Stratégie de développement (durable) pour le camp de ZAATARI et propositions de nouveaux modèles

LE CONFLIT SYRIEN

La République Arabe Syrienne est entrée en guerre depuis mars 2011. Une guerre civile d’abord qui oppose le peuple au régime de Bashar Al-Assad. En effet, au lendemain du printemps arabe, des appels à la manifestation se sont multipliés dans tout le pays. Début mars les manifestations s’intensifient, notamment dans la région de
Dar’a et les forces de l’ordre répliquent à balles réelles.
En juillet 2011, des civils ainsi que des déserteurs de l’armée syrienne créent l’Armée Syrienne Libre (ASL) pour combattre l’armée de Bashar Al-Assad. Cet été là, les opposants au régime vont être dépassés par des extrémistes qui prêchent pour une société reposant sur les lois de la Charia et qui veulent contrôler le pays sous l’égide de ce qui deviendra l’Etat Islamique (EI).
La guerre civile devient une guerre internationale, suite à la recrudescence des attentats terroristes (revendiqués par l’EI) partout dans le monde.
Aujourd’hui, on compte plus de 270 000 syriens morts depuis le 13 mars 2011 et 11,3 millions de déplacés, soit presque la moitié de la population syrienne.
Depuis le début de la guerre, des millions de syriens ont été contraints de se déplacer pour fuir les combats. La majorité d’entre eux se sont déplacés à l’intérieur de la Syrie (6,5 millions) mais une grande partie (4,8 millions) s’est exilée vers d’autres pays. Le Liban accueille ainsi un peu plus d’1 million de personnes, la Turquie 2,7 millions, et la Jordanie 657 000 (Cf. carte ci-dessous) . Parmi les réfugiés qui sont accueillis en Jordanie, seulement 20% vivent au sein de camps, spécifiquement conçus pour eux par le HCR et le gouvernement jordanien. Les 80% restant habitent en ville et bénéficient essentiellement d’une aide financière.

CONTEXTE POLITIQUE À L’ÉGARD DES RÉFUGIÉS

La législation internationale

Les principaux accords internationaux relatifs au droit et à la protection des réfugiés sont les suivants:
– La Convention du 28 juillet 1951signée à Genève et concernant notamment le statut des réfugiés.
– Le Protocole du 31 janvier 1967, qui a été élaboré dans le cadre de l’apparition de nouveaux groupes de réfugiés.
Le protocole permet ainsi d’étendre les dispositions de la convention à ces nouveaux réfugiés. «La Convention consolide les précédents instruments internationaux relatifs aux réfugiés et constitue l’effort de codification des droits des réfugiés le plus complet jamais déployé sur le plan international. Elle établit les normes essentielles minimales pour le traitement des réfugiés […]. Elle doit être appliquée sans discrimination par rapport à la race, la religion ou le pays d’origine du requérant. Elle prévoit diverses garanties contre l’expulsion des réfugiés, ainsi que des dispositions relatives à l’obtention des documents qui leur sont nécessaires […]. Certaines dispositions de la Convention sont jugées si importantes qu’elles ne peuvent faire l’objet d’aucune réserve. C’est le cas notamment de la définition du terme “réfugié” et du principe du non-refoulement, selon lequel aucun Etat contractant n’expulsera ou ne refoulera en aucune manière un réfugié, contre sa volonté, vers un territoire où il craint d’être persécuté.»
On peut également mentionner la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (10 décembre 1948, Paris).
Celle-ci prône l’égalité en droit de tous les hommes et de toutes les femmes. Le caractère universel de cette déclaration concerne donc également les réfugiés, qui devraient se voir accorder tous les droits mentionnés, sans qu’aucune discrimination ne puisse être relevée.

Le positionnement géopolitique de la Jordanie

La Jordanie est un des pays au monde avec le plus gros stress hydrique. Avant la guerre en Syrie, le gouvernement jordanien a déclaré être le deuxième pays le plus pauvre en eau dans le monde. En 2014, le Ministre de l’Eau et de l’Irrigation, a déclaré que l’afflux de réfugiés a provoqué une augmentation de 21% de la demande en eau en moyenne dans tout le Royaume Hachémite. Ce pays est également en difficulté économique, avec 14.6% de chômage . Tous ces facteurs créent des tensions entre les réfugiés et les locaux.

