SECHOIRS SOLAIRES

SECHOIRS SOLAIRES

Phase de sรฉchage ร  vitesse dรฉcroissante.

A partir de lโ€™humiditรฉ critique, dโ€™autres phรฉnomรจnes vont limiter lโ€™allure de sรฉchage. Le dรฉbit de liquide venant de lโ€™intรฉrieur du solide devient insuffisant pour mouiller complรจtement la surface du matรฉriau. La rรฉsistance au transfert de matiรจre se dรฉplace vers lโ€™intรฉrieur du matรฉriau. Cโ€™est le dรฉbut de la phase ร  allure ralentie qui est gรฉnรฉralement constituรฉe de deux pรฉriodes. Suivant le type de matรฉriaux sรฉchรฉs, une des deux pรฉriodes de sรฉchage ร  vitesse dรฉcroissante peut รชtre prรฉpondรฉrante par rapport ร  lโ€™autre.Premiรจre pรฉriode ร  allure dรฉcroissante ou pรฉriode de sรฉchage ร  partir dโ€™une surface partiellement saturรฉe.La surface initialement saturรฉe complรจtement devient de moins en moins alimentรฉe en liquide car les pores larges commencent ร  se vider au profit des plus petits par suite du phรฉnomรจne de capillaritรฉ. Des portions de surface sรจche apparaissent dans le film gazeux, rรฉduisant la vitesse de sรฉchage par unitรฉ de surface totale. La vitesse de sรฉchage sur la portion de surface humide reste pratiquement la mรชme que pendant la pรฉriode ร  allure constante, mais la surface effectivement mouillรฉe dรฉcroรฎt avec lโ€™humiditรฉ. Cette pรฉriode prend fin lorsque la diminution dโ€™humiditรฉ du solide atteint (Figure I.5). Cette pรฉriode est longue pour les matรฉriaux macroporeux mais pratiquement inexistante pour les matรฉriaux microporeux ou homogรจnes.Deuxiรจme pรฉriode ร  allure dรฉcroissante ou pรฉriode dans laquelle la diffusion interne contrรดle la vitesse du procรฉdรฉ : DE.La seconde pรฉriode de la troisiรจme phase de sรฉchage dรฉbute lorsque toute la surface des matรฉriaux macroporeux est dรฉpourvue de liquide. La tempรฉrature de la surface augmente et la chaleur est fournie essentiellement par conductibilitรฉ au travers du solide sec jusquโ€™au front dโ€™รฉvaporation. Lโ€™humiditรฉ doit donc รชtre รฉvaporรฉe in situ et la vapeur dโ€™eau doit diffuser dans les pores vers lโ€™extรฉrieur. La vitesse de sรฉchage diminue fortement et est limitรฉe par la diffusion interne de la vapeur.Lorsque le sรฉchage progresse, le front dโ€™รฉvaporation se retire de plus en plus et les chemins de diffusion thermique et massique sโ€™allongent. Finalement, la vitesse de sรฉchage sโ€™annule lorsque lโ€™humiditรฉ dโ€™รฉquilibre (Figure I.5) est atteinte. Cette humiditรฉ rรฉsiduelle se trouve confinรฉe dans les plus fins pores des solides ou adsorbรฉe sur les surfaces internes. La tempรฉrature du matรฉriau est quasi รฉgale ร  celle de lโ€™agent de sรฉchage.

DEVELOPPEMENT DE LA MODELISATION MATHEMATIQUE DES TRANSFERTS LORS DU SECHAGE.

La modรฉlisation des transferts couples de chaleur et de masse dans les milieux poreux a รฉtรฉ largement discutรฉe dans la littรฉrature.
Les premiers travaux, datent de 1921 avec les publications de Lewis (1921), traitant aussi bien les รฉchanges thermiques et massiques lors de lโ€™รฉvaporation que de la signification du mรฉcanisme de transfert de lโ€™eau ร  lโ€™intรฉrieur du produit. Il dรฉcrit le sรฉchage comme รฉtant la conjugaison de deux processus, lโ€™รฉvaporation de lโ€™humiditรฉ ร  la surface du matรฉriau poreux et la diffusion de lโ€™humiditรฉ de lโ€™intรฉrieur du solide vers la surface.Puis Sherwood (1929) a dรฉveloppe de 1929-1932 lโ€™idรฉe de Lewis et donne une explication globale de lโ€™ensemble des phรฉnomรจnes observes lors du sรฉchage dโ€™un produit. Il divise le sรฉchage en deux phases successives, une premiรจre pรฉriode ร  allure constante et une deuxiรจme pรฉriode de ralentissement de lโ€™allure de sรฉchage. En 1935, un spรฉcialiste du textile, Fisher (1935), propose trois relations pour dรฉcrire les phases successives du sรฉchage de la laine. La premiรจre phase est ร  vitesse constante, les deux phases suivantes sont ร  dรฉcroissance linรฉaire, la vitesse sโ€™annulant ร  lโ€™humiditรฉ dโ€™รฉquilibre [Touati, 2008].En 1966, Luikov (1966), sโ€™intรฉresse aux transferts au sein du produit en se basant sur une description fine et les รฉquations des transferts couples de chaleur et de masse dans un milieu poreux. Il a divisรฉ les matรฉriaux humides en trois types, selon leurs propriรฉtรฉs colloรฏdales physiques de base [Salazar, 2006] :Milieux colloรฏdaux typiques : pendant le sรฉchage leur changement de taille (rรฉtrรฉcissement) est significatif mais ils conservent leurs propriรฉtรฉs รฉlastiques (gรฉlatine, pรขte serrรฉe de farine).
