Sols intergrades vers sols ferrugineux

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Recherches fondamentales et appliquรฉes

Les รฉtudes รฉcologiques effectuรฉes sur le domaine forestier ร  Madagascar sont en gรฉnรฉral descriptives. Elles se sont orientรฉes sur lโ€™inventaire biologique et sur lโ€™รฉtude structurale de la vรฉgรฉtation (Ramangason, 1986 ; Du Puy & al., 1994 ; Petignat & al., 1997 ; Birkinshaw & al., 1998 ; Messmer & Rakotomalaza, 1999 ; Messmer & al., 2000 ; Birkinshaw & al., 2000 ; Rajaonary, 2001 ; Rasoarisela & al., 2005 ; Rajaonarivelo & al., 2005 ; Razafimahefa & al., 2005). Peu dโ€™investigations sur les aspects fonctionnels de la vรฉgรฉtation, plus particuliรจrement sur la production, ont รฉtรฉ entreprises (Randriambanona, 2000 ; Raherison & Grouzis, 2005 a, b). A ce titre, Madagascar accuse un certain retard par rapport aux continents africain (Greenland & Kowal, 1960 ; Nye, 1960 ; John, 1973 ; Huttel & Bernhard-Reversat, 1975 ; Poupon, 1980 ; Jaffrรฉ, 1985 ; Grouzis, 1988), amรฉricain (Lawson & al., 1970 ; Klinge & al., 1975 ; Edwards, 1977 ; Jordan & Uhl, 1978 ; Tanner, 1980 a, b ; Lescure & al., 1983 ; Murphy & Lugo, 1986 a ; Cuevas & al., 1991 ; Martรญnez-Yrizar & al., 1992 ; Paz, 2003) et asiatique (Kira & al., 1964 ; Ogawa & al., 1965 ; Kira, 1978 ; Ogawa, 1978 ; Gong, 1982 ; Kitayama & Aiba, 2002).
Sur le plan gรฉographique, par rapport ร  la rรฉgion orientale de lโ€™รฎle, les rรฉgions du sud et du sud ouest malgaches sont moins privilรฉgiรฉes au niveau de la recherche forestiรจre (Hoeblich & Rasolofoharinoro, 1996). Les raisons qui peuvent รชtre avancรฉes sont la difficultรฉ dโ€™accรจs en raison de lโ€™รฉloignement et le mauvais รฉtat des infrastructures de communication, surtout en saison de pluies coรฏncidant avec la pรฉriode de maximum de vรฉgรฉtation.
A lโ€™รฉchelle rรฉgionale, les travaux effectuรฉs par lโ€™รฉquipe du W.W.F. se sont exclusivement penchรฉs sur lโ€™inventaire faunistique de la rรฉgion des Mikea (Raselimanana & Goodman, 2004). Les investigations menรฉes par Razanaka (1995) dans la mรชme zone ont portรฉ sur la typologie de la vรฉgรฉtation qui se base sur lโ€™รฉchantillonnage systรฉmatique. Pour cette derniรจre รฉtude, lโ€™auteur a pu mettre en รฉvidence lโ€™existence de cinq grandes unitรฉs de vรฉgรฉtation. De lโ€™ouest ร  lโ€™est, il sโ€™agit du bas fourrรฉ xรฉrophile sur sols calcaires, du bas fourrรฉ sur sols sableux, du haut fourrรฉ xรฉrophile, de la formation de transition et de la forรชt dense sรจche.
A lโ€™รฉchelle locale, notamment dans le village dโ€™Analabo et de ses environs, les recherches rรฉcemment conduites au niveau du programme G.E.R.E.M. I (C.N.R.E. / I.R.D.) se sont attachรฉes ร  lโ€™รฉtude des pratiques des acteurs culturaux et des dynamiques รฉcologiques (Razanaka & al., 2001 a ; Raherison & Grouzis, 2005 a, b). Ces derniรจres ont seulement considรฉrรฉ les abandons culturaux et les forรชts denses sรจches avec des paramรจtres physico-chimiques du sol (compacitรฉ, infiltration, รฉlรฉments minรฉraux, rรฉserve hydrique) et des paramรจtres relatifs ร  la vรฉgรฉtation (diversitรฉ, structure, spectre biologique, phytomasse รฉpigรฉe, phytomasse hypogรฉe). La formation de transition et les fourrรฉs xรฉrophiles nโ€™ont pas รฉtรฉ รฉtudiรฉs.

