Skimmine isolée des feuilles de Vernonia polygalaefolia H.Perrier (Asteraceae)

Généralités sur la plante

Famille ASTERACEAE

La famille des Asteraceae ou Compositeae (Astéracées ou Composées) est une importante famille des plantes dicotylédones qui comprend près de 13000 espèces réparties en 1500 genres. Ce sont très majoritairement des plantes herbacées, même si cette famille comprend aussi des arbres, des arbustes ou des lianes [3, 4, 5]. Les astéracées ont la caractéristique commune d’avoir des fleurs minuscules, réunies en inflorescence appelée capitules, c’est-à-dire serrées les unes à côté des autres, sans pédoncules. Les fleurs sont placées sur l’extrémité d’un rameau ou d’une tige et entourées d’une structure formée par des bractées florales formant une structure en forme de coupe ou de collerette appelée involucre .

Genre Vernonia

Vernonia est un genre d’environ 1000 espèces des plantes herbacées et d’arbustes de la famille des Asteraceae. Ce genre de plante est connu pour avoir des fleurs pourpres intenses. Il a été nommé par le botaniste anglais William Vernon .

Ethnobotanique
Quelques morceaux de la racine de Vernonia gerberiformis mélangés avec de l’eau sont utilisé contre les coliques et comme antispasmodiques. Quant à l’espèce Vernonia petersii, elle est utilisée en fumigation contre les hémorragies nasales [9]. Les fleurs du Vernonia undulata s’emploient pour le traitement de l’ophtalmie. La plante est macérée dans l’eau froide et les yeux sont lavés avec la préparation filtrée [10]. Les feuilles sèches de Vernonia calulu sont pilées et appliquées sur les ulcères [9]. L’écorce de la racine ou du tronc de Vernonia amygdalina est préparée en infusion. C’est un tonifiant pour la lutte contre la fièvre et en cas de dérangements intestinaux [9]. Dans la région de Golungo Alto en Angola, une préparation de l’écorce pilée de Vernonia steetziana serait fébrifuge. Les données bibliographiques ont montré les différentes utilisations de l’espèce Vernonia appandiculata. En effet, les feuilles sont utilisées pour les fièvres, les affections cutanées et les dermatoses. Les feuilles et les bourgeons sont employés contre la rougeole, la varicelle et la variole. D’autre part les bourgeons seraient efficaces pour le traitement de l’anémie et la cachexie. L’amygdalite et l’angine sont traitées à l’aide des racines .

Travaux biologiques antérieurs
Des études sur quelques espèces du genre Vernonia ont montré la présence de substances chimiques ayant des effets biologiques actifs L’espèce Vernonia glutinosa possède une activité antipaludique et antivirale. Vernonia mollissima, originaire du Brésil, est reconnu comme hépatotoxique pour les bovins de ce pays. Les tests biologiques effectués ont montré que la toxicité est concentrée dans l’extrait butanolique [11]. Enfin, l’extrait brut aqueux de feuilles fraîches de Vernonia appendiculata et les extraits issus ont un pouvoir agglutinant sur les globules rouges de mouton. Cette plante a une propriété anti-allergique et présente un effet répulsif sur la culture des hématies parasitées par Plasmodium falciparum .

Travaux chimiques antérieurs

Des études antérieures sur le genre Vernonia a permis l’isolement des sesquiterpènes lactoniques et des composés phénoliques comme les flavonoïdes, les coumarines, les quinones (naphthoquinones, anthraquinones).

Espèce Vernonia polygalaefolia

V.polygalaefolia est connue sous plusieurs noms vernaculaires : Ninginingina (Merina), Ramanjoko (Betsileo) ou Ainginaingina (Merina et Betsileo) [7]. Selon la description botanique d’HUMBERT. H [8] « V. polygalaefolia est un arbuste atteignant 0,6 à 1,2 m de hauteur, à rameaux costulés couverts d’un tomentum très apprimé, peu épais, dense seulement sur les parties jeunes ». A Madagascar, V. polygalaefolia est connue en médecine traditionnelle. La décoction des tiges ou feuilles de cette plante est utilisée pour le traitement du paludisme, de la fièvre jaune et aussi de la constipation.

