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DU POINT DE VUE ECONOMIQUE
Sont les activitรฉs principales des habitants de lacommune dโItremo lโรฉlevage et lโagriculture. Selon les donnรฉes prรฉsentรฉes auparavant (tableau nยฐ1), lโagriculture nโoccupe que 4700 Ha alors que la surface totale est de 97 100 Ha. Les cultures vivriรจres telles le manioc et le riz y sont les plus pratiquรฉes. Les paysans ne sโattachent pas trop aux autres cultures. Ils les cultivent sans leur donner beaucoup dโimportance 11 Ha seulement sont cultivรฉs dโharicots et 4 Ha pour le pommes de terre. Ce qui veut dire que la culture de riz est la plus prรฉfรฉrรฉe de tous les Malgaches, car elle sโรฉtale dans les 2300 Ha, presque la moitiรฉ des terrains cultivรฉs, soit 4 600tonnes soit 550 kilogrammes par an .
Il en est de mรชme pour lโรฉlevage .Les bovidรฉs, lesporcins sont pour la plupart, affectรฉs de certaines maladies telles que le rouget, le charbon, les pestes porcines โฆ. etc .., selon lโentretien que nous avons eu avec le docteur vรฉtรฉrinaire .Les dix mรฉnages enquรชtรฉs possรจdent deux bลufs au minimum et deux seulement qui nโรฉlรจvent pas de porcs (tableau nยฐ 2). Ces informations indiquent le niveau de vie des paysans qui sโaffiche comme force leur permettant lโassurance dโautres activitรฉs supplรฉmentaires.
En outre, lโรฉlevage de poules est plus remarquรฉ, ilest un peu rentable malgrรฉ certaines maladies qui les affectent. Chaque mรฉnage a au moins six poulets et les huit sur dix enquรชtes รฉlรจventplus de dix.
Dโaprรจs lโentretien effectuรฉ avec les paysans, le rendement pourrait dรฉpasser de ce quโils ont actuellement. La multiplicitรฉ des maladies qui frappent les animaux domestiques ainsi que lโinsรฉcuritรฉ sociale provoquรฉe par lโeffet de DAHALO entrave leur projet dโamรฉlioration.
Cependant ils devraient voir un peu plus loin quand ils songent rehausser leur rendement. En rรฉalitรฉ, cโest leur mentalitรฉ qui fait dรฉfaut. Ilsse contentent des hรฉritages sans penser ร les intensifier. Aucune nouvelle technologie sโapplique ni sur lโagr iculture ni sur lโรฉlevage alors que le nombre des bouches ร nourrir ne cesse de se multiplier .Pour c ombler le manque, les gens sont obligรฉs de chercher dโautres activitรฉs supplรฉmentaires dโoรน lโartisanat comme la confection de chapeau ou de nattes par exemple.
Mais telles activitรฉs ne leur procurent que 200Ar de bรฉnรฉfices par piรจce pour la premiรจre et 7 000Ar pour la derniรจre.
DU POINT DE VUE SOCIO-CULTURELLE
Lors de notre descente sur terrain, nous avons constatรฉ que bon nombre de parents attachent actuellement une grande importance ร lโรฉducation de leurs enfants. Le nombre des enfants scolarisรฉs ne cesse dโaugmenter et monte jusqu’ ร 81,97% lโannรฉe scolaire 2003-2004.
Ces rรฉsultats proviennent effectivement de la politique gouvernementale par le biais dโune part de dotation de tous les รฉtablissements en kitsscolaires et de lโallรจgement de charge de parents ร lโaide des crรฉdits IPPTE, dโautre part cette derniรจre, sa gestion notamment , fait lโobjet des activitรฉs du FAF, structure ayant pour mission de mener lโรฉcole et rรฉgion oรน elle sโest implantรฉe vers le dรฉveloppement
.Nรฉanmoins, les instructions qui les rรฉgissent ne onts pas suivies et ont gรฉnรฉrรฉ un certain dรฉgรขt auiveaun de lโรฉtablissement.
