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la centrale dโachat de Moramanga (CAM)
La Centrale dโAchat de Madagascar (CAM) a รฉtรฉ crรฉรฉe en 2008, mise en place avec le projet Ambatovy, en vue de fournir en fruits et lรฉgumes le projet Ambatovy, via le partenariat avec lโALBI (Ambatovy Local Business Initiative). Cette sociรฉtรฉ ร responsabilitรฉ limitรฉe se charge de l’approvisionnement en nourriture du personnel d’Ambatovy qui compte ร peu prรจs 14 000 personnes via la sociรฉtรฉ Catering International & Services (CIS).qui est devenu maintenant le Newrest.
Durant la phase de construction, CAM a pu fournir 90 ร 95 tonnes de fruits et lรฉgumes par mois et 80 000 oeufs frais par semaine au projet Ambatovy. Et lors de la phase dโexploitation, sa commande a connu une baisse en raison de la rรฉduction du nombre de son personnel, a รฉvoquรฉ le Directeur des Opรฉrations de la CAM basรฉe ร Toamasina.
Notons quโil ne compte plus que prรจs de 9 000 employรฉs lors de cette phase dโexploitation du projet contre 18 500 ร 20 000 employรฉs durant la phase de construction.
En gรฉnรฉral, la Centrale dโachat de Madagascar profit aux paysans, privilรฉgiant les compรฉtences locales et selon sa politique de maximisation de retombรฉes locales, les paysans locaux des rรฉgions concernรฉes, ร savoir Toamasina, Moramanga et Brickaville, Haricots verts, choux blancs et rouges, carottes, tomates, oignon, gingembre, ail et ainsi que pommes de terre sont les principaux produits achetรฉs ร la centrale dโachat.
Dโautres paysans issus des autres rรฉgions viennent aussi proposer leurs produits. Les normes de qualitรฉ sont exigรฉes et respectรฉes. Ainsi, lโapprentissage des techniques modernes est dispensรฉ ร ces paysans. Ce rรฉseau paysan qui compte actuellement pas moins de 34 associations est dรฉjร opรฉrationnel depuis longtemps .Sauf quโil faut quโils se regroupent dans des coopรฉratives ou des associations paysannes, selon les prรฉcisions du responsable du CFA.
rรดle de la CAM
Le rรดle de la CAM consiste aussi dโapprendre ร lโamรฉlioration de la qualitรฉ des produits aux paysans, a expliquรฉ, le directeur des opรฉrations ร la centrale dโachat.
Maintenant, seulement 40 tonnes de lรฉgumes et de fruits par mois et 35 000 oeufs par semaine figurent dans le carnet de commandes de la Centrale dโAchat de Madagascar (CAM) chargรฉe de lโapprovisionnement en ces produits. Ce dernier dont 60% des fournisseurs se trouvent dans la rรฉgion Atsinanana et le reste ร Analamanga, fait vivre prรจs de 8000 mรฉnages (paysans, transporteursโฆ), estime son directeur des opรฉrations.
La centrale dโachat sโoccupe aussi de la fabrication dโuniformes, lโemballage des produits, la production de palettes, et recyclage de bois.
Newrest Ambatovy
Fondรฉ ร Toulouse en 2005 par ses prรฉsidents actuels, Olivier Sadran et Jonathan Stent-Torriani, le groupe Newrest caterer intervient sur lโensemble des segments de la restauration et services associรฉs : catering aรฉrien et ferroviaire, restauration collective, concessions retail, buy-on-board, santรฉ, enseignement, bases-vie et services supports.
Avec ses 20 000 collaborateurs prรฉsents dans 46 pays, le groupe Newrest est รฉgalement le second acteur mondial indรฉpendant du catering aรฉrien.
Prรฉsent dans le pays depuis 2007, Newrest continuera de s’approvisionner auprรจs de la Centrale d’achats de Madagascar (CAM) afin de privilรฉgier les producteurs locaux et rรฉduire ainsi les importations de viande tout en respectant les normes de sรฉcuritรฉ et d’hygiรจne alimentaires.