Milieux capillaro-poreux : pendant que l’humiditรฉ est retirรฉe ils deviennent fragiles, toujours incompressibles, et peuvent รชtre transformรฉs en poudre (sable, charbon de bois).
Milieux capillaro-poreux colloรฏdaux : ils possรจdent les propriรฉtรฉs des deux premiers types (ils incluent la majoritรฉ des matรฉriaux qui sont soumis au sรฉchage).
Par la suite, dโ€™autres travaux ont vu le jour pour permettre de lever la complexitรฉ de la modรฉlisation des transferts couples de chaleur et de masse ayant lieu pendant le sรฉchage, selon la force motrice utilisรฉe dans les รฉquations de transfert de masse et lโ€™รฉchelle de traitement de ces รฉquations (macroscopique, microscopique), deux principales approches servent ร  caractรฉriser les phรฉnomรจnes de transfert au cours du sรฉchage. Il sโ€™agit de lโ€™approche macroscopique classique globale (ร  composantes multiples ou ร  composante unique) et lโ€™approche microscopique [Nabhani, 2007].
Modรจles macroscopiques ร  composantes multiples : Lโ€™approche ร  composantes multiples consiste ร  traiter les diffรฉrents modes de transport (capillaritรฉ, diffusion, diffusion-sorption) qui se dรฉveloppent dans les milieux poreux durant le sรฉchage. Cette approche dรฉcrit sรฉparรฉment les diffรฉrentes composantes constituant le systรจme matรฉriau poreux โ€“ eau โ€“ air. En effet, pour chaque composante du systรจme (eau โ€“ air โ€“ vapeur), des mรฉcanismes de transfert de masse et de chaleur sont dรฉcrits de faรงon indรฉpendante. Plusieurs auteurs ont adoptรฉ cette approche qui a รฉtรฉ proposรฉe initialement par Whitaker (1977) pour dรฉcrire les processus de transfert de masse et de chaleur dans les milieux poreux. Pour effectuer la formulation, les รฉquations macroscopiques pour chaque phase sont intรฉgrรฉes sur un volume รฉlรฉmentaire reprรฉsentatif du milieu poreux. On obtient enfin des รฉquations de conservation de lโ€™รฉnergie et de la masse, applicables ร  lโ€™รฉchelle macroscopique pour chaque phase.
Modรจles macroscopiques ร  composante unique : Luikov (1968, 1972) a dรฉveloppรฉ un ensemble dโ€™รฉquations aux dรฉrivรฉes partielles couplรฉes pour dรฉcrire le transfert de chaleur et de masse dans les matรฉriaux poreux en supposant que le transfert d’humiditรฉ est analogue au transfert thermique et que le transfert de masse est proportionnel au gradient d’humiditรฉ et de tempรฉrature. Son modรจle a รฉtรฉ basรฉ sur les relations rรฉciproques dโ€™Onsagers de la thermodynamique des processus irrรฉversibles, donnant un ensemble d’รฉquations de transfert avec les coefficients phรฉnomรฉnologiques qui sont des fonctions du milieu poreux. Deux groupes principaux de modรจles ont dรฉrivรฉ de lโ€™approche de Luikov pour le sรฉchage du bois, soit les modรจles de diffusion et les modรจles basรฉs sur un potentiel รฉnergรฉtique.
Modรจles microscopique : Cette approche consiste ร  relier la structure anatomique aux paramรจtres macroscopiques nรฉcessaires ร  la modรฉlisation. Il est encore au dรฉbut de son dรฉveloppement.
Par ailleurs, plusieurs travaux plus rรฉcentes ont รฉtรฉ publiรฉes par divers scientifiques [Lebedev, 1961] [Crause, et al. ,1981] [Parry, 1985] [Perrin, et al. ,1987] [Amir, et al. ,1987] [Vries, 1987] [Ben nasrallah, et al. ,1988; 1989] [Masmoudi, et al. ,1991] [Salazar, 2006] [Nabhani, 2007] etc… Ces travaux ont montre que la reprรฉsentation des systรจmes d’รฉquations par des modรจles mathรฉmatiques est difficile a cause de la complexitรฉ de ces รฉquations. En effet, ces modรจles font souvent intervenir des coefficients qui ne sont pas connus et qui nรฉcessitent le recours ร  des mesures expรฉrimentales souvent dรฉlicats. Par ailleurs, ces modรจles compliques exigent une solution numรฉrique des รฉquations diffรฉrentielles non linรฉaires qui n’est pas possible sans des calculateurs de grandes capacitรฉs [Wu, 1991] [Younsi, 2002] [Remond, 2004].

Les modรจles mathรฉmatiques

Le sรฉchage par entraรฎnement dโ€™un matรฉriau solide est une opรฉration pouvant se dรฉcomposer en trois phases (cf. Partie I.5) :
phase 1 : phase de mise en rรฉgime de lโ€™installation, mise ร  tempรฉrature du solide ;
phase 2 : phase de sรฉchage ร  vitesse constante ;
phase 3 : phase de sรฉchage ร  vitesse dรฉcroissante, pouvant se dรฉcomposer en deux parties. Les phases 2 et 3 ont fait lโ€™objet de modรฉlisations mathรฉmatiques. Par contre, en raison de sa trรจs courte durรฉe la premiรจre phase de sรฉchage nโ€™a pas รฉtรฉ modรฉlisรฉe. Sa modรฉlisation, outre sa complexitรฉ, ne prรฉsente que peu dโ€™intรฉrรชt.
