Stratégie de Croissance du Tourisme de la région Analanjirofo

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Contexte Démographique et Géophysique

Caractéristiques démographiques

La population malgache

L’effectif de la population malgache en 2004 est estimé à 17.573.9001 habitants, avec une densité moyenne de 29,68 habitants par km, et une taille moyenne de ménage de 5,4.
La population de Madagascar a une espérance de viemoyenne de 55 ans, et un taux de mortalité infantile (sur 1000) de 94.
Le taux d’alphabétisation de la population est de 63%, avec un taux d’achèvement d’éducation primaire de 57%, d’éducation collégienn de 19%, d’éducation secondaire
générale de 7%. Enfin, le nombre d’étudiants dans’enseignementl supérieur pour 100.000 habitants est de 280.
Le taux de pauvreté en pourcentage de la populationvivant avec moins de 2 USD par jour est de 85,1% en 2003.
La Grande île est peuplée par des habitants d’origine ethnique différente, car la population malgache est répartie en dix huit (18) groupes ethniques officiellement reconnus ci-joints :
– Sur la Côte Est : Betsimisaraka, Antambahoaka, Antemoro , Antefasy, Antanosy, Antesaka.
– Dans le Sud : Mahafaly, Antandroy, Bara.
– A l’Ouest et au Nord : Sakalava, Antakarana , Tsimihety, Vezo.
– Sur les Hautes Terres : Merina, Betsileo, Bezanozano , Sihanaka, Tanala. (Cf. Référence II : Carte Ethnique de Madagascar, .p12 bis)

La population tamatavienne

D’autre part, la circonscription administrative de Toamasina compte environ 2.952.812 habitants2 dont 39,08% sont ceux de la Région Atsinanana, 30,78% sont ceux de la Région Analanjirofo et les 30,14% sont ceux de la Région Alaotra Mangoro.
La densité de la population de Tamatave est de 39,4habitants par km2.
Madagascar étant doté de milieu naturel, nous la décrivons ci-après à travers sa géographie physique.

Caractéristiques Géophysique de Madagascar

Le Relief

Madagascar présente un relief très accidenté.
A l’Est où se situe la circonscription administrative de Toamasina, les Hautes Terres intérieures se prolongent par des escarpements, notamment Mangoro-Alaotra, Angavo et Tanala. Cette retombée orientale continue jusqu’à une étroite plaine côtière rectiligne, et le long de la côte est bordée de lagunes allongées sur 600Km qui forment le Canal des Pangalanes.
Au Nord se dresse le massif de Tsaratanana, le Maromokotra, culminant à 2.876m, le plus haut point de l’île. Un peu plus au sud-ouest, de larges plaines comme l’Ankaizina dominent la région, et au seuil de l’Androna les reliefs s’abaissent à une altitude de 400m.

Dans le centre sur les Hautes Terres, entre l’Imerina et le Betsileo se trouve le massif volcanique de l’Ankaratra dont le point culminant Tsiafajavona est à 2.643m.En allant vers le sud, le pays Betsileo est dominé par le massif d’Andringitra dont le pic Boby est à 2.660m.La partie méridionale des Hautes Terres est occupée par le vaste plateau de l’Horombe et le massif de l’Isalo dont les grès désagrégés formentdes paysages hallucinants, c’est en quelque sorte le point final des Hauts Plateaux.
Le versant occidental est caractérisé par la vasteplaine alluviale du Boina au nord, et du bassin de Morondava (Menabe) plus au sud.
Enfin, l’extrême Sud est divisée en trois zones à: l’est, on a les hautes montagnes des chaînes Anosyennes de Fort-Dauphin , au sud, le pénéplaine de l’Androy, essentiellement sableux, et à l’ouest, le plateau calcaire de Mahaf aly.

