SOLUTION CONCERNANT LES BESOINS EN QUANTITE ET EN QUALITE D’EAU POTABLE

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Le conseil d’administration (CA)

Il est l’organe délibératif de l’ AES.
A ce titre, le CA est investi de tous les pouvoirs d’Administration nécessaire au bon fonctionnement de l’ Etablissement.
Le CA est chargé de :
– L’adoption du programme d’activités de l’ AES, du suivi de leur application.
– L’approbation des comptes financiers et le budget prévisionnel d’exploitation .
– L’approbation des conditions d’inscription d’emprunt et d’octroi de prêts, dons, legs .
– La décision concernant l’acquisition, la construction ou l’aliénation d’immeuble, lorsque la valeur de ces derniers est supérieure à un montant qui sera fixé par le CA .
– L’acceptation des dons et legs .
– L’approbation du rapport annuel du Directeur Général .
– L’affectation des résultats .
– La proposition de modification des statuts .
– La proposition de participation aux capitaux d’autres sociétés .
– La proposition de fusion avec d’autres sociétés .
– La proposition de dissolution de l’établissement.

La Direction Générale (DG) 

Le DG est nommée par décret pris en conseil des Ministres, sur proposition du Ministère chargé de la tutelle technique. Elle est l’organe exécutif de l’établissement.
A ce titre, elle assure la réalisation de l’objectif de l’ AES, en conformité avec les directives du Conseil d’ Administration.
La Direction Générale est donc notamment chargée de :
– Réaliser le programme d’activités et les décisions du CA .
– Présenter l’ AES en justice et vis-à-vis des tiers .
– Passer et établir les marchés, les conventions et les contrats au nom et pour le compte de l’ AES ;
– Rechercher des ressources financières de l’établissement.

Les éléments constitutifs de la gestion de trésorerie

La gestion de trésorerie est constituée principalement par deux éléments : la gestion financière et la gestion prévisionnelle.

La gestion financière 

C’est l’ensemble des techniques, des décisions nécessaires pour maîtriser les paramètres de l’entreprise en marche. Pour cela, la gestion financière doit   répondre à  des  critères   spécifiques :
– La rentabilité est une notion qui s’applique à toute action économique mettant en œuvre des moyens matériels, humains et financiers. Elle s’exprime par le rapport résultat/moyen : elle est une mesure monétaire de l’efficience. La rentabilité maximale est obtenue par la minimisation des coûts et la maximisation des ventes.
– La solvabilité ou l’aptitude de l’entreprise à assurer à tout instant le paiement de ses dettes exigibles. La solvabilité résulte de l’équilibre entre les flux de recettes et des dépenses c’est-à-dire l’équilibre financier, or la trésorerie est l’instrument d’ajustement de ces flux à court terme. D’ailleurs, l’équilibre financier est atteint à un moment donné ; si l’encaisse reste positive après le règlement de toutes les dettes exigibles.
En plus, la détention d’une en caisse importante augmente le degré d’autonomie de l’entreprise ou son aptitude à maintenir à tout moment son indépendance. Le niveau de probabilité de rupture de l’équilibre mesure le degré d’autonomie. L’aménagement de cette contrainte relève du rôle de la gestion de trésorerie.
Le vocable de « gestion financière » recouvre deux aspects très différents : l’analyse financière et la gestion financière proprement dite.

La gestion prévisionnelle 

Comme disait le langage « gérer, c’est prévoir » nous amènerons à regarder dans le futur.
Donc, l’instrument est la gestion prévisionnelle.
C’est la conséquence directe de la bonne gestion, il permet aux dirigeants de réaliser au différent niveau l’équilibre idéal. La gestion prévisionnelle conduit à la fixation d’objectif et facilite ainsi un nouveau style de direction, permettant d’une utilisation optimale à tous les niveaux des moyens dans l’entreprise. Elle représente une façon parmi d’autre de maîtriser la gestion de l’entreprise dans la mesure où elle assure la comparaison des objectifs suivant la mise en évidence d’écart entre la réalisation et prévision, elle permet donc de mettre en mesure la direction de prévenir les événements au lieu de le subir.
En générale, les étapes de la gestion prévisionnelle sont les suivants :
– Elaboration des prévisions permettant d’atteindre les objectifs définis et en partant des informations actuelles et de l’évolution possible de la situation .
– Enregistrement de la réalisation .
– Contrôle de la réalisation des prévisions par rapprochement entre les résultats prévus pour calculer les écarts et les analyser.
La gestion prévisionnelle a deux types d’objectifs en fonction du temps :
– Une politique d’action à court terme appelée « tactique » qui portera principalement sur la détermination des ventes .
– Une politique à long terme appelée « stratégie »   qui s’applique   à des opérations plus lointaines.
L’élaboration de la gestion prévisionnelle devrait être un préalable à toute décision concrète. relative à la recherche de moyen de financement ou de placement en cas d’excédent de liquidité à court terme. Elle consiste en effet, à un ensemble de prévision relative aux encaissements prévisibles à court terme dont le support et le budget de trésorerie et la position prévisionnelle.

