Solutions techniques pour les fonds en langue bretonne du CRBC

UN PROJET DE NUMERISATION AU CRBC

ANTECEDENTS

Le centre documentaire dispose, depuis 3 ans, de documents, appartenant au fonds Donatien Laurent, numรฉrisรฉs par le Ministรจre de la Culture, en 1999, dans le cadre d’un plan de numรฉrisation du patrimoine culturel sonore national. Il s’agit de la totalitรฉ des enregistrements sonores effectuรฉs par cet ethnologue, directeur de recherche au CNRS de 1960 ร  1995 et รฉgalement ancien directeur du CRBC. C’est au cours de missions CNRS du Centre d’Ethnologie Franรงaise du Musรฉe des Arts et Traditions Populaires, dans les 3 dรฉpartements bretonnants que Donatien Laurent a constituรฉ, entre 1955 et 1975, son fonds d’enregistrements sur bandes magnรฉtiques (300 heures environ). Ils sont en majeure partie l’illustration d’enquรชtes sur la chanson bretonne de tradition orale menรฉes auprรจs d’informateurs รขgรฉs et souvent monolingues.
Ces รฉchanges ne sont en gรฉnรฉral plus possibles aujourd’hui.
La numรฉrisation de ces enregistrements s’est avรฉrรฉ indispensable compte tenu de la fragilitรฉ du support analytique. Ces documents sonores numรฉrisรฉs, soit une collection de 100 CD appartiennent dรฉsormais au Musรฉe des ATP et au CRBC. Ils restent conservรฉs au Ministรจre et au CRBC.

ORIGINE DU PROJET

UNCONSTAT ALARMANT

Ainsi, Donatien Laurent poursuit le travail des collecteurs qui, depuis 2 siรจcles, peinent ร  rassembler les richesses de la langue bretonne, d’abord exclusivement sous forme รฉcrite (textes et partitions) puis au moyen d’enregistrements sonores et visuels. Mais le problรจme (dรฉjร  รฉvoquรฉ prรฉcรฉdemment) qui se pose actuellement tient de la situation du breton oral devenant extrรชmement critique. En effet, les rรฉsultats de la derniรจre enquรชte sur la situation sociolinguistique de la langue bretonne rรฉalisรฉe par l’agence TMO Ouest en 1997, sur un รฉchantillon reprรฉsentatif de la population de Basse-Bretagne dรฉmontrent que les 2/3 des bretonnants (240.000 personnes) ont dรฉpassรฉ la soixantaine et sont dรฉsormais retraitรฉs. Le pourcentage a augmentรฉ de plus de 20 % depuis 7 ans.
Avec le dรฉclin inรฉluctable des derniรจres gรฉnรฉrations de bretonnants de naissance, la nontransmission de la langue entre les gรฉnรฉrations s’accentue. Il devient donc urgent de sauver ce qui peut l’รชtre de la mรฉmoire orale de la langue, sans nรฉgliger toutefois toutes sources รฉcrites. Et ce rรดle incombe ร  tout centre documentaire en tant que lieu de la mรฉmoire collective. Quand Yves Le Gallo tรฉmoigne en 1975 et se remรฉmore la crรฉation du CRBC: ille dรฉfinit comme un organisme qui servรฎt de MEMOIRE [ร  la Bretagne bretonnante j car susceptible de 1 ‘รฉclairer sur son passรฉ et par consรฉquent, sur son prรฉsent, voire sur son avenir et ajoute que ce terme de MEMOIRE n’est pas dรฉpourvu de signification dans un pays dont la culture fut longtemps de tradition et de transmission orale.
C’est pourquoi, la bibliothรจque du CRBC a procรฉdรฉ ร  la numรฉrisation du fonds sonore D. Laurent et s’รฉvertue, depuis 1969, ร  conserver et ร  renouveler son fonds documentaire breton et celtique, considรฉrรฉ comme le plus riche de l’hexagone. De plus, le centre documentaire entend rendre active, dynamique cette mรฉmoire culturelle, linguistique, historique, en amรฉliorant l’accessibilitรฉ aux documents en langue bretonne. Leur numรฉrisation et leur mise en ligne pourraient รชtre une solution et par cette opรฉration, le centre documentaire affirmerait sa place dans un environnement informationnel nouveau.

