SOLUTIONS RELATIFS AUX ETAPES NECESSAIRES A L’EVALUATION DU SYSTEME

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inexistence d’analyse en vue de détecter les points forts théoriques du système 

Les Auditeurs n’ont pas analysé les réponses obtenues des questionnaires, il n’y pas eu d’identification des contrôles auxquels il est possible d’accorder une certaine confiance. Pourtant l’identification de ces contrôles permet la réduction probable des procédés de vérification à mettre en œuvre.

collectes des réponses « NON » du QCI inexista ntes

D’un autre coté, les auditeurs n’ont pas dépouillésles résultats obtenus des Q.CI. afin de collecter toutes les réponses « NON » const ituant en général les points faibles du système de l’entreprise. S’il y a eu colecte de ces réponses : NON, il aurait été facile pour l’Auditeur de détecter les domaines du système présentant des faiblesses.

Impossibilité pour l’Auditeur de mesurer le degré de fiabilité à accorder au système 

L’inexistence d’une analyse relative ou au moins, d’une révision des réponses obtenues par le biais du Q.C. I entraîne l’impossibilité pour l’Auditeur de mesurer le degré de confiance qu’il pourra accorder au système.

Difficulté de la mesure du degré de méfiance àaccorder au système 

L’inexistence de la collecte des réponses NON des Q.C.I. entraîne aussi l’impossibilité pour l’Auditeur de mesurer le degréde méfiance qu’il peut accorder au système.
Dans les deux cas, il se peut que l’Auditeur se résout à conclure que le système ne présente aucune faiblesse, d’où la vérification de tout le système lors de la phase 3 alors que ceux sont seulement les contrôles fiables qui sont soumis à cette vérification de fonctionnement.
Il se peut aussi, que l’Auditeur se résolve à n’accorder aucune confiance sur l’ensemble du système et élargir au maximum l’étendue de ses procédés de vérification des comptes. Il y aura une perte considérable de temp.

évaluation de l’impact des faiblesses, nexistante

Quelles sont les raisons de cette inexistence ? Plusieurs sont les causes possibles mais nous n’allons analyser que trois :
– l’inexistence de collecte des points forts définitifs du système.
– la non- détermination de l’impact des faiblesses sur les comptes ainsi que sur les procédés de l’auditeur.
– L’absence d’élaboration d’un plan d’audit.
Les conséquences qui en découlent sont de trois ordres :
– impossibilité pour l’auditeur de connaître les points forts et faiblesses définitives du système.
– méconnaissance des impacts des faiblesses sur les comptes.
– inexistence de base de détermination du plan d’audit.
Voyons d’abord les trois causes précitées :

inexistence de collecte des points forts définitifs du système 

Après la troisième etape, vérification du fonctionnement, il doit y avoir collecte des points forts définitifs du système. Ceux sont les points forts détectés lors de l’évaluation préliminaire et dont on a confirmé lefonctionnement.

non détermination de l’impact des faiblesses du système sur les comptes et sur les procédés de l’auditeur 

Il n’y a pas eu évaluation des impacts des faiblesses sur les comptes annuels. En effet, les réponses NON au QCI étaient des faiblesses théoriques du système mais après vérification du fonctionnement du système, ily a aussi des domaines qui, même s’ils ont été des points forts du système au début, on a découvert qu’ils ne fonctionnent pas concrètement dans la pratique, alors, ils deviennent des faiblesses du système dont il est nécessaire d’évaluer l’impact sur les comptes.

Absence d’élaboration de plan d’audit 

L’Auditeur n’est pas passé par la phase d’élaboration du plan d’audit dans laquelle, on tient compte des points forts et faiblesses du système pour déterminer la nature ainsi que l’étendue des procédés à mettre en œuvre.
Quelles sont les conséquences de ces problèmes ?

impossibilité de détection des points forts et faiblesses réelles du système 

Sans évaluation des points forts et faiblesses définitives du système, il s’avère impossible pour l’Auditeur de les connaître, il neconnaît pas les domaines ou les procédures de l’entreprise comportant des anomalies ou des lacunes et il ne sait pas quels domaines de la procédure nécessitent une attention particulière.

Méconnaissance du degré d’impact des faiblessessur les comptes 

Ne connaissant pas les faiblesses définitives du système, il n’est pas en mesure de déterminer le degré d’impact de ces faiblesses sur le système et donc les comptes annuels de l’entreprise.

Inexistence de base de détermination du plan d’audit 

L’Auditeur n’aura pas de base pour déterminer son plan d’audit. Ces points forts et faiblesses définitives du système sont généralementles bases pour l’Auditeur de déterminer la nature et l’étendue de ses procédés de corroborations. Il se fiera peut-être à ses expériences, ou à ses habitudes ou même, il se résoudra à ne pas élaborer du tout un plan d’audit mais examinera simplement un à un les comptes, ce qui représente un risque pour lui de perdre trop de temps. Dans le cas où il réduira à examiner seulement les comptes qui lui semblent erronés, il se peut qu’il ne découvre des anomalies significatives que les comptes qui ne lui sont pas venus à l’idée contiennent.

inexistence de planification et répartition des tâches relatives à l’évaluation du système de contrôle interne 

