous allons distinguer le micro – environnement et le macro – environnement.
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Table des matières
REMERCIEMENTS
LISTE DES ABREVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES
INTRODUCTION
PARTIE I :IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I. APERCU GENERAL SUR LE PROJET
SECTION I. PRESENTATION DU PROJET
1.1. Description générale
1.1.1. Objet du projet
1.1.2. Description du produit envisagé
1.2. Mission, objectif et intérêt du projet
1.2.1. Mission de l’unité
1.2.2. Objectif et intérêt de l’unité
1.3. Statut juridique de l’unité
SECTION II. APERÇU SUR LE GIROFLE
2.1. Description
2.1.1. Caractéristique de la plante
2.1.2. Les matières premières utilisées (les clous de girofles)
2.2. Les conditions de culture
2.2.1. Le climat
2.2.2. Le besoin en sol et en altitude
2.3. Le girofle dans le temps et dans l’espace
2.3.1. Historique
2.3.2. Le girofle à Madagascar
CHAPITRE II. ETUDE DE MARCHE
SECTION I. GENERALITE LA REGION D’ETUDE
1.1. Présentation de la région
1.1.1. Situation administrative
1.1.2. Délimitation
1.1.3. Composition du peuplement
1.1.4. Relief et paysages
1.1.5. Caractéristiques climatiques
1.2. Location du projet
1.2.1. Situation géographique
1.2.1.1. Lieu d’implantation
1.2.1.2. Délimitation administrative
1.2.1.3. Climat et relief
SECTION II. CARACTERISTIQUE DU MARCHE
2.1. Analyse de l’environnement
2.1.1. Le macro – environnement
2.1.2. Le micro – environnement
2.2. Analyse de l’offre
2.2.1. La concurrence
2.3. Analyse de la demande
2.3.1. Importance de la demande
2.3.2. Part de marché visé
SECTION III. STRATEGIE ET POLITIQUE MARKETING ENVISAGEE
3.1. Stratégies marketing à adopter
3.1.1. Stratégie push
3.1.2. Stratégie pull
3.2. Politiques marketing
3.2.1. Politique de produit
3.2.2. Politique de prix
3.2.3. Politique de distribution
3.2.4. Politique de communication
CHAPITRE III. CONDUITE DU PROJET
SECTION I. ETUDE TECHNIQUE DE LA PRODUCTION
1.1. Aspects réglementaires de la filière et identification des matériels
1.1.1. Les droits à l’exercice de la profession
1.2. Les matériels nécessaires pour les travaux d’extraction et pour la rectification
SECTION II : ETUDE ORGANISATIONNELLE
2.1. La structure envisagée et la qualification des personnels
2.1.1. La présentation de la structure
2.1.1.1. L’organigramme envisagé
2.1.1.2. La description des postes
2.1.1.2.1. Les attributions et les profils du personnel
2.2. Organisation de travail et la gestion du personnel
2.2.1. Organisation de travail envisagé
2.2.2. Gestion du personnel
2.2.2.1. La rémunération et la formation
SECTION III. LE PROCESSUS DE PRODUCTION
3.1. Le traitement des matières premières et conditionnement des produits finis
3.2. Le processus d’assouchement de l’essence de girofle
3.2.1. L’affermissement de l’essence de girofle
3.3. Etude quantitative de la productivité
3.3.1. Le planning de production
3.3.2. Les approvisionnements en intrant
3.3.3. Prévision de recette
3.3.3.1. Le planning de vente pour la première année
PARTIE II :ETUDE FINANCIERE ET EVALUATION DU PROJET
CHAPITRE I. ETUDE DE L’INVESTISSEMENT
SECTION I. LE COUT DE L’INVESTISSEMENT
1.1. Les immobilisations incorporelles
1.2. Les immobilisations corporelles
1.2.1. Le Terrain, la construction, l’agencement, aménagement et installation
1.2.2. Matériel de transport et matériels industriels
1.2.3. Matériels et outillages
1.2.4. Matériel et mobilier de bureau
1.2.5. Matériel informatique
1.3. Les tableaux d’amortissement des biens
SECTION II. LE FINANCEMENT ET LE FONDS DE ROULEMENT
2.1. Le financement du projet
2.1.1. Le financement possible du projet
2.1.1.1. Les modalités de financement possibles
1.1.1.2. Les choix du mode de financement
1.1.1.2.1. Les conditions d’octroi de crédit à la BOA
1.1.1.2.2. Les différents types de crédits
1.1.1.2.3. Les durées et taux de crédits
1.3. Le remboursement de l’emprunt
2.2. Le fonds de roulement
SECTION III. LES COMPTES DE GESTION PREVISIONNELS
3.1. Les comptes de charges
3.1.1. Les achats consommés
3.1.1.1. Les achats de matières premières
3.1.1.2. Les autres achats
3.1.2. Les services extérieurs
3.1.3. Prévision des charges du personnel
3.1.4. Prévision d’impôts et taxe
3.2. Les comptes de produits
CHAPITRE II. ANALYSE DES ETATS FINANCIERS PREVISIONNELS
SECTION I . LES COMPTES DE RESULTAT PREVISIONNEL
1.1. Compte de résultat par nature
SECTION II . LES BILANS PREVISIONNELS
2.1. Le bilan sur cinq années
SECTION III . LES FLUX DE TRESORERIE
CHAPITRE III. ÉVALUATION DE LA RENTABILITE DU PROJET
SECTION I. EVALUATION DU PROJET
1.1. Les outils d’évaluation du projet
1.1.1. La Valeur Actuelle Nette (VAN)
1.1.1.1. Définition et formule
1.1.1.2. Détermination de la CAF et Cash flow
1.1.1.3. Calcul
1.1.2. L’indice de profitabilité (IP)
1.1.3. Le taux de rentabilité interne (TRI)
1.1.3.1. Définition et formule
1.1.3.2. Calcul
1.1.4. Le Délai de Récupération des Capitaux Investis (DRCI)
1.1.4.1. Définition
1.1.4.2. Calcul
1.2. Les critères d’évaluation
1.2.1. La pertinence
1.2.2. L’efficience
1.2.3. L’efficacité
1.2.4. La viabilité ou la durabilité
SECTION II. EVALUATION ECONOMIQUE
2.1. La valeur ajoutée
2.1.1. Notion de la valeur ajoutée
2.1.2. Projection de la valeur ajoutée
2.2. Analyse des ratios
2.2.1. Les ratios de rentabilité globale
2.2.2. Le ratio de rentabilité financière
SECTION III. IMPACTS DU PROJET ET ANALYSE DES RISQUES
3.1. Analyse des Impacts
3.1.1. Impacts socio-économiques
3.1.2. Impacts environnementaux
3.2. Analyse des risques
3.2.1. Cas d’une augmentation du prix des matières premières
3.2.2. Cas d’une diminution du prix du produit fini sur le marché
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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