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Vérification de la constance du mode de préparation et des caractéristiques des collations préparées dans les écoles
L’objectif est ici d’identifier d’éventuelles variations au niveau du mode de préparation et de la qualité nutritionnelle des bouillies préparées au niveau des écoles. L’étude a consisté à observer la préparation et à mesurer la consistance et la teneur en matière sèche de bouillies préparées dans les écoles.
Modalités d’observation des préparations
L’étude a été réalisée dans 5 écoles tirées au . sort Dans chaque école, 3 préparateurs ont également été tirés au sort avant d’être suivis dapent 5 semaines consécutives à raison de deux observations faites à l’improviste chaque semaine, l’une le matin, l’autre l’après midi un autre jour de la semaine.
Pour chacune des 75 préparations effectuées le matin, au cours desquelles l’évolution en fonction du temps de la température de la bouillie a été notée à partir de 70°C, les données suivantes ont été enregistrées à l’aide d’une fiche(annexe 9):
– les quantités d’ingrédients utilisées (farine, eau, huile);
– la durée de cuisson allant de la pose de la marmite sur le feu jusqu’à son retrait du feu;
– la température de la bouillie au retrait du feu;
– la durée de cuisson de la bouillie au delà de la température de 75°C;
– le temps écoulé entre le retrait du feu et l’atteinte d’une température de 45°C.
Deux prélèvements ont été effectués, non seulement sur les 75 bouillies préparées la matin mais aussi sur les 75 préparées l’après midi, quand les bouillies atteignaient la température de 45°C : l’une pour détermination de la teneur en MS, l’autre pour mesure de la consistance.
Estimation de la densité énergétique des bouilles
La densité énergétique, exprimée en kcal pour 100 deg bouillie est calculée à partir de la valeur énergétique du mélange farine fortifiée/huilet de la teneur en MS de la bouillie. La teneur en MS est déterminée selon la méthode AFNOR(AFNOR, 1993). La valeur énergétique est obtenue en appliquant aux divers constituants énergétiques (protéines, lipides et les glucides) leurs coefficients d’Atwater respectifs (Greenfield & Southgate, 1995).
Mesure de la consistance des bouillies
Elle a été réalisée en utilisant une boite à écoulem nt de type Bostwick (Mouquet et al, 1998). Cent grammes de bouillies sont versés dans un compartiment fermé de l’appareil, délimité par une « guillotine » qui permet de libérer la bouillie. La vitesse d’écoulement de la bouillie est la distance parcourue par le front de la bouillie en 30 s.
Traitement des données
Les informations recueillies ont été traitées surStatgraphics Plus version 5.0. L’analyse de variance a été utilisée pour comparer les valeurs oyennesm correspondant à des modalités différentes de plusieurs facteurs susceptibles d’influencer différentes caractéristiques des bouillies (quantités d’ingrédients utilisées, teneur en matière sèche, vitesse d’écoulement…).
Confirmation de l’adéquation de la consistance conférée aux bouillies aux préférences des enfants
L’objectif était de déterminer à quelle consistanceles élèves préfèrent consommer la bouillie. Le principe est de demander aux enfants leur appréciation sur des bouillies qui leurs sont présentées à différentes consistances. Le travail aété mené dans 3 écoles tirées au sort auprès des élèves issus de 2 classes par niveau scolaire(soit un total de (5477 élèves appartenant à 30 classes différentes) pendant cinq jours au cours desquels des bouillies de consistance différente leur étaient proposées.
L’étude s’est effectuée en trois étapes:
– la détermination des taux d’incorporation de l’amylase permettant d’obtenir des bouillies de vitesse d’écoulement égale à environ 40, 70, 100, 130 et 160 mm/30 s (travail réalisé au niveau du laboratoire de Nutrimad) ;
– la préparation, au niveau des écoles, des farines et des bouillies en utilisant les taux d’incorporation d’amylase déterminés lors de la première étape ;
– la présentation aux enfants des bouillies de différentes consistances et le recueil de leur appréciation.