Non satisfaction de la population cible

On arrive à constater qu’il y a une non satisfaction totale de la population cible. Dans l’approvisionnement en eau potable, l’entreprise ne peut procurer que 0,34 litre/jour / personne. Ceci n’atteint pas encore de 1 litre/jour/personne. Dans les communes éloignées (région loin de la station d’alimentation), cette quantité est moindre, comme à Amboasary Sud et Ambonaivo, la population ne peut avoir que entre 0,085 à 0,088 litre par personne par jour.
Alors, le taux de desserte en eau réalisé est encore loin de celui recommandé par l’OMS fixé à 15 litres/jour/personne. En effet, les habitants ne vivent pas normalement leur vie quotidienne parce qu’il passe la plus grande partie de leur temps à chercher de l’eau et la plupart de leur budget est engloutie par l’achat d’eau. La charge donnée aux femmes et aux enfants en particulier est lourde. Beaucoup d’habitants se sont libérés de leur du travail quotidien pour chercher de l’eau tout au long de la journée.
Tout cela montre que la capacité de l’approvisionnement en eau potable de l’entreprise est encore faible par rapport au besoin indispensable de chaque individu.
Après avoir constater les problèmes liés au niveau de la quantité d’eau potable, nous allons passer à analyser de ce qui est au niveau de la qualité d’eau potable par la section suivante.

Insuffisance au niveau de la qualité d’eau potable

Parmi les sources d’eau qui peuvent être exploitées (eau de pluie ; eau de surface ; lac, marre, rivière ; eau souterraine…). On a constaté que l’eau souterraine, que l’AES exploite essentiellement pour couvrir le ravitaillement en eau dans le Sud procure une qualité souvent plus ou moins acceptable.
En 12 janvier 2002, l’eau filtrée par l’ AES a été examinée par le CNE5. Effectivement, le CNE peut faire un examen à Madagascar dont les résultats en chiffres sont montrés par le tableau ci-après . D’ après ce résultat, la qualité de l’eau ne suit la norme de la qualité d’eau potable recommandée par le CNE, certains composants sont dans la plupart presque dépassés à la norme fixée au préalable.
On peut citer comme exemple ici la turbidité qui nous informe une certaine trouble de l’eau, ainsi l’Aluminium, le Fer, le Cuivre et le Manganèse qui avaient une influence sur la santé de la population ne sont pas conforme à la normé fixée par le CNE.
La cause principale de cette insuffisance au niveau de la qualité de l’eau potable est essentiellement le budget non satisfaisant par rapport au besoin et à la mission que nous allons essayer d’analyser dans la sous section ci-après.

Budget non satisfaisant par rapport au besoin et à la mission 

Compte tenu de la situation financière actuelle que subite l’entreprise, le problème de l’approvisionnement se pose sur l’amélioration de sa qualité. D’une manière générale, le traitement d’eau doit se faire régulièrement du fait que la qualité de l’eau change avec l’environnement, même dans un laps de temps moindre. En fait, certaines nécessitent plusieurs traitements effectués fréquemment.
Donc le traitement d’eau n’est pas du tout facile. On doit suivre plusieurs processus qui nécessitent également plusieurs matériels de traitement, y compris les diverses solutions chimiques utilisées. Alors que par l’absence de l’un de ces matériels, la qualité de l’eau est encore contestable.
En plus, la plupart de ces matériels ne sont pas disponibles à Madagascar et ils sont très coûteux. A Madagascar, du fait de la commodité des matériels utilisés, le traitement d’un échantillon d’eau se coûte au moins 15 000 Ariary, c’est le cas auprès de l’Institut Pasteur et auprès des laboratoires de la JIRAMA.
En effet, à l’AES, compte tenu de sa situation financière, la subvention de l’Etat n’arrive pas à couvrir les charges occasionnées. C’est pourquoi, faute du budget, le traitement organique (microbien) seulement est effectué à chaque eau produite. C’est ainsi que nous avons constaté comme conséquence une propagation néfaste des maladies d’origines hydriques que l’on va essayer d’analyser dans la seconde sous section suivante.