Objectif et hypothรจses de recherche

Le prรฉsent travail devrait apporter des informations complรฉmentaires sur les รฉcosystรจmes de rรฉfรฉrence dans cette rรฉgion du Sud-ouest car le manque dโ€™informations sur les aspects fonctionnels est un handicap majeur pour la comprรฉhension des systรจmes รฉcologiques et pour la formalisation d’outils d’aide ร  la dรฉcision pour la gestion de ces systรจmes. Ses rรฉsultats peuvent en effet servir de rรฉfรฉrence et de surveillance pour pouvoir dรฉgager et appliquer une planification et un amรฉnagement des ressources naturelles conformรฉment aux principes รฉcologiques. Dans le cadre du Protocole de Kyoto, le prรฉsent travail contribuera ร  lโ€™รฉvaluation des puits de carbone ร  Madagascar en particulier ร  travers les forรชts denses sรจches et les fourrรฉs xรฉrophytiques.
Notre รฉtude se propose de caractรฉriser les cinq unitรฉs de vรฉgรฉtation de la rรฉgion des Mikea dโ€™une part au niveau de la structure et dโ€™autre part au niveau de la production.
Raherison & Grouzis (2005 a) ont pu montrer que malgrรฉ ses particularitรฉs biologiques induites par la sรฉcheresse du milieu, lโ€™รฉcosystรจme forestier de la rรฉgion des Mikea fonctionne de la mรชme maniรจre que les forรชts tropicales sรจches du monde. Dans la rรฉgion des Mikea, la diminution progressive du taux dโ€™argile du sol dans la direction est – ouest (Leprun, 1998) aggrave la sรฉcheresse climatique qui se caractรฉrise par un gradient pluviomรฉtrique dรฉcroissant dans cette mรชme direction (Ferry & al., 1998). Les conditions hydriques plus contraignantes vers lโ€™ouest semblent รชtre le facteur limitant pour le fonctionnement de la vรฉgรฉtation des Mikea. Elles conditionnent la variation des diffรฉrents paramรจtres de la vรฉgรฉtation dans la direction est – ouest. Notre รฉtude consistera ร  vรฉrifier les hypothรจses suivantes :
โ€ข Des recherches conduites au niveau des forรชts tropicales ont rรฉvรฉlรฉ que la production forestiรจre augmente avec la hauteur de la canopรฉe de la vรฉgรฉtation (Adam, 2001 ; Kitayama & Aiba, 2002). Pour la vรฉgรฉtation des Mikea, la hauteur diminue progressivement de lโ€™intรฉrieur des terres vers la cรดte ouest (Razanaka, 1995). Cette diminution progressive de la hauteur de la vรฉgรฉtation des Mikea traduit une diminution de la production dans la direction est – ouest.
โ€ข En considรฉrant le propos de Silvertown & al. (1994), de Harrington & al. (1995), de Rapp & al. (1999) et de Raherison & Grouzis (2005 a) sur la relation entre la production racinaire et les conditions pluviomรฉtriques, on peut dire que plus ร  lโ€™ouest, les conditions plus sรจches impliquent un dรฉveloppement racinaire plus important et plus profond pour lโ€™extraction de lโ€™eau.
โ€ข Les conditions hydriques sont proportionnelles ร  la densitรฉ des faunes du sol (Madge, 1965, 1969 ; Bernhard-Reversat, 1972 ; Cornejo & al., 1994). Ainsi, plus ร  lโ€™ouest oรน les conditions hydriques sont moins favorables, la vitesse de dรฉcomposition de la litiรจre devient plus lente.

ZONE Dโ€™ETUDE

Localisation gรฉographique de la rรฉgion dโ€™รฉtude

La zone dโ€™รฉtude, qui est reprรฉsentรฉe sur la figure 1, se situe dans le Sud-ouest de Madagascar, ร  une centaine de kilomรจtres au nord de la ville de Tulรฉar et ร  lโ€™Ouest de la R.N. 9. Elle couvre environ une surface de 1400 kmยฒ. Elle est dรฉlimitรฉe au nord et au sud respectivement par y = 410 (latitude S22ยฐ11โ€™) et y = 380 (latitude S22ยฐ40โ€™) selon la projection Laborde Madagascar (km), et puis ร  lโ€™est et ร  lโ€™ouest respectivement par la R.N. 9 et le canal de Mozambique.

Facteurs abiotiques

Climat

Le climat ร  Madagascar est conditionnรฉ par deux grands courants aรฉriens qui heurtent les reliefs de lโ€™รฎle (Cornet, 1974 ; Sourdat, 1977 ; Battistini & Hoerner, 1986). Il sโ€™agit de :
โ€ข Lโ€™alizรฉ, vent humide de secteur ESE – WNW qui est la source du gradient pluviomรฉtrique dรฉcroissant dโ€™est en ouest pendant lโ€™hiver austral.
โ€ข La mousson, vent de secteur NW – SE soufflant pendant lโ€™รฉtรฉ austral, est le responsable du gradient pluviomรฉtrique dรฉcroissant dans la direction nordโ€“sud.
La zone dโ€™รฉtude se trouve ร  lโ€™abri de lโ€™effet de lโ€™alizรฉ et seule la mousson conditionne sa pluviomรฉtrie. Dans cette partie de lโ€™รฎle, localisรฉe en dessous de la Mangoky, l`effet de la mousson est attรฉnuรฉ du fait de la force de Coriolis (Morat, 1973). Selon Morat (1969), la zone dโ€™รฉtude est soumise ร  deux types de climat. Il sโ€™agit du :
โ€ข Climat semi aride qui concerne les zones localisรฉes relativement plus ร  lโ€™intรฉrieur des terres. Ce climat est caractรฉrisรฉ par des prรฉcipitations annuelles allant de 500 ร  900 mm, une pรฉriode sรจche de 7 ร  8 mois secs par an, une tempรฉrature moyenne annuelle oscillant entre 23 et 24 ยฐC.
โ€ข Climat sub-aride qui concerne les zones cรดtiรจres. Ce climat est dรฉfini par des prรฉcipitations annuelles plus faibles, infรฉrieures ร  500 mm, une pรฉriode sรจche plus longue de 9 ร  10 mois par an et une tempรฉrature moyenne annuelle, lรฉgรจrement รฉlevรฉe, dโ€™environ 25 ยฐC.
La carte sur la figure 2, รฉlaborรฉe ร  partir des รฉtudes menรฉes par Ferry & al. (1998), reprรฉsente les courbes des isohyรจtes1 annuelles de la zone dโ€™รฉtude. Elle montre la prรฉsence du gradient pluviomรฉtrique dรฉcroissant dโ€™est en ouest dans la zone dโ€™รฉtude.