Une bouillie de consistance différente a été présentée chaque jour aux élèves dans un ordre de présentation différent pour chaque école. Un enquêteur muni de la liste des élèves(annexe 10) était responsable d’une même classe pendant les cinq jours d’enquête. Les élèves avaient à donner une appréciation de 1 à 5 sur l’échelle suivante :
1=beaucoup trop liquide 2=trop liquide
3=ni trop liquide ni trop solide 4=trop solide
5=beaucoup trop solide
Les données ont été analysées sur Statgraphics Plus version 5.0. Pour chaque consistance, le pourcentage d’enfants ayant attribué les différentes appréciations et la moyenne de ces appréciations ont été déterminés. Les moyennes on été comparées par analyse de variance multivariée pour tenir compte des effets d’éventuels facteurs de confusion.
Validation du choix de la quantité de bouillie distribuée
Ce travail avait pour objectif de valider la quantité de bouillie qu’un enfant peut consommer à chaque récréation. Il a consisté à évaluer le reste de bouillie dans l’assiette des enfants par le nombre de cuillérées restant dans l’assiette de chaque enfant. L’étude a été menée auprès de 2573 élèves de cinq écoles tirées au sort parmi les15 écoles du PAS.
Pendant une semaine de distribution de bouillie, la consommation de chaque enfant a été enregistrée sur une fiche (annexe 11). Quand l’enfant avait fini de manger, il présentait son assiette à son enseignant, qui évaluait les restes dans l’assiette selon l’échelle suivante:
– moins d’une cuillérée à soupe de bouillie correspondant au terme «pas du tout»;
– 1 à 4 cuillérées à soupe de bouillie correspondant à « peu»;
– plus de 4 cuillérées à soupe de bouillie signifiant «beaucoup».
Pour les enfants qui avaient partagé leur ration avec un camarade, le mot «partage» était inscrit sur la fiche.
Résultats et discussion
Variabilité des modes de préparation, teneur en matière sèche et consistance des bouillies préparées dans les écoles
Modalités de préparation
Les résultats des observations et mesures concernant les quantités d’ingrédients utilisées pour la préparation des bouillies et les durées de prépation sont donnés dans le tableau III/2-1.
Les quantités d’ingrédients utilisés diffèrent delusp de 10% des valeurs recommandées dans 12% des cas pour la farine et 51% des cas pour l’huile. Lorsqu’elles s’écartent de plus de 10% de la valeur recommandée, les quantités d’huile utilisées sont systématiquement inférieures à cette valeur ce qui traduit une sous utilisation, volontaire ou non, de l’huile. Dans la mesure où il existe un effet école significatif, on peut penser que la formation n’a pas eu la même efficacité dans toutes les écoles. L’effet de la semaine d’observation pourrait s’interpréter comme une modification des comportements des préparateurs en rapport avec le déroulement de l’étude.
Concernant les durées de préparation, la durée moyenne de cuisson est de 53 min avec des valeurs extrêmes de 30 et 75 minutes. La recommandation de laisser cuire la bouillie au moins 15 min après apparition des premières bulles est relativement bien suivie puisque 75% des préparations se font avec des durées de séjour sur le feu de plus de 16 minutes après l’atteinte de 75°C. Il n’y a pas de différence significative entre écoles au niveau de la durée de séjour sur le feu après atteinte de la température de 75°C.
Par ailleurs, les mesures effectuées indiquent que les températures maximales atteintes par les bouillies pendant la cuisson varient entre 93 et 96°C avec 78% des bouillies qui atteignent une température de 95°C. Au moment du retrait du feu, les températures s’échelonnent entre 90 et 96°C avec seulement 40% des bouillies qui sont retirées à une température inférieure à 95°C.
Teneur en matière sèche et consistance
Les résultats des mesures concernant la teneur en MS et la consistance des bouillies sont donnés dans le tableau III/2-2.