L’Hydrographie

Le relief de la Grande île conditionne le débit des cours d’eau. Dans le Versant Est où la pente est brutale, les cours d’eau sont très courts, leurs vitesses sont assez rapides et ils ont un caractère permanent. Tandis que dans le Versant Ouest où la pente est moins abrupte, les fleuves sont plus longs et leurs régimes sont périodiques et lents.
Les principaux cours d’eau de Madagascar sont :
– A l’Est : Mangoro, Maningory, Mananara,Anove, Canal des Pangalanes
– Au Nord : Mahavavy, Sambirano, Bemarivo
– A l’Ouest : Tsiribihina, Betsiboka, Sofia
– Au Sud : Linta, Mandrare, Menarandra

Le Climat

Madagascar présente un climat tropical caractérisépar l’omniprésence de la chaleur presque toute l’année.
L’île est sous l’influence de deux rythmes saisonni ers dont :
– L’été de novembre à mars avec un climat chaud et humide, une température variant entre 22°C et 32°C.De janvier à avril, la p luie est abondante et les cyclones sont fréquents, surtout dans la partie orientale.
– L’hiver d’avril à octobre avec un climat sec et fra is. La température minimum nocturne est de 18°C sur les côtes, et peut atteind re jusqu’à 8°C sur les Hautes Terres. Par conséquent, la saison hivernale se présente relativement fraîche à Madagascar, surtout sur les Hauts Plateaux.
La disposition des reliefs et les régimes des ventsinfluencent le climat de la Grande île, entraînant la délimitation de quatre grandes zones climatiques notamment :
– La Côte Est :
La partie orientale de l’île a un climat tropical h umide. Il fait donc chaud et humide presque toute l’année, on note même une pluviositéde 1600 mm à 3600 mm par an.

De janvier à avril, c’est la saison des pluies et d es cyclones avec une température qui varie entre 25°C et 30°C. En outre, pendant le mois de mai, c’est le beau temps et la température est de 24°C. De juillet à août, on revient à la saison des pluies, mais avec une température plus basse, variant entre 2O°C et 24°C. Enfin, le temps est relativement beau de septembre jusqu’en décembre, avec une températureminimale de 19°C et maximale de 28°C.
– Les Hautes Terres :
Cette zone climatique présente un climat tropical ypiquement des Hautes Terres c’est à dire l’hiver est frais et sec, tandis que l’été est chaud et pluvieux, avec une moyenne annuelle de pluies variant entre 800 mm et 2000 mm.

Durant la période estivale de novembre à avril, c’est la saison des pluies, avec une fréquence d’orages en fin de journée, et la température est aux environs de 24°C. L’hiver des Hauts Plateaux comporte par contre deux saisons dont la saison fraîche et sèche de juin à août avec une température aux alentours de 18°C, et la saison du beau temps de septembre à octobre, avec une température variant entre 19°C et 23°C.
– La Côte Ouest :
Dans la partie occidentale de Madagascar, on a un climat tropical sec caractérisé par une plus courte saison de pluies par rapport au climat tropical humide.
La pluviosité varie entre 800 mm et 2000 mm par an.
De novembre à avril, c’est la saison humide et la t empérature varie entre 30°C et 32°C. Et de mai à octobre, on a une saison chaude e t sèche, avec une température qui varie entre 23°C et 30°C.
– Le Sud :
La partie méridionale de la Grande île a un climat de type sub-désertique c’est à dire qu’il fait chaud tout au long de l’année, et la période pluvieuse est très courte entraînant à une hauteur de pluies très basse de 400 mm à 800 mm par an.

Dans cette zone climatique, la saison des pluies s’étale de novembre à janvier, avec une température entre 29°C et 32°C. De février à octobre, c’est le beau temps et la températurevarie entre 27°C et 30°C, mais on y remarque une co urte saison fraîche pendant les mois de juillet et août.