POLEMIQUE BRETONNE

Or, pour des raisons รฉquivalentes de sauvegarde du patrimoine breton, un autre projet des plus ambitieux est annoncรฉ par voie de presse, en dรฉcembre 1998. Ronan Le Coadic, initiateur du projet รฉmet ce constat: aucune bibliothรจque de Bretagne ne rassemble des textes en langue bretonne traitรฉs par des professionnels et ensuite communiquรฉs au public en langue bretonne.
Il suggรจre l’implantation, au cล“ur de la Bretagne bretonnante, d’une mรฉdiathรจque bretonne en Centre-Bretagne ; celle-ci fonctionnerait en langue bretonne et deviendrait le lieu d’accueil privilรฉgiรฉ de la documentation bretonne.
La crรฉation d’une telle structure avait dรฉjร  รฉtรฉ envisagรฉe en 1993 par les membres de l’association Levraoueg Breizh (la Bibliothรจque de Bretagne). Ces derniers appartiennent dรฉsormais ร  la fรฉdรฉration Levraoueg ar Vro (la Bibliothรจque du pays), menรฉe parR. Le Coadic, regroupant 7 associations actives dans la promotion de la langue et de la culture bretonnes, dont Diwan Breizh pratiquant l’enseignement du breton en immersion, Dastum Bro-Dreger et Dastum Kreiz-Breizh, 2 antennes de l’association Dastum dans le Trรฉgor et en Centre-Bretagne. Nรฉe le 31 octobre 1998, cette association d’intellectuels bretonnants s’est donnรฉ comme premier objectif, รฉcrit Fanch Olivier dans son article Une ยซ breizhothรจque ยป pour garder la mรฉmoire du Tรฉlรฉgramme du 18 novembre 1998, de faire รฉtudier par un cabinet spรฉcialisรฉ la faisabilitรฉ et le coรปt prรฉvisible de l’opรฉration.
Le bilan des 4 mois et demi d’enquรชtes menรฉes en 1999 est exposรฉ dans un rapport intitulรฉ Langue bretonne: รฉtude de prรฉfiguration d’une mรฉdiathรจque.
Cette annonce a suscitรฉ certaines craintes, rรฉticences et interrogations dans le monde des bibliothรจques dans la mesure oรน existent dรฉjร  des structures documentaires disposant d’importants fonds breton et de renommรฉe rรฉgionale, comme la Bibliothรจque Municipale ร  Vocation Rรฉgionale (BMVR) de Rennes et le CRBC.

L’INTEGRATION REGIONALE DU CRBC

En effet, le Centre fait autoritรฉ dans la rรฉgion en tant que partenaire local et acteur culturel, soutenu par les collectivitรฉs locales et territoriales qui fournissent 50 % des crรฉdits de fonctionnement: le Conseil Gรฉnรฉral du Finistรจre finance frรฉquemment des opรฉrations ponctuelles effectuรฉes par le Centre, comme l’informatisation de la bibliothรจque en 1986, des restaurations d’ouvrages ou encore la prise en charge de colloques. De son cรดtรฉ, le laboratoire aide le Conseil Gรฉnรฉral ou la ville de Brest en leur transmettant des documents en vue d’expositions par exemple ou en collectant l’information nรฉcessaire ร  la rรฉdaction d’articles de journaux locaux.
Le Centre de Recherche Bretonne et Celtique collabore depuis 1987 avec le Musรฉe dรฉpartemental breton et s’est aussi associรฉ en 1999 ร  Hermine , rรฉseau rรฉgional de dรฉpouillement de pรฉriodiques offrant via l’Internet l’accรจs facile ร  des articles sรฉlectionnรฉs pour dรฉcouvrir le patrimoine culturel breton. Plus rรฉcemment, il s’est investi dans le projet Britalis, futur portail documentaire breton, reposant sur le protocole de communications Z 39.50 (ouverture en octobre 2002).

