Spectrophotométrie d’absorption dans l’infra-rouge

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Spectrophotométrie d’absorption dans l’infra-rouge

Elle se fait en comparaison avec l’amoxicilline trihydratée SCR.

Chromatographie sur couche mince

Elle est réalisée comme suit :
Solution à examiner. Dissoudre 25 mg d’amoxicilline trihydratée dans 10 ml de solution de bicarbonate de sodium R.
Solution témoin (a). Dissoudre 25 mg d’amoxicilline trihydratée SCR dans 10 ml de solution de bicarbonate de sodium R.
solution témoin (b) Dissolvez 25 mg d’amoxicilline trihydratée SCR dans 10 ml de solution de bicarbonate de sodium R.
Plaque : plaque au gel de silice silanisée CCM R.
Phase mobile : mélanger 10 volumes d’acétone R et 90 volumes d’une solution d’acétate d’ammonium R à 154 g/l préalablement ajustée à pH 5,0 avec de l’acide acétique glacial R.
Détection : exposer aux vapeurs d’iode jusqu’à l’apparition des tâches et examiner à la lumière du jour.
Conformité du système : solution témoin (b)
Le chromatogramme présente 2 tâches nettement séparées.
Résultats : la tâche principale du chromatogramme obtenu avec la solution à examiner est semblable quant à sa position, sa coloration et ses dimensions à la tâche principale du chromatogramme obtenu avec la solution témoin (a).

Réaction colorée

Dans un tube à essai d’une longueur 150 mm et d’un diamètre d’environ 15 mm, introduire environ 2 mg d’amoxicilline trihydratée. Humecter avec 0,05 ml d’eau R et ajouter 2 ml de réactif à l’acide sulfurique et au formaldéhyde R. Mélanger le contenu du tube en tournant ; la solution est pratiquement incolore [9].

LA QUALITE

Le contrôle qualité

Le contrôle qualité des médicaments porte sur le contrôle des caractères généraux, le contrôle analytique et les contrôles galéniques et biogaléniques [10].

Définition de la qualité

Selon l’ICH (International Convention of Harmonisation), Qualité -Sécurité – Efficacité sont ces critères complémentaires qui peuvent difficilement être dissociés et qui expriment la qualité, au sens large du terme, des médicaments [11].
Pour l’OMS, la qualité du médicament est déterminée par son efficacité et son innocuité, en accord avec ce qui est indiqué sur l’étiquette ou ce qui a été promu ou annoncé, et par conformité aux spécifications concernant son identité, sa pureté et d’autres caractéristiques [12]. La qualité dépend entre autres, des matières premières, des principes actifs, des excipients, de la fabrication, du conditionnement, de la validation des procédures analytiques et de la stabilité.
Ainsi, les médicaments falsifiés comportent une fausse présentation soit de son identité ; de sa source ou de son historique [13]. Ils sont par conséquent inefficaces et souvent dangereux pour le patient.
Les trois moyens disponibles pour l’évaluation des médicaments pour les pays en développement ou les associations humanitaires sont :
 le contrôle qualité du médicament,
 l’audit du fabricant,
 l’enregistrement du médicament dans le pays de fabrication et dans le pays d’importation [10].
Dans le cadre de la présente étude, nous limiterons nos travaux au contrôle analytique de la qualité.

Définition du contrôle qualité

Le contrôle qualité consiste à vérifier régulièrement le niveau de la qualité des fabrications. Il se matérialise par les contrôles physico-chimiques, granulométriques, pharmaco-techniques et microbiologiques et est soldé par l’acceptation ou le refus des matières premières, des produits semi – finis et finis. Il consiste à l’estimation de la stabilité des fabrications, l’examen des produits retournés et la surveillance des échantillothèques [14].

Contrôle des caractères généraux [15]

Les diagnoses effectuées sur le contenu des divers emballages d’un même lot de réception ont pour but de s’assurer, par des méthodes suffisamment spécifiques, qu’il s’agit de la substance annoncée par l’étiquette.
Ces méthodes doivent être simples et d’une rapidité compatible avec un travail en série.
Une première série d’opérations de contrôle permet de s’assurer que le lot reçu n’a pas été l’objet d’erreur grossière d’étiquetage lors de la manutention.
Ce sont :
 la vérification du libellé exact de toutes les étiquettes et des inscriptions apposées sur les divers emballages,
 l’examen des caractères organoleptiques (forme, aspect, couleur, odeur).

