Végétation
La végétation du Niger est sahélo-saharienne, variant avec la nature du sol et est déterminée par le climat.
La zone saharienne, couvrant environ 60% du pays, a très peu de végétation et la vie végétale est totalement absente du Ténéré.
Dans les Koris de l’Aïr et dans les oasis, poussent les palmiers dattiers, les palmiers doums et quelques céréales. A Bilma, où les sources abondent, il existe d’autres espèces d’arbres, tels que l’eucalyptus, les flamboyants et quelques arbres fruitiers. Les hauts sommets de la frange nord de l’Aïr affichent encore quelques exemples survivants d’une flore méditerranéenne antique, tels que l’olivier et lecyprès.
La bande sahélienne est principalement couverte par des arbres à épines, les mimosacées, l’acacia, les graminées, les palmiers doums et des pâturages épars d’herbe, riche en pâturages prévoyant à la fois nomades et éleveurs installés.
La végétation devient plus dense vers Niamey et plus au sud, dans les petites contrées de la zone soudanienne. Là se trouvent de nombreux beaux arbres: le Gao, le baobab, le coton de soie, le tamarin, l’acajou, le karité… [40]
Caractéristiques climatiques
Types de saisons
On peut distinguer trois saisons : une saison dite froide, une saison chaude et une saison humide.
La saison froide : de Novembre à Février, au cours de laquelle les températures baissent de façon notable, surtout le soir. Elle caractérisée par des températures pouvant descendre au dessous de 10° et même de 0° dans la zone septentrionale du pays. La saison est marquée par des brumes sèches qui perturbent considérablement le trafic aérien et favorisent le déclenchement de petites endémies d’origine respiratoire.
La saison chaude: de Mars à Juin, est la saison de l’harmattan, la saison des canicules. Les maxima dépassent facilement les 40°C à l’ombre. Les activités sont alors considérablement réduites, hommes et animaux étant désormais réduits à rechercher les coins frais et à espérer les premières pluies dont les signes commencent d’ailleurs à se manifester dans le ciel sous forme de gros nuages.
La saison humide : de Juin à Septembre est la saison des pluies, également appelée « hivernage ». C’est la saison de la mousson, rencontre bienfaisante entre l’harmattan et les vents du tropique sud, chargés d’humidité. Les températures restent encore relativement fortes, avec en plus une forte hygrométrie (en moyenne 80° pour le mois d’août à Niamey) qui les rend particulièrement insupportables pour les Nigériens plutôt habitués aux températures sèches.
Il peut être distingué aussi une quatrième saison:
La saison chaude sans pluie (octobre à mi-novembre) avec une humidité relative et une température moyenne de l’ordre de 35°. [19]
Régions climatiques
Le Niger présente du Sud au Nord, trois zones climatiques :
La région à climat soudanien qui couvre le Dendi jusqu’au sud de Dosso. La saison des pluies dure en moyenne 5 mois, et les précipitations moyennes annuelles dépassent 700 mm, avec plus de 50 jours de pluie.
Les amplitudes thermiques y sont faibles (moins de 15 °C). Les températures maximales décadaires moyennes fluctuent entre 31°C en pleine saison froide, et 40°C en saison chaude. Les températures minimales décadaires moyennes sont de 17 °C en saison froide et 28 °C en saison chaude.
La région à climat sahélien qui comprend tout le centre sud du pays. Cette zone est la plus touchée par les fluctuations pluviométriques,et est devenue la plus vulnérable sur le plan agricole. Les températuresmaximales décadaires atteignent en moyenne 40°C en saison chaude, juste avant le début de saison hivernale pendant quelques décades avant de baisser jusqu’à des valeurs parfois inférieures à 30°C en saison fraîche, avec un maximum relatif moyen de 35°C en saison des pluies. Les minimales décadaires sont élevées avant le début de la saison des pluies, de l’ordre de 27°C, mais elles diminuent vers l’est du pays. Ma lgré un minimum relatif en saison des pluies les mois de la période fraîche présentent les minima les plus bas de l’année; de l’ordre de 15°C.
Démographie
Population
Selon le Recensement Général de la Population et de l’Habitat effectué en 2010, la population du Niger est estimée à 15 878 371 d’habitants, dont 80% résidant en zone rurale. La densité moyenne de population est de l’ordre de 10 habitants/km² avec une disparité importante entre les différentes régions du pays : plus de 75 % de la population vit dans moins de 40 % du territoire national; environ 15 % est nomade.