La teneur moyenne en MS des bouillies correspond parfaitement à l’objectif fixé (28 g/100g de bouillie). Elle varie relativement peu, entre 23,9 et 31,9 avec une distribution légèrement asymétrique (Figure III/2-1). Près des deux tiers des bouillies (62%° ont une teneur en MS sèche comprise entre 26,5 et 29,5 g/100g de bouillie) et seulement 4 bouillies sur 150 (2,7%) ont une teneur en MS inférieure à 25 g/100g MS.
L’analyse de variance à plusieurs facteurs permet d e mettre en évidence des différences hautement significatives entre moyennes obtenues par écoles (de 26,9 à 29,1 g/100g MS) , entre semaines d’observations (de 27,3 à 28,8 g/100g MS) et entre moment de préparation (respectivement 28,4 et 27,8 g/100g MS pour les bouillies préparées le matin et l’après midi).
Par ailleurs, si l’on considère les 75 bouillies du matin ayant fait l’objet d’observations plus complètes, on peut mettre en évidence que la teneuren MS est corrélée à la quantité d’huile (r=+0,28) et surtout à la quantité de farine (R=+0,44) utilisée pour la préparation. L’existence de ces corrélations entre la teneur en MS des bouilies et les quantités d’huile et de farine utilisées a pour conséquence qu’il n’existe plus dedifférences significatives entre teneurs en MS ajustées entre écoles et entre semaines lorsqu’on réalise une analyse de variance multivariée prenant comme co-variables les quantités de farine et d’huile utilisées. Cela signifie donc que les différences de teneurs en MS des bouillies observées entre écoles et entre semaines sont essentiellement dues aux différences de quantités de farine et d’huile utilisées et non pas à d’autres facteurs de variation.
Les vitesses d’écoulement varient de 0 à 150 mm/30s avec une moyenne de 34 et une valeur médiane de 30. Leurs distribution est très asymétrique avec 41% des bouillies ayant un écoulement nul et seulement 6% de bouillies ayant un écoulement supérieur à 100 Figure( III/2-2). Ces valeurs sont dans l’ensemble très inférieures aux valeurs souhaitées (80 à 120 mm/30s) au moment de la mise au point de la farine.
L’analyse de variance à plusieurs facteurs permet d e mettre en évidence des différences hautement significatives entre moyennes obtenues par écoles (de 8 à 48 mm/30s) , entre semaines d’observations (de 18 à 46 mm/30s) et entre moment de préparation(respectivement 25 et 41 mm/30s pour les bouillies préparées le matin et l’après midi).
La vitesse d’écoulement est liée à la teneur en MS des bouillies : les bouillies d’écoulement nul, celles de vitesse d’écoulement comprise entre 1 et 100 mm/30s et celles de vitesse d’écoulement supérieure à 100 mm/30s ont respectivement des teneurs en MS moyennes de 28,831,48, de 27,941,60 et de 25,490,93 g/100gMS. Mais ces différences de teneurs en MS ne suffisent pas à expliquer la grande variabili té observée au niveau de la vitesse d’écoulement des bouillies.
