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Le milieu d’enquête
Nous avons choisi d‟effectuer l‟enquête au Lycée Moderne Ampefiloha (LMA) sis au Fokontany1 Cité Ampefiloha, notamment, dans une classe de seconde et une classe de terminales puisque le chercheur a trouvé l‟intérêt sur la problématique de gestion du plurilinguisme suite à l‟observation qu‟il a effectué sur cette place. LMA est un lycée public qui se situé à quelque pas du bâtiment du Ministère de l‟Education Nationale. Fondé en 1965, il est composé d‟une soixantaine de salles de classe occupées par 228 enseignants et 3251 élèves qui viennent de quatre coins d‟Antananarivo, voire, de Madagascar.
Premièrement, nous avons choisi le milieu scolaire étant donné que la problématique de notre recherche concerne l‟enseignement de l‟anglais à l‟école.
Deuxièmement, la classe de seconde débute le deuxième cycle secondaire qui est clôturé par la classe de terminales. Il nous parait indispensable d‟observer, de décrire et de comparer les rapports aux langues et les pratiques linguistiques des élèves de ces deux niveaux pour comprendre la similitude ou la différence du résultat obtenu.
Troisièmement, le cycle lycée prépare la population scolaire à l‟étude supérieure ou au monde de travail. Il nous semble nécessaire de pencher sur les langues en usage dans ce niveau pour comprendre la situation sociolinguistique qui prévaut.
Quatrièmement, un lycée public a été choisi pour que nous puissions comprendre la politique linguistique éducative de l‟institution, de l‟établissement, et de la classe par rapport à la gestion du plurilinguisme en milieu scolaire particulièrement pendant les cours d‟anglais.
Le lieu d’enquête
Délimité au nord par le Fokontany Ambalavao Isotry, au sud par le Fokontany Ambohijanahary, à l‟est par le Fokontany Isoraka Ampatsakana, et à l‟ouest par le Fokontany Manarintsoa Isotry, le Fokontany Cité Ampefiloha se trouve en plein centre-ville dans le premier district d‟Antananarivo Ville. Il s‟agit d‟une zone essentiellement urbaine où résident
les quelque 45802 habitants enregistrés au bureau du Fokontany en 2016. En sociolinguistique, la zone urbaine constitue un berceau de la diversité linguistique. Selon Calvet « la sociolinguistique s’est surtout intéressée au terrain urbain laissant la ville apparaître comme le terrain par excellence de l’approche sociale des faits de langue » (Calvet, 2005, p. 11).
Ces habitants viennent d‟un peu partout de Madagascar et quelque résidants sont de nationalité étrangère. Cette situation influe fortement sur les langues en présence. En termes socio-économique, le Fokontany Cité Ampefiloha est composé de population jeune et actif. 60% d‟habitants sont entre 19 à 60 ans et le taux de chômage atteint 0 % en 20163. La plupart de ses résidants sont des fonctionnaires, voire des hauts fonctionnaires de différentes branches de l‟administration. Ceci est expliqué par l‟origine de la construction de la cité en 1963 par le gouvernement de l‟époque, qui l‟a prédestiné aux agents de l‟Etat notamment les enseignants, les médecins, les hommes de la Cour. La population de Cité Ampefiloha sont, ainsi, instruites. D‟ ailleurs, les activités commerciales et les PME4 de service y sont en pleine essor. La couverture médiatique n‟y pose aucun problème. Les résidents ont accès à toutes les chaines télévisuelles comme radiophoniques locales.
Brièvement, LMA se caractérise par une population scolaire multiculturelle et multiethnique, comme les habitants du Cité Ampefiloha, le quartier où il se situe. LMA est notre milieu d‟enquête, ainsi, une partie de sa population constitue nos témoins d‟enquête.
Les témoins
Choix de témoins
Par la raison que la démarche qualitative a été adoptée pour l‟enquête, le nombre de témoins est relativement restreint pour pouvoir observer la signification sociale qu‟ils attribuent au monde qui les entourent (Blanchet, 2000, p. 31).Ainsi, dix témoins ont été choisis pour l‟enquête. Il s‟agit de quatre élèves, deux enseignants et quatre parents.
