ETUDE CLINIQUE
Signes cliniques
Chez l’animal
Deux formes d’influenza aviaire existent l’influenza aviaire due aux souches faiblement pathogènes (dont les manifestations sont inapparentes et l’influenza aviaire hautement pathogène due notamment au virus de sous type H5).
Lors de l’IAHP, chez l’animal l’incubation est parfois très brève (24/48h) mais peut atteindre une semaine (OIE, 2007).
A la suite de cette incubation, la maladie se manifeste par des symptômes variables qui dépendent de la virulence duvirus, de l’espèce hôte et des éventuelles infections intercurrentes. Ces symptômes sontindifférents de ceux décrits dans la maladie de Newcastle(AKAKPO, 2006). Onretrouve notamment les principalescaractéristiquessuivantes (OIE, 2007) :
Formes graves d’évolution aiguë ou suraiguë qualifiées de « peste aviaire»: atteinte importante de l’état général, cyanose de la crête et des barbillons, œdèmesde la tête, sinusites, troubles digestifs marqués (diarrhéeverdâtre), éventuellement troubles respiratoires et parfois nerveux, la mortsurvient en un ou deux jours et le pourcentage de mortalité est supérieur à75%.
Formes subaiguës: atteinte générale associée à des symptômesrespiratoires et chute de ponte avec un taux de mortalité pouvant atteindre50 à 70%.
Formes frustres : légers symptômes respiratoires et problèmes de ponte.
Portage asymptomatique : fréquent avec les souches virales trèsfaiblement pathogènes ou apathogènes.
Chez l’homme
La grippe aviaire qui se transmet de l’animal à l’homme, se manifeste cliniquement par les signes du « Grand enfant et de l’adolescent».
En effet, après une incubation de 2-3 jours (maximum 10 jours), l’individu contaminé par contact étroit avec lesvolailles infectées ou des surfaces et des objets contaminés par leurs déjections présente une forte fièvre au dessus de 38°C, descéphalées, de l’asthénie des myalgies et des courbatures. On a également signalé des symptômes comme des diarrhées, des vomissements et des douleurs abdominales, thoraciques chez certains malades.
A partir du 5 ème jour, l’état du malade se dégrade d’avantage avec l’aggravation des symptômes: une fièvre au dessus de 41°C, une toux, des difficultés respiratoires (fréquences respiratoires supérieure à30cycles/min.) et une expectoration parfois sanguinolente.
On note chez le malade une détresse respiratoire et un craquement à l’inspiration. Ces symptômes peuvent évoluer vers la mort(De JONG et al., 2005 ; DIOP, 2007).
En cas de transmission de l’homme à l’homme (épidémie ou pandémie), Les symptômes d’une grippe pandémique sont similaires à ceux de la grippe saisonnière : fièvre élevée (> à 38°C), courbatures, fatigue, toux et gêne respiratoire. La durée d’incubation peut aller jusqu’à sept jours et une personne grippée est contagieuse dès les premiers symptômes et pendant environ sept jours(WIKIPEDIA, 2009).
Les lésions
Lorsque la maladie n’a pas évolué très rapidement chez l’animal,les lésions suivantes sont observées :
congestion sévère de l’appareil musculaire ;
déshydratation ;
œdèmesous-cutané de la tête et du cou;
écoulement du nez et du bec;
congestion sévère de la conjonctive, s’accompagnant parfois de pétéchies;
exsudats muqueux importants dans la lumière trachéale ou trachéite hémorragique sévère ;
pétéchies à la face interne du sternum, sur les séreuses et les tissus adipeux de l’abdomen, sur les surfaces séreuses et dans la cavité splanchnique ;
hémorragies et dégénérescence des ovaires ;
hémorragies de la muqueuse de l’estomac glandulaire, notamment à lajonction avec le gésier ;
hémorragies et érosions de la muqueuse du gésier ;
foyers hémorragiques sur les tissus lymphoïdes de la muqueuseintestinale (EMMANUEL, 2006).
EPIDEMIOLOGIE DE LA GRIPPE AVIAIRE
Sources du virus
Les populations aviaires de l’avifaune sauvage (notamment les anatidés) constituent avec le porc, le principal réservoir des virus grippaux. Mais toutes les espèces sensibles peuvent éventuellement jouer le rôle de réservoir et donc entretenir des souches non pathogènes qui, à la suite d’une mutation ou d’une recombinaison (infection mixte), peuvent devenir pathogènes pour les volailles domestiques et l’homme.
