Strategie de vulgarisation afin d’ameliorer la production rizicole

A la suite d’une exploration en 2006 par le biais du programme BAMEX, LOTUS FOOD, société spécialisée dans la commercialisation de riz exotique, a contacté la coopérative KOLOHARENA IVOLAMIARINA d’Amparafaravola (coopérative mise en place par le programme LDI de USAID) pour l’exportation de riz de variété DISTA à partir de la campagne de saison 2007-2008,2008-2009 et 2009-2010.

Cette expérience a été élaborée pendant la saison culturale 2009/2010 par les techniciens Agricole du district d’Amparafaravola avec des associations KOLOHARENA, tout en préservant l’environnement dans la zone d’implantation au LAC ALAOTRA, en collaboration avec une association américaine LOTUS FOOD pour l’exportation de riz rose catégorie « DISTA » à l’étranger, surtout à l’Amérique. Les consignes techniques décrites dans cette rédaction sont issues :
– De l’étude des pratiques SRI cas de la région ALAOTRA MANGORO, district Amparafaravola,
– D’adapter les consignes techniques SRI aux conditions locales de la riziculture avec 15 paysans.
– De leurs motiver pour la pratique des nouvelles stratégies de production nécessitant le contexte commercial à long terme.
– De constater les différences entres l’agriculture biologique du riz DISTA avec un Système de Riziculture Intensif et l’agriculture moderne accompagnées des produits chimiques et pesticides .

Maintenant, la phase de production évolue surtout pour les membres car ils perçoivent beaucoup d’intérêts en espérant rendre la culture de riz rose à un certains niveau d’exploitation pour fortifier la production nationale qu’internationale.

TENDANCES DE LA RIZICULTURE MODERNE 

UN MALAISE MONDIAL… 

Au « Sommet de la Terre » de Rio de Janeiro, en juin 1992, la question préoccupante posée aux représentants des gouvernements du monde entier a été : « Comment concilier les impératifs du développement avec ceux de l’environnement ? ». Tous les effets négatifs des actions humaines sur l’environnement furent rendus publics par les chercheurs scientifiques :
• épuisement des ressources de la terre.
• accumulation des déchets polluants.
• transformations du climat dont le phénomène de réchauffement est le plus flagrant.

II s’est avéré urgent de modifier les pratiques industrielles modernes afin d’éviter que leurs effets néfastes sur l’environnement ne deviennent irréversibles. L’enjeu principal était d’associer pays en voie de développement et pays industrialisés sur la base de besoins mutuels et d’intérêts communs, pour assurer l’avenir de la planète.

RAPPEL HISTORIQUE 

L’Agriculture traditionnelle 

Dans la nature, tout être vivant a sa fonction comme chaque maillon son utilité dans une chaîne. L’immense lot d’organismes vivants (plantes, animaux, champignons, bactéries) mis en présence a établi des connivences ainsi que des antagonismes nécessaires pour éviter aux uns de trop envahir et aux autres de souffrir longuement ou de gêner inconsidérément, pour renouveler l’espèce et tout cela afin que l’ensemble pût vivre immanquablement en harmonie. Dans les temps anciens, nos ancêtres présidaient à ces arrangements sans rien troubler: ils prélevaient un peu de bois, des feuilles, des fruits, du gibier… faisant corps avec la Nature… Jusqu’au moment où la population s’étoffa et fit basculer l’équilibre des conventions naturelles. Il fallut cultiver pour se nourrir. La forêt a cédé la place à des espaces disponibles. La venue de l’élevage ; gros consommateur de plantes de toutes sortes ; a demandé à l’homme d’établir d’autres conventions. L’économie naturelle d’un patient entretien a cédé le pas à d’autres dispositions d’accommodement. Les travaux primitifs réalisés à l’aide d’outils simples ne perturbaient guère la vie du sol. Mais quand la charrue vint creuser de profonds sillons et que l’utilisation d’engrais et pesticides chimiques s’intensifia, l’humus fut enterré avec sa vie aérobie, et tout bascula.

L’Agriculture Moderne

Des chercheurs allemands et français au 19ème siècle étaient persuadés que les végétaux ne puisaient dans le sol que des éléments minéraux solubles provenant de roches ou de matières organiques minéralisées (ils n’ont pas pensé que les plantes préfèrent généralement se nourrir d’éléments organiques préparés par les micro-organismes du sol). Le chimiste allemand Justus Von LIEBIG n’hésita pas à faire sienne cette théorie (qu’il désavoua sur le tard) et ce fut la course aux engrais chimiques.