LA RECONNAISSANCE NATIONALE ET INTERNATIONALE

De plus, il a acquis un rayonnement national et international en collaborant avec des รฉquipes de recherche de France ou de l’รฉtranger, notamment d’Europe centrale ou du RoyaumeUni. Aussi, le dรฉveloppement des collections est rendu possible grรขce au soutien financier du Ministรจre de l’Education Nationale et du Centre National de la Recherche Scientifique auquel il est associรฉ depuis maintenant 19 ans, le label de laboratoire associรฉ au CNRS รฉtant renouvelรฉ tous 1 es quatre ans.
Il participe รฉgalement au rรฉseau documentaire des bibliothรจques d’ethnologie du CNRS, ร  la base de donnรฉes BN-OPALINE de la Bibliothรจque Nationale de France et au Systรจme Universitaire de Documentation (SUDOC), le catalogue commun des bibliothรจques universitaires de France.
Le catalogue du CRBC figure dans le portail des Maisons de la Recherche du Dรฉpartement des Sciences Humaines et Sociales du CNRS.
Ainsi, le Centre de Recherche Bretonne et Celtique est de plus en plus consultรฉ et sollicitรฉ ร  mesure que la prise de conscience de l’enjeu que reprรฉsente le patrimoine culturel breton s’accroรฎt et que s’affirme la force de l’identitรฉ rรฉgionale.

OBJECTIFS DU PROJET

Le programme de numรฉrisation que le CRBC souhaite lancer devra satisfaire plusieurs eXIgences.
Une des missions de ce Centre est de mettre en valeur ses collections de maniรจre ร  participer ร  la promotion du patrimoine breton non seulement au niveau rรฉgional mais รฉgalement au niveau national. La numรฉrisation d’ouvrages exclusivement en langue bretonne et leur mise en ligne garantiront la diffusion ร  l’รฉchelle planรฉtaire d’un savoir breton รฉcrit, accessible librement et ร  distance. Cette technique solutionne simultanรฉment les problรจmes de conservation et de consultation qui prรฉoccupent toutes les bibliothรจques.

PRELIMINAIRES : PARAMETRES A DETERMINER

ASPECTS JURIDIQUES

Un programme de numรฉrisation soulรจve des questions juridiques non nรฉgligeables.
Conformรฉment aux articles L 123-1, L 123-8, L 123-9 et L123-10 du Code de la propriรฉtรฉ intellectuelle, les ล“uvres sont protรฉgรฉes du vivant de 1 ‘auteur et pendant une pรฉriode de 70 ans ร  compter du 1er janvier qui suit la mort de cet auteur. Ses droits accordรฉs aux hรฉritiers ou ayants droit peuvent รชtre prorogรฉs pour annรฉes de guerre. En ce qui concerne les ล“uvres de collaboration, elles sont encore protรฉgรฉes 70 ans aprรจs la mort du dernier auteur; 70 ans aprรจs la publication, pour une ล“uvre collective.
Le simple fait de possรฉder un document ne suffit pas pour dรฉcider de sa numรฉrisation et de sa diffusion. Seuls les documents tombรฉs dans le domaine public sont libres de droit : ils peuvent รชtre librement exploitรฉs lorsque la durรฉe des droits patrimoniaux a รฉtรฉ respectรฉe. Mais, il faut veiller ร  ne pas porter atteinte au droit moral de l’auteur, droit perpรฉtuel, inaliรฉnable (mention du nom de l’auteur obligatoire, droit au respect de l’ล“uvre, ร  son intรฉgritรฉ).
Au contraire, les documents protรฉgรฉs par le droit d’auteur sont eux inexploitables, au regard de la propriรฉtรฉ littรฉraire et artistique afin de ne pas lรฉser de leurs droits patrimoniaux les hรฉritiers d’auteurs. Dans certains cas, les droits de reproduction et de diffusion peuvent รชtre accordรฉs aprรจs nรฉgociation avec les titulaires des droits d’exploitation. 30 %du fonds des 86.000 ouvrages de la Bibliothรจque Nationale de France sont soumis au droit d’auteur. Pour cette raison, un protocole a รฉtรฉ signรฉ avec le Syndicat National de l’Edition (SNE), suivi de conventions avec chaque รฉditeur : la bibliothรจque verse annuellement la somme d’environ 60.980 euros, rรฉpartie entre les ayants droit, par l’intermรฉdiaire du Centre Franรงais d’exploitation du droit de Copie (CFC).
Ainsi, avant de procรฉder ร  la numรฉrisation, le dรฉtenteur des piรจces ร  numรฉriser doit impรฉrativement s’en remettre ร  leur(s) propriรฉtaire(s) afin de s’assurer qu’il dispose de tous les droits d’exploitation des images. Cela impose une minutieuse vรฉrification de chaque article et illustration.

