Soutenance mémoire
Les matériels utilisés pour l’élevage
Ils sont constitués essentiellement des mangeoires, des abreuvoirs et des pondoirs. Les mangeoires et les abreuvoirs ont des caractéristiques différentes selon l’âge des animaux et leur hauteur doit être au niveau du dos des canards. Leurs conformations permettront l’accessibilité des deux côtés du matériel. Pour les reproducteurs, il faut prévoir un nid pour chaque femelle que l’on y disposera des pailles sèches et propres sur environ 20 cm d’épaisseur. Ce sera le pondoir étant confectionné comme caisse en bois ouverte à l’avant. Ses dimensions sont de 40 cm x 30 cm avec une hauteur de 25 cm à l’arrière et 10 cm à l’avant.
Les organismes d’appui partenaire à la filière
Selon « 205 Filière Palmipède Gras.DOC en juillet 2004 », les organismes d’appui sont les suivantes :
MPE : études et appui pour la promotion et l’émergence des professionnels de la filière ; appui technique, financier, législatif et réglementaire ; intervention pour la mise aux normes de l’abattoir de volailles de Behenjy fonctionnel de 2000 à 2002, depuis mis en veilleuse. Négociation des exigences des importateurs pour l’exportation de produits traités par la chaleur.
AFDI : appui des producteurs en organisation technique et financière.
SAHA : appui aux producteurs de PAG dans le Betsileo.
CECAM : crédit aux producteurs individuels ou en association.
PSDR : financement des projets présentés par des associations de producteurs.
PABC. Le projet de promotion des Produits A Base de Canards cherche à faire admettre à l’exportation l’espèce locale de mulards qui résiste au virus de la maladie de Newcastle, à vacciner contre le choléra aviaire seul
Les salmonelloses ou paratyphose
C’est une maladie infectieuse, virulente et contagieuse. De très nombreuses Salmonella peuvent porter atteinte aux canards, mais en pratique, c’est Salmonella typhi-muri qu’on a isolé le plus souvent 75 à 95% des cas. Elles se développent surtout dans les matières protéiques en putréfaction et dans les dépôts des eaux (eau stagnante des mares). Ces infections sont très rares dans les élevages bien tenus, mais elles sont fréquentes dans les élevages où les canards ont accès à une mare. Les symptômes se traduisent par l’existence des canetons tristes dont l’appétit est diminué avec une soif intense. En outre, les canetons tremblent et manifestent des signes d’étouffement, des signes nerveux entraînant des chutes en arrière. Enfin, dans la plupart des cas, ils sont accompagnés de conjonctivite fibrino-purulente. La mortalité peut atteindre jusqu’à 60%. Pour les cas d’épidémie d’origines héréditaires, la mortalité commence des le 1er jour et en plus une forte mortalité en coquille ou « maty ankaranany ». Chez les adultes, la mortalité est rare mais la perte économique est grave par la baisse de performance et les mortalités de ces canetons. Chez la cane contaminée, les consommateurs d’œufs sont les plus à risque de maladie par la Salmonella typhi. Le diagnostique est confirmé par recherche bactériologique étant nécessaire aussi pour déterminer et identifier la Salmonella en cause. Le traitement est à base d’antibiotique : le Chloramphénicol à 5 cg/kg de PV ou Streptomycine à 5-10 cg/kg de PV ou terramycine à 2 cg/kg de PV dont 3 injections à intervalle de 24 heures. Il est à poursuivre dans l’eau de boisson ou dans l’aliment pendant 5 à 6 jours. La prophylaxie est seulement médicale. Le système d’immunisation active sur des canes avant l’entrée en ponte est d’une efficacité variable. Cependant, l’autovaccin sera d’une plus grande efficacité. Pour les accouveurs, il faut limiter les souillures externes en veillant à la propreté du nid, et en soumettant les œufs à couver à la fumigation gazeuse au formol moins de deux heures après la ponte.
La Pseudo-Tuberculose
La maladie est due à Cillo-Pasteurella pseudotuberculosis affectant les canetons de Barbarie âgés de 5 semaines. Dans la forme aiguë, les symptômes sont diminués par entérite et les canetons meurent en quelques jours. A l’autopsie, des lésions de septicémie s’observent dans cette forme. Lors d’une évolution chronique, qui est plus fréquente, les canards présentent de diarrhée et de l’ataxie, la mort survient en 8 à 15 jours dans un état cachectique. A l’autopsie, le foie et la rate sont hypertrophiés et sur ceux-ci on pet mettre en évidence de nombreux nodules caséeux grisâtes de la taille d’un grain de mil, facilement énucléables. Le diagnostic sera orienté par les lésions et confirmé par le laboratoire. Le traitement sera identique à celui de la Salmonellose (antibiotiques à large spectre).
