Le mariage, un cadre de stabilité économique?
Le mariage est considéré culturellement comme le seul cadre d’épanouissement possible pour la femme. «Le modèle féminin socialement valorisé à Dakar demeure avant tout celui de la femme mariée vivant dans l’aisance matérielle et qui bénéficie de la générosité du mari lui permettant de consacrer ses propres revenus à des dépenses autres que celles relevant du quotidien (Adjamagbo et Antoine, 2004). » Il (le mariage) est donc censé lui apporter une certaine sécurité financière, puisque le principal devoir du mari est d’entretenir sa femme. Pourvoyeur des ressources, il est donc le chef de ménage. Son autorité est encore plus renforcé par le fait que, culturellement, il est le garant de la moralité de sa femme. Ainsi le mari représente à la fois une sécurité financière et un gage de vertu. On comprend dés lors que le mariage soit considéré comme le point d’orgue de l’ascension sociale d’une femme. Dans un contexte où traditionnellement la propriété foncière est exclusivement réservée aux hommes, les femmes ne pouvaient développer des ambitions de réussite économique personnelle. Elles ne pouvaient se réaliser économiquement qu’à travers leurs maris. En conséquence, le deuxième recours d’une femme ayant perdu son mari par divorce ou par veuvage, était de retourner dans sa famille d’origine pour le premier cas ou de rester dans sa belle-famille pour le second cas. Le premier recours est évidemment de se remarier. Dans le cas du veuvage féminin, le lévirat était un des mécanismes de solidarité les plus sollicités. Outre la sécurité qu’il apporte à la veuve et aux enfants du défunt, il permettait au lignage du père de conserver ces derniers qui représentent une main-d’œuvre appréciable dans une économie agricole43. Cette représentation est toujours ancrée dans les mœurs, cependant le contexte n’est plus le même tant sur le plan social qu’économique. Une grande partie de la population est aujourd’hui concentrée dans les villes où le système économique est dit de marché. Cette urbanisation s’accompagne d’une réorganisation de l’espace familial, qui s’est rétréci. Le contrôle social n’est plus aussi efficace, car les ménages ont tendance à vivre à l’écart de la famille élargie. Les difficultés économiques rendant difficile la survie des familles, et le système démocratique favorisant l’affirmation des femmes, celles-ci prennent de plus en plus une part active dans l’économie. Certaines, bien que peu nombreuses, sont dans le secteur formel et y entreprennent des carrières. D’autres se réalisent dans le secteur informel. Le pouvoir économique n’est plus un monopole masculin. La question mérite d’être reposée dans ce nouveau contexte: le mariage est-il toujours le seul cadre de stabilité économique envisageable pour la femme? La réponse est double selon qu’on l’envisage dans les faits ou dans les représentations populaires. Dans les faits, le mariage n’est plus une garantie de sécurité financière, dans le contexte de crise du marché de l’emploi. Comme le disent si bien Adjamagbo et Antoine (2004), « le chômage, la diminution du pouvoir d’achat, le déclin général des conditions de vie à Dakar ont rendu caduques les espoirs d’ascension sociale que les femmes ont coutume de mettre dans le mariage. » En outre, les femmes ayant accès aux marchés qu’ils soient informels ou formels, ont la possibilité d’avoir des activités génératrices de revenus. Beaucoup d’entre elles sont soutiens de familles, d’autres encore se réalisent économiquement hors union. Toutefois, dans les représentations, le mariage reste encore le cadre idéal de stabilité économique. Une femme qui se fait entretenir par son mari est comblée. Ce qui entraîne certaines femmes qui pourvoient elles-mêmes aux dépenses à en attribuer la « paternité » à leurs maris. En d’autres termes, elles soutiennent devant leur entourage qu’elles sont entretenues par leurs maris.