ASPECTS FINANCIERS

Nombre de projets envisagรฉs antรฉrieurement sont abandonnรฉs ou interrompus faute de ressources budgรฉtaires suffisantes ou pour cause de sous-estimation du coรปt de l’opรฉration. C’est pourquoi au prรฉalable une estimation du coรปt prรฉvisionnel de l’opรฉration est impรฉrative afin de dรฉterminer le montant des aides ร  acquรฉrir par le biais des partenaires du projet.

SURLEPLAN NATIONAL

Depuis 1996, la MRT (Mission Recherche et Technologies) du Ministรจre de la Culture et de la Communication lance, tous les ans, 1 ou 2 appels ร  projets, dans le cadre d’un programme d’aide ร  la numรฉrisation des contenus culturels. En 2000, cette prise en charge ร  100% des frais techniques de numรฉrisation qui ne concernait jusqu’alors que les collections d’Etat s’est รฉtendue aux fonds des collectivitรฉs locales et a dรฉjร  permis la production de plus de 2 millions de documents numรฉrisรฉs. L’annรฉe derniรจre, le ministรจre a consacrรฉ ร  la numรฉrisation du patrimoine de l’Etat 1.22 MEuros et des collectivitรฉs, 0.61 Meuros.

AU NIVEAU REGIONAL

Une aide financiรจre des Conseils rรฉgionaux peut รชtre accordรฉe. En 2000, les rรฉgions Bretagne et Pays de la Loire lancent le premier appel ร  projets interrรฉgional Mรฉgalis. L’objectif de cette opรฉration est de susciter la crรฉation d’applications et de services ร  hauts dรฉbits, basรฉs sur les technologies de l’information et de la communication.
C’est ainsi que par exemple, le projet de mise en ligne de cartes postales du Conservatoire rรฉgional de la carte postale de Baud a รฉtรฉ retenu pour la section Culture et a bรฉnรฉficiรฉ d’une subvention de 31 252.05 Euros H.T.

DES EXEMPLES A SUIVRE?