Pour essayer d’identifier au niveau des modes de préparation d’autres facteurs pouvant expliquer les différences observées au niveau des itessesv d’écoulement, des analyses complémentaires ont été réalisées en comparant, pour les 75 bouillies dont les modes de préparations avaient été observées, les caractéristiques mesurées pour les 39 bouillies d’écoulement nul, les 28 de vitesse d’écoulement comprise entre 10 et 75 mm/30s et les 8 de vitesse d’écoulement au moins égale à 80 mm/30s. Aucune différence significative n’a pu être trouvée ni au niveau des quantités de farine et d’eau utilisées, ni au niveau des durées de préparation, ni au niveau des températures atteintes, ni au niveau de la durée de refroidissement. La seule différence significative observée (p<0,01) se situe au niveau des quantités d’huile utilisées qui sont de 80,6 et 80,2 g, respectivement, pour les bouillies à écoulement nul et celles a écoulement compris entre10 et 75 mm/30s et de 71,1 g pour celles d’écoulement supérieur ou égal à 80 mm/30s. Il se ourraitp donc que l’huile ait pour effet de réduire la vitesse d’écoulement des bouillies et qu’une incorporation plus faible ait pour effet de permettre la préparation de bouillies de consistance plus fluide. Cette observation va, néanmoins, à l’encontre des résultats de Kikafunda et al (1997) qui ont montré que l’incorporation d’huile dans des bouillies permet d ’en diminuer la viscosité par formation d’un complexe lipides-amidon limitant l’absorption d’eau au cours de la cuisson
Néanmoins, dans la mesure où l’effet des quantitésd’huile incorporées avait été étudié au moment de la mise au point en conditions standardisées des bouillies sans qu’un effet notable soit mis en évidence, il est probable que l’effet du taux d’incorporation de l’huile ne soit pas suffisant pour expliquer les faibles vitesses d’écoulement de la plupart des bouillies. La principale raison réside sans doute dans les modalités de mesure de la vitesse d’écoulement qui n’ont probablement pas été réalisées en conditions suffisamment standardisées au niveau de la température et de la durée de refroidissement.
Préférence des enfants au niveau de la consistance des bouillies
Des mesures de vitesse d’écoulement réalisées en boratoire,la en conditions standardisées mais comparables aux conditions de préparation dansles écoles, sur des bouillies préparées en incorporant des quantités variables d’amylases ont permis de tracer la courbe d’évolution de la vitesse d’écoulement en fonction de la quantitéd’amylases incorporée (Figure III/2-3). A partir de cette courbe, il a été calculé les quantités d’amylases à incorporer pour obtenir, en principe, des bouillies ayant des consistances correspondant à des écoulements de 40, 70, 100, 130 et 160 mm/30s.
Compte tenu de l’influence de différents facteurs pouvant agir sur la consistance des bouilles, les vitesses écoulement réellement obtenues dans les écoles au moment de l’étude avec les taux d’incorporation d’amylases préalablement définis sont sensiblement plus faibles (Tableau III/2-3).
Ces appréciations diffèrent significativement (p<0,0001 ; test de χ²) en fonction de la consistance des bouillies présentées. Les trois quarts des enfants ont trouvé trop, ou beaucoup trop, solides la consistance des bouillies ayant un écoulement inférieur à 45 mm/30 s. Près de la moitié des enfants jugent trop liquides, ou beaucoup trop liquides, les bouillies ayant un écoulement supérieur à 136 mm/30s. Ce sont les bouilles d’écoulement compris entre 75 et 135 mm/30 s qui satisfont le plus d’enfants avec 40% d’entre eux qui ne les trouvent ni trop solides ni trop liquides.
Les appréciations données par les élèves aux bouillies ont également été analysées en les considérant comme une note de 1 à 5 caractérisant al plus ou moins grande viscosité des bouillies (de 1 la plus fluide à 5 la moins fluide) et en tenant compte de l’effet d’autres facteurs de variation potentiels pouvant agir comme facteurs de confusion. Sur le tableau III/2-4 qui donne les résultats de l’analyse de variance à plusieurs facteurs réalisée sur l’ensemble des données, on voit que non seulement la vitesse d’écoulement réelle des bouillies présentées mais aussi l’école et le moment de distribution influent significativement sur la note attribuée. En revanche, ni le sexe ni l’âge de l’élève n’influent sur cette note. Les moyennes des appréciations entre écoles varient entre 3,06 et 3,34 et on constate que les enfants ont tendance à considérer plus solides les bouillies l’après midi que le matin (3,29 vs 3,18).
Pour des vitesses d’écoulement situées dans les intervalles 76-105 et 106-135 mm/30 s, les bouillies obtiennent une note moyenne très proche de 3 correspondant à l’appréciation « ni trop liquide, ni trop solide » mais pour des écoulements plus faibles ou plus élevés, les notes moyennes se rapprochent de 4 (trop solide) ou de 2 (trop liquide).