Certains de ces oiseaux réservoirs sont des oiseaux migrateurs parcourant de très grandes distances, allant d’un hémisphère à l’autre. L’arrêt temporaire de ces individus migrateurs leur permet de rencontrer des colonies sédentaires de la même espèce ou d’espèce différente, des animaux sauvages sédentaires et des animaux domestiques (ETERRADOSSI et al. 2002).
Dans les formes cliniques graves (septicémie), tous les tissus, toutes les sécrétions (fientes, sécrétions respiratoires) et les œufs sont virulents(DELVALLEE, 2007).
En cas de pandémie, l’homme constituera le réservoir du virus(WIKIPEDIA, 2009).
Mode de transmission
Transmission entre animaux
La transmission est surtout directe par contact, mais aussi indirecte par des supports très variés : aliments contaminés par les fientes d’animaux infectés, transport passif par les personnes ou les objets venant de zones infectées et des œufs contaminés. La dissémination peut se faire d’une région, d’un pays ou d’un continent à un autre(MOSE et al. 1948 cités par AUGUSTIN et al., 2007).
Transmission de l’animal à l’homme
On considère actuellement que l’infection humaine résulte principalement d’un contact direct avec des volailles infectées ou des surfaces et des objets contaminés par leurs déjections. (WIKIPEDIA, 2009).
Voies de contamination
Chez les oiseaux terrestres, les voies de pénétration du virus sont essentiellement respiratoires et digestives. Les oiseaux d’eau douce et de mer cliniquement sains, peuventintroduire le virus dans les élevages.Les œufs contaminés cassés peuvent infecter les poussins dans les couveuses (DELVALLEE, 2007).
En cas de pandémie, le virus grippal se transmettra par:la voie aérienne, c’est-à-dire la dissémination dans l’air du virus par l’intermédiaire de la toux, de l’éternuement ou des postillons ;le contact rapproché avec une personne infectée (lorsqu’on l’embrasse ou qu’on lui serre la main) ;le contact avec des objets touchés et donc contaminés par une personne malade (exemple : une poignée de porte)(LENICE, 2009).
Sensibilité et réceptivité
La sensibilité et la réceptivité sont très influencées par l’espèce. Les anatidés (canards pilet ou souchet…) migrateurs, souvent infectés inapparents, hébergent des souches de virus pathogènes pour le poulet. Ces oiseaux sauvages constituent des hôtes naturels pour tous les sous-typesconnus du virus A de la grippe (DELVALLEE, 2007; CAMPITELLI et al., 2004).
L’homme est réceptif au virus mais signalons que pratiquement tous les cas d’infection humaine par le virus H5N1 de la grippe aviaire sont imputables des contacts directs, étroits et prolongés avec les volailles malades ou mortes, ou avec leurs déjections (GILSDORF et al., 2006).
Chez l’homme, on craint une pandémie grippale causée par un virus issu du réassortiment chez le porc du virus de la grippe humaine et celui de la grippe aviaire.
Mode et expression du virus
L’IAHP est présente partout dans le monde sous la forme d’épizooties graves. Le plus souvent, elle est repartie en foyers isolés entretenues par les souches peu pathogènes, notamment chez le canard.
L’expression de cette maladie peutnéanmoinsêtreépizootique, trèsmeurtrière, dans une zone à forte densité de volaille et quand il s’agit de souches trèspathogène (type H5, par exemple) (OIE, 2007).
Une trentaine de cas humains ont été décrits de 2003 à 2005 en Azerbaïdjan, au Cambodge, en Chine, en Egypte, en Indonésie, en Irak, en Thaïlande, en Turquie et au Vietnam (UNGCHUSAK et al., 2005).Actuellement, plus de cinq cent cas ont été notifiés par OMS depuis 2003(OMS, 2012).
MOYENS DE PREVENTION ET DE LUTTE
Il n’y pas de traitement efficace contre de la grippe aviairechez les volailles.
La prophylaxie médicale est d’application difficile et est très limitée en raison de la pluralité antigénique des souches et de l’absence de protectioncroisée entre les sous-types. Signalons que les volailles vaccinées peuvent, en cas de contamination, disséminer le virus malgré la vaccination. C’est pourquoi recourir à la vaccination n’est pas sans risque (AKAKPO ,2006).