L’รฉquipe technique du Centre de Ressources Informatiques dรฉsapprouve l’option proposรฉe par la sociรฉtรฉ Tamil : elle semble opposรฉe ร  une solution serveur NT pour la diffusion sur Internet.
En effet, le systรจme serait difficile ร  sรฉcuriser et deviendrait donc rapidement la proie des pirates informatiques.
Concernant l’expรฉrience lyonnaise, la reproduction de la technique rapide et novatrice de chaรฎne de numรฉrisation de la MOM ne paraรฎt rentable que pour un organisme souhaitant assurer le traitement d’un grand nombre de pages. Cette solution ยซ matรฉriel en main ยป ne conviendrait donc pasauCRBC.
Nรฉanmoins, l’organisme lyonnais a proposรฉ de mettre ร  disposition du Centre sa chaรฎne de numรฉrisation, aprรจs signature d’une convention. Le personnel devrait se rendre sur place avec les documents pour y suivre une formation et y rรฉaliser 1′ opรฉration.
Par ailleurs, il est souvent recommandรฉ, dans le cas d’une numรฉrisation de fonds patrimoniaux, de confier l’opรฉration ร  une entreprise spรฉcialisรฉe. Nรฉanmoins, la solution de numรฉriser en sous traitance est รฉgalement adaptรฉe aux รฉtablissements, comme la BNF, disposant d’un volume important de documents de diffรฉrentes natures ร  traiter et ne souhaitant pas investir dans des รฉquipements coรปteux et vite dรฉpassรฉs. Elle exige des moyens fmanciers consรฉquents, incluant les frais relatifs au dรฉplacement des collections ร  numรฉriser dans les locaux du prestataire. Le problรจme d’assurance se pose pour les ouvrages prรฉcieux. Aussi, aprรจs la livraison des documents numรฉrisรฉs, une lourde opรฉration de contrรดle qualitรฉ de la production est nรฉcessaire, avant de procรฉder au stockage. Pour la numรฉrisation d’ouvrages rรฉgionaux, l’รฉquipe du programme NordNum (projet dรฉveloppรฉ dans le chapitre suivant) a fait appel ร  un prestataire, l’Atelier des thรจses de Lille.

LE DEVENIR DES DOCUMENTS NUMERIQUES

ENTRE ARCHIVAGE ET DIFFUSION

LE FORMAT ET LE NOM D’UN FICHIER NUMERIQUE

Le format constitue un รฉlรฉment clรฉ pour la pรฉrennitรฉ du document numรฉrisรฉ car il conditionne sa lisibilitรฉ ร  moyen et long terme. Il dรฉpend du type d’informations qu’il contient et de sa future utilisation, archivage ou consultation.
A des fins de sauvegarde et de conservation, il est conseillรฉ de conserver une version dite ยซ brut de scan ยป, c’est-ร -dire non compressรฉe, pour rendre possible une conversion ultรฉrieure sous d’autres formats au fur et ร  mesure de leurs รฉvolutions, avant que le matรฉriel utilisรฉ ne soit obsolรจte. Le format prรฉconisรฉ est le TIFF (Tagged Image File Format), format propriรฉtaire mais devenu un standard de fait. Il n’engendre pas de perte mais est seulement adaptรฉ aux documents non compressรฉs ou faiblement compressรฉs.
Dans une optique de consultation des fichiers numรฉriques, on adopte volontiers le format JPEG qui trouve davantage son utilisation pour une exploitation des images en rรฉseau ou sur l’Internet. C’est pourquoi la Maison de l’Orient Mรฉditerranรฉen a choisi ce format, le plus rรฉpandu sur le web et mieux adaptรฉ que le format TIFF pour des transferts rapides. Le Service Image a donc procรฉdรฉ ร  la transformation de ses images numรฉriques au format TIFF, en mode bitmap en images au format JPEG et en mode niveaux de gris (car le mode bitmap n’est pas implรฉmentรฉ pour le format JPEG) ร  l’aide du Robot Trans Vision, logiciel conรงu en interne.
Dans le cadre du projet NordNum lancรฉ par le Service Commun de Documentation (SCD) de l’Universitรฉ de Lille 3, trois formats sont utilisรฉs pour la diffusion d’ouvrages rรฉgionaux du XIXe siรจcle conservรฉs ร  la Bibliothรจque Centrale et ร  la Bibliothรจque du Centre de Recherche sur l’Histoire de l’Europe du Nord-Ouest (CRHEN-0). Ils seront donc accessibles en texte intรฉgral sur Internet, aux format TIFF, PDF et PNG.
Le logiciel Acrobat Reader, qui lit les documents PDF, est installรฉ sur la plupart des postes de travail. Mais, il dรฉgrade les images lors de l’affichage sur des รฉcrans ร  faible rรฉsolution.
C’est pourquoi la diffusion en TIFF est prรฉfรฉrable. Le choix du format PNG n’exige pas de logiciel particulier. Tout utilisateur, avec un simple navigateur Web, peut consulter le corpus numรฉrique.
De plus, pour que ces fichiers soient exploitรฉs convenablement et repรฉrables, il est impรฉratif d’attribuer ร  chaque image numรฉrique crรฉรฉe un nom spรฉcifique, unique.
Dans le cadre de son plan d’aide ร  la numรฉrisation, la MRT (Mission Recherche et Technologies) du Ministรจre de la Culture et de la Communication a รฉtabli une structure type des noms de fichiers, composรฉe de 2 parties: l’identifiant de l’รฉtablissement dรฉtenteur du document et l’identifiant du document numรฉrisรฉ. Le premier รฉlรฉment rรฉfรฉrence notamment le code de l’รฉtablissement, dรฉlivrรฉ par les agences du CCN-PS (Catalogue CollectifNational des Pรฉriodiques en Sรฉrie. Le second รฉlรฉment situe le document numรฉrisรฉ dans les collections du centre concernรฉ suivant les critรจres suivants : code ou nยฐ du fonds, cote du document, nยฐ du volume et nยฐ de page, type de vue (pleine page, double page, dรฉtail), type de fichier (vignette, tiers d’รฉcran, plein รฉcran).
Toutes ces informations trouvent leur intรฉrรชt quand un centre documentaire s’engage dans un ou plusieurs programmes de numรฉrisation de ses collections et qu’il a besoin d’identifier avec certitude ses fichiers numรฉriques pour les stocker de faรงon distincte, comme il procรจderait pour des documents traditionnels.