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
1. Situation générale des enfants d’âge scolaire
1.1. Système éducatif et scolarité des enfants
1.1.1. L’environnement scolaire
1.1.2. Le système scolaire des écoles primaires publiques
1.1.3. La scolarité des enfants
1.2. Problèmes nutritionnels des enfants d’âge scolaire
1.2.1. La malnutrition protéino-énergétique et les carences en micronutriments
1.2.2. La faim immédiate ou la faim à court terme
2. Besoins nutritionnels des enfants d’âge scolaire
2.1. Besoins énergétiques
2.2. Besoins en protéines
2.3. Besoins en lipides
2.4. Besoins en minéraux et vitamines
3. Les Programmes d’alimentation scolaire (PAS)
3.1. Les Programmes d’Alimentation Scolaire dans le monde
3.1.1. Objectifs et impacts
3.1.2. Modalités de mise en oeuvre
3.2. Les Programmes d’Alimentation Scolaire
3.2.1. Programmes financés par des organismes internationaux
3.2.1.1. Les cantines scolaires soutenues par le PAM
3.2.1.2. Le programme «Lait scolaire» soutenu par la FAO
3.2.1.3. L’Aide alimentaire de l’Union Européenne
3.2.2. Programmes gouvernementaux
3.2.3. Initiatives, projets individuels et locaux
3.3. Le Programme d’Alimentation Scolaire Nutrimad (PASNutrimad)
3.3.1. Historique et objectifs
3.3.2. Mise en place et fonctionnement du PAS-Nutrimad
3.3.3. Caractéristiques de l’aliment distribué (Koba Tsinjo)
3.3.4. Education nutritionnelle réalisée dans le cadre du programme
4. Importance et stratégies d’amélioration de la biodisponibilité du fer, du zinc et de l’amidon dans les aliments à base de céréales et de légumineuses
4.1. Le fer et le zinc
4.1.1 Importance en nutrition humaine
4.1.1.1. Fonctions dans l’organisme et métabolisme
4.1.1.2. Conséquences des carences
4.1.2. Biodisponibilité
4.1.2.1. Définition
4.1.2.2. Méthodes d’évaluation
4.1.3. Composés chimiques influençant la biodisponibilité du fer, du zinc dans les aliments à base de céréales et de légumineuses
4.1.3.1. Activateurs de la biodisponibilité
4.1.3.2. Inhibiteurs de la biodisponibilité
4.1.4. Effets des procédés technologiques sur la biodisponibilité
4.1.4.1. Les procédés thermiques
4.1.4.2. Les procédés chimiques
4.1.4.3. Les procédés biologiques
4.2. Caractéristiques de l’amidon et procédés d’amélioration de sa digestibilité
4.2.1. Les caractéristiques de l’amidon
4.2.1.1 Structure et composition
4.2.1.2. Propriétés physico-chimiques
4.2.2. La digestibilité de l’amidon et procédé d’amélioration par le processus enzymatique
PARTIE II: DIAGNOSTIC DE L’ENVIRONNEMENT FAMILIAL, SCOLAIRE ET DE L’ETAT NUTRITIONNEL DES ELEVES DES ECOLES PRIMAIRES PUBLIQUES D’ANTANANARIVO
Introduction
Chapitre 1 : Environnement familial et scolaire des élèves
Introduction
Méthodologie
1. Lieu d’étude
2. Recueil des données
3. Traitement des données
Résultats et discussion
1. Caractéristiques des écoles et de leurs quartiers
2. Caractéristiques des instituteurs
3. Caractéristiques socio-économiques des familles
Conclusion
Chapitre 2 : Diagnostic et facteurs déterminants de l’état nutritionnel des élèves des écoles primaires publiques d’Antananarivo
(Article soumis le 10 mai 2009 à la revue électronique en Sciences de la santé e-Santé)
PARTIE III: QUALITE NUTRITIONNELLE ET ADEQUATION DE LA COLLATION FORTIFIEE UTILISEE DANS LE PAS-NUTRIMAD
Introduction
Chapitre 1: Qualité nutritionnelle de la farine fortifiée
Introduction
Matériels et méthodes
1. Analyse de la composition en nutriments et en facteurs antinutritionnels de la farine fortifiée
1.1. Préparation des échantillons
1.2. Méthodes de dosage
1.2.1. Détermination de la teneur en matière sèche (MS)