LE FAF, FREIN AU DEVELOPPEMENT
Sur ce il nโest pas superflu de rappeler que le FAF est une structure de dรฉveloppement nouvellement instaurรฉe au sein de chaque รฉtablissement primaire. Structure inhabituelle provoquant une instabilitรฉ de gestion dโoรน les informations figurรฉes dans le tableau nยฐ 6, rapports mensuels des dรฉpenses rรฉalisรฉes depuis la mise en ลuvre de lโopรฉration. Quatre รฉtablissements parmi les dix-huit dans la commune รฉtaient choisis au pif ร savoir lโEP dโAmbalamarina, EP Ihazofotsy, EP Lefaheloka et lโ EP Andrambonivory. Durant lโannรฉe scolaire 2003-2004 sont seulement parvenus ร la CISCO les rapports des opรฉrations effectuรฉes pendant les mois de Janvier,Fรฉvrier, Mars et Avril .Et ร partir de ce dernier mois lesdits รฉtablissements ne le songent plus comme prioritaire, un sur quatre en mois de Mai et aucun nโest acheminรฉ dans les mois qui suivent. Ce qui veut dire que lesdits รฉtablissements ne constatent aucune importance sur le FAF. Il leur importe seulement de chercher de dรฉpenser les crรฉdits allouรฉs. Leur principale activitรฉ rรฉside uniquement a lโรฉlaboration du programme dโemploi sans penser ร le respecter .
En outre lโinexistence dโautres recettes rend lโรฉtablissement figรฉ aprรจs expiration de la subvention.
LโIMPACT DU FAF SUR LโENSEIGNEMENT
En rรฉalitรฉ tout dรฉveloppement dรฉpend de la qualitรฉde lโรฉducation ou de lโenseignement dispensรฉ. Cโest la base qui rรฉsulte de la synergiede certains facteurs. Lโutilisation de matรฉriel didactique en est un et primordial. Mais les rapports รฉmanant desdivers รฉtablissements prouvent le contraire. Rare sont les achats ร visรฉe didactique.
Un รฉtablissement sur quatre, lโEP dโIhazofotsy ร ce propos, a lโinitiative dโacheter de ballon de foot et de basket. Sont rรฉservรฉs, les restes, aux divers droits exigรฉs au dรฉbut de lโannรฉe scolairet aux petites rรฉparations. Le cotรฉ technique, lโenseignement, ne fait pas partie des activitรฉs prioritaires.Certes, les enseignants sont polyvalents, savent tout et peuvent inventer tout. Il leur appartient de trouver les moyens requis et adรฉquat pour que leurs tรขches soient accomplies et fructueuses. Cependant comme leurs besoins ne sont pas pris en considรฉration et que leur traitement ne leur apporte pas de solution leur permettant dโaffronter lesdits problรจmes, ils ont perdu en effet lโesprit dโinitiative et de crรฉativitรฉ. Cโest pourquoi les mauvais rรฉsultats aux examens desdits รฉtablissement qui ne sโรฉcartent surtout pas du nรฉant chaque anรฉe. Telle situation entraรฎne un certain souci notamment envers les rรดles assignรฉs aux enseignants. Nโont-ils pas donc le droit dโintervenir ?