Le lévirat, une pratique en perte de vitesse
Culturellement, la famille sénégalaise a une organisation axée sur un souci de solidarité, mais aussi de production et reproduction. C’est dans ce sens que s’inscrit le lévirat, qui consiste en un remariage d’une veuve avec un frère ou neveu de son défunt mari. La vocation solidaire du lévirat réside dans le fait que la veuve retrouve un « borom keur », un mari, ce qui est l’honneur de la femme. Ce mari est censé la prendre en charge, ainsi que ses neveux orphelins. L’aspect économique de cette pratique se conçoit mieux en milieu rural, cadre d’expression de la société traditionnelle. L’organisation socio-économique y est telle que les champs sont familiaux, en sorte que chaque membre de la famille constitue une main d’œuvre. Le lévirat est donc un moyen de garder les enfants du frère ou oncle défunt dans la famille, afin de ne pas perdre des éléments productifs susceptibles d’être récupérés dans une autre famille par un remariage exogamique. Cette pratique, si elle constituait une réponse sociale dans la société traditionnelle, transposée en milieu urbain elle perd sa raison d’être. Toutefois elle a longtemps été perpétuée comme un trait culturel. Le témoignage de Aby, 36 ans, nous prouve qu’elle est encore de mise dans certaines poches de la population: « chez nous les Socé […] quant ton mari meurt, si un membre de sa famille t’aime, il faut te marier avec lui. J’avais des prétendants hors de ma famille, mais j’ai préféré un membre de ma famille pour ne pas éparpiller mes enfants; car comme ça ils restent tous de la même famille, ils ont les même grands-parents s’ils n’ont pas le même père ». A son discours, on perçoit que la préoccupation de cette enquêtée est de conserver l’équilibre de ses enfants, la stabilité de son ménage, et elle voit dans le lévirat la réponse à ses attentes. On est alors en raison de croire que les femmes qui acceptent -si tant soit peu qu’elles acceptent- le lévirat, lui confèrent un autre sens et d’autres vertus que ceux premiers. Cette opération justifie et légitime la perpétuation de cette pratique. Adja, 50 ans, s’est fermement opposée à la reproduction de cette pratique ainsi que le montre son témoignage: « Oui, je connais le lévirat puisque j’ai été mariée au petit frère de mon mari. Mais j’ai demandé le divorce après 3 jours, car je suis contre cette pratique. Je n’aime pas ça ». Le déphasage qu’implique la pratique culturelle du lévirat avec le système économique moderne et la monétarisation des relations sociales -typique du milieu urbain- qui joue sur le choix du conjoint, fait que ses vertus sont de plus en plus désavouées. Pour certaines, comme Éva, 42 ans, cette pratique frise quasiment le « vice » : « Oui, je connais cette pratique. Le petit frère de mon mari me l’a proposé, il voulait me prendre comme 5ème femme, « taara ». Mais j’ai refusé, car chez nous wolof être 5ème c’est être esclave. Et puis ce n’est pas joli cette pratique car le défunt t’a « connu » et son frère va te « connaître aussi »; ce n’est pas bien vraiment ». Par connaître, une forme elliptique utilisée par pudeur, il faut entendre connaître son intimité au cours de relations sexuelles. Le fait d’associer le lévirat à un acte incestueux montre une réelle évolution (ou changement) des mentalités.
