La palettisation des cartons
Il s’agit de fixer le produit sur un support solide appelé « palette ». Toute manipulation et manutention doit s’effectuer au moyen de la palette et non des cartons pour éviter la détérioration du produit. La palette est renforcée par quatre intercalaires en cartons operculés. L’utilisation de cornière disposée verticalement à chaque angle de la palette, ceinturée par des feuillards et des boucles, garantit l’immobilité des colis sur la palette. Il est nécessaire de protéger la palette par une coiffe ou un couvre palette en carton ou en bois, afin d’éviter le piétinement des cartons lors de l’armage dans un navire. Le couvre palette limite les prélèvements éventuels des fruits au moment du débarquement ou embarquement des palettes. A chaque campagne, le marquage des palettes doivent être correctement réalisé, conformément à la Directive communautaire 2004/102/CE du 5 octobre 2004 concernant les mesures de protection contre l’introduction dans la Communauté d’organismes nuisibles aux végétaux, et plus particulièrement ceux contenus dans le bois utilisé pour les emballages et supports des fruits (cagette, bois de calage, palettes etc.). Les palettes utilisées par les différents exportateurs de Madagascar est comme à celle que recommande la norme N° 15 de la FAO (traitement des bois, emballages et supports, par des procédés thermiques ou chimiques), dûment traitées et marquées. Le marquage indélébile (effectué par gravure à chaud) est visible sur l’une des faces extérieures d’un plot de palette. Il mentionne les indications suivantes :
– Le symbole (épi) IPPC
– Le code pays ISO à deux lettres (MG pour Madagascar) suivi du numéro unique assigné par l’Organisme National de la Protection des Végétaux (ONPV) au producteur du matériau d’emballage en bois, à qui appartient la responsabilité d’assurer que le bois approprié a été utilisé et correctement marqué.
– L’abréviation du Comité International de Protection des Végétaux (CIPV) correspondant à la mesure approuvée utilisée (HT dans le cas d’un traitement thermique).
Dans certains cas, les expéditions de litchis se sont encore effectuées en vrac sur les palettes avion. Dans ce cas, la palettisation était effectuée à l’arrivée des produits, sur des palettes traitées sur le territoire national et utilisées par les transitaires réceptionnant les marchandises. Les produits de la société sont certifiés par EUREGAP3 depuis 2006, et certifié Bio par ECOCERT depuis 2007. En plus ses produits sont certifiés par la norme ISO 9002.
LA STRATÉGIE MARKETING
« Une stratégie est un ensemble de moyens d’action utilisés conjointement en vue d’atteindre certains objectifs ». La stratégie marketing consiste à définir les différents niveaux du processus managérial. Du niveau le plus élevé jusqu’ au niveau le plus bas (le niveau de l’ensemble des activités, de celui d’une gamme de produits, celui d’un segment de marché, et enfin celui d’un produit particulier). Au niveau le plus élevé, nous pouvons en tirer que la stratégie marketing a pour objet de définir le portefeuille d’activité : « Une des principales options de la politique générale d’une entreprise, et même sans doute la plus importante de toutes, concerne le choix de ces futurs domaines d’activité et l’importance relative à accorder à chacun d’eux, en termes de ressources financières, matérielles et humaines à y consacrer. » Lendrevie et Lindon.1997. Nous allons voir ci-dessous l’élaboration des stratégies marketing. Celuici suit cinq étapes. Premièrement une analyse diagnostique des moyens disponibles et des contraintes : analyse du marché, analyse de concurrence, analyse interne. Deuxièmement, une formulation des objectifs : Assurer la stratégie avec la politique générale de l’entreprise faisant intervenir plusieurs personnes ; constituer des indicateurs de performance formulés de manière chiffrés. Troisièmement, le choix des options stratégiques relatives aux cibles : au positionnement, à la source de volume et aux actions prioritaires fondamentales. Quatrièmement, une formulation et évaluation du marketing mix. C’est à dire la politique de prix, la politique de distribution, la politique de communication considéré et celle de produit. Et enfin le plan d’action à court terme.