MODES DE NAVIGATION AU SEIN DU DOCUMENT NUMERISE

LA PAGINATION

L’รฉquipe de Lyon a optรฉ pour une pagination physique pour une meilleure exploitation des documents numรฉriques sur Internet. Le mรชme outil Robot TransVision a converti la pagination logique de sortie du numรฉriseur (page 1, page 2, … page 399) en pagination physique de l’ouvrage numรฉrisรฉ (page prรฉliminaire 1, page prรฉliminaire 2, page 1 de l’ouvrage, … table des matiรจres, page รฉditeur). Ce procรฉdรฉ rend possible une progression de page en page, au cล“ur d’un volume ou d’un article, par le biais d’une liste dรฉroulante (la page prรฉcรฉdente, la page suivante, la/les page(s) de la table des matiรจres, la page x)
Ce feuilletage des ouvrages page par page a aussi รฉtรฉ รฉtudiรฉ lors de la rรฉalisation technique du projet NordNum par la sociรฉtรฉ AJLSM . On a vu prรฉcรฉdemment le principe de numรฉrotation des pages numรฉrisรฉs et des fichiers images . C’est une table de correspondance, produite ร  l’aide d’une macro Excel, qui assure l’association. La feuille de calcul Excel obtenue contient les donnรฉes suivantes (codes de bibliothรจque et document, titre, nยฐ de fichiers, nยฐ de pages codรฉes). Une deuxiรจme macro complรจte la premiรจre et convertit la feuille de calcul en document XML, qui rรฉpond ร  une DTD (Dรฉfinition de Type de Documents) crรฉรฉe spรฉcialement.
La bibliothรจque et le document sont identifiรฉs par un code et ร  chaque page, est attribuรฉ un code fichier. L’opรฉration est rรฉalisรฉe sur un poste PC sous Windows reliรฉ ร  Apache, faisant office de serveur de production et de diffusion.

ร‰LEMENTS PERITEXTUELS

Outre ce mode de navigation, , le Service Commun de Documentation de l’Universitรฉ de Lille 3 propose aussi une lecture progressive d’un ouvrage en sรฉlectionnant les pages voulues, ร  l’intรฉrieur des tables et index. Ces รฉlรฉments font rรฉfรฉrence ร  la pagination dรฉjร  รฉtablie et sont saisis selon la DTD BiblioML, ร  l’aide d’un รฉditeur XML (ici, XMLMind XML Editor). Les saisies des tables et index s’opรจrent indรฉpendamment de la notice de l’ouvrage. L’assemblage des informations est effectuรฉ lors de la mise en ligne, directement par 1 ‘outil de consultation.