Le rapport aux veufs
Le deuil des hommes paraît nettement moins contraignant que celui des femmes. En atteste la pluralité des versions que nos enquêtées en donnent. La plupart d’entre elles, d’ailleurs, affirment qu’il n’y a pas de deuil pour eux. La confusion relative aux rites du veuvage masculin indique -tout porte à le croire- qu’il n’y a pas socialement de règles bien établies, à caractère coercitif, qui le normalise. Certains groupes appliquent dans ce cas des pratiques païennes, comme celle de porter sur soi un bout de vêtement de la défunte. Ndioba, 53 ans, nous l’explique ainsi: « Les hommes ils prennent un morceau de l’habit de leur femme décédée pour le porter dans leur chapeau ou dans leur poche pendant au moins un mois ça s’appelle le « ñawlu » ». D’autres pratiques païennes consistent pour l’homme à se ceindre le front avec un tissu blanc. Ces formes d’expressions du deuil chez les hommes sont tout à fait symboliques comme l’indique le terme « ñawlu », qui signifie une extériorisation de la supposée peine par un comportement ou une attitude. Dans les représentations populaires, soulignons le, les hommes ne ressentent pas beaucoup de peine à la mort de leur femme, parce que leur amour est éphémère. Fama, 35 ans en est convaincue: « Je suis sûr que si c’était moi qui étais morte, mon mari en aurait déjà épousé une autre. Je crois que les hommes ne savent pas aimer. Ma grand-mère me disait que l’homme ne peut pas aimer beaucoup, il aime juste un peu, et au fil du temps son amour diminue. Pour les femmes c’est le contraire. La peine qu’éprouve un homme après le décès de sa femme ne dure pas longtemps, quelle qu’elle soit ». Le fait d’éprouver de l’amour semble être perçu comme une faiblesse propre aux femmes. Si les hommes y cèdent, c’est pour un temps très court. En outre, dans la représentation collective, les hommes ne peuvent pas supporter longtemps de vivre en ascète. Dans le discours de nos enquêtées une phrase revient très souvent: « goor ñi mënu ñu muñ » (les hommes ne sont pas patients/ ne peuvent pas endurer [des épreuves] ). Le constat qui s’impose est que le deuil des hommes est nettement moins contraignant que celui des femmes. En dehors des considérations de différences de personnalité des genres, il existe une raison très pragmatique à cette inégalité. En effet, nos enquêtées, majoritairement musulmanes, nous expliquent que le « ida », qui dure quatre mois et dix jours, a une fonction bien précise de ne pas embrouiller la filiation patrilinéaire. Cette période sert en fait de durée d’observation, pour s’assurer que la veuve n’est pas enceinte des œuvres du défunt. Si le cas s’avérait, l’enfant serait intégré dans la lignée du défunt. Cela expliquerait l’isolement ascétique que doivent respecter les veuves durant le « ida », dans le discours normatif.
L’absence de remariage » est-elle un choix de vie ?
La plupart de ces femmes ne se sont pas remariées et n’envisagent pas de le faire. Les raisons invoquées en sont diverses, mais certaines traduisent un même sentiment: l’autonomisation. Oumy, 61 ans, pauvre, veuve depuis 15 ans, explique son choix de la manière suivante : « Il ne faut pas se remarier. Celles qui ne veulent pas se remarier, c’est pour préserver leurs enfants. Si tu te remaries et que tes enfants voient ton mari te battre, ils vont se fâcher contre lui, n’est-ce pas? Moi je ne me suis pas remariée, je fais du « sellàl » (purification), je prie Dieu. » Oumy est Toucouleur, une ethnie assez conservatrice, et pourtant elle tient un discours révolutionnaire, non pas dans le fonds, mais dans la forme. Dans une société où il est du devoir d’une femme d’avoir un « kilifa » (autorité), en l’occurrence un mari, affirmer ne pas avoir l’intention de se remarier, et donc de vivre sans conjoint, est signe d’émancipation. Didi, 54 ans, pauvre et veuve depuis 9 ans, raisonne ainsi : « La plupart des hommes sont jaloux des enfants du défunt, ils leur créent des problèmes. Les enfants finissent par grandir, alors on ne doit pas se comporter de sorte qu’ils nous méprisent par la suite. Beaucoup d’hommes ont peur de s’engager à cause des enfants et des charges qui pèsent trop lourd ». Pour cette femme, son choix est certes motivé par un souci de préserver son ménage de possibles turbulences. Pourtant, en contrebas, il apparaît aussi qu’elle se justifie d’une situation subie. En effet, au cours de l’entretien, elle a avoué qu’elle souhaitait se remarier : « oui, c’est sûr qu’un homme me déchargerait, j’aimerai me reposer ». Comme elle le dit elle-même, une femme avec des enfants à charge, n’attire pas forcément les hommes, a fortiori