La proportion des jeunes âgés de moins de 15 ans est de 49,6% (RGPH 2009). Bien que la jeunesse soit une potentialité humaine importante pour le développement, son poids excessif constitue une charge pour la population active, cela en termes d’énormes investissements pour satisfaire les besoins d’éducation, de santé, d’alimentation et d’emploi.
Le taux global d’alphabétisation est de 20 % avec un taux de scolarisation dans le primaire de 56 % chez les garçons et de 40 % chez les filles.
L’Indice Synthétique de Fécondité (ISF) est très élevé, de l’ordre de 8 enfants/femme (EDS 2009), constituant une préoccupation majeure pour la santé aussi bien des femmes que des enfants. Il induit un taux d’accroissement démographique de 3.3% par an (INS 2011), un des plus élevés du monde, avec une augmentation annuelle de lapopulation dépassant souvent le taux de croissance économique etrenforçant de ce fait la paupérisation du pays.
Les niveaux de mortalité infantile, infanto juvénile et maternelle restent encore élevés malgré les progrès importants réalisés dans le domaine sanitaire. Globalement, le risque de mortalité infanto-juvénile, c’est-à-dire le risque de décès avant l’âge de cinq ans, est de 253 ‰ (OMS 2008).
L’espérance de vie à la naissance est de 57,9 ans pour les hommes et 59,3 ans pour les femmes (INS 2010). [44]
Ethnies et religion
Composée de plusieurs ethnies et communautés linguistiques, la population nigérienne est majoritairement musulmane. En effet, l’islam est de loin la religion dominante au Niger. Le recensement général de la population de 1988 a montré que 98% de la population est musulmane.
L’on peut même avancer que l’Islam constitue le fond culturel commun aux différents groupes qui composent la « nation » nigérienne.
L’économie
L’économie nigérienne est relativement peu diversifiée et demeure encore au stade rudimentaire, elle repose essentiellement sur l’agriculture vivrière et l’élevage. Près de 80% de la population vit en milieu rural en 2010, et le secteur primaire emploie près de 87% de la population.
L’élevage constitue la deuxième source de revenus du pays, après l’exploitation minière. L’agriculture vient en 3ème position.
Cependant des sources potentielles de croissance existent particulièrement dans le domaine, de la culture maraîchère (culture de contre saison), de certains produits agricoles d’exportation (niébé), des produits de l’artisanat, du tourisme, des manufactures de petites échelles, des produits et services auxiliaires.
De nombreuses ressources minières restent inexploitées: le fer, le cuivre, les phosphates, le plomb, le molybdène et le tungstène.
L’Institut National de la Statistique (INS) a défini en 2004 un nouveau profil de pauvreté au Niger en appliquant la méthode dite de « degré de satisfaction des besoins essentiels » (DSBE). Ce travail a été complété par l’enquête QUIBB (Questionnaire Unifié des Indicateurs de Bien -être de base) réalisée du 24 avril au 11 juillet 2005. L’enquête QUIBB a retenuun seuil de pauvreté défini comme suit : 144.750 FCFA en milieu urbain et 105.827 FCFA en milieu rural pour un individu, ce qui correspond à une dépense journalière de 397 FCFA en milieu urbain et 290 FCFA en milieu rural. Il y a lieu de noter que ces valeurs sont en deçà du seuil de pauvreté monétaire de la Banque Mondial qui est de 1$ par personne etpar jour (583 FCFA au moment de l’enquête QUIBB).
A partir des bases définies, la pauvreté touche 62,1% de la population nigérienne, la région de Maradi étant la plus touchée avec 79,7% et les régions de Diffa, Niamey et Agadez étant les moins touchées avec respectivement 18,8%, 27,1% et 45,9% de la population.
Situation sanitaire
Le Niger est considéré comme étant l’un des pays les plus pauvres du monde : selon le nouveau profil de pauvreté basé sur le « Degré de Satisfaction des Besoins Essentiels » (DSBE) et les résultats de l’enquête QUIBB (Questionnaire Unifié des Indicateurs de Bien-être de Base) réalisée en 2005.