Newrest a menรฉ plusieurs missions dont la gestion du Camp de Tsimiroro pour Madagascar Oรฏl et celle du Camp de Bemolanga oรน Newrest a construit la base vie pour le compte de Total E&P Madagascar.
Lโobjectif avancรฉ par Newrest est de mettre un terme aux importations pour favoriser des contrats dโachat garanti auprรจs des producteurs et industries locales, en dรฉployant les moyens nรฉcessaires pour assurer le respect des normes dโhygiรจne et de sรฉcuritรฉ alimentaires.
Newrest soutient รฉgalement un certain nombre dโactions humanitaires comme celles de lโONG Entendre Sourire Parler Ecouter Respirer (ESPER) en finanรงant des dons de matรฉriel mรฉdical spรฉcialisรฉ et des missions dโassistance et de prise en charge gratuites de patients atteints de pathologie ORL au CHU dโAntananarivo. Newrest prรฉvoit dโรฉlargir son aide au CHU de Toamasina.
Thรฉorie des organisations comme base de lโรฉtude
Lโauteur a fait cet ouvrage, pour comprendre les fonctionnements, ainsi que les disfonctionnements. Il aborde lโhomme non plus comme un outil au service de son entreprise, mais comme un รชtre vivant, qui peut, sโil arrive ร sโรฉpanouir dans son travail, apporter beaucoup ร la communautรฉ, par consรฉquent, ร lโentreprise. La rรฉfรฉrence qui revient le plus souvent est ยซ Lโacteur et le systรจme ยป de Friedman et Crozier. Bernoux met lโhomme au centre de lโorganisation. Lโhomme englobe les hommes, avec leurs diffรฉrences, et ce qui les unit, avec leur culture et leur identitรฉ. Lโhomme est un constituant du groupe. Tout cela concerne donc, la vie dโune organisation.
Rรฉalitรฉ
A lโintรฉrieur de lโorganisation, il y a une capacitรฉ pour certains dโagir sur dโautres, dus en grande partie au fait que nโayant pas la mรชme formation, la mรชme fonction, les acteurs nโont pas forcรฉment les mรชmes objectifs. Il y a donc besoin dโun pouvoir rรฉgulateur de ces conflits. Ces acteurs peuvent รชtre plus prรฉcisรฉment la CAM, NEWREST, et les associations paysannes. Le supรฉrieur hiรฉrarchique nโobtient jamais ce quโil veut par le seul fait quโil soit le supรฉrieur hiรฉrarchique. Il doit prรฉparer le terrain, avoir un comportement stratรฉgique pour y parvenir. Il peut essayer de contraindre les gens. Cela devient un rapport de forces. Sโil a su lรฉgitimer lโexercice de son pouvoir, il nโaura pas recours ร la contrainte. Lโautoritรฉ connote une relation de confiance. Le supรฉrieur obtient la confiance de ses subordonnรฉs par la compรฉtence, la maรฎtrise des relations avec lโenvironnement, la communication et enfin lโutilisation des rรจgles organisationnelles. Ces quatre sources de pouvoir renvoient ร la maรฎtrise dโune zone dโincertitude. On peut constater cela chez les chefs des associations enquรชtรฉs.
Le systรจme dโactions concret renvoie ร lโidentitรฉ des groupes pour expliquer le changement. Chaque รชtre au sein de lโorganisation aspire ร la reconnaissance par le groupe, et doit donc en connaรฎtre le fonctionnement .Il existe aussi une culture (concept flou) du groupe. Les comportements des individus sont diffรฉrents selon leur nationalitรฉ, leur origine rรฉgionale. Cela sโรฉtudie sur des groupes professionnels semblables, dโentreprises identiques, dans diffรฉrents pays.