Problèmes d’ordre naturels
L’une des faiblesses de la production est d’ordre naturel. Entre autres, nous pouvons citer l’érosion et la dégradation du sol ainsi que le risque de fléau naturel comme le cyclone, l’inondation ou la sécheresse. Ces problèmes constituent une grande entrave au développement de l’exportation des litchis à Madagascar, étant donnée que la grande majorité des vergers se trouvent dans la région Antsinana ; région de passage des cyclones. Alors que pour avoir des fruits compétitifs, ils ont besoin d’un environnement sain. La prolongation et l’intensité de l’hiver austral en 2009, a entrainé une production tardive sur l’ensemble des pays producteurs et exportateurs de la zone de l’Océan Indien. Les basses températures relatives et l’irrégularité des précipitations ont eu un effet négatif sur la croissance et la maturation des fruits. Les facteurs climatiques n’ont pas réellement affecté le niveau de production des producteurs les plus importants, comme Madagascar et l’Afrique du Sud. En revanche, ils ont limité plus sensiblement les productions de l’Ile Maurice et de la Réunion. Le retard de production a été ressenti de façon identique dans les différents pays de la zone de l’Océan Indien, retardant d’autant la mise en marché des fruits. Même si ce problème n’a pas été très sensible à Madagascar, il faut s’y attendre pour cette année. Le profil tardif du démarrage de la campagne de commercialisation a totalement enrayé le caractère « primeur » des fruits de variété Mauritus, principaux variété des vergers exploité par la société VDM, dont l’apparition sur le marché précède généralement de deux à trois semaines les approvisionnements des autres pays fournisseurs de la zone de l’Océan Indien.
Manque d’infrastructure
Premièrement pour les fruits exportés par bateaux, la longue attente à l’embarquement constitue un gros problème car Madagascar ne dispose pas de chambre froide pour stocker d’abord les fruits en attente d’embarquement ou de débarquement. Après des longues heures d’attente les fruits traités par le soufrage à froid se condensent et dépose de l’eau au fond des emballages et ce qui provoque la pourriture des fruits. Alors que ces derniers doivent être maintenus dans une chambre froide de 2°C à 3°C. Puis les exportateurs Malagasy ne disposent pas non plus des conteneurs frigorifiques pour embarquer leurs produits. Alors que 75% des expéditions des litchis se font par bateau. Outre le mauvais état des routes ralentissent le transport des fruits vers le centre de traitement. Ce qui entraine le brunissement de la peau des litchis.
Attribution des tâches
Par conséquence directe à l’organigramme de l’entreprise, l’attribution des tâches est mal répartit au niveau de cette entreprise, surtout au niveau hiérarchique. D’une part, le directeur occupe à la fois le travail des ressources humaines, de commerciales et responsable administratif et financier. D’autre part le Responsable qualité doit l’aider dans l’ensemble de ses travaux. De ce fait, la concentration sur ses vraies tâches à exécuter est très difficile car on fait face à plusieurs problèmes. Et cela ralenti les activités de l’entreprises car si l’on rencontre un problème avec un partenaire commercial, on se concentre sur ce problème d’abord et les autres concernant les activités journalière de l’entreprise sont moins considéré. Outre ces problèmes quotidiens que fait face l’entreprise, un autre problème aussi surgi lors des campagnes car l’effectif des personnels augmente brusquement. La société effectue un recrutement pour les mains d’œuvres et l’effectif atteint 700 personnes à chaque campagne. Le problème se rencontre surtout au niveau de la station de traitement, car chaque année, les ouvriers changent contrairement dans les vergers où les ouvriers sont presque tous les mêmes. Malgré la formation donnée aux nouveaux recrus avant chaque campagne, le contrôle et suivi s’avère difficile. La gestion de ces personnels est beaucoup plus délicate et cela peut affecter directement la qualité du produit et au moindre défaut de la qualité entrainera une conséquence directe sur le chiffre d’affaire de l’entreprise et sur sa notoriété au niveau du marché international.
