Simulation numérique de l’oxydation linéique de matériaux carbonés idéaux

La préparation de lames minces

Les préparations de lames minces par cette technique sont réalisées uniquement dans des  échantillons de HOPG après oxydation et plus particulièrement en section transverse (dans l’épaisseur) afin d’observer, en MET, le profil en profondeur des figures d’oxydation.
Afin de limiter l’endommagement des zones à amincir par les diverses séries de bombardement ionique, la préparation débute par un dépôt nanométrique de platine électronique suivi d’un dépôt de platine ionique plus épais. Ces deux dépôts protecteurs bouchent alors les différentes figures d’oxydation, évitant qu’elles ne s’effondrent lors de leur manipulation et principalement lors de la phase d’amincissement.
Une fois protégée, la zone est découpée dans la masse de l’échantillon à l’aide d’un faisceau d’ions gallium dont l’intensité décroit au fur et à mesure de l’amincissement (30kV – 9,3 nA jusqu’à 30 kV – 0,92 nA) (Figure 2.11 a)). A la suite de cette étape, la lame est retirée de la masse de l’échantillon à l’aide d’un micromanipulateur puis collée sur un anneau d’observation MET grâce à un dépôt de platine.
Ensuite, la lame est amincie jusqu’à obtenir une zone transparente aux électrons en imagerie MEB. Cette étape est réalisée en réduisant toujours l’intensité du faisceau d’ions gallium afin de limiter l’amorphisation la zone d’étude. On passe alors progressivement d’un faisceau de 30kV – 0,29 nA à 5kV – 47 pA. La dernière étape consiste en un nettoyage de la zone amincie pour éliminer la majorité des zones amorphisées (2kV – 10 pA) (Figure 2.11 b)).

La sérigraphie FIB

La sérigraphie FIB repose sur le même principe que la préparation de lames minces à savoir l’utilisation d’un faisceau ablateur d’ions gallium focalisable et réglable en tension, intensité et durée, permettant la création d’une grande diversité de trous en termes de forme et de profondeur. Ainsi, pour un jeu particulier de conditions (Tension – Courant), la modulation du diamètre des trous est assurée par la focalisation du faisceau ablateur, et la profondeur par le temps d’ablation.
Les images MEB présentées sur la Figure 2.13associées au Tableau 2.4donnent un aperçu des diverses conditions pouvant être utilisées. Il est important de noter que cette technique, en plus d’amorphiser les bords des trous sur une distance de quelques nanomètres, est à l’origine d’une implantation d’ions gallium sur la surface de l’échantillon.

La Microscopie à Force Atomique : AFM

Cette caractérisation s’est déroulée dans le cadre d’une collaboration entre le CeCaMA (Centre de Caractérisation des Matériaux Avancés) et le LCTS à l’aide d’un AFM de type Veeco dimension 3100 avec platine motorisée 200 mm permettant un travail avec différents modes : contact, tapping air et milieu liquide, nano-indentation, STM. Les zones observables sont ajustables latéralement et peuvent varier de quelques centaines de nanomètres à quelques microns. La résolution en profondeur est également variable mais dépend de la distance latérale balayée ainsi que des paramètres de vibration de la pointe (fréquence et amplitude). Les dimensions latérales et la profondeur des figures d’oxydation sont également à prendre en compte lors du réglage des paramètres d’observation afin de ne pas détériorer la pointe.
La préparation des échantillons est relativement simple dans la mesure où ils sont massifs. Ils sont collés à l’aide d’un scotch carbone sur la platine motorisée. Le repérage de la zone d’analyse se fait à l’aide d’une petite caméra placée juste au dessus de la pointe AFM. Une fois la zone repérée, les paramètres de la pointe réglés et vérifiés, le lancement de l’acquisition se fait directement après que la pointe soit entrée en contact avec la surface.

La MET simple et double tilt

Le microscope électronique en transmission utilisé pour cette étude est un MET Philips CM30ST (Super Twin) dont la source émettrice d’électrons est en LaB6 fonctionnant à une tension d’accélération de 300 kV. Ce microscope offre une résolution en image franges de réseau de 0,12 nm ainsi qu’une résolution en image point par point de 0,2 nm. Cet appareil est également équipé d’un système dit « double tilt », offrant un axe de rotation supplémentaire de l’échantillon afin de déterminer l’orientation en 3D des feuillets graphéniques et de quantifier l’effet d’une éventuelle désorientation sur la morphologie des figures d’oxydation. Plus précisément, ce système possède deux axes de rotation indiqués sur le schéma technique du porte échantillon (Figure 2.14).
Le premier axe de rotation (eucentrique) est confondu avec l’axe du porte objet et de l’échantillon. Le second correspond à un axe de rotation non eucentrique par rapport à l’emplacement exact de l’échantillon. La rotation autour de ce second axe nécessite une correction systématique si l’on veut continuer à observer lamême zonede l’échantillon.