Téniasis
Nombreuses espèces de ténia décrites chez les palmipèdes à travers le monde.
• Hymenopelepis anatina (20 à 30cm x 2 à 3mm) dont les hôtes intermédiaires sont des crustacées Ostracodes.
• Hymenolepis gracilis (12 à 27cm) et Hymenolepis conula (12 à 19cm) : ces deux espèces paraissent plus fréquentes.
• Drepanidotenia lanseolata (3 à 13cm x 5 à 10mm) avec l’hôte intermédiaire est un Cysticercpïde chez les Copépodes (Cyclops serralatus).
Les ténias sont en général peu pathogènes sauf lors d’infestations massives, notamment au moment du gavage. Très souvent, le canard héberge un grand nombre de ténias sans présenter le moindre trouble, ce n’est qu’au cours du gavage que ceux-ci peuvent apparaître. Les infestations massives provoquent de l’inappétence, de la tristesse, la faiblesse, l’alternance de diarrhée, de constipation, de l’amaigrissement, de l’anémie et parfois des troubles nerveuses. La mort survient après une dizaine de jours de maladie. Le pronostic est de gravité variable. La mortalité peut atteindre 20 à 30%. Le traitement recommandé est l’arécoline et l’arécaïdine, elles sont employées à 2mg par kg de poids vif. La prophylaxie : Il est important de lutter contre les hôtes intermédiaires(les escargots) avec du sulfate d cuivre, les mouches et les coléoptères avec des insecticides. Il est primordial d’enlever fréquemment des excréments pour soustraire les hôtes intermédiaires à toutes possibilités de contamination. Il faut interdire aux palmipèdes l’accès des plans d’eau.
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Table des matières
INTRODUCTION
Partie I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LES CANARDS
1 – Les canards
1-1 – Le Canard commun
1-1-1 – Historique
1-1-2 – Systématique
1-1-3 – Performance
1-2 – Le canard musqué ou canard de Barbarie
1-2-1 – Historique
1-2-2 – Systématique
1-2-3 – Performance
1-3 – Le canard mulard et le canard mulard inversé
1-3-1 – Définition : Canard mulard et canard mulard inversé
1-3-2 – Performance
1-4 – Anatomie
1-4-1 – Le plumage
1-4-2 – L’appareil digestif
1-4-3 – L’appareil uro-génital
1-4-3-1 – L’appareil urinaire
1-4-3-2 – L’appareil génital
1-4-4 – Les pattes
1-5 – Les Besoins des canards
1-5-1 – L’eau
1-5-2 – La matière Protéique
1-5-3 – L’énergie
1-5-4 – Les minéraux
2 – L’élevage de canard
2-1 – Races
2-2 – Logement
2-2-1 – L’élevage au sol
2-2-1-1 – La litière
2-2-1-2 – La densité
2-2-1-3 – Système en libre parcours
2-2-1-4 – En claustration
2-2-1-5 – En semi-claustration
2-2-1-6 – Les parcours
2-2-2 – L’élevage sur caillebotis ou sur grillage, sur fosse
2-2-2-1 – Sur caillebotis en bois
2-2-2-2 – Sur grillage, sur fosse
2-2-2-3 – Elevage sur cadres grillagés démontables, posées sur litière
2-3 – Les matériels utilisés pour l’élevage
2-4 – Alimentation
2-5 – Conduite sanitaire
2-5-1 – L’hygiène
2-5-2 – La vaccination et le déparasitage
2-6 – Le mirage
3 – Le gavage
3-1 – Le pré-gavage
3-2 – Le gavage proprement dite
3-3 – Le milieu du gavage
3-3-1 – Logement de gavage
3-3-1-1 – Gavage au sol
3-3-1-2 – Gavage sur grillage ou caillebotis
3-3-2 – Matériel de gavage
3-4 – Alimentation au cours du gavage
3-5 – Prophylaxie
4 – la filière canard à Madagascar
4-1 – Les acteurs
4-1-1 – Les éleveurs de PAG
4-1-2 – Les collecteurs
4-1-3 – Les gaveurs de PAG
4-1-4 – Les utilisateurs de PAG
4-2 – Les organismes d’appui à la filière
5 – Principales affections et maladies
5-1 – Les maladies d’origine physique
5-2 – Les maladies infectieuses
5-2-1 – Les maladies d’origine bactérienne
5-2-2 – Les maladies d’origine virale
5-3 – Les maladies parasitaires
5-3-1 – Les helminthoses
5-3-2 – Les parasitoses à protozoaires