si cette femme est pauvre. Ndioba, 53 ans pauvre et veuve depuis 9 ans, par ailleurs coépouse de la précitée, a un ton plus affirmé lorsqu’elle explique les motivations de son choix de vivre sans conjoint : « là je peux faire ce que je veux, si je veux aller travailler je peux le faire, si je veux aller quelque part personne ne peut m’en empêcher. Alors que si j’étais mariée il y a plein de choses que je ne pourrais pas faire, comme travailler, car j’aurai un mari qui me l’interdirait peut être. Et puis je n’en ai pas besoin, je donne de quoi vivre à mes enfants, je m’occupe d’eux. Celles qui ne peuvent pas s’occuper seules de leurs enfants, doivent se remarier, elles n’ont pas le choix. » Elle affirme avoir beaucoup de prétendants, mais refuser leur offre. Elle ne se déciderait que si elle trouvait un homme capable de bien s’occuper de sa famille. Bien que pauvre, cette femme a néanmoins un travail, cuisinière dans un restaurant universitaire, qui lui permet de faire vivre sa famille. Cette source de revenus lui permet de gagner son autonomie, car ainsi elle a la possibilité de choisir de se marier ou pas, et dans le premier cas de ne pas le faire par contrainte. Tout porte à croire qu’elle apprécie cette vie sans conjoint, qui lui fait profiter d’une liberté qu’elle n’aurait pas, selon elle, en union. Pour Satou, 46 ans, pauvre, veuve depuis 7 ans, sa situation matrimoniale n’est pas un choix délibéré : « je ne me suis pas remariée parce que je n’ai pas vu quelqu’un d’approprié. Une femme qui n’a pas de mari n’a pas de kilifa ». Cette femme est donc veuve malgré elle. Bien qu’elle ait des prétendants, comme elle l’affirme, elle ne s’est pas remariée pour convenances personnelles, et non par souci d’autonomie. D’autres femmes sont également seules pour des raisons personnelles, dont certaines d’ordre sentimental, comme c’est le cas pour Nayel, aisée, 67 ans, veuve depuis 23 ans : « je ne veux pas qu’on interfère dans l’éducation de mes enfants, et puis personne ne m’intéresse. Après mon mari, aucun homme ne supporte la comparaison. Un autre mari m’aurait horriblement dérangé ». Cette enquêtée vit toujours dans le souvenir de son défunt mari. Celui-ci est si tenace qu’elle a pris une retraite anticipée, comme elle le raconte. En effet, son époux a succombé à une crise cardiaque à son bureau, et étant elle-même fonctionnaire, elle ne s’imaginait plus dans un bureau. Son choix est néanmoins réalisable parce que sa situation économique le permet. Cette femme, donc, comme d’autres dans son cas, vit sans conjoint pour des raisons sentimentales, relatives au vécu de chacune. Khoudia, 55 ans, dans une catégorie intermédiaire, et veuve depuis 4 ans, affirme pour sa part que : « les hommes ne font rien qui vaille la peine de se remarier, ils n’amènent que des problèmes. Ils te fatiguent, c’est pour cela que je ne me suis pas remariée ». Ce discours est peut être motivé par le fait que cette femme avait déjà divorcé 2 fois de maris différents avant son veuvage. Les motifs personnels de sa solitude sont certainement liés à son expérience des mariages. Elle semble en effet désabusée sur ce point. Toujours dans le registre des raisons d’ordre personnelles, Lala, 73 ans, aisée, veuve depuis 6 ans invoque les suivantes : « Mes enfants sont tous grands, mon aîné a 50 ans. Si à la mort de mon mari j’étais jeune, j’aurai pu me remarier, mais là je ne veux pas de quelqu’un dont je doive m’occuper, je ne veux m’occuper que de moimême ». Il est vrai que le mariage implique, surtout pour la femme, des obligations domestiques. Et cette femme ne sent pas la force d’un nouveau sujet de préoccupation. En résumé, il apparaît que la situation de femme sans conjoint est pour beaucoup un choix délibéré, dont les motifs sont de deux ordres. En premier lieu, c’est la volonté de vivre autonome qui anime beaucoup de ces femmes, le veuvage étant la voie royale de l’autonomie à Dakar (Adjamagbo et Antoine, 2004). Pour d’autres, ce choix résulte de motivations personnelles liées au vécu de chacune, et qu’on ne saurait toutes énumérer ici. Toutefois, il s’agit d’une situation involontaire et subie pour quelques-unes. En effet, celles-ci pauvres et ayant des enfants à charge, trouvent des difficultés à se remarier dans ce contexte de crise économique. Dans tous les cas, et quels qu’en soient les motifs, il n’en demeure pas moins que ces femmes vivent seules, c’est-à-dire sans conjoint. Il s’agit dès lors de déterminer la place qu’elles occupent maintenant au sein des ménages et le rôle qu’elles y jouent d’une part, et d’autre de saisir le statut qui est le leur dans la société dakaroise.
