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Les races noires
Elles sont d’origine Britannique. Ce sont :
¾ la race Berkshire, créée à partir des porcs locaux croisés avec des porcs asiatiques et caractérisée par la présence de six (6) points blancs aux extrémités des pattes ;
¾ la race Hampshire, bréviligne avec une ceinture blanche dans sa partie antérieure ;
¾ la race Large Black, de grande taille et d’une bonne réputation pour la production de viande.
Les races à pelage coloré
Elles regroupent :
¾ la race Tamworth créée en Angleterre et caractérisée par un pelage brun sur une peau blanche ;
¾ la race Duroc Jersey, créée en Amérique par des croisements multiples auxquels ont participé les porcs rouge de Guinée, d’Espagne et du Portugal. Les soies sont rouge sombre et fines. Les truies sont très prolifiques et sont d’excellentes nourrices d’où l’engouement important qu’elles suscitent dans les pays du Sud-Est Asiatique (SERRES, 1989).
LES METISSES
Ce sont des produits issus du croisement entre truies et verrats de races exotiques ou entre truies locales et mâles améliorateurs comme les verrats Large White et Landrace. En général, les porcs métis élevés en Afrique proviennent surtout de l’accouplement entre truies locales et verrats Large White (ABDALLAH, 1997). Les qualités de ces croisés ne sont pas en général égales à la moyenne de celles des deux races parentales en raison des phénomènes d’hétérosis encore appelés vigueur hybride (différence entre la valeur de l’animal et la valeur moyenne de ses parents pour une performance donnée). Ils sont plus vigoureux et plus résistants que ceux de la race exotique parentale et leurs performances sont supérieures à celles des races locales.
HABITAT PORCIN
CONDITION POUR UN HABITAT CORRECT
La construction de l’habitat dépendra du climat et des conditions requises. Il faudra aussi tenir compte des possibilités locales, de la bonne volonté et des réticences des habitants. Dans les régions chaudes et humides, la fraîcheur et l’ombre sont capitales. L’éclairage et l’aération doivent être optimaux. Les parois de la porcherie doivent être faites de façon à laisser passer le vent librement pour assurer une bonne ventilation.
Dans des régions où se produisent parfois des rafraîchissements de température, il faudra protéger les animaux, en s’assurant que la chaleur est retenue dans la structure. Une porcherie bien aménagée doit répondre aux conditions suivantes :
¾ facile à nettoyer;
¾ inaccessible aux courants d’air;
¾ impénétrable au plein soleil et aux pluies battantes;
¾ suffisamment assurée d’une température équilibrée;
¾ aménagée pour stocker le fumier pour éviter son gaspillage.
La porcherie répondant à ces conditions permettra une bonne santé, une basse mortalité des porcelets, une croissance plus rapide, et ainsi un meilleur rendement des aliments. Pour les élevages moins intensifs des régions tropicales, la porcherie la mieux adaptée sera composée d’un abri avec parois, en plus d’un enclos en plein air (voir figure 1). La litière est répandue dans l’abri et une mangeoire ainsi que, si possible, un grand réservoir d’eau sont aménagés dans l’enclos. En construisant la porcherie, il faut choisir l’emplacement le plus adéquat. Dans une région chaude, vous pouvez la construire par exemple à l’ombre d’un groupe d’arbres qui absorberont une bonne partie de la chaleur. Vu la nécessité de nettoyer la porcherie et d’assurer l’approvisionnement en eau, il est conseillé de la construire pas trop loin d’un point d’eau.
Il existe trois types de bâtiment en zone tropicale
LE BATIMENT TRADITIONNEL
Il s’agit souvent d’une porcherie de taille petite à moyenne, de forme variable (carré, rectangulaire etc.), confectionnée généralement en matériaux locaux et dans laquelle il n’y a aucune organisation particulière. Les parois latérales de la porcherie sont soit en banco, soit en planches ou en pieux de bois solidement plantés. Le sol est en terre battue et les abreuvoirs et mangeoires sont en bois (tronc d’arbre creusé), en fer (vieilles casseroles) ou en plastique (vieux bidons). Les poteaux supportant la toiture sont en bois. Quelques branchages, des plaques de métal de toutes sortes ou de la paille sont utilisées en guise de toiture. Ce type décrit par BULDGEN et al. (1994) se rencontre le plus souvent en milieu paysan.
LE BATIMENT SEMI-MODERNE
Il correspond à un bâtiment traditionnel plus ou moins amélioré avec des mangeoires et abreuvoirs fixes, en béton et un sol bien cimenté ou non. L’une des particularités de ce bâtiment est l’association de matériaux recyclés et non recyclés. Le bâtiment semi-moderne est très fréquent en zone périurbaine.