Paramรจtres climatiques stationnels

Une station climatologique a รฉtรฉ implantรฉe dans la zone dโ€™รฉtude (Projection Laborde kilomรฉtrique : x = 111,964 ; y = 396,535) par le programme G.E.R.E.M. Les valeurs des paramรจtres climatiques issues de cette station pour la pรฉriode 1998 – 2000 ont รฉtรฉ analysรฉes. Les donnรฉes climatiques moyennes qui sont constituรฉes par les tempรฉratures minimale, moyenne et maximale, les humiditรฉs relatives minimale, moyenne et maximale, le rayonnement global, la vitesse de vent, la pluviomรฉtrie et le nombre de jours de pluies sont consignรฉes dans le tableau I.
Selon le tableau I, il apparaรฎt que :
โ€ข Le mois de juillet est le mois le plus frais de lโ€™annรฉe au cours duquel la tempรฉrature moyenne mensuelle peut descendre en deรงร  de 30 ยฐC. Au mois dโ€™octobre, la tempรฉrature commence ร  sโ€™accroรฎtre et tend ร  se stabiliser ร  partir de novembre ร  fรฉvrier avec des valeurs moyennes allant de 32 ร  35 ยฐC. La baisse de la tempรฉrature moyenne mensuelle sโ€™observe aprรจs le mois dโ€™avril. La moyenne des tempรฉratures mensuelles est de lโ€™ordre de 25 ยฐC. Lโ€™amplitude thermique mensuelle, varaint de 8,9 ร  18 ยฐC, est relativement plus รฉlevรฉe au cours de la pรฉriode juin โ€“ septembre.
โ€ข Les valeurs minimales de lโ€™humiditรฉ relative moyenne mensuelle sont enregistrรฉes de juin ร  octobre. Elles coรฏncident avec la pรฉriode la plus froide et la plus sรจche de lโ€™annรฉe. Elles accentuent donc le dรฉficit pluviomรฉtrique au cours de cette pรฉriode. Les humiditรฉs relatives augmentent dรจs le mois de novembre et passent par un maximum en fรฉvrier avec une valeur moyenne dโ€™environ 75 %.
โ€ข Le rayonnement global prรฉsente une grande variation au cours de lโ€™annรฉe. Ce paramรจtre atteint son minimum au mois de juin oรน il peut descendre jusquโ€™ร  4502 W.m-2. Ses valeurs maximales, oscillant entre 6097 et 6995 W.m-2, sont par contre enregistrรฉes au cours de la pรฉriode octobre โ€“ mars.
โ€ข La vitesse du vent augmente ร  partir du mois de juillet et atteint son maximum en octobre avec une valeur de 2,8 m.s-1. Elle diminue progressivement jusquโ€™au mois de mars pour se stabiliser entre 1,5 et 1,6 m.s-1 pour la pรฉriode mars โ€“ juin.
โ€ข Pour la pรฉriode 1998 โ€“ 2000, la moyenne de lโ€™E.T.P. annuelle est de lโ€™ordre de 1480. Les prรฉcipitations moyennes annuelles sโ€™รฉlรจvent ร  1141 mm et sont reparties sur 129 jours. La plus grande partie des prรฉcipitations tombe entre le mois de novembre et le mois de mars avec un maximum au mois de janvier (354,9 mm). En dehors de cette pรฉriode, les pluies sont rares. En effet, dโ€™avril ร  octobre, la pluviomรฉtrie mensuelle ne dรฉpasse guรจre 50 mm.

