Situation de l’olivier dans le monde

Situation de l’olivier dans le monde

GENERALITES SUR L’OLIVIER

CLASSIFICATION BOTANIQUE

L’olivier est une espèce appartement à la famille des Oléacées et au genre Olea. Ce genre regroupe une trentaine d’espèces et sous-espèces dont Olea Europaea (olivier méditerranéen) qui est la seule espèce cultivée. Il est multiplié essentiellement par voie végétative (bouturage ou greffage), alors que les formes sauvages se multiplient par voie sexuée (graines). Il est considéré comme une espèce caractéristique de la région méditerranéenne. Il est cultivé pour son fruit, l’olive, qui donne une huile recherché pour ses bienfaits diététique (Qatibi et al., 2004).

BIOLOGIE DE L’OLIVIER

L’olivier est une espèce pérenne, caractérisée par une longévité remarquable (jusqu’à 2000 ans) et une grande rusticité, ainsi que par une forte vigueur pour la majorité des variétés cultivées. Les fleurs sont petites et regroupées en inflorescences (Figure 1) et sont, généralement, hermaphrodites. C’est une espèce préférentiellement allogame à pollinisation anémophile et à feuilles persistantes d’une durée moyenne de 2 à 3 ans.
Comme pour toutes les Oléacées, les feuilles sont apposées ayant une forme lancéolée avec un pétiole de courte taille. Sa taille et sa couleur peut varier selon les variétés ; des variétés avec des feuilles de couleur vertes brillantent et d’autres de tonalités plus foncées, alors que la taille varie entre 3 et 8 cm de longueur et 1 à 2,5 de largeur.
Le fruit est une drupe avec une pulpe (mésocarpe) charnue riche en matière grasse. Cette dernière est composée de 17 à 30 %, 70 à 75 % d’eau, 1,5 de protéines, 3 à 6% de polysaccharides et 1,5 à 2% de tanins (Loussert et Brousse, 1978).
La taille des fruits varie généralement de 2 à 4 cm (Loussert et Brousse, 1978). Cependant, on peut y noter une variation morphologique très remarquable entre les différentes variétés : c’est le cas, par exemple, des variétés « Gordale », « Seville » et « Koroneiki » qui ont des fruits de 12 g à 1g, respectivement. La forme du fruit peut être sphérique, ovoïde ou allongée. La longueur du fruit et celle du noyau est le caractère le plus héréditaire selon Fantanazza et Baldini (1990). À maturité, l’épicarpe change de couleur, violette ou rouge à la coloration noirâtre, sauf pour la variété (Leucocarpa) qui ne change pas de couleur.

SITUATION DE L’OLIVIER DANS LE MONDE

REPARTITION GEOGRAPHIQUE

Bien que l’olivier soit présent dans les quatre continents, environ 98 % de la production mondiale de l’huile d’olive provient du bassin méditerranéen (Benhayoun et Lazzeri, 2007). On le rencontre surtout entre le 25éme et le 45émedegré de latitude, dans l’hémisphère Nord aussi bien que Sud. Il est limité au Nord par les froids hibernaux et les fréquentes gelées printanières alors qu’au Sud par le climat aride et saharien (Figure 2). La culture de l’olivier a été exportée dans plusieurs régions du monde comme l’Australie, la Chine, les Etats-Unis, l’Afrique du Sud, l’Argentine, … Sa plasticité écologique, et son importance nutritionnelle et économique lui ont valu d’être cultivé sous diverse conditions pédoclimatiques très contractées. Cette espèce joue un rôle environnemental majeur, en particulier dans des terroirs marqués par de faibles pluviométries et/ou de fortes pentes (Qatibi et al., 2004).

SUPERFICIE

Avec une superficie actuelle d’environ 9,6 millions d’hectares (FAO, 2012), l’olivier occupe le 24éme rang parmi les 35 espèces les plus cultivées au monde. Elle est principalement située dans le bassin méditerranéen (Figure 3).Sa culture concerne plus de 7 millions de familles, soit 30 millions de personnes, et s’évalue à 7 milliards de Dollars (Nasles, 2006). 75% de terres cultivés sont réparties en petites superficies.Au Maroc, l’oléiculture joue un rôle socio-économique très important. En effet, l’olivier occupe la première place parmi les espèces arboricoles cultivées, couvrant environ 597513hectares (FAO, 2012). Cependant, les oliveraies occupent presque plus de la moitié (55%) de la superficie arboricole totale (DDFP, 2013).

PRODUCTION D’HUILE D’OLIVE ET D’OLIVE DE TABLE

Entre 1990/91 et 2011/12, la production d’olives de table est passée de 0,95 à 2,52 millions de tonnes. Pour l’huile d’olive (Figure 4), elle est passée de 1,5 à plus que3, 4 millions de tonnes avec 90% de la production localisée au niveau méditerranéen (COI, 2012).

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Table des matières

Introduction générale
Partie I : Contexte générale du projet
I. Généralités sur l’olivier
1. Classification botanique
2. Biologie de l’olivier
II. Situation de l’olivier dans le monde
1. Répartition géographique
2. Superficie
3. Production d’huile d’olive et d’olive de table
4. Consommation d’huile d’olive
III. Amélioration génétique
1. Objectifs des travaux d’amélioration génétique
2. Diversité génétique
3. Techniques moléculaires de caractérisation de l’olivier
4. Sélection clonale des variétés
Partie II : Matériel et Méthodes
I. Zone d’étude
II. Matériel végétal
III. Choix du l’endocarpe
IV. Caractères morphologiques étudiés
V. Caractérisation de l’endocarpe
VI. Analyse Statistique
Partie III : Résultats et Discussion
I. Corrélation linéaire entre les caractères de l’endocarpe
II. Diversité morphologique de la collection Etudiée
III. Distribution des variétés
1. Ressemblance (ou dissemblance) morphologique entre les variétés
2. Diversité variétal au sein des pays
IV. Structuration des états selon l’origine
Conclusion générale
References bibliographiques

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