Une décision de vaccination doit être prise en fonction des circonstances et des caractéristiques de l’élevage. En effet, en cas de foyers particulièrementétendus, il est possible d’avoir recours à une vaccination d’urgence pour limiter la diffusion du virus autour des foyers. Cette opération, très couteuse, obligerait de s’assurer au préalable, par la sérologie, qu’aucun virus sauvage ne circule dans les élevages vaccinés. Une surveillance rigoureuse des élevages doit être maintenue pour détecter au plus tôt tout foyer d’influenza aviaire.
Parmi les mesures préconisées figure l’insertion d’oiseaux«sentinelles» dans les élevages. Il s’agit des animaux non vaccinés qui alerteront les responsables en cas de diffusion de l’infection.
CAPACITE DES SERVICES VETERINAIRES
Le Congo avait seulement un vétérinaire en 1971 ; actuellement il en possède plus d’une centaine et près de trois cent (Zootechniciens, Assistants, et contrôleurs d’élevage). Ainsi, le Congo renferme plusieurs capacités intellectuelles affiliées à l’élevage(MAPC, 2003).
En définitive, concernant les facteurs de risque de l’émergence de la grippe aviaire au Congo, il a été signalé en 2009, que la grippe aviaire n’a pasété diagnostiquée au Congo: aucun cas de maladie n’a été identifié ni au niveau animal et encore moins au niveau humain. La situation n’est pas identique au niveau de tous les pays voisins. En effet, depuis mars 2006, le Cameroun est déclaré infecter du virus H5N1 et on pourrait considérer le risque de la grippe aviaire et de sa propagation dans les élevages avicoles comme élevé au Congo du fait de l’importance de son avifaune, des systèmes d’élevage pratiqués et de la porosité des frontières..
Et en cas de pandémie, le risque pour le Congo est important du fait de brassage des populations et de la porosité des frontières. Les échanges commerciaux du Congo avec les pays à risque sont très importants. L’intensité du trafic actuellement observée dans les deux grands aéroports internationaux de Pointe Noire et de Brazzaville ou dans les ports maritime et fluviaux constitue un facteur non négligeable pour le risque d’introduction du virus à partir des pays voisins.
En dépit des performances notées dans la surveillance des paralysies flasques aiguës (PFA), le système de surveillance des maladies présente encore quelques faiblesses qui sont en train d’être améliorées, notamment:
la détection et la notification tardives des maladies à potentiel épidémique ;
le sous-équipement des laboratoires à tous les niveaux ;
l’insuffisance des ressources matérielles, humaines et financières allouées aux interventions, en cas d’urgence et aux activités de surveillance. Hormis les insuffisances constatées au niveau du système de surveillance, plusieurs autres défaillances sont relevées dans le système de prise en charge des cas, entre autres :
l’insuffisance et la faiblesse du plateau technique constituent une difficulté supplémentaire pour la prise en charge adaptée des cas sévères de la maladie ;
les fréquentes ruptures de stocks des médicaments, réactifs et autres matériels techniques ;
la faiblesse dans l’organisation de l’offre des services et la faible qualité des soins ;
l’insuffisance du personnel de santé en quantité et en qualité.
La persistance des comportements non favorables à la santé des populations, la précarité des conditions d’hygiène publique et le déficit important de l’information du public en vue de la promotion de santé figurent parmi les facteurs susceptibles de favoriser l’éclosion et la propagation rapide de la maladie dans le pays(DGS, 2009).
STRATEGIE DE PREVENTION ET DE CONTROLE DE LA GRIPPE AVAIRE AU CONGO
En 2009, le gouvernement du Congo n’avait pas un plan de prévention et de lutte contre la grippe aviaire disponible et diffusé.Pour mieux renforcer son niveau de préparation, Total E&P Congo va répondre à l’obligation française proposée par la Mesure de maintien « Production et transport d’énergie » du Plan gouvernemental de prévention et de lutte « Pandémie grippale » n°1700/SGDN/PSE/PPS du 06 janvier 2006 ŔMesure mtn19 (page 54).
FICHE G1 –RECOMMANDATIONS AUX ENTREPRISES DU PLAN FRANÇAIS « pandémie grippale »
Les perturbations susceptibles d’affecter les services publics et les activités économiques en cas de pandémie peuvent être limitées par des actions de préparation en amont et, si la pandémie survient, par des adaptations demandant souplesse et réactivité en fonction de la situation sanitaire et du contexte local. La réponse optimale à ce défi appelle un effort collectif et concerté des chefs d’entreprise ou de service et de leurs employés.