Saisons et pรฉriode de vรฉgรฉtation

La courbe ombrothermique de Gaussen reprรฉsentรฉe sur la figure 3 est utilisรฉe pour รฉtablir une synthรจse climatique. Elle est รฉlaborรฉe ร  partir des donnรฉes climatiques obtenues sur la station mรฉtรฉorologique dโ€™Ampasikibo (Coordonnรฉes Laborde kilomรฉtrique : x = 111,964 ; y = 396,535) pour la pรฉriode 1998 โ€“ 2000 (Grouzis & Rocheteau, 1998 ; Grouzis & Rakotondramanana 1999 ; 2000 ; Rakotondramanana, 2001). Elle est caractรฉrisรฉe par la relation P. = 2 T. (P. : prรฉcipitations en mm, T. : tempรฉrature en ยฐC). La saison sรจche correspond ร  la pรฉriode pendant laquelle les prรฉcipitations sont infรฉrieures au double de la tempรฉrature (Bagnouls & Gaussen, 1953 ; Sourdat, 1977). Selon Le Houerou & Popov (1981), cette relation est lโ€™รฉquivalent de P. = 0,35 E.T.P. (P : prรฉcipitations en mm) qui, dโ€™aprรจs Doorembos & Kasam (1979) et Cornet (1981), a un rapport avec le cycle de la vรฉgรฉtation.
Lโ€™analyse de la courbe permet de mettre en รฉvidence lโ€™existence de deux saisons distinctes de lโ€™annรฉe :
โ€ข Une saison sรจche qui est caractรฉrisรฉe par un dรฉficit hydrique climatique (P < 2T). Elle dure sept mois (avril โ€“ octobre) et correspond ร  la pรฉriode de vie ralentie de la vรฉgรฉtation.
โ€ข Une saison humide qui est caractรฉrisรฉe par un excรฉdent hydrique climatique (P โ‰ฅ 2T). Elle sโ€™รฉtale sur cinq mois (novembre โ€“ mars). Les prรฉcipitations du mois de novembre correspondent ร  la perhumectation du sol, celles de dรฉcembre ร  fรฉvrier coรฏncident avec la pรฉriode de vie active de la vรฉgรฉtation et celles du mois de mars avec lโ€™assรจchement รฉdaphique.

Conclusion

La rรฉgion dโ€™รฉtude est rรฉgie par un gradient pluviomรฉtrique dรฉcroissant dโ€™est en ouest qui peut expliquer la variation des paramรจtres de la vรฉgรฉtation des Mikea le long du transect Ampasikibo โ€“ Salary. La synthรจse climatique รฉtablie ร  partir des donnรฉes obtenues sur la station mรฉtรฉorologique dโ€™Ampasikibo pendant la pรฉriode 1998 โ€“ 2000 a permis de distinguer deux saisons dans lโ€™annรฉe.
โ€ข Une saison humide qui sโ€™รฉtend pour la pรฉriode de novembre ร  mars est caractรฉrisรฉe par des hautes tempรฉratures (27,5 ยฐC en moyenne), des vents forts (2,1 m.s-1 en moyenne), un rayonnement global รฉlevรฉ (6497 W.m-2 en moyenne), une humiditรฉ relative de l’air importante (69 % en moyenne) et des pluies abondantes (94,2 % du total annuel en 97 jours de pluies).
โ€ข Une saison sรจche qui sโ€™รฉtale sur la pรฉriode dโ€™avril ร  octobre est caractรฉrisรฉe par des tempรฉratures plus fraรฎches (22,9 ยฐC en moyenne), des vitesses du vent de 1,9 m.s-1 en moyenne et un rayonnement global moins รฉlevรฉ (5434,9 w.m-2 en moyenne). L’humiditรฉ relative de l’air reste รฉlevรฉe (60 %) en raison de phรฉnomรจnes de rosรฉe particuliรจrement importants (Salomon, 1987).
Ces donnรฉes correspondent ร  un climat tropical sec de type semi aride avec un rรฉgime pluviomรฉtrique prรฉsentant un maximum en saison chaude. Les forรชts de la zone dโ€™รฉtude peuvent รชtre classรฉes dans tropical and subtropical dry forest life zones de Holdridge (1967). Ces zones rassemblent en effet toutes les surfaces forestiรจres soumises ร  une tempรฉrature moyenne annuelle supรฉrieure ร  17 ยฐC, une pluviomรฉtrie moyenne annuelle oscillant entre 250 et 2000 mm et un rapport E.T.P. / prรฉcipitations supรฉrieur ร  lโ€™unitรฉ (Holdridge, 1967).

Sol

Les auteurs tels que Sourdat (1977) et Salomon (1987) ont mentionnรฉ lโ€™existence de changement rapide de substrat dans la direction est – ouest dans la rรฉgion du Sud-ouest malgache. Les รฉtudes effectuรฉes ร  lโ€™รฉchelle locale ont confirmรฉ ce propos. En effet, Leprun (1998) a pu identifier quatre types de sols qui se succรจdent le long du transect Analabo โ€“ Salary et proposer une corrรฉlation entre les ensembles dunaires de la rรฉgion du Sud-ouest et les chronologies des installations des dunes. Ces derniรจres sont comparables ร  celles de lโ€™Ouest africain selon Leprun (1998).
Les types de sols de la rรฉgion dโ€™รฉtude, en allant de lโ€™intรฉrieur des terres vers la cรดte ouest cโ€™estโ€“ร -dire des plus anciens aux plus rรฉcents selon Leprun (1998), sont les sols ferrugineux non lessivรฉs, les sols intergrades vers sols ferrugineux, les sols brun-rouges subarides et les sols bruns subarides modaux.