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Table des matiรจres
INTRODUCTION
1. PRESENTATION DU CENTRE DE RECHERCHE BRETONNE ET CEL TIQUE
1. 1 LE CRBC, LABORATOIRE DE RECHERCHE
1.1.1. Un terrain d’รฉtude privilรฉgiรฉ
1.1.2. La convergence de disciplines complรฉmentaires
1.1.3. Le CRBC: une vitrine bretonne de qualitรฉ pour l’UBO
1. 2 LE CENTRE DOCUMENT AIRE
1.2.1. La constitution du fonds de base
1.2.2. La composition actuelle du fonds de la bibliothรจque
1.2.3. Un service public
1.2.4 .. .facilitรฉ par 1 ‘informatisation du fonds
1.2.5 Nouveautรฉ 2002: le catalogue du CRBC en ligne
2. UN PROJET DE NUMERISATION AU CRBC
2. 1 ANTECEDENTS
2. 2 ORIGINE DU PROJET
2. 2.1. Un constat alarmant
2. 2. 2. Polemique bretonne
2. 2. 3. L’intรฉgration rรฉgionale du CRBC
2.2.4. La reconnaissance nationale et internationale
2. 3 OBJECTIFS DU PROJET
3. PRELIMINAIRES : PARAMETRES A DETERMINERย 
3. 1 ASPECTS JURIDIQUES
3. 2 DESCRIPTION DU FONDS A NUMERISER
3.2.1. Que numeriser?
3. 2. 2. Evaluation quantitative et qualitative des documents
~ La totalite du fonds breton
~ Conformement aux criteres predetermines
3. 3 ASPECTS FINANCIERS
3. 3.1. Sur le plan national
3.3.2. Au niveau regional
4. SOLUTIONS TECHNIQUES POUR LES FONDS EN LANGUE BRETONNE DU CRBCย 
4. 1 REVUE DES ASPECTS TECHNIQUES
4.1.1. Le mode image
4.1.2. Le mode texte ou alphanumรฉrique
4. 1.3. La resolution del ‘image
4. 1.4. La compression de l’image
4. 2 PLUSIEURS OPTIONS POSSIBLES
4.2.1. Le materiel de numerisation
4.2.2. Les logiciels
4. 3 DES EXEMPLES A SUIVRE ?
5. LE DEVENIR DES DOCUMENTS NUMERIQUES
5. 1. ENTRE ARCHIVAGE ET DIFFUSION
5.1.1. Le format et le nom d’unfichier numerique
5.1. 2. Le support de conservation et de diffusion
5.1.3. Le signalement des documents numerises
5. 2 DU FAC-SIMILE A L’HYPERTEXTE
5.2.1. L’architecture web
5.2.2. Consultation thรฉmatique
5.2.3. Recherche documentaire et interface publique
5.2.4 Modes de navigation au sein du document numรฉrise
-<} La pagination
-<} ร‰lements peritextuels
5. 3 L’OUTIL DE CONSULTATION ET DE RECHERCHE DU CRBC
5.3.1. La langue bretonne sur internet
-<} Dastum
-<} Le Cartopรดle de Baud
-<} L’Institut National de l’ Audiovisuel
5. 3. 2. . .. En chansons
-<} Myriam Guillevic
-<} Serge Nicolas et Thierry Rouaud
-<} Pierre Quentel
-<} Kan ha diskan
-<} Fanch Broudic
-<} Ronan Le Coadic
5.3.3. Ambitions du CRBC
-<} Production des documents numeriques
-<} Diffusion en ligne
-<} Recherche documentaire
-<} Visualisation des documents numerises
CONCLUSIONย 
BIBLIOGRAPHIEย 
REMERCIEMENTS
ANNEXES

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