L’approche méthodologique de la présente fiche se veut très large, afin que chacun y trouve des pistes de réponse à ses préoccupations et aux questions qui se poseraient en cas de pandémie. Son application doit être modulée en fonction de la taille de l’entreprise (PME, TPE), de son secteur d’activité et des circonstances locales.
Évaluation de l’enjeu
Par l’ampleur de ses conséquences, la grippe pandémique peut constituer une menace redoutable non seulement sur le plan humain mais aussi sur le plan de l’organisation de la société et de la vie économique. Due à un nouveau type de virus contre lequel la population n’a pas développé d’immunité, la grippe pandémiquepeut affecter une très grande proportion de la population.
L’objectif fondamental sera alors de concilier la continuité des activités du secteur privé comme du secteur public, et la protection de la santé des salariés des entreprises et des agentsde la fonction publique, dans l’intérêt du bon fonctionnement de la société dans son ensemble.
Au-delà des établissements déjà soumis à l’application des règles de prévention du risque biologique en milieu professionnel, il est de l’intérêt de l’ensemble des entreprises et administrations, collectivités ou établissements publics de prendre les mesures d’organisation et de prévention adéquates pour permettre la poursuite ou l’adaptation de leur activité ou la continuité du service.
Face à une pandémie dont les conséquences sanitaires seraient limitées, l’objectif sera d’assurer un fonctionnement de l’entreprise ou de l’administration le plus proche possible des conditions normales.
Si la pandémie fait de nombreuses victimes, la priorité de sauvegarde des vies humaines imposera probablement une interruption temporaire des activités non essentielles de manière à limiter les contacts qui aggraveraient l’épidémie.
Conséquences d’une pandémie pour une entreprise ou une administration
On redoute aujourd’hui que le virus aviaire H5N1 hautement pathogène, qui est le virus influenza le plus meurtrier connu à ce jour, mute et acquiert une capacité de transmission interhumaine soutenue. Les principales conséquences d’une pandémie, conduisant à une perturbation sensible de l’activité, pourraient être les suivantes :
la diminution des effectifs présents sur le lieu de travail ;
l’indisponibilité simultanée de plusieurs dirigeants ou responsables ;
des difficultés d’approvisionnement et la défaillance de fournisseurs et de soustraitants ;
la dégradation de services particulièrement sensibles (énergie, communications, transports…) ;
la perturbation des circuits financiers et la réduction des disponibilités financières ;
l’annulation de commandes et l’impossibilité d’en satisfaire d’autres ;
des mesures de contrôle aux frontières et d’interruption des liaisons internationales, de restriction voire d’interruption temporaire des transports collectifs avec, en corollaire, la perturbation des importations et des exportations, une interruption des déplacements à l’étranger, voire des restrictions de circulation sur le territoire national ;
une réduction de la consommation (à quelques exceptions près dont les produits alimentaires et les produits d’hygiène) ;
l’interruption d’activités affectant des secteurs professionnels particuliers (spectacles, manifestations sportives, culturelles ou festives, tourisme, loisirs, restauration, …).
Objectif du plan de continuité
L’objectif du plan est de maintenir l’activité au niveau le plus élevé possible tout en protégeant les personnels exposés.
Le plan gouvernemental « Pandémie grippale » préconise une démarche d’anticipation, passant par l’élaboration de « plans de continuité » en phase pandémique. Ces plans visent à préparer au mieux les administrations et les entreprises à affronter la pandémie. Cette démarche doit prévoir à la fois des modes d’organisation spécifiques et la protection des personnels présents sur les lieux de travail. Elle concerne aussi bien les grandes entreprises que les PME et les TPE, d’autant que les petites entreprises seront souvent plus sensibles à un environnement perturbé.
L’élaboration du plan de continuité est obligatoire pour les administrations de l’État. Elle est fortement recommandée pour les collectivités territoriales et pour les entreprises.
La préparation d’un plan de continuité impose de partir d’hypothèses de travail réalistes.
L’Organisation Mondiale de la Santé recommande de se baser sur un taux d’absentéismede 25 %, mais cette évaluation ne tient compte que de l’effet direct de la maladie.
