STRATEGIE DE MISE EN OEUVRE ETPERENNISATION

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CHAMP D’INVESTIGATION

LE DISTRICT DE : MIARINARIVO

►Localisation et délimitation
Le District de Miarinarivo est administrativement composé de quatorze communes. Il est limité au Nord par le District de Fenoarivo Be ; à l’Est par le District d’Arivonimamo ; au Sud par le District de Soavinandriana et à l’Oue st par le District de Tsiroanomandidy.
►Contexte historique et démographique
Situé à 92km à l’ouest de la capitale, le District de Miarinarivo s’étend sur une superficie de 2634 km2. En partant de la ville d’Antananarivo, cette localité est accessible par la route nationale n°1 (RN1). La population est je une dont la majorité est rurale, elle comptait 326 233 habitants en 2010. La densité est de 150 habitants par km2.
►Contexte politico-administrative
Au début du vingtième siècle, la ville de Miarinarivo était chef – lieu de province, elle est devenue chef – lieu de District dans les années 40 et 50, chef – lieu de Préfecture pendant la première République et chef – lieu de Fivondronam-ponkotany durant la deuxième République. Actuellement, elle est le chef – lieu de la Région de l’Itasy. Plusieurs directions et services publics y sont représentés, entre autres : REGION, DREN, CISCO, DRDR, etc.

LA CISCO DE MIARINARIVO

►Découpage de la CISCO
La CISCO est administrativement subdivisée en 14 ZAP reparties dans les communes. Le tableau ci-après fait ressortir le nom des ZAP avec leur ²zone² respective.
Toutes les communes sont liées entre elles par des Routes d’Intérêts Communales(RIC).
► Tableau récapitulatif des effectifs des enseignant
La prospérité du système éducatif repose en grandepartie sur les enseignants qui assurent l’éducation des élèves. Le tableau suivant montre al situation des enseignants du niveau I publique. La CISCO de Miarinarivo dispose donc 765 enseignants servant dans les EPP, 571 sont des enseignants non fonctionnaires, soit 74,64%. Les 69,52% d’entre eux sont des subventionnés.
►Effectifs des élèves du niveau I
Le tableau 03 relate le nombre d’ enfant scolarisé dans la CISCO de Miarianrivo. En cette année scolaire 52143 élèves naviguaient dans le niveau I dont 62,42 % sont dans le public et 37,58 % dans le secteur privé.
Les pourcentages sont respectivement les suivants 48,77% pour les filles et 51,23% pour les garçons. Les filles sont un peu délaissées vu les pourcentages.

LE TERRAIN DE RECHERCHE

Notre recherche ne va pas s’étendre sur toute la CISCO. Nous avons choisi la ZAP d’ANALAVORY qui est composée de 23 EPP.
Nous présentons ci-dessous l’identification des enseignants dans la ZAP ciblée.
Comme on pouvait s’en douter, à l’image de la situa tion nationale, la majorité des enseignants sont non fonctionnaires (52,59%) avec 14,81% ENF non subventionnés

PROBLEMATIQUE DE LA SITUATION

CADRE DE REFERENCE

« Une théorie sans pratique forme des personnes stériles et encombrantes pour les praticiens. Une pratique sans théorie forme des bricoleurs pouvant difficilement progresser.
Rien de plus ne pratique qu’une bonne théorie « .
Ces trois phrases de Jean Marie DE KETELE, mettent bien en évidence le rapport d’interdépendance de la théorie et de la pratique dans le processus d’une recherche. C’est pourquoi il nous faut d’abord des théories qui nous servent de modèle pour analyser la situation professionnelle des enseignants. C’est pourquoi il nous faut d’abord, un cadre théorique qui nous sert de modèle pour analyser lasituation professionnelle des enseignants.
Concrètement, nous allons dans cette première partie, présenter d’aborda théorie de la hiérarchisation des besoins humains d’Abraham Maslow. Ensuite, nous éclaircirons le concept de motivation et enfin nous parlerons de la conscience professionnelle.

LA PYRAMIDE DE MASLOW

ABRAHAM Maslow (1er avril 1908-juin 1970) est un célèbre psychologue méricain d’origine juive, considéré comme le père de l’approche humaniste, surtout connu pour son application de la motivation par la hiérarchie desbesoins, qui est souvent représentée par une pyramide des besoins.
La pyramide de Maslow est une classification hiérarchique des besoins humains. Maslow distingue cinq grandes catégories de besoins. Il considère que le consommateur passe à un besoin d’ordre supérieur quand le besoin de niveau immédiatement inférieur est satisfait. Pour lui, ce n’est pas un seul besoin qui risque d’ être frustré dans le travail, mais tout un système de besoins qui s’organisent.