5-4 – Les maladies de cause inconnue
Partie II : SITUATION ACTUELLE DE L’ELEVAGE DE CANARD
I – Matériels et méthodes
1 – Typologie recherché
2 – Matériels et zone d’étude
2-1 – La zone d’étude
2-2 – Les canards
2-3 – Les éleveurs
2-4 – Les institutions responsables d’élevage dans la zone d’étude
2-4-1 – La direction de l’élevage (DIREL)
2-4-2 – La Direction des Services Vétérinaires (DSV)
2-4-3 – La Maison du petit élevage (MPE)
3 – Méthodes
3-1 – Recherches bibliographiques
3-2 – Enquêtes sur terrain
3-2-1 – Déroulement de l’enquête
3-2-2 – Enquête proprement dite
3-2-2-1 – Stratégie d’enquête auprès des éleveurs
3-2-2-2 – Conduite de l’enquête
3-3 – Observations directes
3-4 – Analyses et interprétations des résultats
3-5 – Contraintes rencontrées
II – Résultats et discussions
1 – Les éleveurs
1-1 – Sexe
1-2 – Age
1-3 – Nombre d’année d’élevage
1-4 – Formation et Association ou organisation paysanne
1-5 – Niveau de connaissance de l’éleveur
1-6 – Nature de l’activité et mode de gestion
1-6-1 – Le mode gestion
1-6-2 – La place de l’élevage de canard
1-7 – L’objectif d’élevage et les différents types de production
1-8 – La transhumance
2 – Le cheptel Canard
2-1 – Les races de canard commun utilisées
2-2 – L’effectif
2-3 – Le rapport Mâle/Femelle
2-4 – La composition du troupeau
3 – Les logements et accessoires
3-1 – Nature de l’habitat
3-2 – Le local d’élevage
3-3 – Les épinettes
3-4 – Matériels d’alimentation et d’abreuvement
3-5 – Les autres matériels
3-6 – Eclairement, ventilation, chauffage, refroidissement
4 – Le parcours et plan d’eau
5 – L’alimentation
5-1 – Les différents types d’aliments
5-2 – La distribution d’aliment
6 – Les paramètres de productivité
6-1 – Séparation des animaux par âge
6-2 – Age à la première ponte
6-3 – Influence de la saison sur la reproduction et la production
6-3-1 – Sur la reproduction
6-3-2 – Sur la production et le commerce
6-4 – Renouvellement des reproducteurs
6-5 – Gavage
7 – La reproduction
7-1 – La ponte
7-1-1 – Chez la cane commune
7-1-2 – Chez la cane de Barbarie
7-2 – La couvaison
7-2-1 – Le mirage
7-2-2 – Nombre de couvaison
7-2-3 – Nombre de couveuse par type
7-2-4 – Durée de couvaison
7-2-5 – Nombre d’œufs couvés
7-2-6 – Nombre de canetons éclos
7-3 – L’âge de mise à la reproduction
7-4 – L’âge moyen ou le poids à la vente
7-5 – Nombre de canard adulte sur caneton éclos
8 – Maladie et affections des canards
9 – Hygiène et prophylaxie
9-1 – Prophylaxie sanitaire
9-2 – Prophylaxie médicale
10 – Mode de commercialisation et autoconsommation
11 – Production estimative de deux produits d’élevage
11-1 – Production estimative de caneton par an
11-2 – Production estimative en chair vif pour l’année 2009
Conclusion partielle
Partie III : PERSPECTIVES D’AVENIR
1 – Problèmes engendrés
1-1 – Par le milieu naturel
1-2 – Les éleveurs
1-3 – Par les animaux
1-4 – Par la conduite d’élevage
1-5 – Par les produits d’élevages
1-6 – La société
2 – Les atouts
2-1 – Sur l’élevage
2-2 – Sur les animaux
2-3 – Sur les éleveurs
3 – Les suggestions d’amélioration
3-1 – Relance de la filière foie gras
3-1-1 – Le but
3-1-2 – Mise en œuvre de la politique
a) Les débouchers
b) L’Etat
c) Les producteurs de PAG
d) Les fournisseurs d’intrants
e) Les gaveurs
3-2 – Amélioration de l’état actuel des élevages
3-2-1 – La politique à entreprendre
3-2-2 – Les suggestions d’application
a) Les éleveurs
b) Les microcrédits et autres sources de financement
c) Les animaux
d) Les bâtiments et matériels d’élevage
e) L’alimentation
f) La conduite sanitaire de l’élevage
g) La conduite de la productivité
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE
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