Il est suggéré d’élaborer les plans de continuité sur la base de plusieurs scénarios, le principal pouvant être :
– un taux moyen d’absentéisme de 25 % tout au long de lavague pandémique (8 à 12 semaines) ;
– un taux d’absentéisme de 40 % sur les deux semaines de pointe de la vague pandémique.
Le plan doit être fondé sur un examen des conséquences vraisemblables de la pandémie sur l’activité habituelle, sur l’identification et la hiérarchisation des missions devant être assurées en toutes circonstances, de celles pouvant être interrompues pendant une à deux semaines et de celles pouvant l’être de 8 à 12 semaines. Les ressources nécessaires à la continuité des activités indispensables seront ensuite évaluées : moyens humains (en termes d’effectifs et de compétences) et moyens matériels, affectations financières, conseil juridique, etc.
Une part essentielle du plan sera consacrée aux mesures de protection de la santé des personnels. L’usage du droit de retrait sera d’autant plus limité que l’employeur aura pris les mesures nécessaires pour assurer la protection de son personnel (cf.3.2.6.).
La réquisition du personnel sur son lieu de travail habituel restera une mesure exceptionnelle, qui n’a donc pas à figurer comme une mesure régulière du plan de continuité.
Protection de la santé du personnel
L’article L. 230-2 du code du travail prévoit que le chef d’établissement prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé de tous ses employés, mesures comprenant des actions de prévention des risques professionnels, d’information et de formation ainsi que la mise en place de moyens adaptés. Il veille à leur adaptation pour tenir compte du changement des circonstances et tendre à l’amélioration des situations existantes. Il évalue les risques pour la sécurité et la santé des travailleurs et les transcrit dans un document unique qui doit être actualisé pour tenir compte du changement de circonstances ; il établit le programme annuel de prévention mettant en œuvre les actions faisant suite à l’évaluation des risques. Cette démarche est conduite selon une procédure faisant intervenir les instances représentatives du personnel (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail et/ou délégués du personnel). Le médecin du travail ou le médecin de prévention apporte sa compétence médicale.
Ce dispositif général de prévention et de protection doit être étendu aux risques pouvant survenir en période de pandémie, notamment ceux liés au virus grippal, ceux résultant d’un contact avec des personnes malades ou pouvant l’être, ceux concernant les changements de poste ou de modalités de travail, ceux liés au manque de pratique d’employés remplaçant les titulaires habituels des postes, au manque de moyens ou d’énergie, à des déficiences de systèmes d’information… Il convient également de considérer les conditions particulières d’utilisation des transports publics collectifs pour se rendre sur les lieux de travail.
Ainsi, la préparation à la survenue d’une pandémie comprendra :
l’adaptation du dispositif existant de protection de la santé des personnels à la situation particulière de la pandémie, à travers des mesures proportionnées au risque effectivement encouru. Des exercices ou des simulations peuvent être réalisés pour déterminer les dispositions et matériels les plus adaptés ;
l’association à ce dispositif des instances représentatives du personnel compétentes en matière d’hygiène et de sécurité ;
l’élaboration de mesures destinées à freiner la contagion (procédure de gestion de la climatisation, des déchets…) ;
la mise en œuvredes mesures préparatoires, notamment :
o acquisition de stocks suffisants de masques respiratoires et autres équipements de protection individuelle en fonction des risques liés aux postes occupés, et préparation d’une information garantissant leur utilisation efficace ;
o vérification de l’aptitude du personnel au port des équipements de protection ;
oélaboration de consignes de sécurité et de protection spécifiques au risque de pandémie grippale;
o formation du personnel à l’ensemble des mesures prévues pour garantir une application correcte des consignes de sécurité et de protection, en tenant compte des personnes qui devront accomplir des tâches qui ne sont pas les leurs habituellement.