En partant des systรจmes dโactions concret, on approche les mentalitรฉs, ou culture, seule faรงon dโobtenir le changement. ยซ Une dรฉcision, en effet, nโa pas de sens seulement en elle-mรชme, mais en liaison au groupe social auquel elle sโappliquera. ยป2
Nous avons constatรฉ lors de nos enquรชtes que la dรฉcision que peut prendre le chef dโassociation, touche immรฉdiatement ses groupes. Par exemple concernant les dรฉchets des produits qui vont รชtre dรฉduits des poids de leurs produits livrรฉs ร Newrest, il y a un conflit de dรฉcision de ce qui va accepter la dรฉduction des prix des dรฉchets de leurs produits.
Le mode de production de Marx
Le mode de production est un des concepts fondamentaux de Marx.
ยซ Le mode de production ne peut donc รชtre rรฉduit ร son seul aspect technique. Les forces productives regroupent les instruments de la production, la force de travail des hommes, les objets du travail, les savoirs et les techniques en vigueur, l’organisation du travail. ร l’occasion de ces activitรฉs de production, les hommes nouent entre eux des relations sociales ยป3.
Les paysans membres de lโassociation cultivent en quelque sorte les mรชmes produits, tels que fruits et lรฉgumes, car รฉtant dans un mรชme village ; ils ont les mรชmes pratiques.
Si avant, dans la sociรฉtรฉ primitive, ils ne produisaient que pour lโautoconsommation, aujourdโhui, ils produisent pour une distribution et commercialisation et fait suite ร un investissement. Ils nouent donc des relations entre eux et passent en mรชme temps ร un changement de dynamisme local.
La formation des rapports sociaux de production
En produisant, les hommes ne sont pas seulement en rapport avec la nature. Ils ne produisent que s’ils collaborent d’une certaine faรงon et font รฉchange de leurs activitรฉs. Pour produire, ils รฉtablissent entre eux des liens et des rapports bien dรฉterminรฉs : leur contact avec la nature, autrement dit la production, s’effectue uniquement dans le cadre de ces liens et de ces rapports sociaux. ยซ De chacun selon ses moyens, ร chacun selon ses besoins ยป3.
Interprรฉtation
Ces rapports sociaux qui lient les producteurs les uns aux autres, les conditions dans lesquelles ils รฉchangent leurs activitรฉs et participent ร l’ensemble de la production, diffรจrent naturellement suivant le caractรจre des moyens de production. Les rapports sociaux de production, changent et se transforment avec l’รฉvolution et le dรฉveloppement des moyens matรฉriels de production, des forces productives. Les rapports de production, pris dans leur totalitรฉ, constituent ce que l’on nomme les rapports sociaux, et notamment une sociรฉtรฉ parvenue ร un stade d’รฉvolution historique dรฉterminรฉ, une sociรฉtรฉ particuliรจre et bien caractรฉrisรฉe. La sociรฉtรฉ antique, la sociรฉtรฉ fรฉodale, la sociรฉtรฉ bourgeoise sont de tels ensembles de rapports de production, dont chacun dรฉsigne un stade particulier de l’รฉvolution historique de l’humanitรฉ.
En se dรฉveloppant, les forces productives entrent de plus en plus en contradiction avec les rapports sociaux de production qui n’รฉvoluent pas au mรชme rythme. Au-delร d’un certain seuil, le systรจme est bloquรฉ. Une รฉpoque de rรฉvolution sociale dรฉbute qui a pour fonction de faire disparaรฎtre les rapports de production anciens pour permettre le dรฉveloppement de rapports plus conformes au niveau atteint par les forces productives.
rapport de production selon Alain BIHR
Lโauteur commence par dรฉfinir les rapports sociaux de production : ยซ les rapports que les hommes entretiennent entre eux au sein de la production de leurs conditions matรฉrielles dโexistence, au sein du procรจs par lequel ils transforment collectivement la nature pour la dominer et se lโapproprier ยป4
Les rapports sociaux de production impliquent trois types de rapports. Ce sont tout dโabord les rapports des producteurs aux moyens de production. Ce qui est alors dรฉterminant en particulier, cโest la question de la propriรฉtรฉ de ces moyens de production : qui les possรจde et les contrรดle. En effet, cela dรฉtermine des rapports de domination et dโexploitation.