Premièrement, les quatre élèves concernés par notre enquête sont deux élèves de seconde et deux élèves de la classe de terminales littéraires (TA). Ces élèves ont été choisis aléatoirement à la fin de l‟observation de classe que nous avons effectuée dans leurs classes. Nous avons opté pour une classe de TA puisque les élèves de classe de terminales scientifiques (TD et TC) ont été tous pris par l‟examen d‟éducation physique et sportive se rapportant au baccalauréat au moment de l‟enquête sur terrain.
L‟enseignement vise principalement les élèves. Cette population scolaire subit non seulement la politique linguistique éducative de l‟institution, mais également celle de l‟établissement scolaire et celle de sa famille et même, des fois, celle de l‟enseignant. Par conséquent, il nous semble intéressant d‟observer leurs rapports aux langues et leurs pratiques linguistiques lors de cours d‟anglais.
Deuxièmement, deux enseignants dont une enseignante de seconde et un enseignant de TA font partie de la population d‟enquête. Ces enseignants sont les rares enseignants qui ont accepté notre demande d‟observation de classe à l‟ère pré-examen finale dans l‟établissement scolaire. Les enseignants sont les exécuteurs de la politique linguistique éducative de l‟institution et de l‟établissement. Il se peut aussi qu‟ils adoptent leur propre politique linguistique éducative en classe suivant ce qui se passe pendant les cours d‟anglais. Il nous parait important alors d‟observer, de décrire leurs rapports aux langues et leurs pratiques linguistiques lors de cours d‟anglais.
Troisièmement, les quatre parents, dont un parent pour chaque élève, font également partie de notre population d‟enquête. Les parents ne sont pas présents dans la salle de classe mais il se peut que leur politique linguistique familiale, qu‟ils font subir à ses enfants, les élèves- témoins, ont des influences sur les rapports aux langues de ces derniers. Dans ce cas, il nous semble important d‟observer et de décrire également leurs rapports aux langues.
Profils de témoins
Il est approprié de décrire les profils des témoins puisqu‟ils « sont dignes d‟études mais restent uniques » (Blanchet, 2000, p. 31)
Les élèves – témoins sont au nombre de quatre. L‟élève-témoin 1 (ELV1) est une fille de 16 ans. Elle est en classe de seconde. Sa première école se trouve dans la région Atsimo Andrefana, notamment à Tuléar. Elle vit actuellement à Cité Ampefiloha avec ses parents. L‟élève- témoin 2 (ELV2) est un garçon de 15ans. Il est dans la même classe qu‟ELV1. Il habite à Ankararahobato, une commune qui se situe dans le sud d‟Antananarivo Ville. Il a fréquenté des écoles aux alentours de sa localité avant de travailler au LMA. Quant à l‟élève- témoin 3 (ELV3), il s‟agit d‟une fille de 17 ans. Elle est en classe de TA. Elle a fréquenté des écoles confessionnelles d‟Antananarivo. Elle réside à 67ha Centre- Ouest. Et, l‟élève-témoin 4(ELV4) est un garçon de 17 ans. Originaire de Manakara, il a étudié à 67 Ha Nord-Est, son lieu d‟habitation, dans une école privé non- confessionnelle.
Les enseignants – témoins sont au nombre de deux. La première (PROF 1) est l‟enseignante de la classe de seconde. Elle est âgée de 45 ans. Titulaire d‟un CAPEN5 délivré par l‟Ecole Normale Supérieure à Ampefiloha. Elle a enseigné l‟anglais depuis dix ans. Elle habite à Mahamasina mais elle est originaire d‟Alakamisy Ambohidratrimo. Le deuxième est l‟enseignant (PROF 2) de la classe de terminales. Il est âgé de 28 ans. Il est titulaire d‟une licence-ès lettres anglaise délivrée par le département d‟études anglophone de la faculté des lettres et sciences humaines à Ankatso. Il a enseigné l‟anglais depuis 2009. Originaire d‟Ambilobe, il a fréquenté LMA quand il était en classe secondaire.