L’acquisition des équipements relève de la responsabilité de chaque employeur.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE I: GENERALITES SUR LA GRIPPE AVIAIRE ET SON IMPACT EN SANTE
1.1. DEFINITIONS
1.1.1. La grippe aviaire
1.1.2. La pandémie
1.2. ENJEUX ECONOMIQUES ET SANTE PUBLIQUE
1.2.1. Surle plan économique
1.2.2. Sur le plan santé publique
1.3. ETUDE CLINIQUE
1.3.1. Signes cliniques
1.3.1.1. Chez l’animal
1.3.1.2. Chez l’homme
1.3.2. Les lésions
1.4. EPIDEMIOLOGIE DE LA GRIPPE AVIAIRE
1.4.1. Sources du virus
1.4.2. Mode de transmission
1.4.2.1. Transmission entre animaux
1.4.2.2. Transmission de l’animal à l’homme
1.4.3.Voies de contamination
1.4.4.Sensibilité et réceptivité
1.4.5. Mode et expression du virus
1.5. MOYENS DE PREVENTION ET DE LUTTE
CHAPITRE II: FACTEURS DE RISQUE D’EMERGENCE DE LA GRIPPE AVIAIRE POURLE CONGO
2.1.CARACTERISTIQUES DU SECTEUR AVICOLE
2.2.IMPORTANCE DE L’AVIFAUNE
2.3.CAPACITE DES SERVICES VETERINAIRES
CHAPITRE III: STRATEGIE DE PREVENTION ET DECONTROLE DE LA GRIPPE AVIAIRE AU CONGO
3.1. STRATEGIE DE PREVENTION ET DE CONTROLE DE LA GRIPPE AVIAIRE AU CONGO
3.2. FICHE G1 ŔRECOMMANDATIONS AUX ENTREPRISES DU PLAN FRANÇAIS «Pandémie grippale»
3.2.1. Evaluation de l’enjeu
3.2.2. Conséquences d’une pandémie pour une entreprise ou une administration
3.2.3. Objectif du plan de continuité
3.2.4. Protection de la santé du personnel
3.2.5. Exemple de la trame d’un plan
3.2.6. La problématique du droit de retrait lors d’une pandémie grippale
DEUXIEME PARTIE : ELABORATION D’UNPLAN D’INTERVENTION D’URGENCE CONTRE LAPANDEMIE DE GRIPPE AVIAIRE A TOTAL E & P CONGO
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODE
1.1. MILIEU ET PERIODE D’ETUDE
1.1.1. Total E&P Congo
1.1.2. Sites TEPC
1.1.2.1. Localisation géographique
1.1.2.2. Présentation et fonctionnement des sites
1.2 ENQUETE DE TERRAIN
1.2.1 Population cible
1.2.2. Elaboration des questionnaires
1.2.3. Administration des questionnaires
1.3. ELABORATION DES FICHES TECHNIQUES
CHAPITRE II: RESULTATS
2.1. RESULTATS DES ENQUETE DE TERRAIN
2.1.1. Enquête auprès du secrétaire général
2.1.1.1. Impacts d’une pandémie de la grippe aviaire sur les activités de TEPC
2.1.1.2. Tableau des fonctions critiques / vitales TEPC
2.1.2. Enquête auprès des chefs du service des ressources humaines des entreprises extérieures
2.1.3. Enquête auprès des chefs de sites et bases
2.1.3.1. Matrices de mobilisation des sites et bases TEPC et polyvalence de substitution (mode de fonctionnement)
2.2. RESULTAT DE L’ELABORATION DES FICHES TECHNIQUES
2.2.1 Fiches techniques
2.2.2. Organisation de la filiale contre la pandémie de grippe aviaire/Fiche techniques
2.2.2.1. Textes de référence
2.2.2.2. Responsabilités
2.2.2.3.Mise à jour
2.2.2.4. Quand prévenir ? Quand protéger ?
2.2.2.5. Action à mener en phase de veille/ Fiches techniques associées
2.2.2.6. Action à mener en phase de prévention/ Fiches techniques associées
2.2.2.7. Action à mener en phase de protection/ Fiches techniques associées
2.2.2.8. Action à mener pendant le retour à la normale/ Fiches techniques associées
2.2.2.9. Communication
2.2.2.9.1. Plan de communication
2.2.2.9.2. Outils de communication
2.2.2.10. Procédure de ramassage des cadavres d’oiseaux morts
CHAPITRE III : DISCUSSION ET RECOMMANDATIONS
3.1. DISCUSSION
3.1.1. Milieud’étude
3.1.2. Méthode d’étude
3.1.3. Résultats
3.1.3.1. Impacts d’une pandémie de la grippe aviaire sur les activités de TEPC
3.1.3.2. Fiches techniques
3.2. RECOMMANDATIONS
3.2.1. A TEPC
3.2.2. Aux pouvoirspublics
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAHIQUES
ANNEXE