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CONTEXTE DE LA RDC.
Situation géographique
La RDC est un pays qui se situe au coeur de l’Afrique et figure parmi les géants du continent avec une superficie de 2 345 000 km2. Elle partage 9 165 kilomètres de frontière avec neuf pays voisins, à savoir : la République du Congo à l’Ouest, l’Ouganda, le Burundi, le Rwanda et la Tanzanie à l’Est, la République Centrafricaine et le Soudan au Nord ainsi que la Zambie et l’Angola au Sud. L’extension de ses frontières, combinée au manque d’infrastructures de transport et de communication, rend particulièrement ardus les échanges et déplacements des biens et de personnes.
Le pays est situé à cheval sur l’Equateur avec un climat équatorial chaud, humide au centre et tropical au Sud et au Nord. La moitié de la végétation est incluse en grande partie dans les forêts. Ainsi, six des vingt-six provinces actuelles de la RDC ont une forte proportion de zones forestières de l’ordre de 40 à 70 pour cent. L’autre moitié proche des tropiques est dominée par la savane. Toutes ces régions abritent une diversité de populations dont une bonne Partie, notamment les peuples autochtones, n’est pratiquement pas recensée. [5]
Situation sociodémographique
La RDC est le troisième pays le plus peuplé d’Afrique subsaharienne avec une population estimée à environ 80 millions d’habitants, mais disproportionnellement répartie sur le territoire. Selon l’Enquête 1-2-3 (Enquête sur l’emploi, sur les secteurs informels et sur la consommation des ménages menée en 2012 et publiée en Septembre 2014), 61,2 % de la population vit en milieu rural contre 38,8% en milieu urbain, dont Kinshasa avec 11,7%. L’âge moyen de la population est de 21,6 ans et la moitié a au plus 16 ans. Globalement, les femmes sont très légèrement majoritaires avec 50,8%. Le pays est sous-peuplé avec seulement 24 habitants au km2. Il sied de souligner que particulièrement la ville Province de Kinshasa a une très forte densité, avec 577 habitants au km2 suite à la concentration des infrastructures économiques, scolaires, universitaires et sanitaires ainsi que des institutions administratives et politiques, à l’exode rural lié aux conflits et à la dégradation de conditions de vie en milieu rural. Ceci crée pour la population l’idée de bénéficier d’une meilleure offre d’emploi dans la capitale qu’en Province. La population d’âge économiquement actif (20-64 ans) c’est-à-dire les adultes qui doivent prendre en charge à la fois des enfants et des vieillards, représente 40% de la population totale, soit 38,8% chez les hommes et 41,2% chez les femmes. La diversité géographique ponctuée par les forêts et les cours d’eau se combine à la grande diversité culturelle et linguistique pour accentuer la dispersion et l’enclavement géographique de différents groupes. Ainsi l’ampleur des besoins sociaux de base, en l’occurrence des besoins sanitaires à satisfaire, s’articule pour les politiques nationales à la complexité d’atteindre des populations dispersées sur de vastes étendues et, de surcroit, dans des zones d’accès très difficile.
Pour l’ensemble du pays, selon l’Institut National des Statistiques, l’incidence de la pauvreté (71,34%) est très élevée si on la compare à celle des autres pays de l’Afrique Centrale. En effet, la pauvreté atteint des proportions effroyables, touchant plus de 70%de la population du pays bien que les efforts soient fournis par le gouvernement. L’ampleur de la pauvreté varie considérablement d’une région à une autre, selon qu’on réside en milieu urbain ou rural ainsi que selon les groupes socioprofessionnels : les travailleurs indépendants et les apprentis sont les plus pauvres (77%), suivis des manoeuvres, des employés et ouvriers semi qualifiés (66%). On compte plus de 40% de pauvres parmi les cadres de direction et de collaboration.