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Table des matières
INTRODUCTION
1ERE PARTIE:CONSTRUCTION THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE DE L’ETUDE
CHAPITRE I: CADRE THEORIQUE
A-PROBLEMATIQUE
B-QUESTION DE DEPART
C- OBJECTIFS
D-HYPOTHESES
E-OPERATIONNALITE DES CONCEPTS
F-REVUE CRITIQUE DE LA LITTERATURE
G-MODELE D’ANALYSE
CHAPITRE II: DEMARCHE METHODOLOGIQUE
A- L’OBSERVATION INDIRECTE
A-1 La recherche documentaire
B- L’OBSERVATION DIRECTE
B-1 L’outil de collecte des données
B-2 L’échantillon
B-3 Déroulement de l’enquête
B-4 Codification des données
C- DIFFICULTES RENCONTREES
2EME PARTIE : DESCRIPTIF DE LA SITUATION DE LA VEUVE « MODERNE »
CHAPITRE III: LES STATUTS MATRIMONIAUX DES FEMMES: L’ETAT DES LIEUX
A-LE MARIAGE, UN CADRE DE STABILITE ECONOMIQUE?
B-LE DIVORCE EST-IL UN BRISE-REVE?
C-QUELLES PERSPECTIVES POUR LES VEUVES?
CHAPITRE IV: EXPOSITION DE DONNEES
CHAPITRE V: PRATIQUES CULTURELLES ET EXIGENCES DU VECU
A-LE LEVIRAT, UNE PRATIQUE EN PERTE DE VITESSE
B-LES RITES LIES AU VEUVAGE FEMININ
B-1/ Le rapport aux veufs
CHAPITRE VI: LES CONSEQUENCES SOCIO-ECONOMIQUES DU VEUVAGE
A-COMMENT EST VECUE CETTE TRANSITION?
B-L’EMERGENCE D’UN NOUVEAU TYPE DE FEMME
B-1/ « L absence de remariage » est-elle un choix de vie ?
3EME PARTIE : PLACE ET ROLE DES VEUVES DANS LES MENAGES
CHAPITRE VII: VEUVES ET POUVOIR DANS LE MENAGE
A- LES VEUVES ONT-ELLES LE POUVOIR ECONOMIQUE ?
B- QU’EN EST-IL DU POUVOIR DE DECISION ?
C- QUELLE VISION CES FEMMES ONT-ELLES DES ROLES DE CHACUN DANS LE COUPLE ?
CHAPITRE VIII: LA POSITION SOCIALE DES VEUVES
A- QUI AIDENT LES VEUVES?
B- LE SIGNIFIANT DU TERME « VEUVE » DANS LA NOMENCLATURE LOCALE
C- QUEL REGARD LES VEUVES PERÇOIVENT-ELLES DE LEUR ENTOURAGE?
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
INDEX DES TABLEAUX ET SCHEMA
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