Evolution qualitative des figures d’oxydation avec la température

La morphologie Basse Température

Observations dans le plan d’oxydation

L’oxydation basse température (en dessous de 770°C) a mis en évidence la formation et le développement de figures d’oxydation présentant des morphologies purement hexagonales (voire polygonales).
Cette géométrie particulière dont deux exemples sont présentés Figure 3.1, reflète la présence d’une anisotropie planaire dans le mécanisme d’oxydation linéique.

La morphologie Haute Température

Observations dans le plan d’oxydation

L’élévation de la température d’oxydation s’accompagne d’une modification radicale de la morphologiedes figures d’oxydation. En effet au-delà de 770°C, les figures d’oxydation observées sont de géométrie circulaire (Figure 3.4). Cette transition morphologique traduit une modification du processus d’oxydation linéique qui est désormais isotrope dans le plan basal.

Exploitations qualitatives des résultats d’oxydation

Au cours de l’oxydation, les trous sérigraphiés (circulaires) voient leur bord se facettiser. Ce processus confirme ainsi un retour progressif à une morphologie hexagonale pour les très faibles températures (HOPG-1-FIB et HOPG-2-FIB).
Le premier exemple présenté en Figure 3.9est pris sur l’échantillon HOPG-2-FIB oxydé à 556°C sous 140 Pa d’oxygène pendant 8h30 min. Lors de cet essai, un retour à une morphologie basse température est amorcé, puisque les douze trous initiés en FIB présentent une morphologie hexagonale voire fortement polygonale pour certains. Par ailleurs, le retour à la morphologie hexagonale révèle une désorientation des figures d’oxydation autour de la direction d’empilement des plans graphéniques : d’environ 30° entre la Figure 3.9 3)et la Figure 3.9 1). Cette désorientation est très localisée et s’observe sur des figures d’oxydation très proches spatialement qui appartiennent vraisemblablement à deux « grains » différents.

Loi cinétique de l’oxydation linéique

En plus des informations qualitatives qu’apporte l’utilisation de la HT-MEBE dans ce genre d’étude, il est possible d’obtenir, moyennant un traitement des images, la loi cinétique linéique d’accroissement des figures d’oxydation. Cependant, cette technique ne permet pas une classification précise des figures d’oxydation en fonction de leur profondeur. Ainsi et en première approximation, les cinétiques linéiques d’oxydation mono- et multi-feuillets, souvent différenciées dans la littérature [1], [2], [3] , seront considérées comme étant identiques, et l’influence de la profondeur d’oxydation ne sera donc pas pris en compte dans les interprétations à venir (i.e. la comparaison des cinétiques se fait au niveau des surface des trous sans prendre en compte une éventuelle limitation partielle par la diffusion en profondeur).
La cinétique d’oxydation linéique du HOPG sous 140 Pa d’oxygène peut être modélisée à l’aide d’une loi d’Arrhenius classique décrite par l’Equation 3.1. Toutefois, avant de réaliser cette modélisation, une approche statistique visant à éliminer les mesures aberrantes a été mise en place. Cette approche, décrite enAnnexe 2, aboutit pour chaque température étudiée à des vitesses moyennes accompagnées de leur domaine respectif d’incertitudes en ± 1,5σ (taux de confiance de 87%). L’ensemble des vitesses moyennes mesurées précédemment est reporté sur le graphique de la Figure 3.11. Cependant, compte tenu de l’incertitude relative à l’influence de l’implantation des ions galliums, les données concernant l’oxydation des trois échantillons de HOPG sérigraphié ont été retirées de la modélisation. Les vitesses associées à ces essais ont néanmoins été reportées sur ce graphique.