Selon les groupes sociodémographiques, la pauvreté frappe surtout les ménages où l’âge du chef est compris entre 30 et 65 ans (plus de 70% de pauvres). Il résulte de la non satisfaction des besoins fondamentaux de la population de sorte que des reformes vigoureuses sont à entreprendre dans le secteur économique pour permettre la réduction de la pauvreté. Dans ces conditions, les besoins de financement massif des secteurs sociaux comme la santé contrastent avec les ressources relativement maigres mobilisées et/ou mobilisables par l’Etat. [5]
Situation politico-administrative
La RDC est un Etat unitaire fortement décentralisé qui comprend actuellement 26 Provinces. Chaque province est divisée en territoires conformément à la Constitution (Article 226), les territoires en secteurs ou chefferies, les secteurs et chefferies sont divisés en villages ou localités. La RDC compte 21 villes, 145 territoires administratifs et 77 communes. [5]
Situation économique et financière
Depuis 2001, avec la mise en place du programme intérimaire renforcé, la RDC est sur la voie du redressement au regard des progrès accomplis dans les domaines politiques et économiques. En effet, durant cette période, le Gouvernement a pris d’importantes mesures afin d’instaurer la démocratie et rétablir la paix. L’économie a réagi favorablement à ces avancées. Aussi, sur le plan économique, les réformes et les politiques macroéconomiques prudentes ont contribué à relancer la croissance et à réduire significativement l’inflation. Sur la période 2002 – 2008, la croissance et l’inflation ont évolué respectivement de 6 % et de 15,9% l’an. Toutefois, depuis le mois de juillet 2008, il s’observe un essoufflement de la croissance économique suite principalement à l’effondrement du secteur minier, conséquence de la crise financière internationale. Ainsi, la croissance s’est ralentie à 2,7% en 2009 et l’inflation est montée à 45%. Le PIB par tête a chuté d’environ 174,5 dollars américains en 2008 à 156,8 dollars en 2009, soit un niveau cinq fois inférieur à la moyenne africaine.5 Une telle tendance comporte certainement des effets défavorables au développement du système de santé du fait de la stagnation ou amenuisement des ressources allouées à santé. D’importants dépassements des crédits monétaires ont dégradé la situation budgétaire au cours de la période 2006 – 2009, malgré une bonne performance des recettes. Ces dépassements s’expliquent par le fait que les dépenses de financement des urgences et catastrophes sont puisées dans le budget d’investissement et de fonctionnement des services et structures de santé. Tant que le budget des urgences et des catastrophes ne sera pas séparé du budget d’investissement et de fonctionnement, cette situation continuera. En ce qui concerne les recettes budgétaires, elles ont été exécutées au-delà de la programmation, avec une augmentation graduelle de 11,4 % du PIB en 2005 à 12,9 % du PIB en 2006 et 18,5% du PIB en 2009 pour chuter à 17,9 % du PIB en 2010, sous l’effet de la crise financière internationale. Les dépenses sur ressources propres ont été exécutées au-delà du plafond programmé dans le plan de trésorerie sur la période 2002 – 2009 suite à des pressions sécuritaires et humanitaires. Celles-ci ont induit des accroissements imprévus en cours d’exercice des dépenses courantes de souveraineté, de sécurité et celles liées à la décentralisation. La difficulté de maîtriser les dépenses courantes s’est traduite par un accroissement excessif des agrégats monétaires entre 2006 – 2007. [5]
Stratégie de développement national
Le Gouvernement s’est engagé en 2006, à travers le Document de Stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté (DSCRP) qui a couvert la période allant de 2006 à 2008, à mettre en place une nouvelle génération de réformes économiques et sociales pour lutter contre l’extrême pauvreté.
L’objectif est d’une part de consolider les acquis des programmes économiques passés et rendre durable la croissance, et d’autre part de renforcer la sphère sociale et de s’assurer que les bonnes performances économiques se traduisent par une nette amélioration des conditions de vie des populations.
Le DSCRP repose sur 5 piliers :
Promouvoir la bonne gouvernance et consolider la paix (par le renforcement des institutions) ;
La stabilité macroéconomique et la croissance ;
Améliorer l’accès aux services sociaux et réduire la vulnérabilité ;
Combattre le VIH/Sida ;
Promouvoir la dynamique communautaire.