ยซ Les rapports des producteurs entre eux sont nรฉcessaires pour analyser la division du travail au sein de la sociรฉtรฉ ยป5.
Cette division peut sโorganiser soit horizontalement, conduisant ainsi ร un รฉmiettement des tรขches rรฉalisรฉes, soit verticalement entraรฎnant la domination de ceux qui effectuent des activitรฉs de conception par rapport ร ceux qui sont relรฉguรฉs dans les travaux dโexรฉcution.
On a pu voir lors dโobservations simple et participante quโil y a une division des taches soit entre les membres des mรฉnages, soit entre les personnes engagรฉs ร travailler ou les exploitants des terres. Enfin le dernier type de rapport est celui des producteurs et des non-producteurs relativement au produit du travail social. Le produit social est ยซ lโensemble des biens et des services qui rรฉsultent du travail mis en oeuvre par la sociรฉtรฉ au cours dโune pรฉriode dรฉterminรฉe ยปยฒ
Ainsi, selon lโauteur, ยซ pour Marx, le capital est un rapport social de production qui se matรฉrialise en un certain nombre de choses ยป. Une seconde caractรฉristique propre au systรจme capitaliste est la transformation de la force de travail en marchandise. Les paysans produisent et รฉtant en mรชme temps fournisseurs dโune sociรฉtรฉ dโenvergure. Une fois explicitรฉes ces deux conditions, Alain Bihr analyse le mรฉcanisme dโextraction de la plus-value qui constitue lโexploitation capitaliste. Il se penche ensuite plus spรฉcifiquement sur les conditions de possibilitรฉ de la domination en รฉtudiant la division hiรฉrarchique du travail .On peut prendre lโexemple dโhiรฉrarchie entre la CAM intermรฉdiaire ; les associations paysannes รฉtant fournisseur et Newrest, une institution agroalimentaire qui reรงoit les produits. Ainsi dโune part fonctions de direction et dโencadrement et dโautre part fonctions dโexรฉcution. La division technique du travail est indissociable des รฉvolutions technologiques qui ont conduit de la division manufacturiรจre du travail, au machinisme et enfin ร lโautomatisation. Cela est reflรฉtรฉ par les produits bruts apportรฉs par les paysans ; puis les triages faites par les personnels de la CAM ; enfin la transformation par Newrest.
Ces rapports sociaux de production capitalistes constituent la matrice des classes sociales : ยซ ces rapports donnent naissance ร diffรฉrents ensembles dโindividus partageant ร chaque fois une mรชme situation au sein de ces rapports ยป6.
Lโauteur est ainsi conduit ร distinguer quatre classes sociales : la classe capitaliste (qui est elle-mรชme subdivisรฉe en plusieurs composantes), le prolรฉtariat qui ne se limite pas ร lโouvrier de la grande industrie et inclut รฉgalement entre autres les employรฉs, lโencadrement et enfin la petite-bourgeoise (et ses diffรฉrentes composantes).
Rencontre avec les autoritรฉs locales
Ce sont surtout les autoritรฉs administratives au niveau Communal reprรฉsentรฉs par le Maire et les membres du conseiller communal. Lโobjectif de la rencontre repose essentiellement sur lโidentification de la prioritรฉ de la commune en matiรจre de dรฉveloppement ainsi que les รฉventuels problรจmes rencontrรฉs par la commune.
A part les responsables communaux, la rencontre avec les responsables des fokontany a permis dโidentifier la potentialitรฉ socio-รฉconomique de chaque Fokontany. Toutefois les informations recueillies auprรจs des responsables du Fokontany justifient les projets de dรฉveloppement exprimรฉs par les responsables communaux.
Rencontre avec les principaux organismes dโappui
Les principaux organismes dโappui sont reprรฉsentรฉs par NEWREST Ambatovy ; la CAM ; ainsi que lโorganisme de contrรดle qui est ALBI.