Conclusion

Le suivi in-situ par HT-MEBE de l’oxydation du HOPG sous 140 Pa d’oxygène sec a mis en évidence la présence d’une transition morphologique des figures d’oxydation estimée aux alentours de 770°C (≈1040 K).
Cette transition entre, d’une part, une morphologie hexagonale avec des marches hautes et droites à basse température et, d’autre part, une morphologie cupulaire avec des marches moins épaisses à haute température, n’a cependant pas été retrouvée dans la loi cinétique identifiée qui ne présente aucune inflexion notable.
En outre, le passage d’une morphologie à l’autre par l’élévation ou la diminution de la température est relativement bien réversible. Toutefois, la transition circulaire-hexagonale qualifiée d’« inverse » est plus délicate à observer et se traduit davantage par une polygonisation des figures d’oxydation plutôt que par une transformation morphologie à proprement parler. La présence de cette étape intermédiaire de polygonisation est imputable à une taille de trou vraisemblablement trop importante et traduit l’aspect progressif dans le temps dela transition « inverse ».
Enfin, cette caractérisation soulève d’autres interrogations comme notamment la nature des atomes de bords formant les différents contours de la morphologie hexagonale (nature cristallographique des plans denses formant les profils d’oxydation dans la troisième direction) ou encore l’influence de la profondeur des figures d’oxydation sur leur cinétique.

Etude cristallographique de l’oxydation du HOPG à 140 Pa : emploi de la MET

L’identification cristallographique des directions privilégiées lors de l’oxydation du HOPG doit permettre de lever certains points sur les mécanismes mis en jeu. Toutefois, cette identification n’a été réalisée que sur la morphologie hexagonale, puisque c’est elle qui présente un réel intérêt de par son anisotropie planaire. Cette étude nécessite par ailleurs, des découpes particulières afin d’observer ces directions. C’est pourquoi des coupes transverses ont été réalisées selon la direction perpendiculaire à deux bords opposés et parallèles des figures d’oxydation hexagonales avant d’être observées en MET.

Organisation structurale tridimensionnelle du HOPG

Les informations structurales données lors de la présentation des matériaux d’étude (Chapitre II Partie 1.) sont globales et n’apportent aucune indication visuelle sur la texturation tridimensionnelle de cematériau.
L’obtention de ces informations est rendu possible par l’utilisation conjointe de la MET (observation dans la direction d’empilement c r ) et de la diffraction des électrons rétrodiffusés (EBSD : Electron BackScatter Diffraction) pour l’observation dans le plan (Oxy).

Caractérisations dans le plan (Oxy)

L’assimilation du HOPG à un quasi-monocristal, rend possible le recours à l’imagerie en EBSD. Cette technique permet de caractériser la microstructure des matériaux cristallins et plus particulièrement l’orientation des grains les uns par rapport aux autres. Cette technique repose sur la propriété ondulatoire des électrons et leur capacité à diffracter sur un réseau cristallin. Ainsi, lorsque le cristal est bombardé par un faisceau d’électrons, ces derniers interagissent avec lui et sont en partie diffractés par les différents plans cristallographiques en respectant la loi de Bragg. Le balayage de la surface par le faisceau d’électrons incidents conduit à une multitude de cônes de diffraction qui viennent frapper un détecteur placé à 70° par rapport à la source d’électrons. L’intersection de ces cônes avec l’écran phosphorescent du détecteur conduit à la formation de lignes dites de Kikuchi. Chaque ligne du cliché de diffraction obtenu représente un plan du réseau cristallinayant diffracté. La Figure 3.12représente schématiquement un cliché de diffraction obtenu enEBSD.