Propagation néfaste des maladies d’origine hydrique 

Parmi toutes les maladies traitées dans la région du Sud, on a remarqué une prédominance des maladies d’origine hydrique. Elles sont très diverses et parfois constituent une tragédie humaine. Le tableau ci-dessous va nous apprécier les différentes sortes des maladies qui viennent dans la région et leurs proportions respectives à l’âge de l’individu qui les atteint.

Complexité des procédures en matière de déblocage des subventions 

L’obtention des subventions de l’Etat nécessite une longue procédure administrative, dictée par la loi en vigueur. En effet, différentes étapes doivent être franchises, à savoir la plus importante l’approbation par le conseil d’Administration (Quitus), le projet du budget.
Or, la tenue de l’Assemblée Générale des membres du CA accuse la plupart du temps des retards causés par les convocations du Président du Conseil d`Administration au réunion.
Par exemple en 2003, par suite du changement des membres du CA leur réunion n’avait pas eu lieu qu’au mois de juin, alors que d’après le statut, la première réunion ordinaire de celui-ci consacrée à l’approbation du budget devrait se dérouler au mois de février ou de mars au plus tard. Cette situation décourage les bravoures de personnel et même provoque des vols de matériels de l’établissement de la part des ouvriers malintentionnés qui profitent le retard de paiement du salaire pendant des mois.
Voilà donc la cause essentielle, la conséquence que nous allons essayer d’analyser dans la seconde sous section suivant correspond à la non stabilité de l’approvisionnement d’eau potable en quantité.

Non stabilité de l’approvisionnement d’eau potable en quantité 

Contraint du budget alloué par l’Etat à l’entreprise, le travail d’approvisionnement en eau dans la région se débute à une date selon l’entreprise, après avoir obtenir les subventions. De ce fait, le début de l’activité change d’une année à une autre.
De plus, du fait que les subventions allouées par l’Etat n’arrivent pas à couvrir en totalité les charges engagées par l’AES, tout au long de l’année, en matière d’approvisionnement en eau. On a constaté que la quantité de l’eau approvisionnée est instable, il varie à chaque saison surtout dans les villages lointains :
* Pendant la saison de pluie, la quantité d’eau est élevée car la pluie assure la couverture des besoins de certaine population .
* Tandis que en saison sèche, l’eau est rare voire inexistante du fait que les camions citernes doivent assurer le ravitaillement en eau potable de la population et que les charges occasionnées par celui-ci sont très élevées, ce qui entraîne que l’eau livrée est moindre.
Donc, la quantité et la fréquence de pluie varient la quantité maximum de l’approvisionnement en eau potable de l’AES.

Courte durée de vie des camions citernes 

Du fait que les camions citernes se sont exploités dans une condition très dure, on a trouvé que la durée de vie des camions citernes devient de plus en plus courte due à l’état de route très défavorable. De plus que les pannes que nous avons vues précédemment concernent des organes essentiels qui jouent un rôle déterminant dans la durée de vie du véhicule.
En effet, certains camions citernes ayant subi des sérieuses pannes sont irrécupérables, comme les trois (3) camions citernes qui ne servent actuellement que des pièces détachées pour les autres camions citernes. Comme c’était également le cas en 1994, trois ans plus tard après leur mis en service, sept (7) camions ont été hors service.
Il importe alors que c’est assez dur pour l’ AES de couvrir les besoins des habitants qui sont trop loin de la source d’eau, seulement 10% de la quantité d’eau nécessaire pour les habitants est fournie actuellement. Car la quantité d’eau potable approvisionnée est en fonction des nombres des camions citernes en service.
Voilà donc le premier problème que nous avons formulé au niveau des matériels de productions, le second correspond à une défaillance de certaines pièces de rechange que nous allons voir dans la section suivante.

Défaillance de certaines pièces de rechanges en nombre

Malgré la présence des pannes lourdes survenues, le stock en pièces de rechanges sur les éléments usuels n’est pas assez suffisant au sein de l’entreprise. Nous avons trouvé une défaillance de certaines pièces de rechanges en nombre ayant comme cause principale de l’indisponibilité de celui-ci que nous allons analyser d’une manière objective dans la première sous section ci-dessous.

