Soutenance mémoire
Généralités
A Madagascar, le problème de l’insécurité alimentaire touche généralement la population rurale et n’épargne pas la vie urbaine. Les premières causes sous jacentes de l’insécurité alimentaire ont trait avec le mode de vie et pratiques habituelles de la population, mais également elles découlent de l’effet de l’environnement physique et culturel de la société. Principalement, l’insécurité alimentaire est due à la faiblesse du niveau de productivité agricole, le manque de diversité nutritionnelle et la persistance de certaines maladies. Et comme il a été mentionné, la fragilité de l’environnement écologique, considéré comme à la merci des cataclysmes naturels, surtout dans les zones côtières et la faiblesse de la capacité locale à gérer les ressources naturelles, viennent aggraver la situation.
De même, les techniques de production désuètes, l’insuffisance ou mauvaise maintenance des infrastructures de bases ainsi que l’accès limité aux services de supports sont parmi les causes de la faible productivité agricole de la population rurale. D’autre part, l’inaccessibilité pendant des longues saisons de certaines régions, surtout pendant la période des pluies, limite sévèrement les opportunités de génération de revenus et l’accès aux marchés pour la population. Dans les milieux ruraux, le problème de santé s’ajoute aussi à l’insécurité alimentaire. Ce problème de santé est surtout marqué par l’insuffisance d’accès aux services de soins et de santé, mais également par la méconnaissance des règles ou pratiques d’hygiène et assainissement. On remarque pour cela, même dans certains des ménages agricoles les plus productifs, une diversification alimentaire limitée et des niveaux de malnutrition élevés.
D’après ces réalités ; on peut dire que les agriculteurs ruraux vivant dans les régions côtières de l’Est exposées sous les menaces permanentes des cyclones et des inondations, les agriculteurs habitant les corridors des forets protégées dans les endroits inaccessibles de la partie centre Est du pays et enfin les pasteurs des régions du sud, frappées par la sécheresse, constituent en général les populations les plus vulnérables à Madagascar. On ne peut ainsi oublier de considérer les ménages urbains sans ressources permanentes, en particulier les familles des veuves ou des femmes abandonnées par leur mari.
En considérant ces problèmes, des organisations tant publiques que privées prêtent mains fortes et intervenir avec des actions de proximités en vue de l’aide aux familles vulnérables et communautés sinistrées. C’est dans ses cadres que le CRS/Madagascar a érigé une de ses missions et apporté ses contributions dans des actions qui vise à :
• promouvoir et protéger les droits des populations vulnérables, y compris les travailleurs, les prisonniers, les enfants et les femmes,
• accroitre la participation des citoyens aux affaires municipales, de les éduquer et impliquer au processus démocratique,
• à renforcer les capacités organisationnelles et managériales des institutions étatiques locales vers une meilleur gestion et efficacité des services de proximités ; à améliorer l’exploitation de leurs terres, la sécurité foncière ; de renforcer la connaissance des communautés sur les droits fonciers et de promouvoir leurs accès aux services de base qui maintiennent la dignité humaine de population vulnérable.
L’insécurité alimentaire à Madagascar est à la fois chronique, avec l’un des taux de retard de croissance les plus élevés dans le monde, et transitoire, dû aux cyclones, inondations, et épidémies. Selon la location géographique et la saison, toutes les quatre sources d’insécurité alimentaire contribuent à la vulnérabilité des ménages à Madagascar.
Programme de développement de quoi s’agit -i l ?
Définition
Définition en général
Un programme est, en gestion de projet, un ensemble de projets concourant à un même objectif, organisé transversalement dans une entreprise ou un organisme en général. Un programme s’applique à un objectif qui se manifeste d’une façon totalement transversale dans une entreprise ou une organisation.
Mais d’une façon générale, on peut définir le développement comme étant un processus politique, social et économique cohérent et harmonieux engendrant un état de vie, d’être et de pensée favorable à l’amélioration durable et désirée des conditions de vie ; et tout ceci se caractérisant et s’appréciant par rapport à des références communément admises. Un programme de développement est ainsi un processus systématique que les organismes professionnels cherchent, dans le plan, l’implantation et l’évaluation. Le processus peut ainsi appliquer une petite escale à un model de travail individuel ; dans une escale plus large à la compréhension de l’initiative commune d’un pays ou un Etat en pratique du programme d’action. Le scope peut être ainsi différent mais le principe du programme de développement revaille le même. Dans certains cas, le processus du programme de développement est capturer dans un programme de développement model qui inclus l’analyse des situations, les priorités posées, l’action du programme ; un model logique et évaluation.
Le programme se distingue donc du projet :
• par le caractère réparti des correspondants du programme et des intervenants,
• par un planning qui doit tenir compte des contraintes spécifiques de chaque projet englobé,
• par le caractère variable, imprévisible, aléatoire, disparate des impacts dans chaque domaine,
• par les interactions potentielles entre les différents projets qui composent le programme.
Selon le programme en cours
Aujourd’hui vu que Madagascar fut l’un des pays les plus pauvres au monde, et suivant les travails auxquels CRS auront pour mission, un programme de développement connu sous le nom de programme SALOHI (amélioration de la qualité de vie des ménages par le renforcement des opportunités de moyen d’existence et les façons d’y accéder) sera effectué par un consortium d’ONGs internationales hautement expérimentés à Madagascar, dont Adventist Development and Relief Agency (ADRA), Coopérative for Assistance and Relief Everywhere (CARE), Catholic Relief Services : la Conférence des Evêques Catholiques des Etats-Unis, et la Division Développement International de Land’s o Lake. CRS en sera le chef de file et servira en tant que premier récipiendaire des fonds.
Ainsi le programme SALOHI a pour but la réduction de l’insécurité alimentaire et vulnérabilité dans 21 districts des parties EST et SUD de Madagascar au plus tard en 2014. En outre, le programme de la sécurité alimentaire a changé par la distribution des activités vers la production alimentaire et la diversification, ainsi se réduit l’aide alimentaire, et plutôt renforcer la capacité des populations rurale dans la ferme pour augmenter les revenus des ménages.
Ainsi sous le programme SALOHI, l’utilisation des ressources d’aide alimentaire, se fera pendant la saison famine, pour aider les communautés à construire ou réhabiliter les moyens communautaires productifs, améliorer la gestion des ressources naturelles, et supporter les ménages extrêmement vulnérables des zones urbaines. Des distributions de rations de nourriture supplémentaire se feront de ce part auprès des ménages comprenant des femmes enceintes et allaitante et des enfants âgés de 6-23 ans.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : Socio-organisation au service du développement
Chapitre 1 : Programme de développement de quoi s’agit-il ?
Chapitre 2 : Les différentes fonctions dans la socio-organisation
PARTIE II : Objectifs des activités en socio-organisation dans le cadre du programme de développement
Chapitre 4 : Emergence du groupe
Chapitre 5 : Autopromotion des groupes
Partie III : Impacts des activités d’ingénierie sociale dans le cadre du programme de développement
Chapitre 6 : Sur le plan socioculturel et économique
Chapitre 7 : La socio-organisation au service du développement
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
TABLES DES MATIERES
LISTES
ANNEXES
