LA LUTTE
DEFINITION
La lutte est une discipline sportive et un sport de combat existant depuis des millénaires. Il s’agit d’un sport de combat à mains nues au cours duquel les adversaires se mesurent au corps à corps. L’objectif est de remporter le combat soit en faisant tomber l’adversaire au sol ou soit par abandon suite à une blessure.
La lutte avec frappe est une lutte qu’on ne retrouve qu’au Sénégal. Elle regroupe les techniques de la lutte simple associée à de la boxe. Les combattants ont recours au corps à corps pour terrasser leurs adversaires (Figure 1), mais ils peuvent aussi user des coups pour l’affaiblir ou même gagner par KO. C’est parfois une question de secondes.
C’est un sport qui présente une forte composante mystique et culturelle. Avant de combattre, les lutteurs versent du « safara » sur le sol. Dans la lutte, il est permis de porter des amulettes et des gris-gris autour du cou, de la tête, des bras, de la ceinture, des cuisses, des jambes et au niveau du thorax pour se protéger du sort jeté par son adversaire
L’aspect folklorique occupe une place centrale. Les combats de lutte sont animés par des champs et des danses folkloriques rythmées par les tam-tams.
Les lutteurs effectuent des danses avec une chorégraphie appelée « bakk » bien dessinées au grand plaisir des amateurs de lutte sur les gradins du stade.
Les lutteurs s’affrontent dans une arène délimitée par un cercle de sacs de sable.
Le vainqueur de ce corps à corps est celui qui réussit à envoyer son adversaire au sol. On désigne un vainqueur que s’il y’a une chute. C’est-à-dire lorsque les deux genoux et les deux mains d’un des lutteurs touchent le sol ou lorsqu’il s’assoit sur ses fesses, se couche latéralement ou sur le dos. Aussi, si la tête d’un des lutteurs touche le sol ou bien s’il est à ventre plat le combat s’achève. La victoire peut aussi être donnée en cas de chute par KO, de blessure empêchant la continuité du combat mais aussi quand l’un des lutteurs a reçu à l’issu du temps réglementaire un nombre d’avertissement moins importante que son adversaire.
Pour acquérir ces techniques et aussi connaître les lois de la lutte, les pratiquants se regroupement dans des écuries ou des écoles de lutte. Ces structures sont souvent dirigées par des anciennes gloires de la lutte. Ces dirigeants qui ont une technique impeccable dans ce domaine le dispense aux jeunes qui veulent faire carrière dans le domaine de la lutte. C’est ce qui explique le fait que certaines écuries ou écoles de lutte aient une forme de lutte qui leur ait particulière quidonne un renom à ces structures.
HISTORIQUE DE LA LUTTE
Traditionnellement, les premiers combats de lutte se déroulaient après la saison des pluies et opposaient les lutteurs de villages environnants dans des championnats appelés « mbaapat ». Ce fut le cas notamment dans les régions du nord, du Sine-Saloum et de la Casamance. Le vainqueur du tournoi pouvait remporter avec lui du bétail, des céréales et autres bien mis en jeu. Ceci était à l’origine d’une concurrence entre jeunes lutteurs de villages environnants donnant un cachet particuliers à ces « mbaapat » [42].
Avec la sécheresse qui sévit dans les pays du Sahel, plusieurs jeunes provenant des zones rurales s’adonnent à l’exode rural pour pouvoir gagner leur vie. Ils ont emporté cette tradition dans les localités de Dakar. Ainsi se développe des« mbaapat » dans ces zones et petit à petit ce phénomène commence à gagner de l’ampleur.