Pour opérationnaliser la stratégie, le Gouvernement, en collaboration avec les Partenaires Techniques et Financiers, a mis en place un Programme d’Actions Prioritaires (PAP) 2007- 2008 reconduit jusqu’en 2010. Ces piliers sont étroitement liés et interdépendants les uns des autres, et les progrès dans un domaine sont tributaires des avancées faites dans les autres ; il en est ainsi de la croissance et de la réforme de l’État, ou encore des prestations de services sociaux dont la santé, de la réforme de l’État et de la dynamique communautaire.
Concernant la santé, le DSCRP stipule que l’amélioration de l’état de santé des populations est un objectif à la fois économique et social de développement. La réalisation d’un tel objectif nécessite la contribution de l’ensemble des secteurs de la vie nationale, ce qui revient à agir sur les déterminants de la santé tels que l’eau, l’hygiène et l’assainissement (l’environnement), l’amélioration de conditions de vie des populations, l’éducation, la promotion de bonnes habitudes alimentaires, etc., en même temps qu’on met en place les services de santé et qu’on se rassure de leur utilisation par la population. [5]
Système de santé en RDC
Le système de santé en RDC est de type pyramidal à trois niveaux : central, intermédiaire et périphérique qui constitue le niveau opérationnel.
Le niveau central est constitué du Cabinet du Ministre et du Secrétariat Général du ministère, dont le rôle est stratégique, normatif et de régulation. Il est appelé à élaborer les politiques, stratégies, normes et directives. Ce niveau comprend aussi les hôpitaux nationaux.
Le niveau intermédiaire ou niveau provincial couvre les 26 provinces ici dénommées Divisions Provinciales de la Santé ou DPS ». Ce niveau assure un appui conseil, le contrôle de conformité et le suivi de la mise en oeuvre en provinces. Il est en charge l’encadrement technique, le suivi et la traduction des directives, stratégies, politiques sous forme d’instruction et des fiches techniques pour faciliter la mise en oeuvre au niveau de la zone de santé. Il traduit les politiques et stratégies nationales en « opérations » afin de faciliter l’exécution au niveau des Zones de Santé (ZS). Ce niveau intermédiaire comprend aussi les hôpitaux provinciaux.
Le niveau périphérique est découpé en 516 zones de santé. Ce niveau est chargé de la mise en oeuvre de la stratégie de soins de santé primaires sous la supervision et l’encadrement du niveau intermédiaire. Il comprend 393 hôpitaux généraux de référence et 8504 aires de santé planifiées dont 8266 disposants d’un centre de santé. [5]
Situation épidémiologique de l’usage du tabac en RDC
Selon l’OMS, actuellement on est a8millions de décès par an causés par le tabac dont 7 millions nouveaux et anciens consommateurs et 1.2 millions de décès dus au tabagisme passif.[8]
Si aucune mesure urgente et efficace n’est prise, le nombre annuel de ces décès pourrait atteindre plus de 8 millions d’ici 2030. Près de 80% de fumeurs que compte la planète vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire, là où la charge de morbidité et de mortalité liée au tabac est la plus lourde.
En RDC, l’Enquête GYTS-RDC de 2008 a permis d’obtenir les données de prévalence parmi les élèves et d’exposition à la fumée du tabac dans l’environnement familial ou amical. La consommation des produits de tabac divers est de 28,9% chez les élèves de Kinshasa contre 24,8% dans la ville de Lubumbashi. Cette enquête montre que 15,7 % d’enfants ont quelques amis qui fument et 8,0 à 9,0 % ont les parents qui fument du tabac. Une proportion importante des enfants est exposée à la fumée de tabac dans l’environnement aussi bien à la maison que dans des lieux publics.
Cette même enquête montre que les élèves garçons à 36,5% fument tout produit de tabac tandis que les filles le font à 29,3% à Kinshasa. A Lubumbashi, ces proportions sont respectivement de 32,5% et de 22,0%. [9]
La deuxième Enquête Démographique de la Santé (EDS-RDC II 2013-2014), réalisée par les Ministères du Plan et de la Santé Publique, montre que près d’un homme de 15-49 ans sur cinq (19 %) a déclaré fumer des cigarettes. Plus de la moitié des fumeurs (55 %) ont consommé 1-5 cigarettes dans les 24 heures. 24 % d’hommes de 50-59 ans fument des cigarettes et que, parmi eux, 19 % en ont consommé au moins dix au cours des 24 heures précédant l’interview. 4 % de femmes ont déclaré consommer du tabac sous d’autres formes que la cigarette. Près d’un quart des ménages (23 %) ont déclaré qu’on fumait tous les jours dans le logement.