Pendant la pรฉriode de sรฉchage ร  vitesse constante (phase 2), la vitesse de sรฉchage est fonction des conditions externes de sรฉchage. Durant la pรฉriode de sรฉchage ร  allure dรฉcroissante (phase 3), la migration interne de lโ€™eau (sous forme liquide ou vapeur) fixe la vitesse de sรฉchage. Les diffรฉrents mรฉcanismes qui peuvent gouverner le dรฉplacement de lโ€™eau sont :
la diffusion liquide provoquรฉe par un gradient de concentration ;
la diffusion vapeur sous lโ€™effet dโ€™un gradient de pression partielle de vapeur dโ€™eau ; la migration de lโ€™eau liquide sous lโ€™action de forces capillaires :
lโ€™รฉcoulement de lโ€™eau sous forme liquide ou vapeur sous lโ€™effet dโ€™un gradient de pression totale entre lโ€™intรฉrieur et lโ€™extรฉrieur du solide, ou dโ€™un gradient de tempรฉrature ;
le dรฉplacement dโ€™eau liquide sous lโ€™effet de forces de gravitรฉ ;
la diffusion de lโ€™eau liquide adsorbรฉe sur les surfaces internes des pores vides ;
Selon la nature du solide sรฉchรฉ et sa teneur en eau, un ou plusieurs des mรฉcanismes de dรฉplacement de lโ€™humiditรฉ prรฉvalent.

La phase de sรฉchage ร  vitesse constante.

Il a รฉtรฉ montrรฉ au paragraphe I.4.2 que la durรฉe de la phase de sรฉchage ร  vitesse constante dรฉpend des coefficients de transferts de masse et de chaleur, de la surface dโ€™รฉchange et du gradient de tempรฉrature et dโ€™humiditรฉ entre le gaz de sรฉchage et la surface humide :

ย La phase de sรฉchage ร  vitesse dรฉcroissante.

La complexitรฉ des phรฉnomรจnes mis en jeu pendant la phase de sรฉchage ร  vitesse dรฉcroissante a conduit ร  lโ€™รฉlaboration de nombreuses thรฉories et de formules empiriques pour tenter de prรฉdire les courbes de sรฉchage pendant cette phase.
Modรจles mathรฉmatiques simples.
Les premiers modรจles mathรฉmatiques dรฉveloppรฉs tentent de modรฉliser le sรฉchage en ne considรฉrant quโ€™un seul mรฉcanisme de transfert de lโ€™humiditรฉ, la contribution thermique รฉtant le plus souvent nรฉgligรฉe.
Migration de lโ€™eau par diffusion liquide.
La migration de lโ€™eau par diffusion est souvent exprimรฉe par une loi de Fick qui รฉnonce que le flux de matiรจre est proportionnel au gradient de concentration en eau.
oรน: = โˆ‡ โˆ‡ โ€ฒ
: humiditรฉ absolue du solide
: coefficient de diffusion
: temps
Le coefficient de diffusion est ici un coefficient empirique reprรฉsentant la ย ยป diffusivitรฉ effectiveย ยป, il englobe lโ€™effet des phรฉnomรจnes pouvant intervenir sur la migration de lโ€™eau (comme la gรฉomรฉtrie du solide et la composition du milieu) dont lโ€™analyse est difficilement rรฉalisable. Sa valeur est souvent obtenue par ajustement de courbes expรฉrimentales. Ce modรจle simple se base sur les hypothรจses suivantes :
le produit est homogรจne, il a une forme rรฉguliรจre et symรฉtrique (une sphรจre par exemple), la force motrice est le gradient dโ€™humiditรฉ dans la particule,
la surface du produit est considรฉrรฉe ร  tout moment en รฉquilibre avec lโ€™air de sรฉchage,
la teneur en eau dโ€™รฉquilibre du produit avec lโ€™air se dรฉduit dโ€™une courbe de sorption du produit,
le coefficient de diffusion est considรฉrรฉ comme constant.
Lewis (1921) puis Sherwood (1931) sont les premiers chercheurs ร  interprรฉter le sรฉchage par un phรฉnomรจne de diffusion dโ€™eau liquide.
Ce modรจle a รฉtรฉ trรจs populaire et a subi au cours du temps quelques modifications :
Crank [Crank ,1975] a calculรฉ un grand nombre de solutions de lโ€™รฉquation de diffusion pour des conditions initiales et limites variรฉes. Ces solutions sโ€™appliquent ร  des solides de formes gรฉomรฉtriques simples (sphรจre, plaque par exemple) et dans des cas oรน la diffusivitรฉ est constante ou varie linรฉairement ou exponentiellement avec la concentration en eau.
Hernandez [Hernandez, (2000)] a tenu compte du rรฉtrรฉcissement des grains, en considรฉrant un rรฉtrรฉcissement linรฉaire avec la teneur en eau instantanรฉe du grain,
Pabis et Henderson (1961), Chu et Hustrulid (1968), Dutta et coll (1988) ont pris en compte la variation de la diffusion avec la teneur en eau locale.
La popularitรฉ de ce modรจle sโ€™explique plus pour sa forme mathรฉmatique accessible que pour ses capacitรฉs de description des phรฉnomรจnes physiques dโ€™aprรจs [Bossart, 2006].
Thรฉorie capillaire.