CONTRIBUTION DES ENSEIGNANTS AU SEIN DU FAF
Selon lโinstruction, seul le Directeur qui fait partie des membres du FAF. Il y participe et agit en tant que secrรฉtaire. Comme son nom lโindique, en gรฉnรฉral, il assume uniquement ses tรขches comme telles. Les rapports acheminรฉs ร la CISCO le rรฉvรจlent implicitement alors que, quoi quโil en soit, il est รฉgalement reprรฉsentant de ses collรจgues qui peuventapporter certaines propositions dโamรฉlioration de lโenseignement. Mais ces derniรจres ne sont pas reflรฉtรฉes dans lesdits dossiers ร part des matรฉriels sportifs dรฉjร soulignรฉs plus haut. Il se peut que le Directeur en question ne revรชt plus de sa crรฉdibilitรฉ aueins du bureau FAF. Cette mauvaise qualitรฉ rรฉsulte de certains paramรจtres, qui proviennent parfois des rรฉsultats dudit, de ses attitudes envers leur travail ainsi que de leur comportement au sein de la sociรฉtรฉ. Surce on peut en dรฉduire diffรฉrentes interprรฉtations. Les reurser orthographiques contenues dans les diffรฉrents rapports indiquent que les Directeurs nโont pas assumรฉ effectivement leurs tรขches en tant que secrรฉtaire. Il se peut aussi quโaucun consensus nโest accordรฉ au sein du FAF. La loi de majoritรฉ prรฉdomine et influe psychologiquement aux autres. Cela inculque le complexe, source de la passivitรฉ, lโesprit de vouloir rien ร faire. Bon nombre dโenseignants en sont victime car leurs suggestions vรฉhiculรฉes ร travers lโintervention du Directeur ne sont pas prises en considรฉration. Dโoรน lโenseignement, loin dโรชtre matรฉrialisรฉ, transmissous forme dogmatique, ancienne mรฉthode pรฉdagogique favorisant le par cลur qui met lโaccent sur lโactivitรฉ de lโenseignant et qui sโoppose ร celle dite participa tive mettant lโapprenant au centre de lโapprentissa ge, a perdu progressivement sa qualitรฉ. Tous ces dรฉgรขts sโidentifient de la rรฉalitรฉ locale mais il y en a,en outre, dโautres qui รฉmanent de lโextรฉrieur, de lโinstancesupรฉrieure.
PROBLEME ORGANISATIONNEL DU FAF
Il nโest pas superflu de souligner que cette subvention provient du bailleur de Fonds dans le cadre de lโ IPPTE. Le Ministre en est effectivement le premier responsable. Il lui incombe dโorganiser et de concevoir les procรฉdures adรฉquates afin dโacheminerlesdits Fonds aux comptes des CISCO bรฉnรฉficiaires.
Et comme lโanalyse effectuรฉe auparavant repose toujours sur lโexploitation des dossiers dโรฉtablissements nous pouvons en dรฉduire que les pรฉriodes auxquellesles rapports se sont รฉtablis se considรจrent comme รฉlรฉments rรฉvรฉlateurs du retard de transfert des Fonds. Ces derniers ne sโutilisent quโau mois de janvi er voire mรชme au cours du dernier bimestre alors que โannรฉel scolaire commence habituellement le mois de Septembre. Ce retard introduit un certain problรจme envers le fonctionnement de lโรฉtablissement. Les parents dโรฉlรจves, depuis lโexistence de cet apport gouvernemental, ne songent plus ร la coopรฉrative scolaire, frais gรฉnรฉraux par รฉlรจve collectรฉs avantla rentrรฉe pour achat des fournitures:craie, รฉponge, cahiersโฆ.Les รฉlรจves en particulier ne sont pas assu rรฉs. Lโenseignement en outre ne se dรฉroule pas comme prรฉvu . Il se rรฉalise, selon la possibilitรฉ des enseignants, souvent frontal et รฉxpositif. Les รฉlรจves, ร leur tour, nโont dโautres activitรฉs lors de lโapprentissage que dโรฉcouter, rรฉpรฉter et copier ou transcrire les rรฉsumรฉs souvent dictรฉs par le maรฎtre. Toute mรฉthode, diamรฉtralement opposรฉe ร celle dite active mettant lโapprenant au centre de lโapprentissage, est ร dรฉconseiller. Elle permet aux acteurs de rassembler les connaissances mais dโune faรงon superficielle qui ne dure que peu de temps selon lโexpรฉrience de DALES.