La Végétation

La Grande île est classée parmi les pays en méga biodiversité. Mais actuellement, les patrimoines forestiers malgaches perdent de plus en plus de surface dus aux pratiques des cultures et des plantations vivrières sur brûlis. Les habitats terrestres de type formation secondaire à Madagascar sont formés par les savoka dans les biomes oriental et occidental ; les savanes sur les Hautes Terres, sur la Côte Est et la Côte Ouest ; et enfin, les steppes dans la partie Sud.

En tout cas, en cette époque du III millénaire, Madagascar possède encore plusieurs hectares de flores primitives, entre autres les forêts humides, les forêts sèches, les bois fourrés et les forêts de palétuviers ou mangroves, d’où lanécessité d’un appui important à leur conservation.
Les forêts humides se trouvent dans la partie orientale de l’île, elles sont à caractères sempervirentes et sclérophylles. Elles couvrent environ 6.000.000 ha et les grands arbres mesurant jusqu’à 40m de haut sont persistants. Ains i, la Côte Est présente une grande diversité d’espèces végétales, entre autres les fougères, les palmiers, les ravenalas ou arbres du voyageur, les cocotiers et les raphias.

La végétation occidentale, par contre, est dominéepar des forêts sèches caducifoliées caractérisées par la faible densité des arbres repartis sur une superficie d’environ 3.000.000 ha. Les espèces floristiques dominantes sont les baobabs et les lianes.
La partie méridionale de l’île est couverte de bois fourrés sur environ 1.800.000 ha. Ils se présentent sous forme de forêts épineuses ou bush didiéracées caractérisés par des arbres cierges, d’euphorbes ou de cactus.
Enfin, les littoraux Ouest et Nord de Madagascar sont formés principalement par des mangroves ou des forêts de palétuviers.

Contexte Géo-Touristique

Secteur Historique

L’histoire d’un pays est un potentiel touristique, car à travers celle-ci, le touriste pourra connaître encore un peu plus le pays qu’il v isite.
Les annales de la Grande île sont divisées en quatre grandes étapes :
– La période clanique (500-1500)
Elle est caractérisée par l’immigration des Indonésiens bantouisés et de la population primitive, la fondation des Comptoirs Arabes, et surtout la découverte de l’île par le portugais Diego Diaz en 1500.
– La période des royaumes (1500-1896)
Celle-ci se caractérise par les guerres civiles tribales et royales qui aboutit à l’édification d’un seul royaume, le royaume Merina vers les années 1810. Toutefois, le Protectorat Français sur Madagascar du 17 décembre 1895 marqua le début de la ruine de ce royaume.
– La colonisation (1896-1960)
Le 06 Août 1896, après la promulgation de la loi d’Annexion, l’époque coloniale a commencé. Une suite de mouvements anti-coloniaux ont aussi marqué cette période, mais la rébellion pour l’indépendance du 29 mars 1947 a étéla plus positive, car elle a débouché sur l’application de la « Loi Cadre » le 23 juin 1956, la proclamation de la République de Madagascar et de l’abrogation de la loi d’Annexion en octobre 1958, et surtout l’indépendance le 26 juin 1960.
– L’indépendance
L’ère de l’indépendance est caractérisée par la présence de trois républiques, et de la présidence de quatre présidents. La première république de 1959 à 1972 était sous la présidence de Philibert TSIRANANA, la deuxième république était assurée par le président Didier RATSIRAKA. Mais en 1991, des émeutes et protestations contre le gouvernement RATSIRAKA ont entraîné la constitution de la troisième république présidée en premier lieu par Albert ZAFY, en second par Didier RATSIRAKA et enfin par Marc RAVALOMANANA, avec son deuxième mandat proclamé en2006.
L’histoire est une des gammes des produits touristiques, et la culture en est aussi une, car elle permet de satisfaire les besoins des ethnotouristes.