La lutte simple devint une lutte associant de la boxe donnant une lutte avec frappe. Cette forme de lutte est apparue depuis les années 1920 [42]. Elle se pratiquait dans certains espaces comme l’arène sénégalaise et d’autres arènes très prisées durant cette période. Elle a vu le nom de grands lutteurs venant de différentes zones du pays (Gandiol, Walo, du centre du pays avec les Serers, de la Casamance mais aussi de jeunes de Dakar surtout avec les Lébous). C’est ainsi que Falang originaire du Gandiol a dominé le milieu de la lutte pendant un certain nombre d’année. Ensuite est venu l’ère des Mame Gorgui Ndiaye, Boy Bambara, Falaye Baldé, Robert Diouf, Mbaye Gueye (tigre de Fass), Double Less, Papa Diop, Manga 2, Mohamed Ali, Mor Fadam, Toubabou Dior etc…
Les confrontations revêtaient des cachets particuliers surtout celles opposant les lutteurs de l’écurie Fass à ceux de l’écurie Serer. Durant cette période les cachets des lutteurs n’étaient pas élevés. C’est Mbaye Gueye de Fass qui a amené le cachet du lutteur à un (1) million de francs CFA [46].
Au fil du temps des générations de lutteurs passent pour laisser la place à d’autres. Moustapha Gueye, le petit frère de Mbaye Gueye, a aussi dominé la lutte durant une certaine période, amenant le cachet à quelques millions de francs CFA. Il y’a eu aussi l’avènement de promoteurs ambitieux commeGaston Mbengue qui ont participé au développement de la lutte accompagné par l’entreprise Shell Sénégal qui était le sponsor favori de la lutte à cette période.
C’est vers 1996 que la lutte s’est littéralement métamorphosée avec l’arrivé de Mohamed Ndao dit Tyson [42]. Il a révolutionné la lutte de manière spectaculaire. C’est avec lui que la lutte a pris son envol pour devenir un sport professionnel avec des cachets de millions de francs CFA et un grand nombre de téléspectateurs. Ceci a aussi poussé beaucoup de sponsors se sont intéressés à la lutte. La lutte devint alors un sport populaire très médiatisé occupant denombreuses personnes durant les fins de semaines et jours de fêtes.
Les lutteurs quant à eux se livrent à une concurrence acharnée pour devenir le roi des arènes. Cet impératif les pousse à s’entrainer de manière dure, mais aussi d’aller en Europe ou aux USA pour s’y entrainer. Voulant atteindre un poids avoisinant les 130 kg, les lutteurs n’hésitent pas à recourir à la prise de produits leurs permettant de gagner un poids important durant une courte période.
Actuellement beaucoup s’adonnent à cette pratique car le considérant comme la seule voie pour la réussite. Le comité national de gestion de la lutte (CNG) chiffre les lutteurs à 6000 licenciés, et un grand nombre de jeunes lutteursattendent pour l’obtention d’une licence. Seuls quelques lutteurs se partagent desmillions laissant le reste aux autres. Certains peuvent même rester un an sans avoir de combat .
LES TYPES D’ENTRAINEMENT
L’exercice chronique induit de nombreuses adaptations du système neuromusculaire, mais aussi et surtout du système cardiovasculaire.
L’importance de celles-ci dépend du type d’entrainement. Un travail aérobie, comme le pratiquent les coureurs de fond ou les nageurs, n’a que peu ou pas d’influence sur le gain de force ou de puissance musculaires, tandis que le travail avec charges est responsable d’adaptations neuromusculaires majeures.
LE TRAVAIL AVEC CHARGES
L’entrainement avec charges est parfois considéré comme inadapté pour les athlètes, en dehors de ceux qui pratiquent l’haltérophilie, les lancers en athlétisme et à la limite les footballeurs, lutteurs et boxeurs. Mais, depuis les années 1970, les entraineurs et les chercheurs ont montré que la force et la puissance sont des qualités physiques intéressantes dans la plupart des activités sportives.
Aujourd’hui, pratiquement tous les sports incluent ce type d’entrainement dans leur programmation générale. Ceci vaut aussi pour les femmes sportives, traditionnellement opposées à la musculation. Ce changement d’attitude est essentiellement à attribuer aux chercheurs qui ont démontré l’importance de la musculation dans la performance, à l’évolution des méthodes d’entrainement et aux innovations techniques. Par contre, les sportifs occasionnels qui pratiquent les activités physiques dans un but d’entretien négligent souvent la musculation en dépit des bienfaits que cela peut leur apporter.