Sols ferrugineux non lessivรฉs

Les sols ferrugineux non lessivรฉs (10 R et / ou 5 YR2 sur lโ€™ensemble du profil) contiennent 10 ร  15 % dโ€™argiles. Ils sont lโ€™รฉquivalent des sols monosiallitiques rubรฉfiรฉs de Sourdat (1977) et se dรฉveloppent sur des sables rouges argileux (sur matรฉriau dunaire sablo-argileux ancien). Ces sables sont des formations dunaires les plus anciennes de la rรฉgion (erg I Inchirien ร  40000 โ€“ 35000 ans B.P. ou Post-Karimbolien I selon Battistini, 1964) et sont probablement dโ€™origine fluvio-รฉolienne. Sur ce substrat pousse la forรชt dense sรจche ร  Commiphora grandifolia, Adansonia rubrostipa et Euphorbia laro.
2 Il sโ€™agit dโ€™un type de couleur de la charte de Munsell. Cette derniรจre, conรงue spรฉcialement pour lโ€™รฉtude des sols, se prรฉsente comme un livre des planches qui se succรจdent graduellement du rouge, en passant par lโ€™orangรฉ jusquโ€™au jaune. Chaque planche est reprรฉsentรฉe par ce quโ€™on appelle un hue (teinte de base). Ce dernier est symbolisรฉ par un chiffre et une ou deux lettres (R, YR, Y). R (red) dรฉsigne la couleur rouge, YR (yellow reddish) lโ€™orangรฉ et Y (yellow) la couleur jaune. Le chiffre est inversement proportionnel ร  lโ€™intensitรฉ de la couleur.

Sols intergrades vers sols ferrugineux

Les sols (7,5 YR ou 5 YR en surface, 2,5 YR en profondeur), intergrades entre les sols ferrugineux non lessivรฉs et les sols brun-rouge subarides sur matรฉriau sableux de lโ€™erg II, renferment 5 โ€“ 10 % dโ€™argiles. Ces sols qui sont des sables roux siliceux et dโ€™origine รฉolienne sont analogues aux sols bisiallitiques de Sourdat (1977). Ils appartiennent au Karimbolien I (Battistini, 1964) et correspondent ร  lโ€™erg II dโ€™รขge Ogolien (20000 – 18000 ans B.P.) de lโ€™ouest africain. La forรชt ร  Didierea madagascariensis et feuillus est rencontrรฉe sur ces sols.

Sols brun-rouge subarides

Les sols brun-rouge subarides (7,5 YR en profondeur) sont constituรฉs de sables roux clairs non calcaires et trรจs peu argileux (environ 5 %). Ils correspondent aux sols bisiallitiques rubefiรฉs (Sourdat, 1977). Ces sols sont isohumiques et sur matรฉriau sableux dunaire dโ€™origine รฉolienne. Ils ont รฉtรฉ mis en place au cours de lโ€™erg II Ogolien mais repris partiellement par lโ€™erg III Nouackchotien (7000 โ€“ 5000 ans B.P.). Sur ces sols est installรฉ le fourrรฉ ร  Didierea madagascariensis et feuillus.

Sols bruns subarides modaux

Les sols bruns subarides modaux (10 YR sur tout le profil) ne renferment que moins de 5 % dโ€™argile et sont isohumiques motivรฉs par le complexe saturรฉ en calcaire et le taux de matiรจre organique dรฉcroissant. Ils sont classรฉs dans les sols non bisiallitiques non rubรฉfiรฉs (Sourdat, 1977). Ils se dรฉveloppent sur matรฉriau dunaire sableux calcaire qui est dโ€™origine mixte (marin et รฉolien) et sโ€™est installรฉ, plus rรฉcemment, au Post Nouakchotien (3000 – 2500 ans B.P.) et au Post Flandrien selon la sรฉquence eustatique de Battistini (1964). Sur ce type de sol se dรฉveloppe le fourrรฉ xรฉrophyte ร  Euphorbia stenoclada.

Conclusion

Le long du transect Ampasikibo โ€“ Salary, plusieurs types de sols correspondant ร  des remaniements รฉoliens successifs (de 40000 ร  2500 ans B.P.) dโ€™un matรฉriau ancien sablo-argileux peuvent รชtre distinguรฉs. La pรฉdogenรจse est dโ€™autant plus รฉvoluรฉe que la reprise รฉolienne est ancienne : ร  des sables calcaires, puis sables roux clairs non calcaires situรฉs plus ร  lโ€™ouest ou prรจs de la cรดte, succรจdent plus ร  lโ€™est des sables roux siliceux puis rouges argileux. Cette succession des sols dans la direction est – ouest est caractรฉrisรฉe par une diminution progressive du taux dโ€™argile et par une tendance ร  lโ€™รฉclaircissement de la couleur des profils.