Un pays accueillant, bien qu’il ne soit pas signataire des principaux accords internationaux

Le Royaume Hachémite de Jordanie n’a pas signé la Convention de 1951 ni la Déclaration Universelle des Droitde l’Homme. « Néanmoins, le gouvernement considère les syriens comme des réfugiés, et l’espace de protection est généralement favorable, bien que fragile en raison des défis socio-économiques auxquels le pays est lui-même confronté. La Jordanie offre aux réfugiés syriens l’accès aux services de santé et d’éducation dans les communautés d’accueil. Les camps de réfugiés syriens d’Azraq et de Zaatari ont été construits sur des terres allouées par les autorités, qui y assurent également la sécurité. La Jordanie continue de manifester son hospitalité, malgré une sollicitation très importante des systèmes et des infrastructures nationales. »
En janvier 2014, le gouvernement jordanien a publié un Plan National de Résilience pour les années 2014-2016.

MÉTHODOLOGIE

Délimitation de la recherche et choix du sujet

Selon Hamel (page 82),« un cas ne se réduit pas à une localité physique ou géographique […]. Il correspond davantage à un observatoire, à l’image de l’expérience qui a droit de cité en science expérimentale. A ce titre, il doit être envisagé comme un dispositif par le moyen duquel un objet peut être étudié. »Le cas est donc « un intermédiaire pour atteindre l’objet que l’on veut étudier.»
Le camp de Zaatari correspond ainsi au cas étudié qui me permettra de réfléchir plus largement à la question des camps de réfugiés (objet de mon étude).
Ce camp a ouvert en juillet 2012. A compter de plusieurs années, il parait difficile de considérer un camp comme une réponse d’urgence. Selon cette posture (qui est la mienne), à partir de quel moment peut-on considérer que nous ne sommes plus dans l’urgence?
Le camp de Zaatari est le plus grand et le plus ancien camp de réfugiés syriens en Jordanie. De nombreuses recherches ont déjà eu lieu sur ce camp, ce qui apporte une première base théorique à mon étude. De plus, ces recherches ont montré que le camp s’était beaucoup transformé depuis son ouverture. Il est ainsi intéressant de voir dans quelles mesures il peut encore évoluer.

Protocole et analyse de données

• Étude des rapports professionnels: De nombreux rapports professionnels sont disponibles sur un site dédié du HCR . Ces rapports proviennent de toutes les ONG(s) qui travaillent sur le camp. On peut notamment trouver les résultats de sondages et d’enquêtes auprès des réfugiés, mais également des cartes et des données statistiques. Ces rapports ont été d’une grande aide lors de mon étude du camp.
• Comparaison de cas: Afin de pouvoir proposer des solutions viables pour le camp de Zaatari, il était intéressant d’étudier l’évolution d’autres camps de réfugiés à travers le monde (notamment à l’aide d’ouvrages ou d’articles). J’ai notamment étudié les camps palestiniens du Moyen-Orient, le camp d’Azraq en Jordanie, le camp de Touloum au Tchad, celui de Mugombwa au Rwanda ou encore Dadaab au Kenya.
Ces comparaisons de cas permettent ainsi d’appuyer mon raisonnement et de crédibiliser certaines de mes propositions.

Traitement et analyse de données

La revue de littérature a constitué une première analyse de données. En effet, elle m’a permis de regrouper les principales opinions sur le sujet afin d’en étudier les concepts primordiaux. Toutes les données collectées (primaires et secondaires) ont été classées par thématiques et transformées sous différentes formes, pour une meilleure compréhension afin de synthétiser les résultats: Graphiques – Cartes – Schémas – Tableaux – Dessins.
L’analyse de ces données m’a permis de développer des propositions afin d’apporter des réponses à ma problématique de recherche. J’ai également pu, par ce biais, valider ou infirmer mes hypothèses initiales.