SENSIBILISATION DES PARENTS
Lโefficacitรฉ dโun groupe de travail dรฉpend surtout de leur conviction, de la valeur et du profit quโapportent les projets envisagรฉs. Sensibiliser sโavรจre donc primordiale.Pour ce faire rรฉunir tout esl citoyens de la rรฉgion devraient se faire au sein dechaque Etablissement. Cette rencontre repose uniquement sur ยซ La distinction entre le FRAM et le FAF ยป afin de leur faire comprendre leur devoir dans le cadre du dรฉveloppement de leur Etablissement respectif
ANALYSE DE SITUATION
Il nโest pas superflu de rรฉitรฉrer que le FAF est conรงu pour allรฉger les charges des parents et pour perfectionner le fonctionnement des รฉtablissements scolaires. Pourtant ces objectifs sโavรจrent loin dโรชtre atteints ร cause des diverses interprรฉtations des instructions qui le rรฉgit et de certains problรจmes รฉventuellement rencontrรฉs sur lโutilisation des Fonds.Tout cela est dรป ร lโinsuffisance voire mรชme inexistence de formation des membres du FAF introduisant souvent digression et non dรฉveloppement dโoรน cette mesure, la mise en place dโun dispositi f de remรฉdiation visant ร rendre le FAF efficace et plus productif.
MISE EN PLACE DU PROJET
En tout systรจme croyant faire un dรฉveloppement rapide, il est bien รฉvident dโavoir une bonne organisation pour la mise en ลuvre des activitรฉs :
-la programmation des activitรฉs.
-lโadministration de toutes les ressources humaines, matรฉrielles et financiรจres.
Ainsi se suggรจre le projet suivant renfermant la planification desdites activitรฉs visant plus particuliรจrement ร redresser et mettre au point le fonctionnement du FAF.
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Table des matiรจres
PREMIERE PARTIE : Etat de lieu et analyse
CHAPITRE I : Aperรงu sur le District dโAmbatofinandrahana
1.1 La commune dโItremo
1.1.1 La population
1.1.2 Les activitรฉs รฉconomiques
1.1.3 Les activitรฉs culturelles
CHAPITRE II : Approche thรฉorique
2.1 Lโรฉducation :
2.1.1 Dรฉfinition
2.1.2 Objectif
2.2 Le Dรฉveloppement
2.3 La Formation
2.3.1 Dรฉfinition
2.3.2 Objectif
2.4 Le FAF
2.4.1 Dรฉfinition
2.4.2 Les membres du bureau FAF
2.4.3 Ressources financiรจres du FAF
2.4.3.1 Crรฉdits IPPTE
2.4.3.2 Autres ressources
2.4.4 Procรฉdures de gestion des fonds
2.4.4.1 Niveau CISCO : Rรฉpartition et rapports de synthรจse
2.4.4.2 Niveau รฉcole : Rรดles et responsabilitรฉs des diffรฉrents membres du FAF
2.4.5 Utilisation des Fonds au sein des รฉtablissements scolaires
2.5 Modรจle dโanalyse
CHAPITRE III : Interprรฉtation et analyse des donnรฉs
3.1 Du point de vue รฉconomique
3.2 Du point de vue socio- culturelle
3.3 Le FAF, frein au dรฉveloppement
3.4 Lโimpact du FAF sur lโenseignement
3.5 Contribution des enseignants au sein du FAF
3.6 Problรจme organisationnel du FAF
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
DEUXIEME PARTIE : Proposition de solutions
CHAPITRE IV : Sensibilisation et Formation des membres du FAF
4.1 Sensibilisation des parents
4.2 Analyse de situation
4.3 Mise en place du projet : Formation des parents, membres du FAF
4.3.1 Situation dรฉsirรฉe
4.3.2 Phase de prรฉparation
4.3.3 Phase conduite du projet
4.3.4 Suivi et Evaluation
4.3.5 Opรฉration 1 (Phase de prรฉparation)
4.3.6 Opรฉration 2 (Phase conduite du projet)
4.3.7 Opรฉration 3 (Suivi)
4.3.8 Opรฉration 4 (Evaluation)
Grille de Formation des membres du FAF
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
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