La rencontre avec ces diffรฉrents organismes ont permis dโanalyser leur interdรฉpendance dans le projet quโils effectuent ensemble, de constater les points forts ainsi que les points faibles du projet et รฉventuellement lโรฉtude dโimpacts du projet.
Rencontre avec les associations locales
Les associations locales sont reprรฉsentรฉes par sept(7) Chef dโassociation dans trois communes diffรฉrentes. La rencontre avec ces associations ont permis de visualiser dโune maniรจre globale les problรจmes rencontrรฉs par les villageois tant sur le plan socio-รฉconomique et matรฉriel.
Les cibles de lโรฉtude
Nous avons comme principale cible les paysans fournisseurs de la CAM qui se rรฉpartissent dans la commune de Morarano gare, la commune dโAnjiro et la commune Ambohibary, dont nous avons pu enquรชter les 50 mรฉnages, incluant 55personnes enquรชtรฉes.
vรฉrification de lโhypothรจse
Notre premiรจre hypothรจse est confirmรฉe, la quรชte de rentabilitรฉ tend au niveau familial que de la CAM dรฉpend dโinputs foncier et financier dโenvergure ; parce que les paysans fournisseurs de la CAM possรจdent leur propre terrain cultivable et dรฉpassent mรชme la production commandรฉe par Newrest. Le projet peut รชtre rentable ou encore bรฉnรฉfique pour eux. Ils arrivent ร obtenir les outils, les matรฉriels et intrants nรฉcessaires pour leur culture, mรชme si la CAM et Newrest ne leurs donne pas des moyens foncier et financier pour leur production. Ce qui fait, quโil est pratiquement impossible de fournir une sociรฉtรฉ dโenvergure comme Newrest sans avoir les moyens pour subvenir ร leur commande, dโoรน le projet ne sera bรฉnรฉfique ou rentable ni pour les institutions agro-alimentaire ni pour les paysans fournisseurs en cas de manque de moyens foncier et financier.
Aspect pratique (association paysanne, CAM, Newrest Ambatovy)
o ยซ Nous ne recueillons que les produits de premiรจre qualitรฉ. Les fournisseurs professionnels en dรฉfinissent le prix. Toutefois, ils ne doivent pas dรฉpasser le tarif sur les รฉtals du marchรฉ. Les paysans peuvent nous proposer leurs produits, sans intermรฉdiaire ยป, a dit le responsable de Newrest Ambatovy.
o . ยซ Les agriculteurs locaux nโarrivent pas ร approvisionner ร eux seuls la CAM. Dโautres paysans issus des autres rรฉgions viennent aussi proposer leurs produits. Les normes de qualitรฉ sont exigรฉes et respectรฉes. ยป selon encorele responsable Newrest.
o Et lors de notre enquรชte, CAM soulignait : quโelle peut entrer en perte par cette diminution venant de Newrest mรชme si ce nโest quโune diffรฉrence de 100Ar.
o Quand les produits cherchรฉs par Newrest Ambatovy ne sont pas trouvรฉs chez les paysans de la CAM, ils cherchent en dehors de ce piste et commande ร Tana ou ร Tamatave mais il priorise quand mรชme la CAM Moramanga.
o Selon le responsable du contrรดle(ALBI), les fournisseurs qui ne sont mรชme pas de propre agriculteur mais font des collectes de produits au marchรฉ pour les livrer ร la CAM entraine de lโinflation pour Newrest Ambatovy.
o Ambatovy a crรฉe une centre de formation pour les paysans qui sont volontaire dโรชtre formรฉs mais il ne donne pas dโintrants pour les paysans.
o Pour assurer que la commande soit complรจte, les paysans apportent plus que les kilos commandรฉs par Newrest pour couvrir les dรฉchets.