Classification

La classification systématique de la plante V polygalaefolia est présentée ci dessous .

Règne : Végétal
Embranchement : Spermaphytes
Classe : Dicotylédones
Sous classe : Herbaceae
Ordre : Asterale
Famille : Asteraceae
Genre : Vernonia
Espèce : V.polygalaefolia
Noms vernaculaires : Ramanjoko, Ninginingina .

Distribution géographique

La plante V. polygalaefolia est endémique de Madagascar. Elle est très abondante dans les hauts plateaux et les zones tempérées de haute altitude .

Généralités sur les composés phénoliques

Définition
Les composés phénoliques constituent une famille de molécules organiques, largement présente dans le règne végétal. Ce sont des métabolites secondaires caractérisés par la présence d’un cycle aromatique portant des groupements hydroxyles libres ou engagés dans une autre fonction .

Classification
Les composés phénoliques peuvent être regroupés en de nombreuses classes qui se différencient par la complexité du squelette de base, le degré de modification de ce squelette (degré d’oxydation, de méthylation, d’hydroxylation), et les liaisons possibles de molécules de base avec d’autres molécules .

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: GENERALITES
I.1 Généralités sur la plante
I.1.1 Famille ASTERACEAE
I.1.2 Genre Vernonia
I.1.2.1 Ethnobotanique
I.1.2.2 Travaux biologiques antérieurs
I.1.2.3 Travaux chimiques antérieurs
I.1.3 Espèce Vernonia polygalaefolia
I.1.3.1 Classification
I.1.3.2 Distribution géographique
I.2 Généralités sur les composés phénoliques
I.2.1 Définition
I.2.2 Classification
I.2.3 Les coumarines
I.2.3.1 Définition et classification
I.2.3.2 Activités biologiques
I.3 Généralités sur les méthodes
I.3.1 Extraction
I.3.2 La chromatographie
I.3.2.1 La chromatographie sur couche mince (CCM)
I.3.2.2 la chromatographie sur colonne (CC)
I.3.3 La résonance magnétique nucléaire ou RMN
I.3.3.1 Spectres monodimensionnels (RMN-1D)
I.3.3.2 Spectres bidimensionnels (RMN-2D)
DEUXIEME PARTIE : MATERIELS ET METHODES
II.1 Matériel végétal
II.2 Préparation de l’extrait hydroalcoolique
II.2.1 Criblage phytochimique
II.2.2 Analyse qualitative des extraits hydroalcooliques de V.polygalaefolia
II.2.2.1 Criblage des alcaloïdes
II.2.2.2 Criblage des flavonoïdes et leucoanthocyanes
II.2.2.3 Criblage de tanins et de polyphénols
II.2.2.5 Criblage des stéroïdes et des terpènoïdes
II.2.2.6 Criblage des saponines
II.2.2.7 Criblage des coumarines
II.2.2.8 Criblage des polysaccharides
II.2.3 Extraction liquide-liquide
II.2.3.1 Traitement avec l’hexane
II.2.3.2 Traitement avec l’acétate d’éthyle
II.2.4 Fractionnement et Isolement
II.2.4.1 Chromatographie sur Couche Mince (CCM)
II.2.4.2 Chromatographie sur colonne (CC)
II.2.5 Test antioxydant
TROISIEME PARTIE : RESULTATS ET DISCUISSIONS
III.1 Résultat du criblage phytochimique
III.2 Résultat de l’extraction
III.4 Résultat de l’analyse en CCM de l’extrait AcOEt
III.5 Résultat du fractionnement de l’extrait AcOEt
III.3 Résultat du test antioxydant
III.6 Détermination de structure du produit M16
III.6.1 Spectre RMN de 1H
III.6.2 Spectre RMN du 13C
III.6.3 Spectre DEPT 135°
III.6.4 Spectre HMQC
III.6.5 Spectre de corrélation 1H13C HMBC
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES et WEBOGRAPHIQUES
ANNEXES

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