Les muscles pour qu’ils puissent devenir forts, il faut qu’ils soient entrainés avec une intensité supérieure à celle d’avant entrainement. Avec l’augmentation de la force du muscle il faut augmenter l’intensité de l’entrainement pour obtenir des gains supérieurs.
Facteurs à l’origine du gain de force
les facteurs nerveux
Il existe dans l’amélioration de la force musculaire une composante nerveuse qui explique au moins en partie, certains gains observés lors d’un entrainement avec charges. Selon Enoka, l’amélioration de la force peut survenir en dehors de toute modification structurale du muscle, grâce à des adaptations nerveuses.Ces adaptations nerveuses peuvent se faire soit :
Synchronisation et recrutement d’unités motrices supplémentaires
Les gains de force peuvent alors provenir des changements dans les connections entre les motoneurones et la moelle épinière. Les unités motrices peuvent alors agir de manière synchrone et faciliter la contraction ce qui permet au muscle de développer une force supérieure.
Certains auteurs prétendent que la synchronisation n’est pas indispensable et que l’augmentation du nombre d’unités motrices mise en jeu peut suffire à augmenter la force développée, que ces unités motrices agissent ou non à l’unisson. Ces améliorations du mode de recrutement des unités motrices résulteraient d’une augmentation des stimulations nerveuses arrivant au muscle lors d’une contraction musculaire maximale.
Inhibition autogène
Les mécanismes inhibiteurs du système neuromusculaire tels les organes tendineux de Golgi peuvent intervenir pour empêcher la production d’une force musculaire importante, ce que les os ou les tissus conjonctifs ne pourraient pas supporter. Ce contrôle est appelé inhibition autogène. L’entrainement peut progressivement diminuer ou neutraliser ces inhibitions, permettant alors au muscle de produire des forces supérieures.
Autres facteurs nerveux
Le recrutement supplémentaire d’unités motrices actives et la levée de l’inhibition autogène ne sont sans doute pas les seuls facteurs nerveux susceptibles de contribuer au gain de force liés à l’entrainement. Il faut y associer la coactivation des muscles agonistes et antagonistes. Ainsi lors d’une contraction concentrique, l’augmentation de la force développée par l’agoniste est plus efficace si l’antagoniste est moins actif [28].
Un autre facteur nerveux pourrait être représenté par la fréquence de décharge des unités motrices [28].On implique, ici des modifications morphologiques de la jonction neuromusculaire qui seraient liées à la production de force par le muscle [20].
Après les facteurs nerveux, intéressons-nous à l’hypertrophie musculaire.
L’hypertrophie musculaire
L’augmentation du volume musculaire est soit due à un hypertrophie transitoire ou d’une hypertrophie chronique. Cette dernière peut être liée à :
L’hypertrophie des fibres musculaires
Les premières recherches sur ce sujet ont montré que le nombre de fibres musculaires dans chacun de nos muscles est fixé dès la naissance ou peu après.
Il reste ensuite pratiquement stable tout au long de la vie. Si ceci est vrai, l’hypertrophie chronique ne devrait résulter que d’une hypertrophie des fibres isolées. Celle-ci pourrait s’expliquer par :
• Une augmentation du nombre de myofibrilles ;
• Une augmentation du nombre de filaments d’actine et de myosine ;
• Une augmentation du volume sarcoplasmique ;
• Une augmentation du tissu conjonctif ;
• Une association de ces différents facteurs.
L’hyperplasie des fibres musculaires
Des recherches récentes menées chez l’animal suggèrent que l’hyperplasie peut également contribuer à l’augmentation du volume musculaire. Il est démontré chez le chat qu’une division des fibres musculaires peut s’observer après un entrainement de musculation extrêmement intense [33]. Des études ultérieures réalisées chez des poulets, des rats et des souris suggèrent, pourtant, que l’entrainement de musculation chronique s’accompagne d’une hypertrophie des fibres existantes et non d’une hyperplasie [31, 32,76] car le nombre total de fibres ne varie pas avec l’entrainement.