1.2.2. Dosage des protéines totales
1.2.3. Dosage des lipides
1.2.4. Détermination de la teneur en minéraux totaux
1.2.5. Dosage des fibres ADF
1.2.6. Dosage des facteurs antitrypsiques
1.2.7. Détermination des teneurs en phytates
2. Etude de la digestibilité in vitro de l’amidon
2.1. Préparation des bouillies
2.2. Méthode de mesure de la digestibilité
3. Etude de la biodisponibilité in vitro du fer et du zinc
3.1. Echantillons utilisés
3.2. Méthode de digestion in vitro
3.2.1. Digestion gastrique
3.2.2. Digestion intestinale
3.3. Dosage des teneurs en fer et en zinc solubles
4. Essais réalisés en vue d’améliorer la biodisponibilité in vitro du fer et du zinc
4.1. Traitement avec des phytases et/ou des xylanases
4.2. Ajout d’un activateur (EDTA)
Résultats et discussion
1. Composition en nutriments et en facteurs anti-nutritionnels de la farine fortifiée
2. Digestibilité in vitro de l’amidon de la bouillie fortifiée
3. Digestibilité in vitro du fer et du zinc dans la farine fortifiée
3.1. Valeurs obtenues par les méthodes classiquement utilisés pour les aliments non fortifiés
3.2. Essais complémentaires en vue d’identifier les facteurs responsables des faibles valeurs de digestibilité obtenues par le fer
3.2.1. Influence de la forme chimique utilisée
3.2.2. Influence du pH (de 4, 7 à 8,5)
3.2.3. Influence de la matrice et du mode d’incorporation
4. Effets des différents traitements appliqués visant à améliorer la digestibilité in vitro du fer et du zinc
Conclusion
Chapitre 2: Adéquation de la collation fortifiée aux modalités de distribution choisies dans le cadre du PASNutrimad
Introduction
Méthodologie
1. Vérification de la constance des modes de préparation et des caractéristiques des collations préparées dans les écoles
1.1. Modalités d’observation des modes de préparation
1.2. Estimation de la densité énergétique des bouillies
1.3. Mesure de la consistance des bouillies
1.4. Traitement des données
2. Confirmation de l’adéquation de la consistance conférée aux bouillies aux préférences des enfants
3. Validation du choix de la quantité de bouillie distribuée
Résultats et discussion
1. Variabilité des modes de préparation, teneur en matière sèche et consistance des bouillies préparées dans les écoles
1.1. Modalités de préparation
1.2. Teneur en matière sèche et consistance
2. Préférence des enfants au niveau de la consistance des bouillies distribuées
3. Quantité de bouillie ingérée par les enfants
3.1. Fréquence de consommation de la collation pendant la semaine d’observation
3.2. Niveau d’ingérés pendant la semaine d’observation
Conclusion
PARTIE IV: EFFETS DE LA CONSOMMATION DE LA COLLATION FORTIFIEE SUR LA FREQUENCE ET LA COMPOSITION DES REPAS DES ENFANTS ET SUR LA COUVERTURE DE LEURS BESOINS NUTRITIONNELS
Introduction
Chapitre 1 : Effet de la consommation de la collation fortifiée
sur la fréquence et la composition des repas
Introduction
Méthodologie
1. Echantillonnage
2. Collecte des données
3. Traitement des données
Résultats et discussion
1. Etude réalisée pendant l’année 2004-2005 dans quatre écoles
1.1. Nature et fréquence journalière des repas
1.2. Nature et fréquence de consommation des différents groupes d’aliments au cours des repas principaux
1.3. Nature et fréquence de consommation des différents groupes d’aliments au cours des goûters
1.4. Fréquence de consommation journalière des principaux aliments
2. Etude réalisée en 2006 dans quatre écoles témoins et quatre écoles d’intervention du PAS-Nutrimad
2.1. Nature et fréquence journalière des repas