Les parents –témoins sont au nombre de quatre. Le parent-témoin 1 (PAR1) est la mère de l‟ELV1. Elle est âgée de 48 ans. Elle est originaire d‟Antananarivo mais a vécue à Tuléar pendant un certain temps à cause de son travail. Elle a obtenu son doctorat en médecine il y a une vingtaine d‟années. Elle exerce la profession de médecin dans un grand hôpital d‟Antananarivo. Elle habite à Cité Ampefiloha. Le parent-témoin 2 (PAR2) est la mère de l‟ELV2. Elle est âgée de 44ans. Originaire de la région de Vakinankaratra, elle habite à Ankararahobato. Elle est une couturière. Elle a arrêté ses études après avoir eu son baccalauréat. Le parent-témoin 3 (PAR3) est le père de l‟ELV3. Âgé de 52 ans, il est originaire d‟Ambohimanga et il exerce le métier de chauffeur-guide. Il a un baccalauréat professionnel et habite à 67 ha. Le parent-témoin 4 (PAR4) est le père de l‟ELV4. Il est âgé de 58 ans. Originaire de Manakara, il habite à 67 ha. Il est titulaire d‟un diplôme de maîtrise en économie. Il travaille en tant que consultant.
OUTILS, MATERIELS ET LANGUES DE REALISATION DE L’ENQUETE
Pour la rigueur scientifique, les outils et les matériels d‟enquête ont été bien définis pendant la réalisation de l‟enquête.
Outils d’enquête
Nous avons mobilisé deux outils lors de la réalisation de l‟enquête à savoir l‟entretien et l‟observation de classe.
Entretien
L‟entretien consiste en une interrogation des témoins en se basant sur des thématiques prédéfinies. Chaque témoin a passé un entretien. Il s‟agit d‟un entretien semi-directif qui est constituée de questions ouvertes ou semi-ouvertes auxquelles les témoins peuvent répondre librement à sa guise, et un entretien directif qui comporte des questions fermées dont les réponses sont prédéterminées.
L‟entretien semi-directif permet de recueillir du discours, du matériau linguistique plus autonome que lors de réponses fermées (Blanchet, 2000, p.46). Ceci peut être mené à partir d‟un guide d‟entretien.
Guide d’entretien
Le guide d‟entretien (cf. annexe 1) est une forme de questionnaire élaboré pour orienter l‟interrogation de l‟enquêteur. Elle peut varier selon le type de témoin
Nous avons abordé trois volets thématiques dans le guide d‟entretien conçu pour les élèves : usages des langues déclarés, langues d‟enseignement de l‟anglais, représentations linguistiques. Pour le guide d‟entretien élaboré pour les enseignants, nous avons aussi abordé trois volets thématiques à savoir, langues d‟enseignement de l‟anglais, usages de langues déclarés et représentations linguistiques.
En ce qui concerne le guide élaboré pour les parents, nous avons choisi comme thématiques usages de langues déclarés et représentations linguistiques.
La mise en œuvre de deux types d‟entretien peut comporter de difficultés, c‟est pourquoi, nous avons recours à l‟observation de classe.
Observation de classes
L‟observation de classe est une observation in vivo des relations didactiques dans la classe (Blanchet et Chardenet, 2011, p. 132). Elle peut nécessiter l‟utilisation d‟un outil spécifique, aptes à rendre compte de la manière dont se joue la relation d‟enseignement -apprentissage des langues comme l‟anglais dans la salle de classe. Ainsi, il nous semble essentiel d‟élaborer une grille d‟observation de classe (cf. annexe 2). Dans le cadre de cette enquête, cette grille est utilisée pour observer les pratiques linguistiques des témoins dans la salle de classe durant le cours d‟anglais.
Cette grille est constituée d‟un tableau à six colonnes dont les entrées sont :
– Les minutes
– Les activités
– Les langues utilisées
– La compréhension du ou des destinataires
– Le recours à la traduction
– La compréhension du ou des destinataires concernant la traduction
Il convient de noter que cette grille d‟observation utilisée a été empruntée au projet « Appui aux réflexions sur le choix d‟une politique linguistique éducative à Madagascar » initié par le MEN6 et appuyé par l‟OIF7 et le MAPEF8. Ce projet vise effectivement à appuyer la prise de décision quant à l‟adoption d‟une politique linguistique éducative à Madagascar. La grille d‟observation est destinée à recueillir et à analyser des données sur les pratiques linguistiques des témoins identifiés pour observer la pluralité linguistique, la diversité des situations éducatives et linguistiques à Madagascar. Un objectif qui ne se diffère pas à la visée de notre enquête.
Matériel des collectes de données
Nous avons utilisé un camera et un dictaphone pour enregistrer l‟enquête. Le dictaphone et le camera assurent l‟archivage des éléments sonores ou visuels issu de l‟enquête. Le camera est un moyen de repérage des faits et gestes de l‟enquêté qui pourrait éclairer la situation sociolinguistique observée.