Indisponibilités des pièces de rechanges 

Pendant que nous étions à l’ AES, on a trouvé que les matériels et équipements existants dans le cadre de la coopération japonaise sont approvisionnés en pièces de rechanges une fois les installations et équipements offerts. Tous les éléments en pièces de rechanges ne sont pas disponibles à Madagascar.
De plus, il est inconcevable de ne pas obtenir les pièces élémentaires comme les écrous goujon car l’action entreprise en matière d’approvisionnement en eau souffre à la longueur des années. En séquelle, les pannes sont autant réparées sans recours aux pièces de rechanges s’il est encore possible de réparer les pièces usées, la rechange est seulement optée pour des pannes sérieuses si sera besoin. Autrement dit, le recours aux pièces de rechanges n’a pas eu lieu tant que les pièces usées ne sont pas complètement hors usages. Cette procédure s’impose tant que les besoins en pièces de rechanges ne soient pas satisfaits, même si l’anomalie ne touche pas les principaux organes tels que moteur, châssis et transmission.
Il semble alors que l’utilisation des équipements a du mal à fonctionner dans des meilleures conditions tant que les pièces indispensables pour les réparations ne sont pas disponibles aux marchés locaux (intérieurs). Le seul moyen de réparer les camions citernes est l’échange des pièces usées par les pièces d’occasion, les camions citernes subissent donc ce qu’on appelle l’autodestruction.

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Table des matières

? PARTIE I : CADRES GENERALS DE LA RECHERCHE
? CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA SOCIETE
Section 1 : Historique
Section 2 : Structure organisationnelle
Section 3: Activités et Missions
? CHAPITRE II : THEORIE GENERALE DE L’OUTIL DE LA GESTION DE TRESORERIE
Section 1 : Définitions
Section 2 : Les éléments constitutifs de la gestion de trésorerie
? PARTIE II : IDENTIFICATION ET FORMULATION DES PROBLEMES RENCONTRES
? CHAPITRE I : PROBLEMES LIES AUX BESOINS EN QUANTITE ET EN QUALITE D’EAU POTABLE
Section 1 : Insuffisance de la quantité d’eau potable
Section 2 : Insuffisance au niveau de la qualité d’eau potable
? CHAPITRE II : PROBLEMES RENCONTRES AU NIVEAU DE LA TRESORERIE.
Section 1 : Déficience du résultat financier
Section 2 : Retard de déblocage des subventions
? CHAPITRE III : PROBLEMES RENCONTRES AU NIVEAU DES MATERIELS DE PRODUCTION
Section 1 : Mauvais état des camions citernes en service
Section 2 : Défaillance de certaines pièces de rechanges en nombre
Section 3 : Insuffisance des moyens adéquats pour couvrir toute la zone d’action
? CHAPITRRE IV : PROBLEMES RENCONTRES AU NIVEAU DU PERSONNEL 
Section 1 : Insuffisance de Mécanicien compétent
Section 2 : Insuffisance du personnel au niveau de la Direction Technique
? PARTIE III : PROPOSITION DES SOLUTIONS
? CHAPITRE I : SOLUTION CONCERNANT LES BESOINS EN QUANTITE ET EN QUALITE D’EAU POTABLE
Section 1 : Favoriser le principe de 3P : Partenariat Public Privé
Section 2 : Respect de la norme sur la qualité d’eau livrée
? CHAPITRE II : SOLUTION CONCERNANT LA TRESORERIE
Section 1 : Amélioration du résultat financier de l’AES
Section 2: Accélérer le déblocage des subventions
? CHAPITRE III : SOLUTION CONCERNANT LES MATERIELS DE PRODUCTION
Section 1 : Acquisition des nouveaux camions citernes
Section 2 : Adopter une gestion rationnelle des pièces de rechanges
Section 3 : Couvrir la zone d’action par l’acquisition des moyens adéquats non onéreux respectant l’environnement
? CHAPITRE IV : SOLUTION CONCERNANT LE PERSONNEL
Section 1 : Embauche des techniciens performants
Section 2 : Recrutement du personnel au niveau de la direction technique
? CHAPITRE V : SOLUTIONS RETENUES ET RESULTATS ATTENDUS
Section 1 : Solutions retenues. (Sous formes de modèle)
Section 2 : Résultats attendus et recommandations générales
? CONCLUSION GENERALE
? ANNEXES
Annexe 1 : BILAN
BILAN ACTIF
BILAN PASSIF
Annexe 2 : COMPTE DE RESULTAT
Annexe 3 : TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
Annexe 4 : BUDGET DE TRESORERIE
Annexe 5: FICHE DE SUIVI ET DE PREVISION DE LATRESORERIE
? BIBLIOGRAPHIE

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