Contrôle de l’étiquetage

Selon la pharmacopée française, les indications suivantes doivent figurer en caractère suffisamment lisible sur les récipients et sur le conditionnement de la spécialité. Il s’agit de : [16]
 la dénomination commune internationale (DCI) du ou des principes actifs, en caractère très apparent immédiatement en dessous du nom de fantaisie lorsque la dénomination est un nom de fantaisie ;
 la forme pharmaceutique sur l’emballage extérieur ;
 la composition quantitative et qualitative des principes actifs par unité de prise ou par volume ou un poids déterminé, en utilisant les DCI ;
 le mode d’administration ;
 la date limite d’utilisation clairement mentionnée accompagnée chaque fois que cela est nécessaire, de la mention précisant la date de validité lorsque le conditionnement est intact ou lorsque les conditions de conservation sont respectées ;
 le nom et l’adresse du fabricant ;
 le numéro du lot de fabrication ;
 le nombre d’unités de prise ou à défaut la contenance du récipient sur l’emballage extérieur ;
 les précautions de conservation ;
Lorsque le principe actif appartient à une liste de substances vénéneuses (liste I, liste II ou produits stupéfiants), il faut veiller à ce que l’étiquette soit conforme à la législation concernant la liste.
Une notice doit être jointe au conditionnement si les précautions suivantes (la voie d’administration, la durée du traitement, la posologie usuelle) ne sont pas portées sur l’étiquette du récipient de conditionnement.
Sauf décision contraire des autorités compétentes, les indications thérapeutiques, les contre-indications, les effets indésirables et les précautions particulières d’emploi doivent figurer sur la notice [16].

Contrôle des caractères organoleptiques [16]

Le contrôle des caractères organoleptiques porte sur l’aspect, la couleur, l’odeur et la saveur.

L’aspect

L’aspect sera déterminé en examinant la limpidité et la fluidité des liquides, l’homogénéité des poudres et des produits pâteux, la forme et la dimension des cristaux pour les solides.

La couleur

L’examen de la couleur est nécessaire. En effet, certains produits altérés peuvent être de couleur différente.

L’odeur

Elle est souvent caractéristique pour les préparations d’origine naturelle. Une odeur anormale permet de déceler une souillure, une altération ou une contamination.

La saveur

Le contrôle de la saveur doit être pratiqué avec discernement surtout dans le cas des produits toxiques, à goût très prononcé et pour les réceptions en série où la langue finit par s’accoutumer à la saveur.

Contrôle galénique et biogalénique [15]

Les médicaments, après leur fabrication, subissent toute une série de tests afin d’évaluer certaines qualités très importantes. Ces tests sont réalisés sur des unités choisies de manière aléatoire. L’utilisation du lot des médicaments dépend des résultats obtenus.

Test de régularité de masse [9]

Il consiste à peser individuellement vingt unités d’un même lot prélevées au hasard et à déterminer la masse moyenne.
Dans le cas des capsules, il faut d’abord peser la capsule pleine. La capsule est ensuite vidée, et l’enveloppe vide est pesée. La masse est obtenue par la différence des différentes pesées.
La masse de 2 au plus des 20 unités peut s’écarter de la masse moyenne mais la masse d’aucune unité ne peut s’écarter de plus du double de cette moyenne.

Le test de délitement [9]

L’intérêt de ce test est de savoir si le produit peut se désagréger dans le tractus gastro-intestinal dans un laps de temps convenable.
Dans le cadre de cet essai, la désagrégation n’implique pas une dissolution complète de l’unité soumise à l’essai ni même de son composant actif. Par définition, la désagrégation est complète lorsque tout résidu, à l’exception de fragments insolubles d’enrobage ou d’enveloppe de capsule, pouvant subsister sur la grille de l’appareil ou adhérer à la face inférieure du disque, si l’on en a utilisé un, est constitué d’une masse molle ne comportant pas de noyau palpable.