Choix des langues d’enquête
La liberté a été donnée aux témoins de choisir la langue d‟enquête. Et, sans surprise, la totalité a opté pour le malgache, y compris les professeurs d‟anglais. La langue d‟enquête pourrait constituer un obstacle au bon déroulement de l‟enquête, particulièrement si cela est devenue un facteur d‟incompréhension entre l‟enquêté et l‟enquêteur.
Aperçu sur la situation sociolinguistique de l’anglais dans le monde
Statut et fonctions
Le nombre de locuteurs de l‟anglais n‟a cessé d‟augmenter depuis 1950.Cradoll souligne qu‟entre 320 à 380 millions d‟individus dans le monde ont l‟anglais comme leurs langues maternelles tandis qu‟entre 150 à 300 millions de personnes ont l‟anglais comme langue seconde et l‟utilisent pour communiquer dans le contexte international ; et 100 millions à 1 milliard de personnes à travers le monde sont capable d‟utiliser l‟anglais pour communiquer avec des gens de l‟extérieur (Cradoll, 1997). Le nombre de locuteurs (ou en tout cas d‟apprenants) non-natifs dépasse maintenant de loin celui des natifs (Crystal, 2011). L‟anglais est la langue officielle de 63 Etats et 54 pays à travers le monde et constitue une des cinq langues de travail des Nations Unies (Leclerc, 1992). Le statut et fonctions de l‟anglais résident surtout dans les perceptions positive ou négative que les chercheurs ont par rapport à son ampleur. L‟anglais est, entre autre, considéré comme langue mondiale, et une lingua franca
Langue internationale (ou mondiale)
Fishman et al. définissent « l‟anglais : langue internationale » comme étant une forme de domination des pays riches sur les pays pauvres sur le plan économique, politique et culturel (Fishman et al. 1996, p. 4). A cela s‟ajoute le fait que ceux qui ont véhiculé une telle conception, selon Pennycook , sont des petits minoritaires qui s‟accrochent au top de la hiérarchie sociale voulue (Pennycook ,2002). Pour Mac Arthur,
“What is shared worldwide, in fact, is not the language at large but a standard variety common to the media ,business, and, what one is constrained to call, for want of a better phrase, a Western-educated international elite”10 (McArthur, 1996, p. 14)
Pour Crystal, “ l‟anglais comme langue internationale” ne constitue pas ni une domination ni un impérialisme linguistique. Il s‟agit plutôt d‟une forme de démocratie puisque c‟est l‟individu qui décide de son gré d‟accéder à son influence (Crystal, 1997).
Lingua franca
L‟anglais comme lingua franca se réfère à son statut indiquant que l‟anglais est la seule langue véhiculaire internationale. Le concept est de Firth (1990). Il a proposé à l‟époque d‟aborder l‟approche interactionnelle pour décrire la lingua franca anglaise en adoptant le principe de « laisser-aller ». Une méthode reprise par Jenkins (2000) pour permettre à l‟enseignement apprentissage de l‟anglais de mettre en valeur la culture et l‟identité locale.
Hégémonie contestée
Selon le modèle gravitationnel12 de Calvet (1999), autour d’une langue hyper centrale (l’anglais) gravitent une dizaine de langues super-centrales (le français, l’espagnol, l’arabe, le chinois, le hindi, le malais, etc.) autour desquelles gravitent cent à deux cents langues centrales qui sont à leur tour le pivot de la gravitation de quatre à cinq mille langues périphériques. Néanmoins, ce schéma n‟est pas figé. Il y a des siècles, le latin était la langue hyper centrale alors, qu‟à présent, il est considéré comme une langue morte.
L’émergence du mandarin
Le mandarin constitue la langue véhiculaire la plus importante de l’Asie du fait qu’elle est enseignée au primaire dans de nombreux pays asiatique. Cette langue est aujourd’hui la première langue du monde par le nombre de ses locuteurs, non seulement en Chine même, mais aussi à l’extérieur de ses frontières (Leclerc, 1992). Et la Chine met à sa disposition de formidables moyens pour propager le mandarin: plus de 2500 universités et centres de recherche dans une centaine de pays, le quelque centaine de centres Confucius (une structure de la politique chinoise pour la promotion de sa langue et de sa culture). En outre, le poids de la chine sur la scène internationale, notamment sur l‟échiquier économique, diplomatique et militaire, renforce le statut de sa langue. La Chine est la deuxième puissance mondiale. Elle dispose un droit de veto aux Nation Unies en tant que membre permanent du Conseil de sécurité. Le mandarin a tous les atouts pour remplacer l‟anglais en tant qu‟une langue internationale. Toutefois, cette situation peut arriver grâce à l‟anglais, lui-même.