LA PYRAMIDE DE MASLOW

Maslow distingue cinq grandes catégories de besoin. Il considère que le consommateur passe à un besoin d’ordre supérieur quand le besoin de niveau immédiatement inférieur est satisfait. Sa hiérarchie des besoins signifie que l’homme n’atteint le plein développement de son psychisme que s’il est satisfait sur tous les plans : physiologie, sécurité, amour (appartenance), estime (reconnaissance) et accomplissement de soi. Les besoins humains selon Maslow :
► Les besoins physiologiques sont directement liés à la survie des individus ou de l’espèce. Ce sont typiquement des besoins concrets (faim, soif, sexualité,…) ;
► Le besoin de sécuritéconsiste à se protéger contre les différents dangers qui nous menacent. Il s’agit donc d’un besoin de conservatio n d’un existant, d’un acquis. Il s’inscrit dans une dimension temporelle;
► Le besoin d’appartenance révèle la dimension sociale de l’individu qui a besoin de se sentir accepté par les groupes dans lesquels il vit(famille, travail, association, …). L’individu se définissant par rapport à ses relations, ce besoin appartient au pôle « relationnel » de l’axe ontologique.
► Le besoin d’estime prolonge le besoin d’appartenance. L’individu souh aite être reconnu en tant qu’entité propre au sein des groupes auxquels il appartient. (qui permettent de se regarder dans le miroir le matin) ;
► Le besoin de s’accomplir est selon Maslow le sommet des aspirations humaines. Il vise à sortir d’une condition purement matérielle pour atteindre l’épanouissement. Nous le considérons donc comme antagoniste aux besoins physiologiques. (Qui renvoient au désir de se réaliser soi-même à travers une œuvre, un engagement).
Sa hiérarchie des besoins signifie que l’homme n’atteint le plein développement de son psychisme que s’il est satisfait sur tous les plans : physiologie, sécurité, amour (appartenance), estime (reconnaissance) et accomplissement de soi.

LE CONCEPT DE MOTIVATION

Selon Roger Mucchielli, un psycho-sociologue franç ais. ″ La motivation est définie comme toute tension affective, il peut s’agir de sentiment de désir, d’aspiration ou de besoin(…)susceptible de déclencher et de soutenir u ne action. La motivation dynamise, active, dirige, canalise et met en branle le comportement vers des buts satisfacteurs ″4.
Elle comprend deux composantes fondamentales : En premier lieu, des états mentaux (faim, peur, pulsion sexuelle, curiosités, désir d’attente d’un objet ou d’un but, etc.…),
correspondant généralement à des états physiologiques et susceptibles de degré : Ce sont les niveaux de motivation. Cette composante détermine essentiellement les caractéristiques quantitative, dynamiques des conduites, c’est à dir e leur rigueur, exprimée dans leur amplitude, leur rapidité, leur latence, etc.…
On considère en second lieu des valeurs, ou valences, positives ou négative, qui se situent sur une dimension générale : « Agréable/ désagréable « , ou « bon / mauvais « , et qui sont associés à des objets, des stimulis, des représentations mentales, etc. …Cette composante détermine essentiellement la direction des conduites, sous formes d’approche ou d’évitement, mais elle affecte aussi leur rigueur. Les valences interviennent en outre sous formes de « renforçateur » dans une vaste catégorie d’apprentissage, ceux qui sont de type instrumentale ou « opérant « .
Les deux composantes fondamentales de la motivation interagissent de façon complexe : outre leur rôle comme facteur d’apprenti ssage, elle peut aussi être modifiée ou crée par des apprentissages. En un mot, elle peut être, par rapport à ceux ci, dans un rôle déterminant ou déterminé. On distingue alors généralement des motivations primaires, ou innées, et des motivations secondaires ou acquises .Les premières sont d’origine biologique, qui sont communes aux hommes et aux animaux, et universelles parmi ceux ci. On peut en donner une liste limitée : Faim, soif, équilibre thermique, sexualité, besoin d’excrétion, échappement à la douleur, peur …Les secondes sont, au contraire, extrêmement variables d’un individu à l’autre. Un grand nombre d’entre so nt spécifiquement humaines, déterminés par l’histoire personnel et l’enseignement social. Elles peuvent aussi se créer à partir des valences primaires, et se superposer ensuite à des multiples sortes d’attachement, de désirs ou de répulsion, à la composante affective des mœurs, aux intérêts et désintérêts professionnels, distractif ou artistiques, aux connotation langagière, etc. La motivation constitue par leur nombre et leur combinaison une palette pratiquement infinie.

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Table des matières

INTRODUCT ION GENERAL
CHAPITRE I : CADRE DE LA RECHERCHE
1-1 CONTEXTE ET JUSTIFICATION
1-2 CHAMP D’INVESTIGATION
1-2-1 Le District de Miarinarivo
1-2-2 La CISCO de Miarinarivo
1-2-3 Le terrain de recherche
CHAPITRE II : PROBLEMATIQUE DE LA SITUATION
2-1 CADRE DE REFERENCE
2-1-1 La pyramide de Maslow
2-1-2 La concept de motivation
2-1-3 Le souci de la qualité
2-2 ANALYSE DE LA SITUATION
2-2-1 L’enquête par questionnaire
2-2-2 L’observation de classe
2-2-3 L’entretien semi-directif
2-3 SYNTHESE DE L4ANALYSE DES RESULTATS DE RECHERCHE
CHAPITRE III : PROPOSITION DES SOLUTIONS
3-1 OBJECTIF GENERAUX
3-2 MODULE DE FORMATION
3-2-1 Pédagogie Générale
3-2-2 Psychologie de l’enfant
3-2-3 Didactiques des matières
3-2-4 Législations et administration scolaire
CHAPITRE IV : STRATEGIE DE MISE EN OEUVRE ETPERENNISATION
– Sur le plan institutionnel
– Sur le plan organisationnel
– Sur le plan pédagogique
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
LES ANNEXES

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