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Table des matières
INTRODUCTION
PLAN GENERAL DE L’ETUDE
Partie I : CADRE GENERAL DE L’ETUDE
Chapitre I : SITUATION ACTUELLE DE L’OPERATION D’EXPORTATION PAR VDM
Section I PRÉSENTATION DE LA SOCIÉTÉ
1.1Historique
1.2Activité
1.3. Zone de Production
1.4. Période de récolte
1.5 Moyens d’évacuation et infrastructures
Section II NORMES ET QUALITÉ
2.1 La réception des fruits
2.2 Le calibrage
2.3 La technique de soufrage
2.4 Le triage
2.5 La mise en carton des fruits
2.6 La palettisation des cartons4
Section III COMMERCIALISATION
3.1 Les principaux pays Importateurs (clients)
3.2 Les principaux concurrents sur le marché8
CHAPITRE II: THEORIE GENERALE DU CONCEPT DE STRATEGIE MARKETING
Section I : LA STRATÉGIE MARKETING
Section II : LE PLAN MARKETING
Section III: MISE EN OEUVRE DE LA STRATEGIE MARKETING
CONCLUSION PARTIELLE
Partie II POSITION DU PROBLEME
Chapitre I ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT INTERNE DE L’ENTREPRISE
Section IANALYSE DE LA PRODUCTION
1.1Baisse de la production
1.2 Problème avec le SherittAmbatovy
1.3 Force et faiblesse de l’entreprise sur le plan production
Section II PROBLEMES DE QUALITE
2.1 Détérioration de la Qualité
2.2 Autres problèmes techniques
Section IIIANALYSE DES RESSOURCES HUMAINES
1.1 Analyse de l’organigramme
1.2 Attribution des tâches
Chapitre II ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT EXTERNE
Section I LES PROBLEMES AU NIVEAU DE L’EXPEDITION DES MARCHANDISES
1.1 L’expédition maritime
1.2 L’expédition aérienne
Section IIRELATION ENTRE LAFILIERE LITCHIS AVEC D’AUTRES ORGANISMES
2.1La société RUNGIS France
2.2 La CTHT Madagascar
2.2.1 Définition
2.2.2 Organisation
Section IIIPAIEMENT DES CLIENTS ET DE RAPATRIEMENTS DE DEVISES
3.1 Types de Contrat
3.2 Le contrat commercial
3.2.1Définition
3.2.2 Les éléments du contrat
3.3. Les responsabilités du Vendeur (exportateur)
3.4 Les responsabilités de l’importateur (clients)
3.5 Les différents documents et démarches nécessaires pour l’expédition
3.5.2 L’engagement de rapatriement de devises
3.5.3 La LTA et la Lettre de connaissement
3.5. 4 Certificat de circulation des marchandises (EUR1)
3.5.5 Certificat de la qualité et du conditionnement des produits
3.5.6 Liste de colisage
3.6 Formes de règlements
CONCLUSION PARTIELLE
Partie III SOLUTIONS PROPOSEES ET RESULTATS ATTENDUS
Chapitre I PROPOSITION DE SOLUTIONSAU NIVEAU DE LA PRODUCTION
Section I EN MAITIERE DE PRODUCTIVITE
1.1 Solutions techniques et administratives
1.2 Partenariat avec des producteurs ou des concurrents
Section II RENTABILTITE
2.1 Investissement à long terme
2.2 En matière d’acheminement des fruits
2.3 Amélioration techniques
Section III AU NIVEAU DE LA STRUCTURE DE L’ENTREPRISE
3.1 Restructuration de l’organigramme
3.1.1 Direction Générale
3.1.2 Direction Administratif et Financier
3.1.3 Direction Production et Qualité
3.1.4 Fonction commerciale
3.2 Nouvelle répartition des tâches
Chapitre II PROPOSITION DE SOLUTIONS FACE AUX CONTRAINTES DU MARCHE
Section IEXPEDITION DES MARCHANDISES
1.1 Expédition maritime
1.2 Expédition aérienne
Section IIREGLEMENTATIONS ET ORIENTATION DE LA FILIERE
2.1 Intervention du GEL
2.2 Renforcement de pouvoir du CTHT
Section IIIPAIEMENT ET RAPATRIEMENTS DE DEVISES
3.1 Au niveau du Contrat
3.2 Mode de règlements
Chapitre III LES RESULTATS ATTENDUS
Section I REDRESSEMENT DE LA PRODUCTIVITE
Section II OBTENTION D’UNE MEILLEURE RECETTE UNITAIRE
Section III AUGMENTATION DE 5% DE LA PART DE MARCHE
CONCLUSION PARTIELLE
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
ANNEXES
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