Ceaglske et Hougen (1937) optent pour la thรฉorie de la capillaritรฉ comme mรฉcanisme principal de migration de lโ€™eau en sรฉchage de matรฉriaux granulaires. Dans cette thรฉorie, le flux dโ€™humiditรฉ est dรฉterminรฉ par forces capillaires et non pas par un gradient de concentration en humiditรฉ. Le flux peut donc รชtre dirigรฉ dans le sens de lโ€™augmentation de concentration.
Au sein dโ€™un solide poreux contenant un liquide et un gaz, le phรฉnomรจne de capillaritรฉ provoque un dรฉplacement du liquide, prรฉsent dans les capillaires constituรฉs par les parois des pores, des zones ร  fortes concentrations vers les zones ร  plus faibles concentrations en eau.
Dans la thรฉorie capillaire, la force motrice est le potentiel capillaire. Le potentiel capillaire ou succion est la diffรฉrence de pression entre lโ€™eau et lโ€™air ร  lโ€™interface incurvรฉe air-eau dans un capillaire. La courbure de lโ€™interface est provoquรฉe par la tension de surface de lโ€™eau. Le flux liquide dans la thรฉorie capillaire est donnรฉ par :
oรน: : flux liquide dรป ร  la capillaritรฉ
: conductivitรฉ hydraulique insaturรฉe
: potentiel capillaire ou succion
Dans des conditions isothermes, le potentiel capillaire est proportionnel ร  la concentration de liquide dans le solide. Le gradient de cette concentration est alors la force motrice principale.
Le flux capillaire a รฉtรฉ identifiรฉ comme un des mรฉcanismes fondamentaux de migration de lโ€™eau pendant le sรฉchage de solide dont les pores sont infรฉrieurs ร  1 ยตm, principalement pour la pรฉriode de sรฉchage ร  teneur en eau รฉlevรฉe.
Thรฉorie de lโ€™รฉvaporation-condensation.
Henry (1939) a รฉtudiรฉ la diffusion dโ€™un fluide au travers dโ€™un autre dans les pores dโ€™un solide qui peut immobiliser (adsorber) ou relรขcher (dรฉsorber) la substance diffusante. La thรฉorie de lโ€™รฉvaporation-condensation suppose que la migration de lโ€™humiditรฉ prend place uniquement dans la phase vapeur (dans les pores).
Il dรฉveloppe la thรฉorie de lโ€™รฉvaporation-condensation en prenant en compte simultanรฉment la diffusion de chaleur et de masse. Il suppose que les pores sont un rรฉseau continu dโ€™espaces inclus dans le solide et que la quantitรฉ de vapeur dans le solide varie linรฉairement avec la concentration de vapeur et la tempรฉrature.
Diffusion de masse โˆ‡ โˆ’ = โˆ’
Diffusion de chaleur :
: โˆ‡ โˆ’ =
Equations dโ€™รฉquilibre : = et = โˆ’ la vapeur dans les pores est supposรฉe en รฉquilibre avec la vapeur adsorbรฉe sur les parois.
oรน: : coefficient de diffusion molรฉculaire
: concentration de la substance diffusante dans le solide
: = masse de solide contenant lโ€™unitรฉ de pore
: porositรฉ
: coefficient de diffusion de chaleur
: tempรฉrature
: constante concernant lโ€™augmentation de tempรฉrature produite lorsque le solide adsorbe lโ€™humiditรฉ
: masse de substance diffusante dans le solide
: constantes
Harmathy (1969) affine le modรจle de Henry en dรฉveloppant une thรฉorie pour le transfert simultanรฉ de masse et de chaleur dโ€™un systรจme poreux ร  lโ€™รฉtat pendulaire. Il base son modรจle sur les deux suppositions suivantes :
tous les mouvements dโ€™humiditรฉ dans un systรจme poreux prennent place dans la phase gazeuse (thรฉorie de lโ€™รฉvapo-condensation), bien que la migration de lโ€™humiditรฉ dans la phase liquide ne soit pas inexistante. Cette premiรจre supposition implique la limitation de cette thรฉorie ร  lโ€™รฉtat pendulaire de systรจmes poreux en gรฉnรฉral et ร  la phase de sรฉchage ร  vitesse dรฉcroissante ;
les phases dโ€™un systรจme poreux sont si finement distribuรฉes que dโ€™un point de vue macroscopique le systรจme est quasi un systรจme ร  une seule phase.
Suite ร  ses expรฉrimentations sur des briques dโ€™argile, il conclut que le mรฉcanisme de flux capillaire nโ€™est pas le seul prรฉsent au commencement de la pรฉriode ร  vitesse dรฉcroissante : le transfert de vapeur par diffusion est lui aussi prรฉsent [Bossart, 2006].
Diffusion de vapeur.
Ce modรจle suppose que le mรฉcanisme prรฉdominant de transfert interne dโ€™humiditรฉ est la diffusion interne de vapeur.