Secteur Culturel

La culture est un ensemble de structures sociales et de manifestations artistiques, religieuses, intellectuelles qui définissent un groupe, une société par rapport à un autre. Ainsi, la pluralité des groupes ethniques à Madagascar procure à celle-ci une immense richesse culturelle caractérisée par des diversitéslinguistiques, des genres de vies, etc.…Cependant, la conscience profonde de l’unité c hez les Malgaches les conduit à la conception philosophique commune de l’homme et de l’univers.

Les valeurs culturelles malgaches qui représentent l’atout ethnotouristique du pays se reflètent à travers la vie sociale, la vie artistique, les croyances, les traditions, les us et coutumes et le quotidien de sa population.

La vie sociale :

Le fihavanana

Le fihavanana est une conception philosophique ancestrale malgache, il est défini comme une solidarité nationale. Il émane de la conscience profonde de l’unité chez les Malgaches. Le fihavanana se présente sous forme de manifestation commune de joie (naissance) et à travers l’entraide de la populati on dans leurs travaux quotidiens (agriculture) ou dans les moments difficiles (mort).

Les fomba et les fady

La vie individuelle et sociale des malgaches est aussi régie par des usages (fomba) et des interdits (fady). Ces derniers peuvent être classés en deux catégories2 dont :
– Les fady rattachés au groupe social d’origine, notamment le fadin-drazana (fady des ancêtres) et lefady karazana (fady des lignages).
– Les fady rattachés à la personne selon son vintana ou sort astrologique, ses
ody ou charmes protecteurs, ses Zanahary ou ancêtres divinisés possédant ou protégeant la personne.
Ces interdictions se rapportent surtout à des geste s, à des aliments ou à des lieux.

Les croyances :

Zanahary-Andriamanitra (Le Créateur)

La population de la Grande île croit traditionnellement à l’existence d’un Dieu unique : le Zanahary considéré comme le Créateur, à l’origine de l’Univers, de la nature et de l’homme. Ce terme est très pratique chez la population côtière de l’île, mais au niveau des hautes terres, on utilise beaucoup plus le mot Andriamanitra («le seigneur parfumé »), qui désignât autrefois le cadavre d’un roi considéré ommec parfumé à titre de respect au défunt. Toutefois, Andriamanitra représente aussi le Dieu des Chrétiens.

Razana (Ancêtre)

Dans les croyances malgaches, les ancêtres razana() ou plutôt leurs âmes ( fanahy) sont considérés comme les intermédiaires dans leselationsr Dieu-Homme, et ils sont chargés par le Créateur de veiller sur les vivants. Les Malgaches respectent et vénèrent lesrazana car ils croient que les âmes des ancêtres peuvent punir ou apporter leurs bénédictions aux vivants. C’est cette crainte des razana qui est à l’origine du culte des morts à Madagasca r.

La vie artistique :

La musique

Du côté musical, l’île possède des instruments, des rythmes et des danses typiquement malgaches. Parmi les instruments de musique, on peut citer : le valiha ; le kabosa et les grands tambours amponga, … Pour ce qui concerne les rythmes musicaux malgaches, on peut découvrir le watcha-watcha de l’Ouest, le salegy du Nord, le kininike du Sud ou encore le basesa de l’Est de Madagascar, … et à ceux-là s’ajo utent aussi les danses folkloriques de chaque coin de l’île.

La tradition orale

La tradition orale se fait à travers le théâtre rur al et musical (Hira gasy) ou encore par l’intermédiaire des joutes oratoires (Kabary). Les contes (angano), les devinettes (ankamantatra) et les proverbes (ohabolana) qui se transmet de génération en génération. Plus qu’un divertissement, elle est utilisée comme moyens pour éduquer les enfants.
Les attraits touristiques de Madagascar ne se limitent guère uniquement à l’histoire et à la culture de sa population, car sa richesse en b iodiversité élargit encore sa gamme de produits, attirant la couche de la clientèle écotouristique.