Il est admis que la pauvreté mène à un mauvais état de santé en limitant l’accès et l’utilisation des s ervices : les pauvres consacrent en moyenne individuellement à la santé 1 439 FCFA, soit 2.3% de leur revenu, contre 8 018 FCFA pour les personnes plus aisées, soit 3.6% de leur revenu. Cette disparité est accentuée par le poids écrasant que supportent les ménages dans le financement de la dépense globale desanté (47% selon les CNS 2005-2006).
Malgré la volonté politique maintes fois affichée et les efforts déployés depuis des années, la situation sanitaire reste préoccupante et est marquée par la prédominance de nombreuses maladies transmissiblesendémiques et endémo épidémiques (paludisme, choléra, méningites,VIH/sida, tuberculose …) et l’émergence des maladies non transmissibles (hypertension artérielle, diabète, cancers, drépanocytose et maladies mentales ….). Par ailleurs, l’extrême vulnérabilité du pays entraîne la survenue quasi-régulière de situations d’urgence (crisesalimentaires, catastrophes naturelles ou provoquées) auxquelles le pays n’est pas toujours préparé.
Au Niger un enfant sur cinq meurt avant l’âge de 5 ans !
Le paludisme est la 1 ère cause de mortalité infantile; tuberculose, méningite, poliomyélite, rougeole, dysenterie sévissent par de dramatiques épidémies. 50% de la population est infectée par l’hépatite B ; quant au Sida, son emprise exacte est difficile à évaluer faute de moyens de diagnostic et les traitements sont financièrement inaccessibles. La densité médicale est de 1 médecin pour 50 000 habitants (au Sénégal, 1 médecin pour 16 950 habitants en 2008).
Il est patent que le niveau élevé de morbidité constitue un obstacle à la productivité et à la croissance économique. Il est enfin largement reconnu que de faibles états de santé et de nutrition associés à une fécondité élevée constituent des facteurs clés de la pauvreté.
Situation de la médecine traditionnelle au Niger
La médecine traditionnelle africaine a été définie par les experts de l’OMS comme étant « l’ensemble de toutes les connaissances, compétences et pratiques qui reposent sur les théories, croyances, et expériences propre à une culture et qui sont utilisées pour maintenir les êtres humains en bonne santé ainsi que pour prévenir, diagnostiquer, traiter et guérir les maladies physiques et mentales.» [22].
Les feuilles, les fleurs, les écorces, les racines…, tirées de toutes les strates de la végétation variée du continent, ont sauvé bien des vies humaines. Et l’on est saisi d’admiration pour la faculté de ces peuples d’observer, de préparer, de comparer, d’expérimenter et finalement de sélectionner et de transmettre autant de remèdes contre autant de maladies.
Au Niger, la majorité de la population (plus de 80%) se traite avec des médicaments issus de la pharmacopée traditionnelle; cela est dû d’unepart à l’inaccessibilité aux centres de santé p rimaires dans les zones rurales, mais aussi, le coût élevé des médicaments modernes par rapport au niveau économique de la population nigérienne fait que les médicaments traditionnels sont utilisés couramment même dans les milieux urbains.
Récemment, les dirigeants africains ont démontré un engagement politique renouvelé en faveur de la promotion de la médecine traditionnelle à travers l’adoption des résolutions et des déclarations qui ont élevé le profil de la médecine traditionnelle.
En vue de cette valorisation des plantes médicinales, le Niger a créé un département de la médecine traditionnelle au ministère de la santé, et les tradipraticiens sont organisés en associations telle que l’ATPN, APSN.
Des structures comme, BaniTuri, Maganin galgagia, ANIPT ont vu le jour pour la confection et la vente de produits améliorés.
Parties de plantes utilisées comme drogues
Diverses parties de la plante (écorces, racine, tige, feuilles, fruits, graines) sont utilisées pour les préparations médicamenteuses. Les feuilles (45,22 %) sont majoritairement sollicitées. Selon une étude menée par M.Saadou (1998), parmi les organes des plantes, les feuilles sont les plus utilisées (76%), ensuite la tige / écorce (64%), puis les racines et les fruits (25%).
Le prélèvement intense des feuilles ne présente pas de danger pour la plante. Selon Poffenberge et al. (1992) cité par Ouattara (2006), le prélèvement de 50 % des feuilles d’un arbre n’affecte pas de façonsignificative sa survie.
Plantes recensées et leurs indications thérapeutiques
Les plantes sont classées suivant leurs indications, avec le mode de préparation du remède tel qu’indiqué par les tradithérapeutes.