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Table des matières
Remerciements
Introduction Générale
Glossaire
Chapitre I : Synthèse Bibliographique
1. Contexte général de l’étude : l’ablation des matériaux carbonés
1.1. Structuration classique des composites C/C denses
2. Rugosité multi-échelle .
1.3. L’ablation : phénomène physico-chimique couplé
2.2. Les phases graphites
2.2.1. Généralités
2.2.2. Le graphite hexagonal : h-graphite
2.2.3. Le graphite rhomboédrique : r-graphite
2.3. Nomenclature usuelle
2.4. Les défauts dans les graphites
2.4.1. Les défauts d’empilement
2.4.2. Les défauts intra-plans
2.4.2.1. Les défauts ponctuels
2.4.2.2. Les défauts linéaires
2.5. Récapitulatif
3. Les phases carbonées de synthèse : les carbones polyaromatiques
3.1. Pré-requis
3.1.1. La notion d’Unité Structurale de Base : USB
3.1.2. Les longueurs de cohérence
3.1.3. Les traitements thermiques
3.1.3.1. La pyrolyse
3.1.3.2. La carbonisation
3.1.3.3. La graphitisation
3.2. Les procédés d’élaboration
3.2.1. Les voies physiques
3.2.2. Les voies chimiques
3.2.3. Cas pratique du Pyrocarbone (PyC)
4. Réactivité chimique du carbone
4.1. Un rapide retour en arrière
4.2. Les réactions hétérogènes solide-gaz
4.2.1. Généralités
4.2.2. Les réactions hétérogènes appliquées à l’oxydation du carbone : Cas de O2
4.2.2.1. Aspects qualitatifs
4.2.2.2. Facteurs influençant la cinétique d’oxydation
4.2.2.3. Expression de la cinétique de gazéification
4.3. Chimisorption de la phase oxydante
4.3.1. Approche théorique
4.3.2. Dissociation de la phase oxydante lors de la chimisorption
4.3.3. Site actif ou sites actifs ?
4.3.4. Localisation de la chimisorption : sites actifs et réactifs
4.3.5. Les complexes de surfaces
4.3.6. Les suivis de l’oxydation
4.3.6.1. Généralités
4.3.6.2. Les techniques physico-chimiques
4.3.6.3. Les techniques microscopiques
4.4. Influence de la texturation sur l’oxydation et morphologies des figures d’oxydation
4.4.1. Généralités
4.4.2. Anisotropie Macroscopique
4.4.3. Anisotropie Méso et microscopique
4.4.3.1. Influence de la nature de la phase gazeuse
4.4.3.2. Influence de la pression partielle
4.4.3.3. Influence de la température
4.4.3.4. Influence de la profondeur de piqûration
4.4.4. Apport de la modélisation dans la compréhension des mécanismes d’oxydation
Chapitre II : Matériaux d’étude et moyens expérimentaux
1. Identification des matériaux d’étude
1.1. Le HOPG
1.1.1. Généralités
1.1.2. Informations structurales : DRX
1.1.3. Défauts structuraux : Spectroscopie RAMAN
1.2. Le PyroGraphite (PyG)
1.2.1. Généralités
1.2.2. Informations structurales : DRX
1.2.3. Défauts structuraux : Spectroscopie RAMAN
2. Moyens de caractérisation et de suivi de l’oxydation
2.1. Préparation des échantillons
2.2. Aspect méso et microscopique
2.2.1. La MEBE environnementale en température : HT-MEB
2.2.1.1. Description du moyen
2.2.1.2. Protocole d’étude
2.2.2. La Sonde Ionique Focalisée : FIB
2.2.2.1. Généralités
2.2.2.2. La préparation de lames minces
2.2.2.3. La sérigraphie FIB
2.2.3. La Microscopie à Force Atomique : AFM
2.2.4. La MET simple et double tilt
2.3. Aspect macroscopique
2.3.1. L’Analyse ThermoGravimétrique : ATG
2.3.2. Description du protocole utilisé
Chapitre III : Oxydation linéique de matériaux carbonés idéaux
1. Suivi de l’oxydation linéique du HOPG par HT-MEBE
1.1. Description des essais réalisés –
1.2. Evolution qualitative des figures d’oxydation avec la température –
1.2.1. La morphologie Basse Température
1.2.1.1. Observations dans le plan d’oxydation
1.2.1.2. Caractérisations tridimensionnelles
1.2.2. La morphologie Haute Température
1.2.2.1. Observations dans le plan d’oxydation
1.2.2.2. Caractérisations tridimensionnelles
1.3. Compléments sur la transition morphologique
1.3.1. Problématique : limites de la HT-MEBE
1.3.2. Présentations des essais FIB
1.3.3. Devenir de la morphologie hexagonale
1.3.3.1. Confirmation du régime des basses températures
1.3.3.2. Exploitations qualitatives des résultats d’oxydation
1.4. Loi cinétique de l’oxydation linéique 1.5. Conclusion