Facteurs biotiques

Vรฉgรฉtation

A lโ€™รฉchelle nationale, suivant les divisions phytogรฉographiques des auteurs, la zone dโ€™รฉtude appartient :
โ€ข A la rรฉgion mรฉridionale, Bush ร  Didierea (Perrier de la Bathie, 1921).
โ€ข A la rรฉgion malgache occidentale et correspond plus prรฉcisรฉment au secteur sud ouest du domaine de lโ€™ouest (Humbert, 1955).
โ€ข Aux types de vรฉgรฉtation secs du domaine du sud, sรฉrie ร  Didiereaceae et Euphorbia (Humbert, 1965).
โ€ข Aux รฉtages de vรฉgรฉtation sec et semi-aride, forรชt dense ร  Dalbergia, Commiphora et Hildegardia, et sub-aride, fourrรฉ xรฉrophile ร  Didiereaceae et Euphorbia (Cornet & Guillaumet, 1976).
โ€ข A la zone รฉco-floristique mรฉridionale de basse altitude : 0 โ€“ 300 m (Faramalala, 1988 ; 1995).
โ€ข Aux deciduous, dry, southern forest and scrubland (0 โ€“ 300 m) selon Du Puy & Moat (1996).
โ€ข A la forรชt รฉpineuse du sud ouest (Madagascar Vegetation Atlas).
A lโ€™รฉchelle rรฉgionale, les รฉtudes typologiques, qui se sont basรฉes sur un รฉchantillonnage systรฉmatique le long du gradient est โ€“ ouest, ont permis ร  Razanaka (1995) dโ€™identifier cinq grands types de formation. Ces derniers qui sont constituรฉes par la forรชt dense sรจche, la formation de transition, le haut fourrรฉ xรฉrophile, le bas fourrรฉ xรฉrophile sur sols sableux et le bas fourrรฉ sur sols calcaires sont reprรฉsentรฉs sur la carte de la figure 4.

Forรชts denses sรจches dรฉcidues

Les forรชts sรจches se situent ร  une altitude supรฉrieure ร  120 m et entre les courbes des isohyรจtes 700 et 800 mm (Ferry & al., 1998). Elles sont principalement composรฉes de trois strates. Il sโ€™agit dโ€™:
โ€ข Une strate supรฉrieure qui est plurispรฉcifique, peu jointive et de 8 ร  15 m de haut. Cette strate est constituรฉe par Commiphora grandifolia Engler, Commiphora arafy H. Perr., Poupartia sylvatica H. Perr., Dalbergia sp., Securinega capuronii J. Leandri, Neobeguea mahafaliensis J.F. Leroy et Diospyros aculeata H. Perr.. Les รฉmergents, qui sont formรฉs par Adansonia za Baill., Givotia madagascariensis Baill. et remplacรฉs par Commiphora arafy H. Perr. en progressant vers lโ€™ouest, surcรฎment ร  une hauteur allant de 20 ร  25 m.
โ€ขUne strate moyenne qui est de 2 ร  8 m de haut et assez dense avec un taux de recouvrement de 30 ร  55 %. Cette strate est essentiellement composรฉe de Euphorbia laro Drake, Euphorbia antso Denis, Baudouinia fluggeiformis Baill., Mollugo decandra Scott-Elliot, Diporidium greveanum (V.T.) H. Perr., Lasiodiscus articulatum R. Cap., Boscia madagascariensis (D.C.) Hadj-Moust, Didierea madagascariensis Baill.
โ€ขUne strate infรฉrieure qui atteint 2 m de haut et possรจde un degrรฉ de couverture de 30 ร  50 %. Cette strate renferme des espรจces ligneuses tels que Croton sp., Erythroxylum retusum Baill., Chadsia grevei Drake, Dracaena reflexa Lam. Les espรจces comme Commiphora humbertii H. Perr., Acacia drakei R. Vig. apparaissaient sur certains endroits plus ร  lโ€™ouest. Les espรจces herbacรฉes de cette strate sont constituรฉes par Lissochilus humbertii H. Perr., Ruellia anaticollis Benoist et Tacca pinnatifida J.R. & Forst. Les espรจces graminรฉennes sont pratiquement absentes.
Les lianes sont abondantes et reprรฉsentรฉes par les espรจces tels que Dioscorea sp. (Balo), Cynanchum sp., Adenia firingalavensis Harms, Zombitsia lucorum Kerandren, Vanilla decaryana H. Perr. et Cyphostemma laza Descoings. Les ligneux ont des troncs droits mais la rรฉduction de la hauteur de la canopรฉe et lโ€™intrication de la strate arbustive se manifestent dรฉjร . La classe de diamรจtre 0 โ€“ 5 cm est la mieux reprรฉsentรฉe. Les chamรฉphytes forment 18 ร  33 % du type biologique.

Formation de transition

La formation de transition est localisรฉe ร  lโ€™altitude de 80 ร  100 m et entre les courbes des isohyรจtes 700 et 800 mm (Ferry & al., 1998). Elle est pluristratifiรฉe et se compose dโ€™ :
โ€ขUne strate supรฉrieure assez lรขche prรฉsente un degrรฉ de couverture de 20 ร  30 %. Ses individus qui ont une taille comprise entre 8 et 10 m sont formรฉs par Didierea madagascariensis Baill., Commiphora arafy H. Perr., Poupartia sylvatica H. Perr., Euphorbia laro Drake. Sur cette strate se trouvent รฉmergรฉs ร  12 – 15 m les individus de Dalbergia sp, Adansonia za Baill., Stereospermum sp. et de Securinega capuronii J.Leandri.
โ€ขUne strate moyenne, assez dense, de 2 ร  7 m de haut oรน apparaissent Commiphora simplicifolia H. Perr. et Lovanafia mahafaliensis M. Pelt. La frรฉquence de certaines espรจces tels que Didierea madagascariensis Baill., Grewia cyclea Baill., Mimosa delicatula Baill. et Euphorbia antso Denis devient plus importante.
โ€ขUne strate infรฉrieure, qui est plus dense, a une hauteur de 1,5 ร  2 m. Elle est principalement composรฉe de Erythroxylum retusum Baill., Calodecaryia pauciflora J.F. Leroy, Commiphora humbertii H. Perr., Dichrostachys sp. et de Diospyros danguyana H. Perr.
Cette formation est caractรฉrisรฉe par lโ€™interpรฉnรฉtration de strates moyenne et infรฉrieure dont le taux de recouvrement des espรจces peut atteindre jusquโ€™ร  45 %.