Chez l’homme, la part exacte de l’hyperplasie et de l’hypertrophie dans l’augmentation des dimensions musculaires, après un entrainement de musculation, est toujours controversée. Il est très probable que l’hypertrophie individuelle des fibres musculaires contribue pour une grande part à l’hypertrophie du muscle entier. Les résultats de deux études réalisées chez des culturistes suggèrent, malgré tout, la possibilité d’une hyperplasie.
Les méthodes d’entrainement de la force
Il existe différente forme d’entrainement de la force. Leurs avantages sont variables.
L’entrainement statique
L’entrainement statique ou isométrique apparu au début du XXe siècle, est devenu de plus en plus populaire, en particulier vers les années 1950, à la suite des travaux scientifiques réalisés par les allemands. Ces auteurs ont montré que cet entrainement induisait des gains de force considérables, bien supérieurs à ceux obtenus par les exercices dynamiques. Même si les études n’ont pas permis de reproduire ces résultats, les exercices statiques restent une forme d’entrainement particulièrement conseillée, en rééducation post-chirurgicale, notamment lorsque le membre est immobilisé et donc incapable d’exercices dynamiques. Les exercices statiques facilitent alors la récupération et limitent l’atrophie musculaire et la perte de force qui en résulte.
L’entrainement plyométrique
Une forme relativement récente d’entrainement de type dynamique, la plyométrie, ou entrainement avec rebonds, est devenu particulièrement populaire à la fin des années 1970 et au début des années 1980. Proposée pour combler le fossé séparant l’entrainement de force et de vitesse, cette méthode utilise le réflexe d’étirement pour augmenter le recrutement d’unités motrices supplémentaires. Il consiste à solliciter à la fois la composante élastique et la composante contractile du muscle. A titre d’exemple, le développement de la force musculaire des extenseurs des genoux peut se travailler en sautillant d’un tabouret, réception au sol en flexion, immédiatement suivie d’une extension avec contraction maximale de ces muscles. L’individu saute à terre, se réceptionne en position accroupie et rebondit en un mouvement explosif. De nombreuses variations peuvent être proposées incluant des sauts répétés sur le tabouret ou des bracelets lestés aux chevilles. Bobbert [8] stipule qu’à l’état actuel aucune recherche n’a montré une supériorité de ce type d’entrainement par rapport aux techniques traditionnelles.
Il est sans doute nettement plus traumatisant, en particulier chez le jeune sportif.
L’entrainement excentrique
Une autre forme d’entrainement dynamique sollicite aussi la phase excentrique.
En contraction excentrique, la force maximale développée par le muscle est d’environ 30% supérieure à celle obtenue par une simple contraction concentrique. Or, c’est en soumettant le muscle au stimulus le plus élevé qu’il est possible, théoriquement, d’obtenir les meilleurs gains de force avec l’entrainement.
Les études récentes n’ont pas encore montré un avantage supérieur de cette forme d’entrainement par rapport aux autres [3 ; 30]. Plus récemment, de nombreuses études bien standardisées ont montré l’intérêt d’associer, dans une séance, des exercices excentriques et concentriques pour obtenir les meilleurs gains de force et de volume musculaire.
Les charges libres
Au lieu d’utiliser les innombrables appareils qui ont inondé le marché, pendant ces 30 dernières années, la plupart des athlètes adoptent les charges libres.
Beaucoup d’entraineurs pensent, en effet, que le port de charges libres offre plus d’avantages que l’utilisation des bancs de musculation. L’athlète doit contrôler la charge à soulever et pour cela doit recruter plus d’unités motrices pour solliciter non seulement les muscles choisis, mais aussi des muscles supplémentaires intervenant dans le contrôle de la barre et le maintien de l’équilibre. L’utilisation de charges libres permet, en outre, de se rapprocher plus facilement de l’activité de compétition.