Test de dissolution

 Principe
Le principe consiste à mesurer la cinétique de dissolution d’un principe actif dans un milieu donné à partir de sa forme galénique.
L’étude cinétique des médicaments solides destinés à la voie orale, est fondée sur le principe de Wagner, qui montre que leur principe actif ne peut être absorbé et apparaître dans la circulation sanguine que s’il est dissout dans les liquides du tractus gastro-intestinal.
La connaissance de la cinétique de dissolution est donc indispensable pour évaluer sa capacité d’absorption, comme cela est démontré par Wagner [9].
La dissolution est une réaction hétérogène qui consiste en un transfert de matières d’un solide vers une phase liquide. L’essai de dissolution des principes actifs solides dans la majorité des pharmacopées, et particulièrement dans l’USP, consiste à mesurer avec précision, dans des conditions standardisées en fonction du temps, la quantité de substance active libérée par la forme médicamenteuse, passant en solution après immersion dans un milieu liquide approprié.
L’ensemble des valeurs obtenues dans cet essai conduit à l’établissement d’une courbe de dissolution en portant en ordonnées les pourcentages de PA dissous et en abscisse le temps.

Contrôle chimique

Le choix d’une méthode repose sur sa spécificité et sa sensibilité.

Méthodes d’identification du principe actif [14]

Méthodes spectrales

Lorsqu’une molécule absorbe dans l’ultra – violet, dans le visible, ou dans l’infrarouge, elle devra présenter le spectre attendu dans un solvant défini et par conséquent posséder une ou plusieurs bandes d’absorption dont le maximum correspond à la longueur d’onde indiquée dans la monographie.

Méthodes chromatographiques

La chromatographie sur couche mince est une méthode spécifique et très sensible, largement utilisée pour l’identification des molécules. Il s’agit de comparer le déplacement d’un échantillon à analyser en solution dans un solvant volatil et d’un produit de référence chromatographié en même temps.
Dans la monographie de la pharmacopée sont indiquées des valeurs du rapport frontal (Rf) approximatives, mentionnées à titre indicatif car la migration doit toujours être effectuée en parallèle avec un témoin.
La chromatographie liquide haute performance est aussi utilisée pour identifier les principes actifs et les substances apparentées.

Réactions colorées

A côté de ces techniques physiques d’identification des principes actifs, la pharmacopée décrit des réactions colorées d’identité des ions et des groupements fonctionnels.
Le principal inconvénient réside dans la préparation de nombreux réactifs nécessaires et en la complexité de certaines réactions.

Dosage du principe actif et des impuretés [15]

Il s’agira ici de quantifier la teneur en principe actif spécifiée par le fabricant au regard des différentes méthodes d’analyse. Certaines impuretés spécifiques à chaque matière première peuvent être recherchées. Ce sont par exemple les impuretés de fabrication et de dégradation. Dans chaque monographie ou dans chaque dossier technique, des essais particuliers pourront donc être indiqués ainsi que leurs résultats.
Cet essai est d’autant plus intéressant dans le cadre d’une étude comparative entre plusieurs médicaments génériques, car il peut faire ressortir des différences significatives qui pourraient être la source de variabilité de biodisponibilité in vivo, donc de bioéquivalence.

Inspection visuelle [18]

Elle consiste à observer les conditionnements, l’aspect, la couleur et l’odeur. Elle permet aussi de relever des informations sur le numéro de lot les dates de fabrication et de péremption mais également le nom et l’adresse du fabricant et d’assurer ainsi la traçabilité de l’échantillon.

Contrôle galénique

Essai d’uniformité de masse des gélules [18]

Ce test s’est effectué sur vingt unités pour chaque lot de gélules. Pour ce faire, la capsule pleine est pesée. Ensuite elle est ouverte et vidée complètement. L’enveloppe vide est pesée et la masse du contenu est calculée par différence. L’opération est répétée sur les 20 gélules et la masse moyenne est déterminée.
Le tableau I nous montre les écarts limites tolérés selon la masse moyenne des gélules.