Vers la fragmentation de l’anglais
Crystal prévoit que l‟anglais risque de fragmenter à une multitude de variétés qu‟il qualifie de « new Englishes » (Crystal, 1997, p.17 ; Brutt-Griffler, 2002, p. 109). Selon Pennycook, ces variétés, qu‟il définit comme « World Englishes », trouvent ses origines par l‟imprégnation de l‟influence de l‟anglais dans les communautés qui vivent déjà leurs plurilinguismes (Pennycook, 2002). La multiplication de ces variétés risque de cloisonner l‟anglais britannique et l‟anglais américain, piliers de l‟hégémonie de l‟anglais. Seuls les usagers de l‟anglais en tant que langue étrangère, peuvent percevoir cette forme de suprématie linguistique. Chaque pays anglophone peut avoir son propre anglais. D‟ailleurs, l‟anglais n‟est qu‟une langue officielle de facto aux Etats Unis. Dans cette optique, l‟hégémonie de l‟anglais consiste à une hégémonie artificielle, aux yeux des locuteurs anglophones.
L‟anglais présente une facette contradictoire et complexe mais elle reste une langue de mondialisation (Calvet, 2013). Quid de la place de l‟anglais dans le paysage sociolinguistique malgache.
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Table des matières
REMERCIEMENTS
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
SOMMAIRE
LISTE DES TABLEAUX ET DE FIGURE
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE PROTOCOLE D’ENQUETE
INTRODUCTION
1. OBJECTIF ET CADRAGE METHODOLOGIQUE
1.1. Objectif de l »enquête
1.2. Méthodes et Méthodologie de l »enquête
1.3 .La démarche hypothético-déductive
1.4 .La démarche empirico-inductive
1.5. Les méthodes
2. PRESENTATION DU TERRAIN
2.1. Le milieu d »enquête
2.2. Le lieu d »enquête
2.3. Les témoins
2.3.1. Choix de témoins
2.3.2. Profils de témoins
2.4. Période et durée de l »enquête
3. OUTILS, MATERIELS ET LANGUES DE REALISATION DE L »ENQUETE
3.1. Outils d »enquête
3.1.1. Entretien
3.1.2. Guide d »entretien
3.1.3. Observation de classes
3.2. Matériel des collectes de données
3.3. Choix des langues d »enquête
CONCLUSION
DEUXIEME PARTIE SITUATION SOCIOLINGUISTIQUE DE L’ANGLAIS A MADAGASCAR
1. SITUATION SOCIOLINGUISTIQUE DE L »ANGLAIS DANS LE MONDE
1.1. Contexte historique
1.2. Aperçu sur la situation sociolinguistique de l »anglais dans le monde
1.2.1. Statut et fonctions
1.2.2. Hégémonie contestée
2. SITUATION SOCIOLINGUISTIQUE DE L »ANGLAIS A MADAGASCAR
2.1. Contexte historique sur la relation malgacho-britannique
2.2. Statut et Fonctions de l »anglais à Madagascar
CONCLUSION
TROISIEME PARTIE USAGES DE LANGUES DECLARES, REPRESENTATIONS LINGUISTIQUES, ET PRATIQUES LINGUISTIQUES DE L’ANGLAIS AU LYCEE MODERNE AMPEFILOHA
INTRODUCTION
1. USAGES DE LANGUES DECLARES
1.1. Usages de langues déclarés des élèves- témoins
1.2. Usages de langues déclarés des enseignants
1.3. Usages de langues déclarés des parents
2. REPRESENTATIONS LINGUISTIQUES DES TEMOINS SUR L »ANGLAIS
2.1. Représentations linguistiques des élèves
2.2. Représentations linguistiques des enseignants
2.3. Représentations linguistiques des parents
3. PRATIQUES LINGUISTIQUES DES TEMOINS SUR L »ANGLAIS
3.1. Pratiques linguistiques des élèves
3.2. Pratiques linguistiques des enseignants
CONCLUSION
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
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