Nous avons pris soin de remplacer le mot « pincée » par une cuillerée ainsi que « calebasse » ou « tasse » par un verre car localement, les mesures s’équivalent.
Plantes et recettes antipaludiques
La plante qui a été le plus citée par les tradipraticiens est Cassia occidentalis. En effet 59,2 % de ces tradithérapeutes affirment qu’ils utilisent cette plante, dans le traitement du paludisme, seule ou en association avec d’autres plantes.
Selon Mesia et al. (2001), l’extrait méthanolique et dichlorométanolique de l’écorce de la racine de Cassia occidentalis,administré par voie orale, produit une chimiosuppression de la parasitémie de plus de 60% in vitro à des doses de 200mg/kg.
L’extrait méthanolique des feuilles de Cassia occidentalis possède une activité antiplasmodique modérée sur Plasmodium falciparumà des doses de 2-8 µg/ml. (Ali H. et al, 2002)
Cassia occidentalis
La décoction des feuilles est à prendre pendant 3-4 jours à raison d’un verre matin, midi et soir; pour les enfants ce sera la moitié de la posologie adulte.
Une décoction des feuilles de Cassia occidentalisen mélange avec celles d’Annona senegalensis et de Tephrosia purpurea est également indiquée.Associations avec le Cassia occidentalis:
Cassia occidentalis + Momordica balsamina + Celosia trygina + Hygrophila senegalensis
Les feuilles sont décoctées et consommées à raison d’un verre matin, midi et soir après les repas; le traitement est poursuivi jusqu’à amélioration des symptômes.
Pour les enfants, la posologie est la moitié de celle des adultes.
Il ne faut pas associer ce traitement avec un autre.
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Table des matières
Dédicaces et remerciements
Liste des abréviations
Liste des figures
Liste des tableaux
SERMENT DE GALIEN
SOMMAIRE
INTRODUCTION
I. Généralités sur le Niger
1. Caractéristiques territoriales
1-1 Cadre physique général
1-2 Hydrographie
1-3 Relief
1-4 Végétation
2. Caractéristiques climatiques
2-1 Types de saisons
2-2 Régions climatiques
3. Démographie
3-1 Population
3-2 Ethnies et religion
4. L’économie
5. Situation sanitaire
II. Situation de la médecine traditionnelle au Niger
I. L’enquête ethnobotanique
1. Objectif de l’étude
2. Méthodologie
2-1 Choix des marchés et échantillonnage
2-2 Questionnaire
2-3 Identification botanique
2-4 Méthode d’exploitation des résultats
2-5 Difficultés rencontrées
3. Résultats et discussion
3-1 Caractéristiques ethno-médicinales
3-1-1 Parties de plantes utilisées comme drogues
3-1-2 Mode de préparation des remèdes
3-1-3 Mode d’administration des médicaments
3-2 Plantes recensées et leurs indications thérapeutiques
3-2-1 Plantes et recettes antipaludiques
3-2-1-1 Cassia occidentalis
3-2-1-2 Celtis integrifolia
3-2-1-3 Momordica balsamina
3-2-1-4 Cochlospermum planchonii
3-2-1-5 Cassia sieberiana
3-2-1-6 Anogeissus leiocarpus
3-2-1-7 Prosopis africana
3-2-1-8 Acacia albida
3-2-1-9 Lannea acida + Boswellia odorata + Tephrosia bracteolata
3-2-1-10 Zea mays
3-2-1-11 Boscia senegalensis
3-2-1-12 Azadirachta indica
3-2-2 Plantes et recettes anti-drépanocytaires
3-2-2-1 Boscia angustifolia
3-2-2-2 Boscia senegalensis
3-2-2-3 Kigelia africana
3-2-3-4 Boscia salicifolia
3-2-2-5 Calotropis procera
3-2-2-6 Crinum ornathum
3-2-2-7 Fagara xanthoxyloïdes
3-2-2-8 Sesamum alatum