2. Etude cristallographique de l’oxydation du HOPG à 140 Pa : emploi de la MET
2.1. Organisation structurale tridimensionnelle du HOPG
2.1.1. Caractérisations dans le plan (Oxy)
2.1.2. Caractérisations dans la direction d’empilement
2.1.3. Conclusion partielle
2.2. Etude post-mortem de l’oxydation du HOPG par MET
2.2.1. Intérêt de la préparation FIB
2.2.2. Observations MET
2.2.2.1. Généralités
2.2.2.2. Relation entre marches et paquets cohérents de plans
2.2.2.3. Caractérisation cristallographique des directions d’oxydation
2.2.2.4. Influence de la température sur l’angle entre les marches
2.3. Conclusion
3. Compléments : Etudes aux plus fortes 2 O P
3.1. Présentation des essais réalisés en four ATG
3.2. Influence de la 2 O P sur la transition morphologique et la cinétique
3.2.1. Approche qualitative : Devenir de la transition morphologique aux fortes 2 O P
3.2.2. Approche cinétique
3.2.2.1. Influence de 2 O P sur l’énergie d’activation
3.2.2.2. Influence de la température sur l’ordre partiel associé à l’oxygène
3.2.2.3. Description complète de la cinétique d’oxydation linéique du HOPG
3.3. Confrontation des techniques d’analyses : HT-MEBE/ATG
4. Retour sur la littérature
Chapitre IV : Simulation numérique de l’oxydation linéique de matériaux carbonés idéaux
1. Rapide description des modèles existants
2. Conception du modèle numérique
2.1. Le Choix du KMC rejection-free
2.1.1. Les limites de la dynamique moléculaire
2.1.2. Justification du choix de la méthode KMC rejection free
2.2. Approche théorique de la simulation KMC rejection free
2.2.1. Description générale de l’algorithme KMC
2.2.2. Notion de classes d’environnements
2.2.3. Schématisation de l’algorithme KMC
2.2.4. Cas particulier de la détermination du temps KMC
3. Modélisation stochastique 2D du processus d’oxydation linéique
3.1. Définition des probabilités d’occurrence
3.2. Influence des paramètres sur le comportement temporel du rayon de giration
3.3. Influence des probabilités d’occurrence sur les morphologies des trous obtenus
3.3.1. Cas de P H relative aux conformations hexagones ressortant
3.3.2. Cas du rapport ZZAC PP /
3.3.2.1. Approche Morphologique
3.3.2.2. Approche pseudo-cinétique
3.4. Conclusion
4. Modélisation cinétique 2D du processus d’oxydation linéique
4.1. Définition des nouvelles probabilités d’occurrence
4.1.1. Retour sur les données expérimentales de validation
4.1.2. Notion de fréquence d’acte élémentaire
4.1.3. Calcul du temps KMC
4.2. Discrimination des quadruplets en vue d’une modélisation validée
4.2.1. Problématique
4.2.2. Première discrimination
4.2.3. Seconde discrimination
4.2.3.1. Cas 1 : E
a, AC< Ea, ZZ et k 0,AC = k0,ZZ
4.2.3.2. Cas 2 : E a, AC< Ea, ZZ et k 0,AC < k0,ZZ
4.2.4. Conclusion
4.3. Identification des lois cinétiques élémentaires
4.3.1. Présentation de l’étude
4.3.1.1. Présentation des plans d’expérience
4.3.1.2. Présentations des expressions analytiques
4.3.1.3. Résolution du système complet : obtention d’un unique quadruplet
4.3.2. Validation du modèle cinétique 2D
4.3.2.1. Transition morphologique qualitative
4.3.2.2. Température de la transition morphologique
4.3.2.3. Cinétique d’oxydation linéique
4.4. Conclusion
5. Modélisation pseudo-cinétique tridimensionnelle du processus d’oxydation linéique
5.1. Modification du modèle 2D
5.1.1. Problématique
5.1.2. Définition des nouvelles fréquences d’occurrence
5.2. Modélisation tridimensionnelle de l’oxydation
5.2.1. Présentation de l’étude
5.2.2. Exploitation des résultats
5.2.2.1. Influence de λ sur la transition morphologique : quid du rapport ρ
5.2.2.2. Influence de λ sur les vitesses linéiques : notion de retard à l’oxydation
5.2.2.3. Confrontation expérimental – numérique : angle = f( λ )
5.3. Conclusion
Chapitre V : Approche macroscopique de l’oxydation de carbones graphitiques
1. Etude de l’oxydation macroscopique ex-situ du HOPG
1.1. Présentation de l’étude
1.2. Suivi qualitatif de l’évolution des surfaces
1.2.1. Morphologies initiales des surfaces : Problématique des surfaces réactives