King 1986 รฉtudie la dรฉsorption de lโ€™eau dans les produits alimentaires poreux. Il รฉtablit un modรจle mathรฉmatique basรฉ sur la supposition que le transfert de masse ร  lโ€™intรฉrieur du solide se produit principalement dans la phase vapeur. Le transfert de chaleur est considรฉrรฉ parallรจlement au transfert de masse. A tout moment, lโ€™humiditรฉ en phase condensรฉe est plus grande quโ€™en phase vapeur et donc, le transfert dโ€™humiditรฉ se fait par diffusion au travers de la phase vapeur. La relation entre lโ€™humiditรฉ de sorption et la pression de vapeur partielle dans la phase gazeuse est dรฉcrite par une isotherme de dรฉsorption. Lโ€™รฉquation exprimant la vitesse de changement du contenu en humiditรฉ dโ€™un matรฉriau poreux hygroscopique est, selon King, de la forme [Bossart, 2006]:
oรน: : humiditรฉ absolue du solide โ€ฒ
: diffusivitรฉ effective
: temps
: distance
: coefficient de diffusion de la vapeur dโ€™eau
: pression partielle de la vapeur dโ€™eau ร  saturation
: masse volumique du solide sec
: constante des gaz parfaits
: tempรฉrature
: pression totale
: pression partielle de vapeur de lโ€™eau
: activitรฉ en eau
: conductivitรฉ thermique
: chaleur de sorption
Modรจles mathรฉmatiques complexes.
Les modรจles simples ont une application rรฉduite, essentiellement applicables aux conditions de sรฉchage qui ont permis leur dรฉveloppement. Par la suite les transferts de chaleur seront pris en compte et les modรจles mathรฉmatiques se complexifieront et tenteront de tenir compte de lโ€™ensemble des mรฉcanismes de transferts de chaleur et de masse mis en jeu durant lโ€™opรฉration de sรฉchage.
Migration capillaire et diffusion vapeur : modรจle de Krischer.
En supposant que lโ€™humiditรฉ peut migrer simultanรฉment sous la forme de flux capillaires et de diffusion de vapeur, Krischer et Krรถll proposent un modรจle multi-mรฉcanismes. Ils exposent leur thรฉorie du mouvement capillaire de lโ€™eau liquide dans des systรจmes constituรฉs de tubes capillaires puis dans des systรจmes plus complexes comme les milieux poreux. Le principe peut รชtre expliquรฉ comme suit : dans un tube capillaire isolรฉ vertical, la pression de succion, et donc la hauteur atteinte par lโ€™eau, est proportionnelle ร  la tension superficielle et inversement proportionnelle au rayon. En admettant que la tension capillaire est liรฉe ร  la teneur en eau, lโ€™auteur รฉtablit une loi gรฉnรฉrale dans laquelle la force motrice est le gradient de teneur en eau
Les deux coefficients de diffusion et (corrigรฉ par le facteur de rรฉsistance ) dรฉpendent de la nature du matรฉriau, de la nature de la structure des pores, du contenu en humiditรฉ du solide et de la tempรฉrature. Ce modรจle nโ€™a permis que de reproduire des courbes de sรฉchage mais en aucun cas nโ€™a permis de prรฉvoir ces courbes.
Modรจle de Luikov.
Luikov [Luikov ,1975] [Pandey, et al. ,1999] dรฉveloppe un modรจle qui tient compte simultanรฉment du transfert de chaleur et de matiรจre dans les milieux capillo-poreux. Il dรฉcrit le phรฉnomรจne de diffusion thermique dโ€™humiditรฉ en รฉtablissant que le gradient de tempรฉrature est aussi un facteur causant le transfert dโ€™humiditรฉ dans le matรฉriel. Lโ€™originalitรฉ de son modรจle est lโ€™application pour la premiรจre fois de la thermodynamique des processus irrรฉversibles (ou thermodynamique du non-รฉquilibre) aux transferts simultanรฉs de chaleur et de masse dans les milieux poreux. Le modรจle de Luikov est similaire ร  celui proposรฉ par Krischer exceptรฉ que le systรจme dโ€™รฉquations proposรฉ par Luikov est un systรจme non-linรฉaire. En effet, les coefficients de transport et les propriรฉtรฉs thermodynamiques sont fonction de lโ€™humiditรฉ du solide ou de la tempรฉrature ou encore aussi bien de lโ€™humiditรฉ du solide que de la tempรฉrature.
La complexitรฉ mathรฉmatique du modรจle de Luikov ne permet pas son utilisation. De maniรจre ร  simplifier la formulation mathรฉmatique du systรจme dโ€™รฉquations, Luikov et Mikhailov proposent un modรจle par zones dans lesquelles les coefficients de transports sont considรฉrรฉs comme constants (valeur moyenne pour chaque zone).
Modรจles avec rรฉtrรฉcissement du solide ou รฉvolution de la zone dโ€™รฉvaporation.
De nombreux modรจles tiennent compte du rรฉtrรฉcissement รฉventuel du solide ou de lโ€™รฉvolution de la zone dโ€™รฉvaporation quittant la surface du solide et pรฉnรฉtrant dans celui-ci (simulation du rรฉtrรฉcissement du solide). Trois modรจles sont prรฉsentรฉs briรจvement ci-dessous. Le premier modรจle, le modรจle de Chen and Pei est intรฉressant en raison du grand nombre de phรฉnomรจnes pris en compte. Les deux autres modรจles prรฉsentent chacun une maniรจre originale et relativement facile ร  mettre en ล“uvre pour considรฉrer le rรฉtrรฉcissement du matรฉriau sรฉchรฉ.
Le modรจle de Chen and Pei [Chen, et al. ,1989] est basรฉ sur les transferts simultanรฉs de chaleur et de masse dans un systรจme multiphase. Ce modรจle tient compte de la structure du solide, des diffรฉrentes formes de lโ€™eau au sein du solide ainsi que de plusieurs mรฉcanismes de transfert de lโ€™humiditรฉ au sein du grain. Ce modรจle a รฉtรฉ appliquรฉ au sรฉchage de produits non-hygroscopiques (briques) et ร  celui de produits hygroscopiques (laine et grains de maรฏs).