LE BATIMENT MODERNE
Il comporte plusieurs cases comprenant chacune une aire de couchage (partie couverte), une aire d’exercice et de déjection (partie découverte).
BRENT et al. (1976) et HOLNES (1994) suggèrent les types de cases suivants :
¾ les cases de reproduction, abritant les truies vides en attente de saillie, les truies saillies et les verrats ;
¾ les cases d’accouchement (maternité) pour les truies nourrices et celles gestantes en attente de mise bas ;
¾ les cases de transition (croissance-engraissement) abritant les porcs entre le sevrage et la finition ;
¾ et les cases de finition, étables pour les porcs ayant atteint leur poids d’abattage et les porcs réformés.
Ce type de porcherie quatre cases s’oppose au schéma proposé par SERRES (1989) puis par DICK et GEERT (1995) qui ne comprend que deux cases :
¾ les cases collectives pour les truies et les porcs à l’engrais ;
¾ et les cases individuelles pour les verrats, les truies nourrices et les truies gestantes.
L’architecture générale des bâtiments modernes se caractérise par l’existence :
¾ de norme de surface ;
¾ de loges en deux rangs séparés par un couloir central d’environ 1,5 m pour le service ;
¾ de sol en béton ou cimenté avec des rayures en zigzag pour éviter les glissades des animaux ;
¾ de mangeoires et abreuvoirs fixes et bien aménagés avec un trou cylindrique pouvant être fermé de l’extérieur pour permettre le nettoiement ;
¾ de parois latérales hautes de 0,9 à 1,3 m ;
¾ de toitures en pentes supportées par des poteaux en ciment ;
¾ et de tôles en chaume, en aluminium poli ou en tuile.
Les porcheries à toiture en tôle galvanisée doivent être plus hautes pour éviter la mortalité par coup de chaleur.
Certes, l’habitat constitue un élément fondamental en élevage porcin, mais l’aliment est le facteur le plus important du prix de revient de la viande de porc. C’est une opération qui, faute d’être délicate, doit recevoir une attention soutenue, sans quoi l’élevage deviendra un échec pour le producteur (SERRES, 1989).
ALIMENTATION EN ELEVAGE PORCIN
Dans la plupart des cas, le porc n’est pas très exigeant quant à ce qu’il mange; il accepte des aliments d’origine animale ou végétale. On peut donc lui donner toutes sortes de choses à manger. En même temps, cela ne veut pas dire qu’il faut lui donner n’importe quoi. Il ne s’agit pas non plus de le laisser paître et se nourrir uniquement d’aliments fibreux. Le porc préfère malheureusement les aliments consommés par l’homme, à savoir les graines, les racines, les produits laitiers. Il est donc en concurrence directe avec l’homme pour les céréales, les plantes à tubercules ou racines, le lait et les produits laitiers. Les conditions locales détermineront si cette concurrence pour la nourriture est tolérable. Dans les régions où l’homme s’approvisionne déjà difficilement en énergie et en protéines, le détournement de la nourriture comme les céréales pour nourrir des animaux doit faire l’objet d’une réflexion critique et sérieuse. Il sera souvent plus judicieux de se limiter aux aliments qui ne sont pas (directement) utilisables par l’homme, ou bien aux sous-produits de l’industrie alimentaire ou sucrière (le son, la mélasse etc.). Les déchets de cuisine ou de jardin restent aussi une ressource importante (DICK et al., 2003).
LA MATIERE SECHE
Le porc a, comme tout animal, besoin d’un certain remplissage de l’estomac et des intestins, mais la quantité qu’il peut assimiler est limitée. La quantité de matière sèche assimilable s’avère être le meilleur complément alimentaire. Il est rare que les porcs des régions tropicales consomment plus de 5 kg de matière sèche par jour (DICK et al., 2003).
L’ENERGIE
Le premier besoin de l’animal concerne ses dépenses énergétiques (INRA, 1989). L’énergie prend des formes variées et réciproquement convertibles (énergie chimique, énergie thermique, énergie alimentaire) selon la matière qui produit.
Selon HOLNES (1994), exception faite de l’eau, les sources d’énergie constituent la part la plus importante des besoins alimentaires du porc et leur insuffisance a sur la survie de l’animal, l’impact le plus rapide. L’importance de l’énergie n’est plus à démontrer puisque le porc en a besoin non seulement pour son entretien mais également pour sa croissance et sa production (gestation, lactation).
La valeur énergétique d’un aliment est égale à son énergie brute (EB). L’énergie digestible est égale à l’énergie brute moins l’énergie perdue par les fèces (ED=EB-EF).
L’énergie métabolisable prend en compte les pertes d’énergie dans les urines et les gaz (EM=0,96 ED).
L’unité de l’énergie est la calorie ou le joule, mais en général pour l’alimentation, on l’exprime en kcal ED ou UF (unité fourragère).