2.2. Nature et fréquence de consommation des différents groupes d’aliments au cours des repas principaux
2.3. Nature et fréquence de consommation des différents groupes d’aliments au cours des goûters
2.4. Fréquence de consommation journalière des principaux aliment
Conclusion
Chapitre 2: Efficacité de la distribution d’une collation fortifiée pour réduire les déficits nutritionnels de l’alimentation des élèves des écoles primaires publiques d’Antananarivo
(Communication et article présentés à l’Académie Malgache, section Sciences Fondamentales le 19 juin 2008,
(Communication affichée lors de «International Congress of Nutrition», du 04 au 09 octobre 2009 au Bangkok, Thaïlande)
PARTIE V: NIVEAU D’ADHESION DES ELEVES AU PASNUTRIMAD ET EFFETS SUR LEUR ETAT NUTRITIONNEL, LEUR TAUX DE FREQUENTATION ET LEURS PERFORMANCES SCOLAIRES
Introduction
Chapitre 1 : Niveau d’adhésion des élèves au PAS-Nutrimad mis en place en 2004-2005 dans 15 écoles primaires publiques et effets sur leur taux de fréquentation scolaire et leur état nutritionnel
Introduction
Méthodologie
1. Ecoles d’intervention du PAS-Nutrimad et population cible
2. Recueil des informations relatives aux caractéristiques socioéconomiques des familles et à l’environnement scolaire des enfants
3. Etude du niveau d’adhésion des enfants au PAS
4. Etude d’impact de la stratégie sur le taux de fréquentation scolaire
5. Evaluation de l’état nutritionnel des enfants
6. Analyse des données
Résultats et discussion
1. Niveau de consommation de la collation fortifiée et leurs déterminants
2. Effets de la stratégie sur l’assiduité en classe des élèves
3. Effet de la stratégie sur l’état nutritionnel
3.1. Croissance en taille et prise de poids au cours des 6 mois d’intervention
3.2. Variation des indices nutritionnels (Z-scores)
3.3. Prévalences des différentes formes de malnutrition
Conclusion
Chapitre 2 : Effets de la stratégie PAS-Nutrimad sur les performances scolaires des élèves des écoles primaires publiques d’Antananarivo
(Article à paraître dans les Actes du Forum de la Recherche : Recherche valorisée, Enjeux de développement régional, Antsiranana ; 3-5 décembre 2008)
(Communication affichée lors de la Forum de la Recherche « Recherche valorisée : Enjeux de développement régional», Antsiranana ; 3-5 décembre 2008)
Chapitre 3: Comparaison de l’état nutritionnel et des performances scolaires des élèves d’écoles primaires publiques ayant bénéficié ou non de la mise en oeuvre du PAS-Nutrimad en 2005-2006
Introduction
Méthodologie
1. Lieu de l’étude et population cible
2. Recueil des informations relatives aux caractéristiques des élèves, de leur famille et de leur environnement scolaire
3. Evaluation de l’état nutritionnel des enfants
4. Evaluation des performances scolaires des élèves
3. Analyse des données
Résultats et discussion
1. Effet du PAS-Nutrimad sur l’état nutritionnel des élèves
1.1. Croissance en taille et prise de poids au cours de l’intervention
1.1.1. Croissance en taille
1.1.2. Prise de poids
1.2. Evolution des Z-scores
1.2.1. Valeurs brutes
1.2.2. Valeurs ajustées
1.3. Prévalences des différentes formes de malnutrition
2. Effet du PAS-Nutrimad sur les performances scolaires des élèves
2.1. Identification des facteurs en relation avec les performances scolaires
2.2. Effet du PAS-Nutrimad sur les notes moyennes des élèves
2.3. Effet du PAS-Nutrimad sur l’obtention de notes supérieures à la moyenne et la réussite au CEPE
Conclusion
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
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