Pour les solides non-hygroscopiques, ces auteurs assimilent le solide ร  une matrice parcourue par un rรฉseau de capillaires de diffรฉrentes sections. Lโ€™eau autour des grains et dans les capillaires de grandes sections est appelรฉe eau libre. Lโ€™eau prรฉsente dans les pores de faibles dimensions est considรฉrรฉe comme de lโ€™eau liรฉe. Quant aux produits hygroscopiques, leur structure est assimilรฉe ร  un ensemble de cellules similaires. Lโ€™espacement intracellulaire, identique au degrรฉ de vide dans les solides poreux, est interconnectรฉ et rempli par lโ€™eau libre et par lโ€™air. Les cellules elles-mรชmes contiennent aussi de lโ€™eau mais sous forme liรฉe. La membrane cellulaire est considรฉrรฉe comme รฉtant semi-permรฉable et peut jouer le rรดle dโ€™un passage capillaire pour la migration de lโ€™eau liรฉe.
Le modรจle de Chen and Pei suppose lโ€™apparition et la progression dโ€™un front dโ€™รฉvaporation ร  lโ€™intรฉrieur du grain de solide au cours du sรฉchage. Ce front dโ€™รฉvaporation sรฉpare le solide en deux rรฉgions : une rรฉgion humide qui rรฉtrรฉcit en fonction de lโ€™avancรฉe du sรฉchage et oรน le mรฉcanisme de transfert dโ€™humiditรฉ principal est le flux capillaire, et une zone de sorption oรน toute lโ€™eau est dans un รฉtat liรฉ et les mรฉcanismes principaux de transfert dโ€™humiditรฉ sont le mouvement de lโ€™eau liรฉe et le transfert de vapeur (Figure I.12).
Plus prรฉcisรฉment, les hypothรจses du modรจle de Chen et Pei sont [Chen, et al. ,1989] :
Zone humide :
le solide est macroscopiquement homogรจne ;
il nโ€™y a pas de gradient significatif de tempรฉrature ;
les effets de la pression totale et de la gravitรฉ sont nรฉgligeables. Zone de sorption :
la force motrice du transfert de liquide dans cette rรฉgion est le gradient de pression de vapeur ;
lโ€™interaction entre lโ€™eau liรฉe et le matรฉriau solide est exprimรฉe par une isotherme de sorption.
Le modรจle dรฉveloppรฉ par Chen et Pei a permis de dรฉcrire de faรงon satisfaisante lโ€™รฉvolution du sรฉchage de plusieurs matรฉriaux hygroscopiques (laine, grains de maรฏs) et non-hygroscopiques (briques).
Balaban propose une mรฉthode originale pour tenir compte du rรฉtrรฉcissement du solide pendant le sรฉchage dโ€™aprรจs [Bossart, 2006]. Son modรจle prend en compte les transferts simultanรฉs de chaleur et de matiรจre qui sont exprimรฉs par les lois de Fick et de Fourier dans lesquelles la conductivitรฉ thermique, la capacitรฉ calorifique, le coefficient de diffusion et lโ€™activitรฉ de lโ€™eau en surface sont dรฉterminรฉs expรฉrimentalement. Lโ€™รฉvolution du rรฉtrรฉcissement, fonction du taux dโ€™humiditรฉ du solide, est รฉgalement dรฉterminรฉe expรฉrimentalement. Il tient compte de la variation du volume lors de la rรฉsolution des รฉquations diffรฉrentielles de son modรจle en introduisant une variation de la distance entre les nล“uds dans sa mรฉthode de rรฉsolution par diffรฉrences finies. Les rรฉsultats thรฉoriques de Balaban ont รฉtรฉ comparรฉs avec succรจs aux rรฉsultats expรฉrimentaux de sรฉchage par convection de tranches de poisson. Le modรจle de Balaban requiert toutefois la connaissance ร  priori de nombreuses donnรฉes expรฉrimentales de sรฉchage du matรฉriau sรฉchรฉ .
Lโ€™originalitรฉ du modรจle de Fusco ne repose pas sur le modรจle de sรฉchage proprement dit qui est un modรจle diffusionnel mais sur lโ€™introduction de la variation du volume du solide pendant le sรฉchage dโ€™aprรจs [Bossart, 2006]. La modification du volume du solide aurait lieu pendant la phase de sรฉchage ร  vitesse dรฉcroissante. Bien que Fusco soit conscient du fait que beaucoup de matรฉriaux naturels prรฉsentent deux rรฉgions dans cette phase de sรฉchage ร  vitesse dรฉcroissante, son modรจle nโ€™en considรจre quโ€™une seule. A son modรจle diffusionnel qui exploite la seconde loi de Fick, Fusco ajoute une รฉquation reliant le volume et lโ€™humiditรฉ moyenne du solide. Cette expression est purement empirique et de la forme :
oรน
: constantes
: volume moyen
: humiditรฉ moyenne du solide โ€ฒ
: humiditรฉ absolue initiale du solide โ€ฒ
: masse volumique du solide sec
: masse volumique de lโ€™eau
Fusco a obtenu, avec son modรจle, des courbes de sรฉchage thรฉoriques similaires aux courbes de sรฉchage expรฉrimentales pour des produits alimentaires sous forme de longues tranches. Par contre dans le cas de produits sous forme cylindrique ou sphรฉrique, les rรฉsultats thรฉoriques ne recoupent pas les rรฉsultats expรฉrimentaux.