1.2.2. Evolutions morphologiques qualitatives des surfaces
1.2.2.1. Cas des surfaces parallèles
1.2.2.2. Cas des surfaces perpendiculaires
1.2.3. Quantification de l’évolution des surfaces
1.2.3.1. Estimation du recul des surfaces
1.2.3.2. Estimation des surfaces développées par les figures d’oxydation
1.2.4. Conclusions partielles
1.3. Suivi quantitatif de l’oxydation macroscopique du HOPG
1.3.1. Influence de la 2OP
1.3.2. Influence de la Température
1.3.3. Expression de la loi cinétique
1.3.3.1. Loi cinétique de perte de masse
1.3.3.2. Confrontation avec la littérature
1.4. Conclusions
2. Apport de l’oxydation linéique dans la compréhension des processus macroscopiques
2.1. Hypothèses et problématiques générales
2.2. Confrontation des deux lois cinétiques : Linéique/Perte de masse
2.2.1. Nature des mécanismes mis en jeu
2.2.2. Approche comparative globale
2.2.2.1. Définition de la surface réactionnelle
2.2.2.2. Estimation de l’erreur sur la détermination de la surface perpendiculaire
2.2.2.3. Confrontation avec la littérature
2.3. Conclusion
3. Influence du désordre dans le processus d’oxydation des carbones
3.1. Oxydation macroscopique du PyroGraphite
3.1.1. Description de l’étude
3.1.2. Approche qualitative : Evolutions des surfaces
3.1.2.1. Evolutions morphologiques globales
3.1.2.2. Persistance de la transition morphologique hexagonale/circulaire ?
3.1.2.3. Qualification de l’oxydation tridimensionnelle
3.1.3. Approche quantitative
3.1.3.1. Influence de la 2 OP
3.1.3.2. Influence de la température
3.1.3.3. Expression de la loi cinétique
3.2. Quantification de l’influence du désordre sur la cinétique d’oxydation
3.2.1. Confrontation HOPG/PyG.
3.2.1.1. Oxydation linéique du PyG : Retour sur les essais FIB
3.2.1.2. Comparaison et discussion
3.2.2. Quelques autres matériaux carbonés : Cas de deux pyrocarbones
3.3. Conclusion
Chapitre VI : Modélisation macroscopique de l’oxydation de matériaux carbonés
1. Conception du modèle numérique
1.1. Introduction
1.2. Présentation du modèle et de sa mise en équation
1.3. Description du modèle et des approximations numériques employées
1.3.1. Généralités et schéma KMC
1.3.2. Discrétisation en espace
1.3.3. Discrétisation en temps
1.3.4. Description de la fréquence totale de transformation du système : Tot f
1.3.4.1. Approximation de la norme du gradient ( ) tkji
1.3.4.2. Evaluation de la vitesse de consommation ),,,( , tkjiViC
1.3.4.3. Implémentation pratique de la modélisation : expression de Totf
2. Validation numérique et paramétrage du code
2.1. Cas d’un seul constituant à réactivité isotrope : validation de la gestion des formes
2.1.1. Présentation de l’étude
2.1.2. Exploitation des résultats morphologiques
2.1.3. Conclusion
2.2. Cas de deux constituants : validation de la gestion des réactivités isotropes
2.2.1. Description du modèle analytique
2.2.2. Description de l’étude
2.2.3. Exploitation des résultats
2.2.3.1. Recul effectif des surfaces
2.2.3.2. Confrontation au modèle analytique
2.2.4. Conclusion
2.3. Cas de deux constituants dont un avec réactivité anisotrope
2.3.1. Modèle quasi-analytique
2.3.2. Description de l’étude réalisée
2.3.3. Exploitation des modélisations
2.3.3.1. Influence de l’inclinaison de l’axe d’anisotropie
2.3.3.2. Influence de β sur la validité du modèle à diverses valeurs de α
2.3.4. Conclusion
3. Identification d’un couple ( ) β α , : Modélisation de l’oxydation du HOPG
3.1.1. Description de l’étude
3.1.1.1. Généralités
3.1.1.2. Description de l’approche employée pour la validation
3.1.2. Interprétations des résultats
3.1.2.1. Aspect qualitatif
3.1.2.2. Aspect cinétique
3.1.3. Conclusion : confrontation Linéique/Massique
Conclusion et Perspectives
Liste des publications et communications issues de ce travail 
Annexes 
Annexe 1 : Compléments bibliographiques
Annexe 2 : Calcul d’incertitudes appliqué aux données cinétiques
Annexe 3 : Rappels sur la résolution des plans d’expériences
Annexe 4 : Compléments du chapitre IV
Annexe 5 : Compléments du chapitre VI

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