D’après l’enquête du Ministère de la Santé et de l’OMS réalisée en 2010 en milieu de travail par le Programme National de la Santé au Travail (PNST) : 49% des personnes âgées de 15 à 64 ans sont des fumeurs réguliers tandis que 9,3% sont des fumeurs réguliers en milieu de travail ; 25,4% des travailleurs fument pendant le travail ; 30,5% des travailleurs fument chaque jour ; 86,1% sont indisposés par la fumée des autres. La consommation du tabac en RDC devient de plus en plus inquiétante et demande la prise des mesures qui s’imposent, couplées des études à l’échelle nationale proposées dans ce PSN de première génération sur la lutte antitabac en RDC. [5]
Historique de la lutte antitabac en RDC
La RDC s’est engagée depuis la proclamation de la Journée Mondiale Sans Tabac le 31 Mai 1987 par l’Assemblée Générale des Nations Unies, à la célébrer chaque année. La coordination des activités de Lutte antitabac en RDC date d’une décennie au Programme National de Lutte Contre les Toxicomanies et les Substances toxiques (PNLCT), un programme spécialisé du Ministère de la Santé Publique, qui a été créé le 03 mai 2003 par arrêté ministériel n° 1250/CAB/MIN/S/CJ/025/PK/2003.
Son Siège est situé actuellement au Pavillon 5, locaux 1, 2 et 3, de l’Hôpital Général de Référence de Kintambo / Kinshasa / RDC.
Le PNLCT a pour mandat de prévenir, traiter et assurer la prise en charge médicale et psychosociale des victimes des toxicomanies et de tous les autres problèmes liés à la consommation du tabac, de l’alcool et de la drogue ainsi que des substances toxiques.
Ses attributions sont :
Élaborer et mettre en oeuvre les politiques, normes et directives sur la lutte contre la consommation du tabac, alcool, drogue et substances toxiques, et veiller au respect des textes législatifs et réglementaires y relatifs.
Coordonner les activités de prévention et de prise en charge médicale, psychosociale et de réhabilitation des victimes de toxicomanies ainsi que d’autres problèmes liés à l’usage de tabac, alcool, drogue et substances toxiques.
Coordonner et assurer le suivi des activités du programme sur toute l’étendue du territoire national.
Organiser et mener des études et enquêtes prospectives pour déterminer l’ampleur des problèmes de toxicomanie, assurer la surveillance épidémiologique et formuler des recommandations ;
Assurer la surveillance de la publicité, la promotion et le parrainage des produits concernés ;
Assurer les relations avec les organes et les agences de contrôle et de lutte contre l’abus et trafic illicite des dites substances ;
Elaborer des manuels de formation, concevoir et produire de matériel didactique et de sensibilisation Fonctionnement et organisation
Au niveau central : une Direction Nationale avec 6 divisions et 19 bureaux est opérationnelle. Les divisions sont structurées de la manière suivante :
Division de prise en charge médico-psychosociale,
Division de prévention, formation et partenariat,
Division d’études, planification et recherche,
Division d’exploitation,
Division de laboratoire, chimie et toxicologie,
Division d’administration et finance
En provinces, le PNLCT compte cinq coordinations qui sont installées respectivement dans le Haut-Katanga, le Kwilu, le Kasaï Central, le Kasaï Oriental et la Tshopo. Ces coordinations fonctionnent difficilement faute d’appui technique, financier et de supervision afin de couvrir tout le territoire national ; 21 autres provinces issues de la décentralisation dont la Ville de Kinshasa doivent disposer d’une coordination pour mieux renforcer la lutte antitabac sur toute l’étendue du territoire national.