Le concept de la courbe caractรฉristique de sรฉchage.
Le concept de la courbe caractรฉristique de sรฉchage, note C.C.S., est mis au point par [Meel, 1957].
Lโ€™objectif consiste ร  modรฉliser la vitesse de sรฉchage : il sโ€™agit en quelques sorte dโ€™examiner si, en dรฉpit de la complexitรฉ des phรฉnomรจnes au niveau microscopique (c’est-a-dire dans les pores du milieu), il est possible dโ€™obtenir au niveau macroscopique une certaine simplicitรฉ dโ€™interprรฉtation des rรฉsultats expรฉrimentaux et un mรชme modรจle de comportement du produit รฉtudie, quelles que soient les conditions de lโ€™expรฉrience. La dรฉmarche consiste a normรฉs les teneurs en eau moyennes et les vitesses de sรฉchage pour obtenir une courbe unique pour un produit donne, de dimensions dรฉterminรฉes et indรฉpendamment des conditions aรฉrothermiques (vitesse, tempรฉrature, et hygromรฉtrie de lโ€™air de sรฉchage).

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Table des matiรจres

INTRODUCTION GENERALEย 
CHAPITRE I :ETAT DE Lโ€™ART SUR LE SECHAGE SOLAIREย 
I.1 INTRODUCTION
I-2 LE SECHAGE
I-2.1 Historique
I-2.2 Sรฉchage et รฉnergie
I-2.3 Domaines dโ€™utilisation.
I-2.4 Les diffรฉrents modes de sรฉchage.
I-3 SECHOIRS SOLAIRES
I-3.1 Introduction
I-3.2 Les diffรฉrents principes de sรฉchage solaire
I-3.2.1 Sรฉchage en mode direct
I-3.2.1 Sรฉchage en mode indirect
I-3.3.1 Mode direct et convection naturelle
I-3.3.2 Mode indirect et convection naturelle
I-3.3.3 Mode indirect et convection forcรฉe
I-4 CINETIQUE DE SECHAGE.
I-4.1 Phase transitoire.
I-4.2 Phase de sรฉchage ร  vitesse constante.
I-4.3 Phase de sรฉchage ร  vitesse dรฉcroissante.
I.5 DEVELOPPEMENT DE LA MODELISATION MATHEMATIQUE DES TRANSFERTS LORS DU
SECHAGE.
I.5.1 Les modรจles mathรฉmatiques.
I.5.1.1 La phase de sรฉchage ร  vitesse constante.
I.5.1.2 La phase de sรฉchage ร  vitesse dรฉcroissante.