L’énergie est apportée au porc par les matières glucidiques ou amylacées, les matières grasses (lipides) et même les protéines.
LES PROTEINES ET LES ACIDES AMINES
Il est recommandé de donner au porc des matières protéiques azotées en quantité et en qualité suffisantes. Les matières protéiques constituent les matériaux de construction des cellules et de leurs sécrétions. On les appelle les matières plastiques. Elles assurent :
¾ le renouvellement continu des cellules (entretien des cellules) ;
¾ l’accroissement du nombre de cellules et de leur taille (croissance) ;
¾ les secrétions nécessaires au fonctionnement de l’organisme (hormones, enzymes) ;
¾ et les besoins de production (lait, fœtus…).
Les acides aminés sont au nombre de vingt dont neuf ne peuvent être synthétisés par les monogastriques dont le porc et sont appelés acides aminés essentiels. Il existe des acides aminés limitants des aliments pour le porc car leur déficience entraîne une baisse de la production. Seule la lysine est l’acide aminé le plus limitant des aliments pour porcs et les limitants secondaires sont la méthionine, la thréonine et le tryptophane (HENRI, 1988). Il est alors souvent recommandé l’apport de la lysine et de la méthionine dans les proportions de 4,5 à 5,6 g/UF en fonction du poids et du stade physiologique. Toujours dans le souci d’optimiser les performances de production de viande maigre mais pour un coût alimentaire amoindri par réduction de la teneur en protéines du régime, ARC (1981) propose l’apport d’une protéine dite idéale dans laquelle la teneur de chacun des 9 acides aminés qui la composent est voisine de la dose idéale (tableau VI).
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Table des matières
NTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE 1 : ELEVAGE DES PORCS DANS LES ZONES TROPICALES
1- REPARTITION ET AVANTAGES DE L’ELEVAGE PORCIN EN MILIEU TROPICAL
2- SYSTEMES DE PRODUCTION
2.1- LE SYSTEME TRADITIONNEL OU FAMILIAL
2.2- LE SYSTEME SEMI-INTENSIF
2.3- LE SYSTEME INTENSIF
2.4- LE SYSTEME INTEGRE
2.5- LE SYSTEME DIT « PLEIN AIR »
3- RACES EXPLOITEES ET PERFORMANCES
3.1- LES RACES LOCALES
3.2- LES RACES AMELIOREES
3.2.1- Les races blanches
3.2.2- Les races noires
3.2.3- Les races à pelage coloré
3.3- LES METISSES
4- HABITAT PORCIN
4.1- CONDITION POUR UN HABITAT CORRECT
4.2- LE BATIMENT TRADITIONNEL
4.3- LE BATIMENT SEMI-MODERNE
4.4- LE BATIMENT MODERNE
5- ALIMENTATION EN ELEVAGE PORCIN
5.1- LA MATIERE SECHE
5.2- L’ENERGIE
5.3- LES PROTEINES ET LES ACIDES AMINES
5.4- LES MINERAUX ET LES VITAMINES
5.5- LE BESOIN EN EAU
5.6- QUELQUES ALIMENTS UTILISABLES EN ALIMENTATION PORCINE ET LEUR LIMITE D’EMPLOI
5.6.1- Sources énergétiques
5.6.1.2- Les racines et les tubercules
5.6.1.3- Autres produits et sous-produits
5.6.2- Sources de protéines
5.6.2.1- Les graines oléagineuses et leurs sous-produits
5.6.2.2- Les graines protéagineuses
5.6.2.3- Les farines de viande
5.6.2.4- Les farines de sang
5.6.2.5- Les farines de poisson
5.6.3- Sources de minéraux et vitamines
6- PESTE PORCINE ET AUTRES CONTRAINTES PAHOLOGIQUES
6.1- LA PESTE PORCINE
6.1.1- Définition
6.1.2- Modes de transmission
6.1.3- Symptômes et traitement
6.2- LES AUTRES CONTRAINTES PATHOLOGIQUES
CHAPITRE 2 : SITUATION DE L’ELEVAGE PORCIN EN COTE D’IVOIRE
1- L’HISTORIQUE ET L’INTERET DE L’ELEVAGE DU PORC EN COTE D’IVOIRE