Hauts fourrรฉs xรฉrophiles

Les hauts fourrรฉs, qui se trouvent entre 60 et 110 m dโ€™altitude et entre les courbes des isohyรจtes 600 et 700 mm (Ferry & al., 1998), sont gรฉnรฉralement ouverts. Ils sont rรฉduits ร  deux strates plus ou moins confuses.
โ€ขLa strate supรฉrieure, de 5 ร  8 m de haut, est assez jointive. Lโ€™expansion et la rรฉduction de taille de Didierea madagascariensis Baill. la caractรฉrisent. A lโ€™altitude de 60 ร  80 m existe une grande ouverture de terrain qui correspond ร  un sol nu de 15 ร  20 %.
โ€ขLa strate infรฉrieure est discontinue et prรฉsente un aspect intriquรฉ par la dominance de Commiphora humbertii H. Perr. et par lโ€™apparition de Commiphora lamii H. Perr., Croton sp, Erythroxylum retusum Baill., et Aloe vaombe Decorse.
Des lianes tels que Adenia firingalavensis Harms et Dioscorea fandra H. Perr. sont totalement absentes. Les chamรฉphytes reprรฉsentent 15 ร  44 % du spectre biologique et lโ€™effectif des individus appartenant ร  la classe de diamรจtre infรฉrieur est le plus รฉlevรฉ.

Bas fourrรฉs xรฉrophiles sur sols sableux

Les bas fourrรฉs xรฉrophiles sur sol sableux se situent ร  lโ€™altitude infรฉrieure ร  50 m et sur des endroits qui ont des prรฉcipitations annuelles infรฉrieures ร  600 mm (Ferry & al. 1998). Les espรจces constitutives de cette formation reprรฉsentent un port buissonnant. Elles sont ligneuses, trรจs ramifiรฉes et fortement imbriquรฉes les unes des autres. La stratification nโ€™est pas nette. Nรฉanmoins, on y distingue deux strates ร  savoir :
โ€ขUne strate supรฉrieure dominante de 3 ร  10 m de haut, est reprรฉsentรฉe par Didierea madagascariensis Baill., Grewia grevei Baill., Albizia sp., Commiphora lamii H. Perr., Stereospermum sp., Dalbergia sp., Euphorbia stenoclada Baill., Megistostegium nodulosum (Drake) Hochr. Cette strate a un taux de recouvrement de 15 ร  20 %.
โ€ขUne strate infรฉrieure, trรจs fermรฉe avec un taux de recouvrement de 45 ร  65 %, est reprรฉsentรฉe par Cordyla madagascariensis R. Viguier, Commiphora humbertii H. Perr., Commiphora simplicifolia H. Perr. et Poivrea grandidieri (H. Bn.) H. Perr.
La classe de diamรจtre 0 โ€“ 5 cm est toujours la classe dominante et les chamรฉphytes croissent en nombre pour former de 33 ร  65 % du spectre biologique.

Bas fourrรฉs xรฉrophiles sur sols calcaires

Ce faciรจs de bas fourrรฉ xรฉrophile repose sur lโ€™affleurement des grรจs calcaires. Cette formation situรฉe
ร  moins de 50 m dโ€™altitude reรงoit moins de 600 mm des pluies par annรฉe. Elle est fermรฉe et discontinue sur certains endroits avec 5 โ€“ 10 % de sol nu. Elle est caractรฉrisรฉe par :
โ€ขles espรจces tels que Euphorbia stenoclada Baill., Didierea madagascariensis Baill., Megistostegium microphyllum Hochr.;
โ€ขlโ€™absence dโ€™une stratification nette due ร  la confusion des diffรฉrentes strates;
โ€ขla hauteur de la futaie qui varie de 3 ร  4 m ;
โ€ขlโ€™abondance des formes biologiques dโ€™adaptation ร  la sรฉcheresse.