Démarches et approches utilisées

En premier lieu, j’ai utilisé une démarche déductive. « Il s’agit d’un raisonnement qui va des lois et des principes posés comme des hypothèses aux faits d’expérience » (Guibert et Jumel ). Cette démarche m’a permis de développer une théorie selon les recherches déjà effectuées sur le sujet afin de constituer des hypothèses. Ces dernières ont ensuite pu être vérifiées à l’aide de recherches sur le terrain. J’ai ainsi pu me tourner vers une démarche inductive, qui consiste à partir des données sur le terrain pour développer une théorie. En effet, la seconde partie de mon étude constitue des propositions relatives (entre autres) à mes recherches sur le terrain.
Mon mémoire a nécessité une approche descriptive en premier lieu, notamment lors de l’élaboration de mon diagnostic. Dans un second temps, j’ai utilisé une approche analytique et réflexive afin de comprendre les phénomènes de vie dans le camp et d’être en capacité d’élaborer des préconisations pour l’avenir de celui-ci. Synthèse du processus méthodologique
Le schéma ci-contre est une synthèse de la méthodologie utilisée afin de mieux comprendre les différentes phases de mon mémoire et comment j’ai pu apporter des réponses à ma problématique.

Limites de l’approche

L’impossibilité d’interroger des réfugiés syriens sur le camp de Zaatari

Il s’agit là du biais le plus important pour cette recherche. En effet, mes collaborateurs du HCR sur le camp (pourtant d’accord au début), ont refusé de me laisser interroger les réfugiés à Zaatari. Le motif de ce refus a été justifié par le fait que mon questionnaire n’était pas spécifiquement dirigé pour apporter une réponse imminente et technique afin d’améliorer les conditions de vie des réfugiés de manière immédiate et en accord avec les contraintes imposées par le Royaume Hachémite. Afin de contourner ce problème, j’ai pu interroger des personnes extérieures au camp concernant la vie des syriens en Syrie mais aussi sur le camp (notamment au niveau de l’habitat et des modes de vie). Pour certaines questions spécifiques, j’ai pu trouver des réponses au sein d’enquêtes déjà effectuées. J’ai également interrogé des réfugiés qui vivent à Amman, mais qui se rendent régulièrement à Zaatari pour visiter leur famille ou des amis.
De plus, si j’avais eu la possibilité d’interroger les réfugiés du camp de Zaatari, je me serais retrouvée face à un manque important de représentativité de mon échantillonnage. Effectivement, il aurait fallu pouvoir interroger au moins 400 personnes afin d’avoir un échantillon représentatif de la population. Six mois de stage ne sont pas suffisants pour pouvoir interroger 400 personnes. En effet, le « protocole culturel » dans le monde arabe nécessite de s’installer confortablement et de boire du thé pendant au moins une à deux heures afin de pouvoir répondre à un d’entretien.

La difficulté de pouvoir approfondir chaque thématique de manière exhaustive

L’objectif de ce mémoire est de réfléchir au développement du camp en prenant en compte toutes les caractéristiques de ce dernier (environnement, économie, sociabilité, urbanisme, architecture etc.). La durée de mon stage, ne me permet pas de pouvoir traiter de manière très approfondie chaque thématique qu’il est intéressant d’aborder sur le camp. J’ai ainsi essayé de recueillir le maximum d’informations et de sources, tout en sachant que ce travail pourrait être exploré d’avantage.
Cependant, traiter de manière approfondie seulement un thème (par exemple la sociabilité) ne permet pas de répondre à ma problématique. Pour plus de pertinence et de cohérence, celle-ci doit être traitée grâce à une analyse de l’ensemble du camp et non d’un district en particulier ou d’une thématique spécifique.

Un mémoire comme première base pour une recherche approfondie

Les limites que j’ai pu exposer ci-dessus ont pour principale cause le temps alloué à l’élaboration de mon mémoire.
Néanmoins, l’importance particulière que j’ai attachée à la diversité de mes sources et aux recherches sur le sujet, donne une crédibilité aux résultats de mon étude de cas.
Concernant la seconde partie de mon mémoire, les réponses sont purement subjectives, il s’agit de réponses personnelles basées sur mon ressenti, mon expérience, ma sensibilité, des comparaisons de cas similaires (ou non), les intéractions avec mes collègues, ainsi que l’étude de cas précédemment réalisée.
Ce mémoire engendre ainsi deux finalités principales. La première est qu’il conduit à la réflexion, notamment en apportant de nouvelles idées concernant l’évolution d’un camp de réfugiés.
La seconde est qu’il constitue une première étape qui pourra servir de base à la réalisation d’une thèse plus approfondie sur le même sujet.

UN CAMP RÉSOLUMENT TOURNÉ VERS L’AVENIR

Contexte et création du camp

Le camp de Zaatari a ouvert le 28 juillet 2012, en réponse à l’arrivée soudaine de milliers de  réfugiés en provenance de Syrie. L’installation du camp a dû se faire en 72 heures.
Le camp est rattaché à la ville du même nom, située au Nord de la Jordanie dans le gouvernorat de Mafraq (le second plus grand gouvernorat de la Jordanie).
Le camp de réfugiés a été volontairement installé à l’écart de grandes villes afin d’éviter leur intégration dans la société jordanienne. Cependant, comme on peut le voir sur la carte ci-dessous, le camp est à proximité directe de cinq villages et à 9km de la ville de Mafraq.

ZAATARI: UN CAMP RÉSOLUMENT TOURNÉ VERS L’AVENIR

Démographie du camp et typologies des familles

Le camp de Zaatari compte 15 811 familles qui composent 12 916 ménages . En effet, certaines familles se sont regroupées pour habiter ensemble. Généralement, il s’agit de la même famille élargie avec les oncles et tantes, ou les frères et soeurs. Le camp est essentiellement constitué d’enfants de 0 à 12 ans et d’adultes de 18 à 59 ans.
Ce sont principalement des familles qui dessinent la démographie du camp. On compte presque 80 000 réfugiés dans le camp de Zaatari. Parmi eux, les personnes en situation de handicap sont d’environ 600, soit (0.75%).

ZAATARI: UN CAMP RÉSOLUMENT TOURNÉ VERS L’AVENIR

Les différents modèles d’abris sur le camp et leur implantation

Lorsque que le camp a ouvert, le HCR délivrait des tentes «d’urgence» aux réfugiés (Cf. photo ci dessous), afin qu’ils puissent s’abriter des intempéries (vent et pluie) et bénéficier d’un minimum d’intimité. Suite à cette réponse d’urgence, et devant l’ampleur de la crise syrienne, des donateurs se sont émus de la situation, principalement les pays du Golfe. Petit à petit, l’allocation de containers a permis d’améliorer les conditions très précaires des réfugiés. Cependant, ces donations ne sont pas homogènes, et les caravanes peuvent avoir des tailles très variables (Cf. dessins ci-dessous). En 2015, le HCR a donc définit des critères minimums afin d’harmoniser les donations (Cf. plan ci-dessous). Ce modèle type comprend notamment des sanitaires à l’intérieur de l’abri, ce qui correspond davantage au mode de vie des réfugiés. Aujourd’hui, les réfugiés ne reçoivent plus de tentes, seulement des caravanes en fonction des donations (sauf exception pour les personnes seules qui ne sont pas prioritaires). Toutes les caravanes proviennent de donations extérieures, elles n’ont pas été achetées par le HCR (pour cause de budget limité).
Malgré l’interdiction du gouvernement de construire des éléments bâtis en ciment et implantés dans le sol (bâtiments à vocation permanente), celui-ci ferme les yeux sur de nombreuses améliorations apportées par les réfugiés. On peut noter l’exemple des toilettes en parpaing construites à l’intérieur des abris. Les nouvelles caravanes apportées sur le camp sont elles-mêmes implantées dans le sol avec du ciment par le HCR, afin d’éviter notamment, qu’elles ne soient transportées dans un quartier dont la densité est déjà très élevée.
Il faut noter que le HCR a développé un catalogue de différents modèles d’abris en fonction de la zone géographique et du climat. Paradoxalement, ces abris en sont pas toujours adaptés au climat (exemple: sur le camp d’Azraq en Jordanie, les abris n’isolent pas suffisament de la chaleur et du froid). De plus il faudrait pourvoir développer différentes tailles et différents types d’agencement selon la structure et la composition du ménage qui l’occupe.

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Table des matières
INTRODUCTION
CONTEXTE ET MÉTHODOLOGIE
A – Termes à clarifier
1. Comment définir un réfugié?
2. Qu’est ce qu’un camp?
B – Le conflit syrien
C – Contexte politique à l’égard des réfugiés
1. La législation internationale
2. La position géopolitique de la Jordanie
D – Méthodologie
1. Délimitation de la recherche et choix du sujet
2. Protocole et analyse de données
3. Limites de l’approche
PARTIE I: ÉTUDE DE CAS: LE CAMP DE ZAATARI
Chapitre 1: Diagnostic du camp de Zaatari
A – Zaatari : Un camp résolument tourné vers l’avenir
1. Contexte et création du camp
2. Démographie du camp et typologies des familles
3. Les différents modèles d’abris sur le camp et leur implantation
4. Une évolution significative
5. Environnement et ressources du camp
B – Le fonctionnement du camp
1. Le fonctionnement et la gestion du camp
2. Les partenaires qui travaillent sur le camp et leurs champs de compétences
Chapitre 2: Qui sont les réfugiés syriens?
A – Lieux de provenance des réfugiés
B – Le mode de vie des réfugiés en Syrie
1. Les métiers des réfugiés avant de venir sur le camp
2. Le type d’habitat syrien, en comparaison avec l’habitat jordanien
3. Les différents types et lieux de sociabilité
C – La vie des réfugiés sur le camp
1. Les différents types et lieux de sociabilté
2. Le nouveau travail des réfugiés
Chapitre 3 : Conclusion et vérification des hypothèses.
PARTIE II STRATÉGIE DE DÉVELOPPEMENT (DURABLE) POUR LE CAMP DE ZAATARI ET PROPOSITIONS DE NOUVEAUX MODÈLES
Chapitre 1: Quelle vision pour Zaatari?
A – Le développement du camp versus l’intégration des réfugiés dans le pays
1. L’intégration de réfugiés dans un pays d’accueil
2. La Jordanie, terre de migration: le cas des réfugiés et des migrants qui façonnent l’environnement économico-politique du Royaume
3. Les réfugiés syriens en Jordanie: quelles problématiques relèvent spécifiquement de cette population?
4. Une main tendue de la Jordanie, malgré son refus d’intégrer les réfugiés
B – Morphologie «urbaine» et sentiment d’appartenance au camp
1. Le bidonville: un modèle urbain soutenable? Similitudes avec le camp de Zaatari
2. Les différents marqueurs d’une urbanité
3. La linéarité des formes inspire la dépression
4. Peut-on développer un sentiment d’appartenance au camp?
C – Développer la capacité de résilience pour envisager l’avenir
1. Des étapes déjà franchies dans le développement de Zaatari
2. Résilience et capabilité : redonner aux réfugiés le pouvoir de s’en sortir par eux même
3. Quelle vision pour les réfugiés syriens sur le camp?
D – Des solutions possibles pour le camp de Zaatari
1. Environnement et ressources
2. Économie
3. Sociabilité
Chapitre 2:Nouveaux modèles
A – De nouveaux aménagements, vers l’éradication du concept de camp
B – Comment recréer un espace d’intimité et améliorer le confort des abris?
C – Une IBA comme pôle de recherche pour l’amélioration des abris
D – Vers une symbiose avec le village de Zaatari
Chapitre 3: Conclusion
CONCLUSION GÉNÉRALE
TABLE DES ILLUSTRATIONS
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE

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