I.6 CONCLUSION
CHAPITR II : MODELISATION DES INSOLATEURS PLAN A AIRย 
II.1 INTRODUCTION
II.2. ETAT DE Lโ€™ART DES INSOLATEUR PLAN A AIR
II.2.1. Description
II.2.2. Analyse globale
II.2.2.1 Evolution de lโ€™unitรฉ sรฉlective
II.2.2.2 Evolution de lโ€™absorbeur
II.2.2.3 Evolution de lโ€™unitรฉ dโ€™isolation
II.3. Lโ€™INSOLATEUR PLAN A AIR CHOISI
II.4. MODELISATION DE Lโ€™INSOLATEUR
II.5. PUISSANCE ABSORBEE
II.6. CALCUL DES PERTES THERMIQUE
II.6.1. Pertes ร  lโ€™avant
II.6.2. Pertes ร  lโ€™arriรจre
II.7 MODELISATION DES COEFFICIENTS Dโ€™ECHANGE THERMIQUE
II.7.1 Transfert conductif
II.7.2 Transfert convectif
II.7.2.1 Transfert convectif du au vent
II.7.2.2 Transfert convectif dans le dans la veine d’air mobile
II.7.3 Transfert radiatif
II.8. ALGORITHME DE CALCUL DES PERFORMANCES DE Lโ€™INSOLATEUR PLAN A AIR
II.9. CONCLUSION
CHAPITRE III : CARACTERISATIONย 
III.1 INTRODUCTION
III.2 CARACTERISATION TECHNOLOGIQUE
III. 2.1 Equilibre entre lโ€™humiditรฉ de lโ€™air et le produit.
Activitรฉ en eau dโ€™un produit
Teneur en eau
Isothermes de sorption
III. 2.2 Modรฉlisation des isothermes de sorption
III. 2.3 Dรฉtermination de la chaleur isostรฉrique de sorption
III.2.4 Modรฉlisation des cinรฉtiques de sรฉchage
III.2.4.1 Courbes de sรฉchage
III.2.4.2 Modรจles thรฉoriques de sรฉchage en couche mince
III.3 CARACTERISATION PHYSIQUE
III.3.1.1 Masses volumiques
III.3.1.2 Conductivitรฉs thermiques
III.3.1.3 Chaleur spรฉcifique
III.4 CONCLUSION
CHAPITRE IV : DESCRIPTION ET MODELISATION DU SECHOIRย 
IV.1 INTRODUCTION
IV.2 MODELISATION DE Lโ€™UNITE DE SECHAGE
IV.2.1 Description
IV.2.2 Formulation mathรฉmatique
IV.2.2.1 Equations de masse et de la chaleur des deux phases du produit poreux
IV.2.2.1.1 Equation de conservation de la masse dans lโ€™air
IV.2.2.1.2 Equation de conservation de la masse du produit
IV.2.2.1.3 Couplage des deux รฉquations de conservation de la masse
IV.2.2.1.4 Equation de conservation de lโ€™รฉnergie dans lโ€™air
IV.2.2.1.5 Equation de conservation de lโ€™รฉnergie dans le produit
IV.2.2.2 Echange entre lโ€™air et les parois du sรฉchoir
IV.2.2.2.1 Au niveau du lit de particules
IV.2.2.2.2 Entre deux lits de particules
IV.3VITESSE DE SECHAGE
IV.4 COEFFICIENT Dโ€™ECHANGE THERMIQUE ET MASSIQUE DU PRODUIT
IV.4.1 Transfert internes
IV.4.1.1 Transfert internes de matiรจre
IV.4.1.2 Transfert internes de chaleur
IV.4.2 Transfert externes
IV.4.2.1 Transfert externes de matiรจre
IV.4.2.2 Transfert externe de chaleur
IV.5 COEFFICIENT Dโ€™ECHANGE THERMIQUE DANS Lโ€™ARMOIRE DE SECHAGE
IV.5.1 Echange entre lโ€™air et la paroi intรฉrieur de lโ€™armoire de sรฉchage
IV.5.2 Echange entre lโ€™armoire de sรฉchage et le milieu extรฉrieur
Par conduction
Par convecti
Par rayonnement
IV.6 PUISSANCE ECHANGEE PAR CHANGEMENT DE PHASE
IV.7 PERFORMANCE DU SECHOIR SOLAIRE
IV.8 CONCLUSION
CHAPITRE V : MODELISATION NUMERIQUEย 
V.1 INTRODUCTION
V.2 SYSTEME Dโ€™EQUATION A RESOUDRE
V.3 APPROXIMATION DES DERIVEES PARTIELLES PAR DIFFERENCES FINIES
V.4 DISCRETISATION DES EQUATIONS REGISSANT LE PROCESSUS DE SECHAGE
Lit fin
Lit รฉpais
Entre deux lits de particule
V.5 ALGORITHME DE PROGRAMME QUI SIMULE LE COMPORTEMENT THERMIQUE DU
SECHOIR
V.6 CONCLUION
CHAPITRE VI : SIMULATION NUMERIQUEย 
VI.1 INTRODUCTION
VI.2 DETERMINATION DU COEFFICIENT MOYEN DE TRANSFERT Dโ€™HUMIDITE INTERNE PROPRE A LA FIGUE.
VI.2.1 Description
VI.2.2 Influence de la tempรฉrature, la vitesse dโ€™air assรฉchant et lโ€™รฉpaisseur du lit sur le coefficient de transfert dโ€™humiditรฉ interne โ„Ž
VI.2.2.1 Lโ€™influence de la Tempรฉrature dโ€™air assรฉchant
VI.2.2.2 Lโ€™influence de la vitesse dโ€™air assรฉchant
VI.2.2.3 Lโ€™influence de lโ€™รฉpaisseur de lit de la figue
VI.3 PERFORMANCE DU CAPTEUR SOLAIRE PLAN A AIR
VI.4 PERFO
VI.4.3.1 La porositรฉ apparente du li
VI.4.3.2 Vitesse moyenne de lโ€™air dans le lit
VI.4.3.3 Diamรจtre du produit (รฉpaisseur du lit)
VI.4.3.4 Surface dโ€™รฉchange air-produit dans un lit
VI.5 PERFORMANCE DE LA CHAINE ENERGETIQUE CAPTEUR-SECHOIR
VI.5.1 Ensoleillement naturel
VI.4.1.1. Intensitรฉ du rayonnement reรงu par le capteur plan ร  air
VI.4.1.2. Tempรฉrature ambiante et humiditรฉ relative durant la journรฉe ensoleillรฉe
VI.5.2 Prรฉsentation des Profils dans le cas dโ€™ensoleillement naturelle et au cas de lโ€™appoint
รฉlectrique
VI.5.2.1 Teneur en eau ร  base sรจche du produit
VI.5.2.2 Tempรฉrature de lโ€™air
VI.5.2.3 Tempรฉrature du produit
VI.5.2.4 Humiditรฉ relative de lโ€™air
VI.5.2.5 Teneur en eau de lโ€™air
VI.5.3 Rendement thermique du sรฉchoir solaire
VI.6 INFLUENCE DES PARAMETRES CLIMATIQUES DE Lโ€™AIR ASSECHANT SUR LE SECHAGE
DE LA FIGUE
VI. 6.1 Influence de la tempรฉrature de sรฉchage
VI. 6.2 Influence du dรฉbit dโ€™air assรฉchant
VI. 6.3 Influence du lโ€™hygromรฉtrie dโ€™air assรฉchant
VI.7 EFFET DU FLUX SOLAIRE SUR LE SECHAGE DE LA FIGUE
VI.8 CONCLUSION
CONCLUSION GENERALE ET PERSPECTIVE
ANNEXE
ANNEXE A
CARACTERISTIQUES HYGROMETRIQUES ET PROPRIETE THERMOPHYSIQUE DE Lโ€™AIR ASSECHANT
ANNEXE B
LA FRACTION DU RAYONNEMENT SOLAIRE ABSORBEE PAR LE CAPTEUR SOLAIRE
A-B.1 Mouvements de la terre
A-B.2 Mouvement apparent du Soleil.
A-B.3 Rayonnement global reรงu par une surface inclinรฉe
BIBLIOGRAPHIE

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