C’est depuis 2014 que la RDC a renforcé sa lutte antitabac en mettant en place une tripartite composée de l’OMS, du PNLCT et de la Société Civile représentée par l’Alliance Congolaise pour le Contrôle du Tabac (ACCT), poursuivant ses actions jusqu’à ce jour. Néanmoins, quelques réalisations de la lutte contre le tabagisme en RDC sont à noter, notamment :
La sensibilisation à petite échelle de la population et des élèves sur les méfaits du tabac (Radios, TV, Conférences…) et avec l’ONG ASD en milieu hospitalier, avec les ONG ADAC, CCD et WCTU en milieu scolaire et en milieu de jeunes en 2013,
L’application de l’arrêté 010 portant mesures applicables à l’usage du tabac, aux produits de tabac et ses dérivés par l’application des directives de l’arrêté susmentionné ;
Les travaux de la Tripartite (OMS-ACCT-PNLCT) pour l’obtention de loi antitabac en RDC par la relecture et réactualisation de l’avant-projet de loi antitabac (2013 -2015),
La célébration des journées mondiales sans tabac (2003 – 2015),
La participation aux différentes conférences des parties pour la mise en oeuvre de la CCLAT respectivement à Séoul (2012) et à Moscou (2014).
La signature du protocole sur le commerce illicite du tabac le 9 décembre 2013. [5]
PLAN STRATÉGIQUE ANTITABAC
But
Contribuer à l’amélioration de la santé de la population par la réduction de la morbidité et de la mortalité liées à l’usage du tabac et à l’exposition à la fumée du tabac.
Objectifs
Objectif général
Lutter contre l’usage du tabac et ses conséquences en RDC.
Objectifs spécifiques
Adopter un dispositif juridique (loi et textes d’application) de lutte antitabac et renforcer les capacités des acteurs de lutte antitabac d’ici 2025 en RDC ;
Promouvoir la loi anti-tabac ; réduction de l’importation ; de la consommation du tabac et ses dérivés
Proposer une aide au sevrage tabagique chez les personnes désirant arrêter et adopter le conseil minimal systématique devant tout patient fumeur,
Enquêtes, études et recherches sur la prévalence nationale du tabagisme et sur les conséquences sanitaires du tabagisme en RDC
Renforcer le comité directeur
Suivi et évaluation
Les plans de travail semestriel seront élaborés par le comité directeur et ils seront validés par le comité multisectoriel en accord avec le ministère de la santé lors des réunions du comité multisectoriel.
Une revue à mi-parcours sera organisée en 2023et une évaluation finale du plan stratégique interviendra en 2026 en collaboration avec le ministère de la santé et ses partenaires nationaux et internationaux.
Conclusion
La RDC, ce vaste territoire et véritable eldorado pour des nombreuses sociétés de tabac qui continuent d’affluer à la quête des nouveaux candidats aux désastreuses conséquences à moyen et à long terme du cocktail mortel qu’est le tabac doit se doter d’une législation forte en vue d’une mise en oeuvre évidente de la convention cadre de l’OMS pour lutter contre le tabac. Un plan stratégique efficace s’appuyant sur une loi anti-tabac forte pourra contribuer à éradiquer ce fléau qui ronge ce pays et participer à l’émergence du pays à l’horizon 2030. De ce fait l’implication de tous les acteurs multisectoriels nationaux et internationaux s’avère nécessaire pour la réussite de ce projet.
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Table des matières
I. Généralités
I.1. Introduction
I.2.Contexte
I.2.1. Situation géographique la RDC
I.2.2. Situation sociodémographique de la RDC
I.2.3. Situation politico administrative de la RDC
I.2.4. Situation économique et financière
I.2.5 Stratégie de développement national
I.2.5. Système sanitaire
I.2.6. Situation épidémiologique du tabac en RDC Situation
I.2.7. Historique de la lutte anti-tabac en RDC
II. Plan stratégique antitabac
II.1 But
II.2 Objectifs
II.2.1 Objectif général
II.2.2 Objectifs spécifiques
II.3 Axes prioritaires et interventions
II.4 Chronogramme d’activités
II.5 Suivi et évaluation
I.conclusion
Référence bibliographiques
Annexes
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