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Table des matiรจres

1 . INTRODUCTION
1 .1. Problรฉmatique
1 .1.1. Enjeu national
1 .1.2. Recherches fondamentales et appliquรฉes
1 .2. Objectif et hypothรจses de recherche
2 . ZONE Dโ€™ETUDE
2 .1. Localisation gรฉographique de la rรฉgion dโ€™รฉtude
2 .2. Facteurs abiotiques
2 .2.1. Climat
2.2.1.1. Paramรจtres climatiques stationnels
2.2.1.2. Saisons et pรฉriode de vรฉgรฉtation
2.2.1.3. Conclusion
2 .2.2 Sol
2.2.2.1. Sols ferrugineux non lessivรฉs
2.2.2.2. Sols intergrades vers sols ferrugineux
2.2.2.3. Sols brun-rouge subarides
2.2.2.4. Sols bruns subarides modaux
2.2.2.5. Conclusion
2 .3. Facteurs biotiques
2 .3.1. Vรฉgรฉtation
2.3.1.1. Forรชts denses sรจches dรฉcidues
2.3.1.2. Formation de transition
2.3.1.3. Hauts fourrรฉs xรฉrophiles
2.3.1.4. Bas fourrรฉs xรฉrophiles sur sols sableux
2.3.1.5. Bas fourrรฉs xรฉrophiles sur sols calcaires
2.3.1.6. Conclusion
2 .3.2 Activitรฉs anthropiques
2.3.2.1. Cueillette
2.3.2.2. Elevage
2.3.2.3. Agriculture
2.3.2.4. Importance de la pression anthropique sur lโ€™environnement
2.3.2.5. Conclusion
3 METHODOLOGIE
3 .1. Mรฉthode dโ€™identification des sites dโ€™รฉtude
3 .2. Mรฉthodes dโ€™analyses รฉdaphiques
3 .2.1. Procรฉdure sur terrain
3 .2.2. Traitement des รฉchantillons
3.2.2.1. Propriรฉtรฉs physiques du sol
3.2.2.2. Propriรฉtรฉs chimiques du sol
3 .3. Mรฉthode dโ€™analyse structurale de la vรฉgรฉtation
3 .3.1. Structure dรฉmographique du peuplement
3 .3.2. Densitรฉ et surface terriรจre
3 .3.3. Hauteur et recouvrement de la vรฉgรฉtation
3 .4. Mรฉthode dโ€™รฉvaluation de la phytomasse รฉpigรฉe
3 .4.1. Choix de mรฉthodes
3 .4.2. Procรฉdure sur terrain
3 .4.3. Traitement des รฉchantillons
3 .5. Mรฉthode dโ€™รฉvaluation de la phytomasse hypogรฉe
3 .5.1. Choix de mรฉthodes
3 .5.2. Procรฉdure sur terrain
3 .5.3. Traitement des รฉchantillons
3 .6. Mรฉthode dโ€™รฉvaluation de la productivitรฉ de la litiรจre
3.6.1. Procรฉdure sur terrain
3.6.2. Traitement des รฉchantillons et coefficient de dรฉcomposition de litiรจre
3 .7. Analyse statistique des donnรฉes
3 .7.1. Ajustement ร  des modรจles mathรฉmatiques
3 .7.2. Test de normalitรฉ et transformation des donnรฉes
3 .7.3. Analyse de la variance ร  un seul facteur
4 . RESULTATS
4 .1. Caractรฉristiques รฉdaphiques
4 .1.1. Paramรจtres รฉdaphiques selon la profondeur
4 .1.2. Paramรจtres รฉdaphiques selon les parcelles
4 .1.3. Conclusion partielle
4 .2. Structure de la vรฉgรฉtation
4 .2.1. Rรฉpartition par classe de diamรจtres
4.2.2. Loi de distribution de la hauteur
4 .2.3. Hauteur, densitรฉ et surface terriรจre
4 .2.4. Recouvrement
4 .2.5. Profil schรฉmatique de la vรฉgรฉtation
4 .2.6. Conclusion partielle
4 .3. Phytomasse รฉpigรฉe
4.3.1. Loi de distribution de la phytomasse รฉpigรฉe
4 .3.2. Phytomasse รฉpigรฉe selon les compartiments biologiques
4 .3.3. Phytomasse รฉpigรฉe selon les parcelles
4 .3.4. Conclusion partielle
4 .4. Phytomasse hypogรฉe
4.4.1. Loi de distribution de la phytomasse hypogรฉe
4 .4.2. Phytomasse hypogรฉe selon la profondeur
4 .4.3. Modรจle de distribution des racines
4 .4.4. Phytomasse hypogรฉe et rapport racine sur tige selon les parcelles
4 .4.5. Conclusion partielle
4 .5. Productivitรฉ de la litiรจre
4.5.1. Loi de distribution de la productivitรฉ de litiรจre
4 .5.2. Productivitรฉ saisonniรจre de la litiรจre
4 .5.3. Productivitรฉ et dรฉcomposition de la litiรจre selon les parcelles
4 .5.4. Conclusion partielle
5 . INTERPRETATIONS ET DISCUSSIONS
5 .1. Hauteur, Densitรฉ et surface terriรจre
5 .2. Stratification aรฉrienne
5 .3. Fractions de la biomasse รฉpigรฉe
5 .4. Biomasse รฉpigรฉe totale
5 .5. Rapport surface terriรจre sur biomasse
5 .6. Rรฉpartition verticale des racines
5 .7. Production hypogรฉe totale
5 .8. Rapport racine sur tige
5 .9. Production saisonniรจre de la litiรจre
5 .10. Production annuelle de la litiรจre
5 .11. Dรฉcomposition de la litiรจre
5 .12. Altitude et distance par rapport ร  la mer
6 . CONCLUSION GENERALE
7 . REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
A NNEXE I
A NNEXE II
A NNEXE III
A NNEXE IV

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