Il n’y a pas eu planification et répartition des taches relatives à l’évaluation du système de contrôle interne. Une fois sur le terrain et devant le client seulement qu’on a réparti les questionnaires et qu’on a divisé le Q.C.I entre les Auditeurs afin qu’ils posent une à une les questions au personnel de l’entreprise.

discussion directe des Juniors et Assistants avec le client sans avis du Senior 

Il y a des moments où les juniors et assistants ont discuté directement un problème donné avec le client sans en aviser le Senior. au fait, les normes prévoient que « le Senior est le représentant du cabinet sur le terrain » ce qui insinue qu’il est l’interlocuteur direct du client. Et « les Juniors et Assistants doivent informer le Senior de tous les problèmes d’audit avant d’en discuter avec le client »
Ce qui souligne qu’il n’est pas trop souhaitable que les juniors et assistants discutent avec le client sans que le senior les y demande.
Les conséquences de ces problèmes ne sont pas négligeables, elles sont de deux ordres :
– l’ennui et la confusion du client.
– mauvaise réputation du cabinet aux yeux du client.

ennui et confusion du client 

Ces deux problèmes peuvent entraîner l’ennui et laconfusion du client. Il se peut que le Senior a déjà discuté avec le client du même problème sans que les Juniors et Assistants le sachent, le fait que ces derniers vont encore demander au client peut entraîner l’ennui, de celui-ci.

mauvaise réputation du cabinet aux yeux du client 

Le fait de s’organiser ou de répartir les tâches de vant le client, peut leur donner l’impression que l’on ne s’est pas préparé avant la descente. Cela entachera la réputation de l’entreprise. Il y a aussi possibilité que les juniors et assistants ne connaissent pas encore certains principes ou certaines choses dont un Auditeur est censé connaître vu leurs manques d’expériences. S’ils vont directement en discuter avec le client, ce dernier leurs préjugera probablement d’incompétents, alors que si les Juniors et Assistants ont discuté d’abord avec le Senior, celui-ci peut résoudre le problème grâce à ses expériences dans le métier, il ne sera alors nécessaire d’aller en discuter avec le client.

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Table des matières

PREMIERE PARTIE : GENERALITES
CHAPITRE I : PRESENTATION DU CABINET LAMINA
SECTION1 : historique
SECTION 2 : renseignements généraux
SECTION 3 : domaines d’intervention
CHAPITRE II : THEORIE GENERALE SUR L’OUTIL DE GESTION : CONTROLE INTERNE
SECTION 1 : définition
SECTION 2 : caractéristiques du Contrôle Interne
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE CRITIQUE DE LA SITUATION EXISTANTE
CHAPITRE I : FAIBLESSES RELATIVES A LA REALISATION DES DEMARCHES D’ EVALUATION DU SYSTEME
SECTION 1 : évaluation préliminaire du contrôle interne insuffisante
SECTION 2 : évaluation de l’impact des faiblesses, inexistante
CHAPITRE II : PROBLEMES LIES AUX RESSOURCES HUMAINES
SECTION 1 : non respect des responsabilités respectives dans l’équipe
SECTION 2 : non-respect de la hiérarchie dans l’équipe
SECTION 3 : inexistence d’un manuel de procédure formel et détaillé d’une mission d’audit
CHAPITRE III : PROBLEMES RELATIFS AUX TRAVAUX PREALABLES A LA DESCENTE SUR TERRAIN
SECTION 1 : inexistence d’orientation générale avant la descente sur terrain
SECTION 2 : Planification et division des tâches, insuffisantes
CHAPITRE IV : RISQUES EN CAS D’AUDIT RECURRENT D’UNE ENTREPRISE DONNEE
SECTION 1 : diminution probable de l’indépendance de l’Auditeur
SECTION 2 : l’audit de l’entreprise devient une routine ou une habitude
TROISIEME PARTIE : PROPOSITIONS DE SOLUTIONS
CHAPITRE I : SOLUTIONS RELATIFS AUX ETAPES NECESSAIRES A L’EVALUATION DU SYSTEME
SECTION 1 : amélioration de l’évaluation préliminaire du contrôle interne
SECTION 2 : amélioration a l’élaboration du plan d’audit
CHAPITRE II : SOLUTIONS RELATIVES AUX RESSOURCES HUMAINES
SECTION 1 : respect des responsabilités respectives par chaque membre de l’équipe
SECTION 2 : contribution au respect de la hiérarchie dans l’équipe
SECTION 3 : élaboration et formalisation de la procédure d’audit
CHAPITRE III : SOLUTIONS RELATIVES AUX TRAVAUX PREALABLES A LA DESCENTE SUR TERRAIN
SECTION 1 : élaboration d’une phase d’orientation générale avant la descente sur terrain
SECTION 2 : amélioration de la préparation a la descente
CHAPITRE IV : SOLUTIONS RELATIVES A L’AUDIT RECURENT D’UNE ENTREPRISE
SECTION 1 : amélioration apportée a la conservation du caractère d’indépendance de l’Auditeur
SECTION 2 : remède a l’installation de la notion de routine ou d’habitude
CHAPITRE V : SOLUTIONS RETENUES ET RESULTATS ATTENDUS
SECTION 1 : solutions retenues
SECTION 2 : résultats attendus et recommandations générales
CONCLUSION GENERALE

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