3-2-2-9 Securidaca longipedunculata + Detarium microcarpum + Allium sativum
3-2-2-10 Boscia senegalensis + Securidaca longipedunculata + Boscia angustifolia
3-2-2-11 Cassia sieberiana
3-2-2-12 Gymnema sylvestre + Prosopis africana + Sclerocarrya birrea
3-2-2-13 Boswellia odorata
3-2-2-14 Gymnema sylvestre + Combretum glutinosum
3-2-2-15 Combretum nigricans + Mitragyna inermis + Kigelia africana
3-2-2-16 Sclerocarrya birrea + Diospyros mespiliformis
3-2-2-17 Securidaca longipedunculata + Kigelia africana + Annona senegalensis
3-2-2-18 Mitragyna inermis + Sclerocarrya birrea + Ficcus platyphylla
3-2-2-19 Boscia senegalensis + Combretum micranthum + Cassia occidentalis + Ximenia americana
3-2-2-20 Securidaca longipedunculata + Boscia angustifolia + Ziziphus mauritiana
3-2-2-21 Detarium microcarpum + Vitex doniana + Achyrantes aspera
3-2-3 Plantes et recettes anti-diarrhéiques
3-2-3-1 Lannea acida
3-2-3-2 Ximenia americana
3-2-3-3 Chrozophora senegalensis + Lannea acida
3-2-3-4 Sclerrocarya birrea
3-2-3-5 Mangifera indica
3-2-3-6 Detarium microcarpum
3-2-3-7 Blepharis linariifolia
3-2-3-8 Combretum acculeatum
3-2-3-9 Psidium guajava
3-2-3-10 Stylosantes erecta
3-2-3-11 Chrozophora senegalensis + Bauhinia rufescens +
3-2-3-12 Parkia biglobosa
3-2-3-13 Chrozophora senegalensis + Piliostigma reticulatum + Sesamum alatum
3-2-3-14 Pennisetum pedicellatum + Striga hermonthica + Prosopis africana + Lannea acida
3-2-3-15 Prosopis africana
3-2-3-16 Ximenia americana + Lannea acida + Guiera senegalensis
3-2-3-17 Ximenia americana + Stylosantes erecta
3-2-318 Chrozophora senegalensis + Bauhinia rufescens + Combretum micranthum + Lannea acida
3-2-3-19 Lannea acida + Boswellia odorata
3-2-3-20 Ximenia americana + Boswellia odorata
3-2-3-21 Chrozophora senegalensis + Bauhinia rufescens + Piliostigma reticulatum
3-2-3-22 Bauhinia rufescens + Lannea acida + Chrozophora senegalensis + Striga hermonthica
3-2-3-23 Lannea acida + Guiera senegalensis + Acacia albida
3-2-3-24 Lannea acida + Guiera senegalensis +
3-2-3-25 Chrozophora senegalensis + Acacia nilotica
3-2-3-26 Combretum glutisosum
3-2-3-27 Combretum nigricans
3-2-4 Plantes et recettes anti-hypertensives
3-2-4-1 Combretum micranthum
3-2-4-2 Sclerocarya birrea
3-2-4-3 Prosopis africana
3-2-4-4 Momordica balsamina
3-2-4-5 Guiera senegalensis
3-2-4-6 Acacia nilotica + Acacia albida
3-2-4-7 Acacia nilotica + Bauhinia rufescens + Cassia mimosoïdes
3-2-4-8 Parkia biglobosa
3-2-4-9 Cassia occidentalis + Acacia nilotica
3-2-4-10 Tamarindus indica
3-2-5 Plantes et recettes antidiabétiques
3-2-5-1 Gymnena sylvestre
3-2-5-2 Sclerocarya birrea
3-2-5-3 Striga hermonthica
3-2-5-4 Momordica charantia
3-2-5-5 Combretum micranthum + Gardenia sokotensis
3-2-5-6 Cassia sieberiana + Khaya senegalensis
3-2-5-7 Adansonia digitata
3-2-5-8 Psidium guajava
3-2-5-9 Acacia nilotica + Bauhinia rufescens + Cassia mimosoïdes
3-2-5-10 Prosopis africana + Albizia chevalieri
3-3 Les tradipraticiens
3-3-1 Répartition par sexe
3-3-2 Répartition par marchés
3-3-3 Répartition par âge
3-3-4 Répartition selon le mode d’acquisition des connaissances
Conclusion
Recommandations
Bibliographie et webographie
Annexes
Annexe 1 : Fiche d’enquête en ethnobotanique
Annexe 2 : Liste des tradipraticiens et particuliers interrogés
Annexe 3 : Les espèces végétales disparues, menacées ou en voie de disparition