La révolution verte 

Dans les années 50 à 70, la Révolution Verte prônait avec certitude des technologies prometteuses pour se lancer dans une course effrénée à la production: utilisation de variétés culturales « améliorées à hauts rendements », d’engrais et de pesticides chimiques de plus en plus spécifiques, de matériels onéreux, remembrement de terres pour l’extension de monocultures intensives… La Révolution Verte fit d’abord un bond inespéré mais qui ne devait plus se maintenir qu’à grand renfort d’adjuvants toujours plus nécessaires… pour retomber de très haut au cours des décennies suivantes. Loin d’avoir apporté une solution durable aux problèmes agricoles, la Révolution Verte qui s’étendit en Asie puis un peu en Afrique, ne peut plus leurrer les pays du Tiers-Monde à présent.

EFFETS DE L’AGRICULTURE MODERNE 

Atteintes à l’environnement

• Décroissance rapide des hauts rendements à tel point que les rapports souvent ne couvrent plus les investissements consentis, un nombre important d’agriculteurs « modernes » ont fait faillite.
• Dégradation des sols qui se trouvent dégarnis et stérilisés, à la merci de l’eau et du vent, 3 milliards de m3 de terre arable perdus chaque année dont la moitié serait due à l’agronomie dite moderne; l’Amérique connaît aujourd’hui un nombre impressionnant d’exploitations désertiques.
• Salinisation des terres irriguées sans drainage, déjà 30 millions d’hectares de sols salés et irrécupérables dans le monde.
• Pollution des eaux par infiltration d’engrais solubles et de produits de traitement, les nappes phréatiques deviennent toxiques et les lacs empoisonnés; en Europe on n’a jamais tant acheté de bouteilles d’eau de boisson que maintenant.
• Appauvrissement de la faune et de la flore locales (arbres, haies, herbes, oiseaux, gibier, abeilles…).

Inadéquation des techniques agricoles 

• Déséquilibre biologique de la plante (perturbation de son métabolisme) qui amoindrit son système d’autodéfense (vulnérabilité aux agressions climatiques et parasitaires) ;
• Destruction dommageable de certains prédateurs alliés du cultivateur (ennemis naturels des ravageurs) ;
• Augmentation du potentiel biotique des animaux et autres organismes indésirables à force de traitements (phénomènes de vaccination, fécondité étonnante, longévité accentuée…) par apports de nutriments imprévisibles dans le végétal traité.
• Mutation d’espèces plus résistantes.
• Sensibilisation nouvelle d’une plante à une agression inconnue autrefois.

Consommateurs en péril 

• Appauvrissement nutritif des denrées alimentaires obtenues en cultures forcées à coup d’engrais et de préservateurs chimiques, ayant poussé dans des conditions artificielles allant jusqu’aux productions hors sol (sur laine de roche arrosée à l’eau fertilisée chimiquement !) ;
• Lent empoisonnement de l’organisme humain par rémanence de produits toxiques : DDT dans le lait maternel, Aldrin rémanent dans le sol qu’on retrouve dans les carottes; il faudrait, en bonne logique, peler sur 2 cm une pomme marchande de bel aspect traitée de 7 à 11 fois pour éliminer tous les poisons accumulés dans son épiderme…
• Pollution de l’atmosphère : ne va-t-on pas jusqu’à déconseiller aujourd’hui de cultiver à moins de 150m d’une grande route fréquentée en raison des émanations de plomb des gaz d’échappement des automobiles !
• Et tout récemment encore, la maladie de « la vache folle » apparue chez des bêtes herbivores mais nourries avec de la farine animale pour produire plus et plus vite ! L’homme se trouve agressé de toute part. Fort heureusement il se maintient ordinairement en santé par un étonnant système compensateur qui tend à le maintenir à un niveau normal d’existence. Mais cet avantage ne peut lui permettre de jouer trop longtemps avec l’irrationnel.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
I/PREMIERE PARTIE : RIZICULTURE MODERNE ET INITIATIVE PRIVEE D’INNOVATION
Chapitre 1 : TENDANCES DE LA RIZICULTURE MODERNE
Chapitre 2 : INTEGRATION DU RURAL AU MODERNISME ET COOPERATIVE KOLOHARENA
II/DEUXIEME PARTIE : PROMOUVOIR LES SRI EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE DE RIZ ROSE
Chapitre 3 : DYNAMIQUE DES TECHNIQUES CLASSIQUES A MADAGASCAR
Chapitre 4 : MECANISATION EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE PAR LA KOLOHARENA
Chapitre 5 : EVALUATIONS COMPARATIVES
III/TROISIEME PARTIE : PROSPECTIVES D’AUTOSUFFISANCE RIZICOLE
Chapitre 6 : PARAMETRE D’UNE NOUVELLE STRATEGIE DE VULGARISATION ET CAPITALISATION D’EXPERIENCES
Chapitre 7 : DISTRIBUTION DE RESPONSABILITE
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
LISTE DES PHOTOS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES ABREVIATIONS
ANNEXES
RESUME

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