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Table des matiรจres
Partie I : Monographie du terrain et ancrage thรฉorique
Chapitre I : PRESENTATION DU TERRAIN
Section 1 : Prรฉsentation gรฉnรฉrale de la commune
1- Dรฉlimitation et localisation de la commune
2- Origine du nom de la commune
Section 2 : Aspect administratif et communautaire de la commune
Figure 1 : Organigramme de la commune
Section 3 : Caractรฉristiques physiques et gรฉographiques
1-Le relief
2- La gรฉologie
3- Le climat
4- Les sols
Section 4 : La dรฉmographie
1- Effectif de la population et son รฉvolution
2- Caractรฉristique de la population
3- Activitรฉ de la population
Section 5 : Aspect รฉconomique et technique
Section 6 : Infrastructures
1-infrastructure routiรจre
2-Les marchรฉs
Section 7 : Les diffรฉrents composants du projet dโรฉtude
1-la centrale dโachat de Moramanga (CAM)
2- Newrest Ambatovy
3-ALBI (Ambatovy Local Business Initiative)
CHAPITRE II : APPROCHE CONCEPTUELLE
Section 1 : Approche fonctionnaliste de Bronislaw Malinowski
1- Lโapproche fonctionnaliste comme base de lโรฉtude
2- Rรฉalitรฉ
Section 2 : Sociologie des organisations de Philippe Bernoux
1-Thรฉorie des organisations comme base de lโรฉtude
2- Rรฉalitรฉ
Section 3 : Approche marxiste
1-Le mode de production de Marx
2- La formation des rapports sociaux de production
3- Interprรฉtation
Section 4 : rapport de production selon Alain BIHR
Section 5 : Notion dโorganisation
1- Thรฉorie
2- Interprรฉtation
PARTIE II : Rรฉalitรฉ VECUE PAR LA POPULATION DE MORARANO GARA A TRAVERS LA DynAMIQUE ASSOCIATIVE ET ESSAI DโAnAlySES
CHAPITRE III : RESULTAT ET ANALYSE DE LA PREMIERE HYPOTHESE
Section 1 : Rencontre avec les personnes et autoritรฉs concernรฉs
1- Rencontre avec les autoritรฉs locales
2- Rencontre avec les principaux organismes dโappui
3- Rencontre avec les associations locales
Section 2 : Les cibles de lโรฉtude
Section 3 : Source de revenu
Section 4 : Compte dโexploitation
1-budget de mรฉnages
2- Consommation des mรฉnages
3- Terrain exploitรฉ
4-Activitรฉs
5- Epargne
Section 5 : Corrรฉlation
1- Rentabilitรฉ par rapport ร lโinput foncier et financier
2- vรฉrification de lโhypothรจse
Chapitre IV : RESULTAT ET ANALYSE DE LA DEUXIEME HYPOTHESE
Section 1 : Notion sur lโassociation ou le groupement
1- Aspect organisationnel (association paysanne, CAM et Newrest Ambatovy)
2- Aspect pratique (association paysanne, CAM, Newrest Ambatovy)
Section 2 : Motivation
1-Motivation des paysans vis-ร -vis des groupements ou associations paysannes
2- Problรจmes de motivation des paysans au sein de lโassociation et par rapport au projet
Section 3 : Impacts socio-รฉconomique
Section 4 : Stade de production
Section 5 : Apport
1- Apport des paysans pour lโassociation
2- Apport de lโassociation pour les paysans
3- vรฉrification de lโhypothรจse
PARTIE III : APPROCHE PROSPECTIVE
CHAPITRE V : RECOMMANDATIONS
Section 1 : critiques par rapport aux activitรฉs des paysans
1-Impacts socio-รฉconomique
2- Dynamique associative
Section 2 : Critique externe par rapport aux thรฉories dโauteur
CHAPITRE VI: SUGGESTIONS
Section 1 : Recommandations en termes de dรฉveloppement durable
1- Pour un dรฉveloppement durable
2- Profit en termes de crise alimentaire mondiale
3- Rรดles des organisations dans la promotion des agricultures
Section 2 : Apports personnels en tant que travailleur social et socio- organisateur
1- Par rapport ร lโorganisation
2- Par rapport aux paysans
3- Par rapport ร lโorganisme dโappui (CAM/NEWREST)
4- Par rapport ร lโEtat
5- Par rapport aux contrรดleurs
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIES
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