Identification et dosage par CLHP

Préparation des échantillons et de la solution standard [19] :
NB : les essais sont à réaliser sur 3 prises d’essai de l’échantillon
 Diluant :
Dissoudre 13,6g de potassium monobasique dans 2 litres d’eau ultra pure, ajuster le pH à 5 ±0,1 avec du KOH 45%( M/V).
 Phase mobile :
Elle est constituée du mélange suivant : Diluant + acétonitrile (96 /4).
 Préparation de la solution standard :
Dissoudre une quantité exactement pesée d’amoxicilline RS dans le diluant pour avoir une concentration égale à 1,2mg /ml. (solution à utiliser dans les 6 heures).
 Préparation des échantillons :
 Gélules :
Avec l’essai d’uniformité de masse des gélules on a le poids moyen du contenu d’une gélule et on sait que dans chaque gélule on a 500 mg d’amoxicilline .On recherche donc le poids de poudre correspondant à 100mg d’amoxicilline. On effectue alors les prises d’essai et on ajoute 100ml de diluant (1mg /ml) pour passer aux ultrasons ensuite on filtre et on injecte.
 Comprimés :
L’essai d’uniformité de masse permet d’avoir le poids moyen d’un comprimé étant donné que chaque comprimé contient 1000 mg ou 500 mg. On recherche donc le poids de poudre correspondant à 100 mg d’amoxicilline.
On effectue alors les prises d’essai et on ajoute 100 ml de diluant (1 mg /ml) pour passer aux ultrasons ensuite on filtre et on injecte.
 Poudre pour suspension buvable :
Diluer un volume exactement mesuré de la suspension buvable d’amoxicilline, fraîchement reconstituée suivant la notice du fabricant et dépourvue de bulles d’air. Puis diluer quantitativement avec le diluant pour obtenir une solution contenant environ 1 mg d’amoxicilline anhydre par ml , on filtre et on injecte.
Les analyses ont été faites selon les conditions énoncées dans le tableau III

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Table des matières

I. ANTIBIOTIQUES ET AMOXICILLINE
I.1. LES ANTIBIOTIQUES
I.1.1. Définition et mécanisme d’action
I.1.2. Différentes familles d’antibiotiques
I.2. AMOXICILLINE
I.2.1. Définition
I.2.2. Structure générale.
I.2.3. Mécanisme d’action
I.2.4. Caractères physico-chimiques
I.2.4.1. Aspect
I.2.4.2. Solubilité
I.2.4.3. pH
I.2.4.4. Teneur en eau
I.2.4.5. Cendres sulfuriques
I.2.5. Les méthodes d’identification
I.2.5.1. Spectrophotométrie d’absorption dans l’infra-rouge
I.2.5.2. Chromatographie sur couche mince
I.2.5.3. Réaction colorée
II. LA QUALITE
II.1. Le contrôle qualité
II.1.1.Définition de la qualité
II.1.2. Définition du contrôle qualité
II.2. Contrôle des caractères généraux
II.2.1. Contrôle de l’étiquetage
II.2.2. Contrôle des caractères organoleptiques
II.2.2.1. L’aspect
II.2.2.2. La couleur
II.2.2.3. L’odeur
II.2.2.4. La saveur
II.2.3. Contrôle galénique et biogalénique
II.2.3.1.Test de régularité de masse
II.2.3.2. Le test de délitement
II.2.3.3. Test de dissolution
II.3. Contrôle chimique
II.3.1. Méthodes d’identification du principe actif
II.3.1.1. Méthodes spectrales
II.3.1.2. Méthodes chromatographiques
II.3.1.3. Réactions colorées
II.3.2. Dosage du principe actif et des impuretés
II.4. Maitrise des essais non conformes
II.4.1. Définitions
II.4.2.Traitement des travaux et des résultats des hors spécifications
II.4.2.1. Travaux
II.4.2.2. Résultats
II.4.3. Exploitation des résultats hors spécifications
I. OBJECTIFS
I.1. Objectif Général
II. CADRE D’ETUDE
III. MATERIEL ET METHODES 
III.1. Matériel
III.1.1. Équipements
III.1.2. Verrerie et petit matériel
III.1.3. Réactifs
III.1.4. Substance de référence
III. 2. Méthodes
III.2.1. Echantillonnage
III 2.2. Inspection visuelle
III.2.3. Contrôle galénique
III.2.3.1. Essai d’uniformité de masse des gélules
III.2.3.2. Essai d’uniformité de masse des comprimés
III.2.3.3. Essai de dissolution d’amoxicilline gélules
III.2.4. Identification et dosage par HPLC
III.2.5. Vérification de la conformité du système
III.2.6. Traitement et analyse des données
IV. RESULTATS
IV.1. Echantillonnage
IV.2. Contrôle galénique
IV.2.1. Inspection visuelle
IV.2.2. Uniformité de masse des gélules
IV.2.3. Uniformité de masse des comprimés
IV.3. Identification et dosage de l’amoxicilline par HPLC
IV.3.1. Identification
IV.3.2. Dosage
V. DISCUSSION
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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