2- LE CHEPTEL PORCIN ET SA REPARTITION
3- LES RACES EXPLOITEES (MIPA, 1982)
3.1- LA RACE LOCALE
3.2- LES RACES AMELIOREES
4- LES TYPES D’ELEVAGES PORCINS
5- L’ALIMENTATION
6- LES PROGRAMMES D’AMELIORATION GENETIQUE
7- LA SITUATION SANITAIRE DE L’ELEVAGE PORCIN EN COTE D’IVOIRE
7.1- LES PATHOLOGIES PRESENTES EN COTE D’IVOIRE
7.2- LES RISQUES DE REAPPARITION DE LA PPA EN COTE D’IVOIRE
7.2.1- Situation épidémiologique de la Côte d’Ivoire
7.2.2- Situation épidémiologique dans la sous-région
8-LES CONTRAINTES DE L’ELEVAGE PORCIN EN COTE D’IVOIRE
DEUXIEME PARTIE : ETUDE DE LA PRODUCTION PORCINE DANS LA REGION D’ABIDJAN
CHAPITRE 1 : MATERIEL ET METHODES
1- SITE ET PERIODE DE TRAVAIL
2- SUPPORTS DE L’ENQUETE
2.1- QUESTIONNAIRES POUR LES FABRICANTS D’ALIMENTS PORCINS
2.2- QUESTIONNAIRE POUR LES ELEVEURS DE PORC
2.3- GUIDE D’ENTRETIEN POUR LES AUTORITES D’ELEVAGE PORCIN
3- L’ECHANTILLONNAGE
4- DEROULEMENT DE L’ENQUÊTE
4.1- PRE ENQUETE
4.2-ENQUETE PROPREMENT DITE
4.3- TRAITEMENT DES DONNEES
5- LIMITES DE L’ETUDE
CHAPITRE 2 : RESULTATS ET DISCUSSION
1- LA PRODUCTION D’ALIMENT PORCIN EN COTE D’IVOIRE
1.1- REPARTITION ET CARACTERISTIQUES DES UNITES DE PRODUCTION
1.2-ORIGINE ET APPROVISIONNEMENT EN MATIERES PREMIERES
1.3- DISTRIBUTION ET PRIX DES MATIERES PREMIERES
1.4- CATEGORIES D’ALIMENTS PRODUITS PAR LES UNITES ET PRIX DE L’ALIMENT PORCIN
1.5- CONTRAINTES LIEES A LA PRODUCTION D’ALIMENT PORCIN
2- APPROVISIONNEMENT EN PORCINS REPRODUCTEURS
2.1- LES PRODUCTEURS LOCAUX
2.2- LES IMPORTATIONS DE PORCS REPRODUCTEURS
3- LA STRUCTURE ET LE FONCTIONNEMENT DES ELEVAGES PORCINS EN COTE D’IVOIRE
3.1- LOCALISATION DES ELEVAGES PORCINS
3.2- STATUT SOCIO-ECONOMIQUE DES ELEVEURS
3.3- STRUCTURES DES ELEVAGES PORCINS
3.3.1- Races exploitées et modalités d’acquisition
3.3.2- Taille et composition des élevages
3.3.3- Elevage associé
3.3.4- Types et systèmes de production
3.4- INFRASTRUCTURES ET MATERIEL D’ELEVAGE
3.4.1- Caractéristiques des habitats porcins
3.4.2- Matériel d’élevage
3.5- ALIMENTATION DES ANIMAUX
3.6- CONDUITE ET PRODUCTIVITE DES ELEVAGES PORCINS
3.6.1- Conduite de l’élevage
3.6.2- Ages au sevrage et à la castration
3.6.3- Productivité du cheptel
3.7- STATUT SANITAIRE DES ELEVAGES PORCINS
3.7.1- pathologies dominantes
3.7.2- Prophylaxie sanitaire dans les élevages
3.8- FINANCEMENT DE L’ELEVAGE PORCIN
3.9- CONTRAINTES DE L’ELEVAGE PORCIN EN COTE D’IVOIRE
3.9.1- Contraintes techniques
3.9.2- Contraintes économiques
3.9.3- Contraintes liées à l’alimentation
3.9.4- Contraintes sanitaires
3.9.5- Contraintes génétiques
3.10- VENTE DES ANIMAUX PAR LES ELEVEURS
3.11- RESULTATS ECONOMIQUES : COUTS DE PRODUCTION ET RENTABILITE DE L’ELEVAGE PORCIN
3.11.1- Coûts de production
3.11.2- Répartition des charges dans le coût de production
3.11.3- Calcul des marges
CHAPITRE 3 : PROPOSITIONS D’AMELIORATION ET PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DE LA FILIERE PORCINE EN CÔTE D’IVOIRE
1- PROPOSITIONS D’AMELIORATION DE LA FILIERE PORCINE
1.1- BIOSECURITE DANS LES ELEVAGES PORCINS
1.2- FORMATION ET ENCADREMENT DES ELEVEURS
1.3- AMELIORATION GENETIQUE
1.4- ALIMENTATION
1.5- FINANCEMENT DES ELEVAGES PORCINS
2- PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DE LA FILIERE PORCINE
CONCLUSION ET RECOMMANDATION
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
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