L’électrostimulation
Un muscle peut être stimulé à l’aide d’un courant électrique qui lui est délivré soit directement soit par l’intermédiaire de son nerf moteur. Cette technique appelée entrainement par électrostimulation s’est montrée très efficace sur le plan clinique. Elle est utilisée pour limiter la perte de force et de taille musculaire, pendant la rééducation. Elle est aussi utilisée expérimentalement, à titre d’entrainement, chez des sujets en pleine santé, dont des athlètes, car elle est susceptible d’augmenter la force musculaire.
Ces formes d’entrainement sus décris sont particulièrement effectués par les lutteurs. Dans la lutte, les adversaires se livrent à des efforts par contact demandant une grande force. Cet impératif les pousse à réaliser des séances de musculations selon un programme donné. Les footballeurs, quant à eux, réalisent cet entrainement de force en période de pré-saison ou de rééducation fonctionnelle après une blessure.
TRAVAIL AEROBIE
L’entrainement en endurance ou en aérobie induit des adaptations musculaires et cardio-vasculaires bénéfiques pour ceux qui le pratiquent.
L’interval-training
L’interval-training est une forme d’entrainement utilisée depuis longtemps pour améliorer les qualités aérobies des athlètes. Il consiste en une répétition d’exercices très rapides qui ont pour effet d’induire une production de lactate importante. Mais, cette forme d’entrainement peut aussi être utilisée pour améliorer le système aérobie. Les répétitions d’exercices à vive allure, entrecoupés de périodes de récupération brèves, permettent d’aboutir aux mêmes bénéfices qu’un exercice continu et intense.
Cette forme d’interval-training aérobie est devenue l’ossature des séances d’entrainement aérobie en particulier chez les nageurs. Elle correspond à des répétitions d’effort de 30 s à 5 min (ce qui équivaut à nager 50 à 400 m). Les exercices réalisés à des allures légèrement inférieures à celle de compétition sont entrecoupés de faibles temps de récupération. Cette forme de pratique permet à l’athlète de ne pas trop faire appel au système glycolytique, producteur de lactate. Comme la quantité d’entrainement est fondamentale pour réussir dans l’exercice aérobie, le nombre de répétition est toujours important. Par exemple si on réalise 20 fois 400 m soit un total de 8 km (environ 5 min), l’allure de course est à peine inférieure (environ 8 à 10 s par tranche de 400 m) à celle d’une course de 10 km. Outre que la vitesse est parfois telle qu’elle serait difficilement maintenue même pendant 8 km, la difficulté de type d’entrainement par intervalles réside dans la brièveté des périodes de récupération. Elle estseulement de 10 à 15 s, ce qui ne laisse qu’un bref répit aux muscles pour évacuer le stress lié à l’exercice.
L’entrainement continu
Certains athlètes pratiquent l’entrainement continu composé d’un seul exercice long. On peut argumenter en faveur de ce type d’exercice si on compare les bénéfices à ceux obtenus avec l’interval-training, sans pouvoir véritablement trancher en faveur de l’un ou de l’autre.
Beaucoup d’athlète trouvent l’effort continu ennuyeux et préfèrent les exercices intermittents. C’est ce facteur personnel qui emporte souvent la décision car, il semble que les bénéfices au niveau musculaire sont à peu près les mêmes.
Ces types d’entrainement sont effectués par les sportifs réalisant un exercice endurant comme l’exemple du football. Les footballeurs qui jouent un match de 90 minutes doivent avoir un cœur endurant et ceci est apporté par ces types d’entrainements en aérobie. Les lutteurs quant à eux effectue ces types d’entrainement, mais avec une intensité moins importante comparé aux footballeurs. Les combats de lutte avec frappe durent 20 minutes faites de deux périodes de 10 minutes séparées d’une pause de 5 minutes. Ce fait majeur explique le choix de l’entrainement de force exercés par les lutteurs qui augmente la force et la masse musculaire, donc le métabolisme anaérobie.