Secteur Naturel/Ecotouristique

L’écosystème insulaire de Madagascar est unique, d’où son appartenance aux treize pays1 hotpost au niveau planétaire. La grande île est dotée d’un patrimoine floristique et faunistique avec des taux d’endémicité élevés. 85%de la flore, 39% des oiseaux, 91% des reptiles, 99% des amphibiens et 100% des lémurienssont endémiques.
La dimension environnementale est aujourd’hui un souci à l’échelle mondiale que sa protection et sa stratégie de développement durablefigure parmi les Objectifs du Millénaire pour le Développement. Face à cette situation et vue aussi la richesse et l’endémicité des ressources naturelles de Madagascar, le Président Marc RAVALOMANANA s’est engagé, en 2003 à Durban, à élargir la surface des Aires Protégées de 1.700.000 ha à 6.000.000 ha et à augmenter la zone écologique marine protégée.

Le patrimoine naturel de Madagascar est inséré dansun Réseau National d’Aires Protégées géré par l’Association Nationale pour laGestion des Aires Protégées (ANGAP), selon le Décret 91-592 du 04 Décembre 1991.
L’ANGAP travaille en partenariat avec des Opérateurs Internationaux tels que WWF, CI, WCS, UNESCO et aussi avec les différentes structures de gestion de parcs de plusieurs pays, notamment le Zoo de Bronx, le Réseau des Parcs d’Australie, le Conservatoire Botanique de Brest, l’Intercoopération Suisse et l’ Union Européenne.
La mise en œuvre de la « Vision Durban » a amené l’ Etat malgache à adopter le Système d’Aires Protégées de Madagascar (SAPM) : «ensemble représentatif qui comprend tous les habitats majeurs du pays, des habitats assez larges capables de soutenir des populations viables de flore et de faune » suivant le décret n°2005/848 du 13/12/051.

Le système se conforme aux catégories des Aires Protégées de l’IUCN notamment :
– Catégorie I (Réserve Naturelle Intégrale/RNI) : Aire Protégéegérée principalement à des fins scientifiques ou de protection des ressources sauvages.
– Catégorie II (Parc National/PN) : Aire Protégée gérée essentilement dans le but de préserver les écosystèmes (zones naturelles représentatives d’importance régionale, nationale) et à des fins scientifiques.
– Catégorie III: Aires Protégée gérée principalement dans le butde préserver un élément naturel ou culturel spécifique.
– Catégorie IV(Réserve Spéciale/RS) : Aire de conservation des abitatsh ou des espèces avec intervention au niveau de la gestion.
– Catégorie V: Aire Protégée gérée principalement dans le but’assurerd la conservation de paysages terrestres ou marins et où les interactions harmonieuses homme/nature contribuent à maintenir la biodiversité.
– Catégorie VI: Aire Protégée principalement à des fins d’utilisation durable des écosystèmes naturels.
Il est soumis à quatre types de gouvernance dont : AP gérées par l’Etat (ANGAP, Ministère de l’Environnement, Collectivités décentralisées), AP co-gérées (gestion commune ou conjointe), AP privées, Aires du Patrimoine communautaire.

Le Réseau des Aires Protégées de Madagascar comprend actuellement 47 sites2 dont 6 RNI, 18 PN et 23 RS.
Le grand pays insulaire de l’Océan Indien est aussi un des membres de la Convention de Ramsar le 19/02/98 par la loi n°98-003 qui est u ne convention sur les Zones Humides d’Importance Internationale pour la Conservation des Oiseaux aquatiques.
Ainsi, le Ministère de l’Environnement dans son Programme Environnemental III a pris comme activité prioritaire l’aménagement des zones humides. Jusqu’à mi-juin dernier, Madagascar ne dispose encore que de 5 sites Ramsar, notamment le Lac Tsimanampetsotse (littoral Sud-Ouest), le complexe des lacs de Manambolomaty (Antsalova), le Lac Alaotra (Ambatondrazaka), le Marais de Torotorofotsy (Andasibe), et enfin le lac privé de Tsarasaotra (Alarobia Antananarivo)3.
Au terme de cette deuxième section, on peut en déduire qu’une identification générale de la potentialité touristique de la grande île a été faite.
Et pour terminer le présent chapitre, dans la troisième et dernière section, une fiche signalétique décrira la notion de tourisme et de se acteurs ainsi que l’historique du secteur.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : TOAMASINA : POLE TOURISTIQUE
Chapitre I- Madagascar: Fiche Technique
Section 1- Contexte Géo-Humain et Physique
§ 1-Localisation Géographique
1.1. L’île de Madagascar
1.2. La circonscription administrative de Toamasina
§ 2- Contexte Démographique et Géo-physique
2.1. Caractéristiques démographiques
2.1.1. La population malgache
2.1.2. La population tamatavienne
2.2. Caractéristiques Géo-physique de Madagascar
2.2.1. Le Relief
2.2.2. L’Hydrographie
2.2.3. Le Climat
2.2.4. La Végétation
§ 3-Structure territoriale
3.1. Aménagement territorial de la circonscription administrative de Toamasina
Section 2- Contexte Géo-Touristique
§ 1-Secteur Historique
Les annales de la Grande île sont divisées en quatre grandes étapes :
§ 2-Secteur Culturel
2.1. La vie sociale :
2.1.1. Le fihavanana
2.1.2. Les fomba et les fady
2.2. Les croyances :
2.2.1. Zanahary-Andriamanitra (Le Créateur)
2.2.2. Razana (Ancêtre)
2.3. La vie artistique :
§ 3-Secteur Naturel/Ecotouristique
Section 3- Contexte Voyage d’Agrément
§ 1-Concepts Tourisme/Touriste
1.1. Définition du terme tourisme
1.2. Les caractéristiques du secteur tourisme
1.3. Problèmes rencontrés par le secteur touristique malgache
1.4. Définition du terme touriste
§ 2-Objet du Tourisme
2.1. Les motifs de visite
§ 3-Culture Touristique
3.1. Ere du Tourisme aristocratique
3.2. Ere du Tourisme de masse
Chapitre II- Tourisme et IIIème Millénaire
Section 1- Mondialisation-Globalisation
§ 1-Optique du Millenium concernant le tourisme
1.1. Objectifs du Millénaire pour le Développement : « OMD »
1.2. Le Tourisme responsable
1.3. OMD-Tourisme-Madagascar
§ 2-Optique Etatique
2.1. Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts et du Tourisme
2.1.1. Les Objectifs de développement du secteur touristique malgache
2.1.2. Les Stratégies envisagées
2.2. Direction Inter-Régionale du Tourisme de Tamatave (DIRTOU)
§ 3-Optique Institutionnelle
3.1. Office National du Tourisme de Madagascar (ONTM)
3.2. GO TO MADAGASCAR
3.3. L’Office Régional du Tourisme de Toamasina (ORTT)
3.4. Amis de Toamasina (A. TOA)
Section 2- Tourisme à Madagascar
§ 1-Pôle Nature
1.1. Tourisme balnéaire
1.2. Tourisme de croisière
1.3. Tourisme de Sport et Aventure
§ 2-Pôle Aires Protégées
2.1. Tourisme de Nature
2.1.1. Faune
2.1.2. Flore
2.2. L’Ecotourisme
§ 3-Pôle Culture
3.1. Ethnotourisme
Section 3- Tourisme à Toamasina
§ 1-Volet écologique
1.1. Les stations balnéaires
1.2. Les sites de sport et aventure
§ 2-Volet Ecomusée
2.1. District de Toamasina II
2.1.1. Réserve Naturelle Intégrale de Betampona
2.1.2. Parc zoologique et botanique d’Ivoloina
2.1.3. Zone Humide des Pangalanes Nord
2.2. District de Brickaville
2.2.1. Ambila Lemaitso
2.2.2. Réserve spéciale de Mangerivola
2.3. District de Fénérive-Est
2.4. District de Vavatenina
2.5. District de Soanierana Ivongo
2.6. District de Mananara Nord
2.7. District de Maroantsetra
2.8. District de Moramanga
2.9. District d’Ambatondrazaka
§ 3-Volet Coutumier
3.1. Habitat de la Côte-Est
3.2. Le pacte de fraternité :Tatadrà
3.3. Les objets à caractère commémoratif ou sacré
Chapitre III- Opportunités touristiques et concurrence
Section 1- Site Région Atsinanana
§ 1-Potentiel Ethnotouristique
1.1. Sites Historiques
1.2. Rite local : Fête des morts
§ 2-Potentiel Naturel
2.1. Stations balnéaires
2.1.1. District de Toamasina II
2.2. Destinations sportives
2.2.1. District de Toamasina II
§ 3-Potentiel Ecotouristique
3.1. District de Toamasina II
Section 2- Site Région Analanjirofo
§ 1-Potentiel Ethnotouristique
1.1. Sites Historiques
1.2. Rite local : Tsaboraha (exhumation)
§ 2-Potentiel Naturel
2.1. Site Balnéaire
2.1.1. Sainte Marie
2.2. Destination sportive
2.2.1. Sainte Marie
§ 3-Potentiel écotouristique
3.1. District de Mananara Nord
3.2. District de Maroantsetra
Section 3- Site Région Alaotra Mangoro
§ 1-Potentiel Ethnotouristique
1.1. Site Historique
1.2. Rite local : Alataolambalo (enlèvement des huit os du zébu)
§ 2-Potentiel Naturel
§ 3-Potentiel écotouristique
3.1. District de Moramanga
CONCLUSION PREMIERE PARTIE
DEUXIEME PARTIE: STRATEGIE MARKETING TOURISTIQUE
Chapitre I- Ciblage – objectifs et stratégies
Section 1- Cibles Touristiques
§ 1-Région Atsinanana
§ 2-Région Analanjirofo
§ 3-Région Alaotra Mangoro
Section 2- Horizon d’objectifs stratégiques
§ 1-Termes d’objectifs de Circonscription
§ 2-Positionnement Opératoire Inter-Régional
2.1. La région Analanjirofo
2.2. La région Atsinanana
2.3. La région Alaotra Mangoro
§ 3-Le Rayonnement des Opérateurs Touristiques
3.1. Les Entreprises de Voyage
3.2. Les Prestataires Touristiques Spécialisés
3.3. Les Entreprises de Transport
3.4. Les Etablissements d’Hébergement et de Restauration
Section 3- Stratégie de Développement
§ 1-Stratégie de Croissance du Tourisme de la région Analanjirofo
§ 2-Stratégie de Croissance du Tourisme de la région Atsinanana
§ 3-Stratégie de Croissance du Tourisme de la région Alaotra Mangoro
Chapitre II- Logistique Touristique
Section 1- Politique d’Orientation
§ 1-Pratique du « 4P » OMD
1.1. La participation de la population
1.2. L’appui étatique
1.3. La participation du secteur privé
§ 2-Pratique type Go To Toamasina/Madagascar
§ 3-Pratique de destination localisée
Section 2- Politique d’Accueil
§ 1-Part des Opérateurs Transporteurs
§ 2-Part des Opérateurs de Voyage
§ 3-Part des Opérateurs Hôteliers
Section 3- Politique d’Accompagnement
§ 1-Norme et Qualité de Séjours
§ 2-Norme et Qualité de Restauration
§ 3-Norme et Qualité de Transport
Chapitre III- Variables d’actions tactico-stratégiques « 4P »
Section 1- Politique de services/produits touristiques
§ 1-Côté Naturel
§ 2-Côté Ecotouristique
§ 3-Côté Coutumier
Section 2- Politique de Distribution
§ 1. Le système B to C
§ 2. Le système B to B
§ 3. Les techniques markerting : workshop et eductour
Section 3- Politique de Communication – Tarification
§ 1. Système Pull-Push/E.Marketing
1.1. Stratégie Pull-Push
1.2. Mix Communication : Publicité / Promotion-Vente / Relation Publique / Marketing direct
§ 2-Système de Coûts – Tarifs
2.1. Volet coût
2.2. Volet tarif
2.2.1. La politique du prix du marché
2.2.2. La politique de prix discriminatoire ou le prix différencié par gamme
§ 3-Modulation Tarifaire
CONCLUSION DEUXIEME PARTIE
TROISIEME PARTIE: MARKETING TOURISTIQUE – CONTROLE
Chapitre I- Programmation et mise en œuvre
Section 1- Style de Management
§ 1-Structure par Objectif-Participatif et par Compétence (du GTDT)
1.1. Le Manager général
1.2. Les Centres de Responsabilité
§ 2-Task Groupe Tourisme
§ 3-Pool Administratif-Bureautique
§ 4-Structure Organisationnelle
Section 2- Dispatch Plan de Développement
§ 1-Plan Global de Circonscription
§ 2-Plan Local inter-région
§ 3-Plan de spécificité régional
3.1. Région Atsinanana
3.2. Région Analanjirofo
3.3. Région Alaotra Mangoro
Section 3- Dispatch Budget localisé
§ 1-Rayon Atsinanana Tourisme
§ 2-Rayon Analanjirofo Tourisme
§ 3-Rayon Alaotra Mangoro
Chapitre II- Lancement – Mode d’entrée
Section 1- Cycle saisonnier
§ 1-Période estivale
§ 2-Période Hivernale
§ 3-Période Inter-Saison
Section 2- Cycle Coutumier
§ 1-Période Jerijery
§ 2-Période Antsegna Jiaby
§ 3-Période Festival Tsaboraha
Section 3- Cycle évènementiel
§ 1-Période de Campagnes agricoles
1.1. Festival Avy Letchis
1.2. Foire d’Alaotra
§ 2-Période de Campagnes Maritimes
2.1. Festival des baleines
2.2. Festival de la forêt et de la mer
§ 3-Période d’Evènements Exceptionnels
3.1. Foire de la région Alaotra Mangoro
3.2. Foire des artisans de Toamasina
3.3. Foire de Mananara
Chapitre III- Suivi-Evaluation
Section 1- Contrôle de Productivité
§ 1-Site balnéaire
1.1. Contrôle de Productivité du groupe étude
1.2. Contrôle de Productivité du groupe recherche
1.3. Contrôle de Productivité du groupe Communication – Distribution
1.4. Contrôle de productivité du groupe produit/service
§ 2-Site Eco touristique
2.1. Contrôle de productivité du groupe étude
2.2. Contrôle de productivité du groupe recherche
2.3. Contrôle de productivité du groupe Communication-Distribution
2.4. Contrôle de productivité du groupe produit/service
§ 3-Site Coutumier
3.1. Contrôle de la productivité du groupe étude
3.2. Contrôle de la productivité du groupe recherche
3.3. Contrôle de la productivité du groupe communication-distribution
3.4. Contrôle de productivité du groupe produit/service
Section 2- Contrôle de Rentabilité
§ 1-Niveau Devises et Fisc « Atsinanana-Analanjirofo-Alaotra Mangoro »
§ 2-Niveau Sites
§ 3-Niveau Vie Communautaire
Section 3- Avenir du Développement Durable du Tourisme local
§ 1-Croissance du Nombre des touristes
§ 2-Croissance du Chiffre d’Affaires (Recettes en devises)
§ 3-Développement Budgétaire
CONCLUSION DE LA TROISIEME PARTIE
CONCLUSION
LISTE DES REFERENCES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
LISTE DES PHOTOS
BIBLIOGRAPHIE

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