Ces modes d’entrainement ont permis de classer ces deux pratiques sportives selon la classification de Mitchell de 2005 [58]. Ce tableau montre que le football est un sport à composante dynamique forte et statique faible. La lutte quant à elle est un sport à composante statique forte et dynamique moyenne.
INTERET DE LA REALISATION DE L’ECG CHEZ LE SPORTIF
La réalisation d’un ECG occupe une place essentielle dans le bilan médical d’aptitude au sport de compétition. De par sa simplicité de réalisation avec un rapport coût/bénéfice relativement faible, cet examen est couramment utilisé en consultation, permettant d’orienter les athlètes ayant des tracés suspects de pathologie vers un bilan cardiologique complémentaire : épreuve d’effort, imagerie cardiaque, explorations rythmologiques…). Sa réalisation est notamment obligatoire depuis Avril 2000 pour les sportifs inscrits sur les listes de haut niveau par leur fédération.
La pratique intensive et régulière d’un sport peut induire des modifications électrocardiographiques significatives. Celles-ci n’apparaissent que chez des athlètes ayant un haut niveau d’entrainement avec au moins 8 à 10 heures hebdomadaires à une intensité dépassant le seuil ventilatoire, soit au moins 70 à 75% de la fréquence cardiaque maximale (FC max) individuelle.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITTERATURE
CHAPITRE I : LE FOOTBALL
I) DEFINITION
II) HISTORIQUE
CHAPITRE II : LA LUTTE
I) DEFINITION
II) HISTORIQUE DE LA LUTTE
CHAPITRE III : LES TYPES D’ENTRAINEMENT
I) LE TRAVAIL AVEC CHARGES
1. Facteurs à l’origine du gain de force
1.1. les facteurs nerveux
1.2. L’hypertrophie musculaire
2. Les méthodes d’entrainement de la force
2.1. L’entrainement statique
2.2. L’entrainement plyométrique
2.3. L’entrainement excentrique
2.4. Les charges libres
2.5. L’électrostimulation
II) TRAVAIL AEROBIE
1. La quantité d’entrainement
2. L’intensité de l’entrainement
2.1. L’interval-training
2.2. L’entrainement continu
CHAPITRE IV : L’ELECTROCARDIOGRAMME (ECG) DU SPORIF
I) DEFINTION DE L’ECG
II) INTERET DE LA REALISATION DE L’ECG CHEZ LE SPORTIF
III) PARTICULARITES DE L’ECG D’ATHLETE
1. Rythme cardiaque
2. Conduction auriculo-ventriculaire
3. Onde P
4. Complexe QRS
5. Repolarisation
IV) SIGNES ELECTROCARDIOGRAPHIQUES SUSPECTS CHEZ L’ATHLETE
1. Rythme cardiaque
2. Conduction auriculo-ventriculaire
3. Complexe QRS
4.Repolarisation
V) PARTICUALRITES ECG CHEZ LE SUJET DE RACE NOIRE
DEUXIEME PARTIE : TRAVAIL PERSONNEL
CHAPITRE I : MATERIELS ET METHODE
I) Cadre de l’étude
II) Population et critères d’inclusion
III) Matériel
IV) Méthodologie
V) Analyse statistique
CHAPITRE II : RESULTATS
I) Données anthropométriques
II) Paramètres électrocardiographiques
1. Le rythme cardiaque
2. L’axe du cœur
3. La conduction auriculo-ventriculaire et intraventriculaire
4. L’onde P
5. Le complexe QRS
6. La repolarisation
CHAPITRE III : DISCUSSION
I) Données anthropométriques
II) Paramètres électrocardiographiques
1. Le rythme cardiaque
2. L’axe du cœur
3. La conduction auriculo-ventriculaire
4. L’onde P
5. Le complexe QRS
6. La repolarisation
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE