SCHEMA ORGANISATIONNEL DU CABINET DENTAIRE : ARCHITECTURE ET AMENAGEMENT INTERIEURS

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COMPOSITION DU CABINET DENTAIRE

LES PIECES INDISPENSABLES

Le secrétariat

Le secrétariat joue un rôle primordial dans l’efficacité des procédures administratives. Il incarne le style du praticien .C’est au niveau du secrétariat que se forgent les premières impressions des patients vis-à-vis du praticien et du cabinet car c’est là que se fait le travail d’accueil [19].
Si les systèmes de communication internes et externes (interphones, systèmes visuels et acoustiques) sont bien conçus, les déplacements et les interruptions de travail dans le cabinet peuvent être réduits de façon significative [5]. Les patients ne doivent rencontrer aucun meuble ou obstacle lors de ce trajet.
L’emplacement des fenêtres sera d’une importance capitale, car ces dernières doivent permettre d’aérer le local et de faire profiter au maximum de la lumière du jour. Bien qu’elles contribuent à réduire l’espace disponible pour le rangement des meubles, les fenêtres donnent l’impression que la salle est plus grande et plus confortable. Les psychologues soutiennent que l’on a tendance à devenir tendu et stressé lorsque l’on se trouve dans une salle étroite et sombre [20]. Le secrétariat représente la vitrine et l’entrée du cabinet. Il doit donc être agréable et fonctionnel. La décoration devra permettre aux patients de s’y sentir à l’aise.

La salle d’attente

Les patients lisent l’environnement d’accueil. Quand ils y accèdent, tous leurs sens sont en éveil selon leur canal préférentiel de communication qui peut être visuel, auditif, kinesthésique ou olfactif [12]. La salle d’attente doit calmer les patients et les impressionner favorablement .Il est donc impératif de bien concevoir et aménager cette salle.
Les portes et les fenêtres seront disposées d’un seul côté pour avoir suffisamment d’espace pour les meubles. Il faudra y assurer un bon éclairage, sans lumière éblouissante pour ne pas exacerber l’inquiétude des patients. Le contraste de couleurs doit être net entre le plancher et les murs. La salle d’attente doit être :
− confortable et permettre au patient de se détendre,
− propre et facile d’entretien,
− éloignée des salles opératoires et de machines,
− calme avec une ambiance chaleureuse.
Les sièges et le mobilier doivent être confortables et adaptés aux patients tandis que la température et l’aération sont régulièrement surveillées. Il sera important d’y disposer des revues variées, récentes et bien rangées qui vont permettre aux patients de ne pas s’ennuyer.

La salle opératoire

C’est la salle où sont examinés et traités les patients. C’est donc le lieu de rencontre obligé entre le praticien et le patient. Cette salle est l’endroit où ce dernier se sent le moins à l’aise [21].
Sa configuration a, de ce fait, un impact important sur l’efficacité du travail, le confort, le stress et l’attitude des patients. Deux problèmes majeurs se posent lors de la conception d’une salle de soins : l’insonorisation et l’éclairage. Les ondes sonores peuvent être transmises par un support aérien, donnant naissance à des bruits aériens ou un support matériel par des phénomènes vibratoires qui se transmettent de proche en proche et qui aboutissent à la création des bruits d’impact. La salle opératoire doit être :
− moderne et non stressante ;
− nette, propre et claire ;
− bien ventilée, insonorisée et climatisée.
La circulation dans la salle doit être aisée et l’accès au fauteuil facile pour le patient. Elle doit également être aménagée de façon à assurer le respect de la confidentialité et l’intimité du patient. L’éclairage de la salle de soins et celui du poste de travail constituent également des éléments déterminants non seulement du confort, mais aussi des performances du praticien.

La salle de stérilisation

Les exigences en matière d’asepsie étant plus élevées, il est nécessaire de bien prendre en compte sa spécificité et ses besoins fonctionnels. Sa conception doit répondre à des exigences fonctionnelles, dont la première est le respect d’une logique qui sera d’aller toujours vers le plus propre lorsqu’on évolue dans la salle de stérilisation. La deuxième est l’intégration rationnelle des appareils utilisés à l’intérieur des meubles.
Lors de sa conception, trois objectifs doivent être visés : l’hygiène, la communication et une organisation rationnelle. La salle de stérilisation doit diminuer la possibilité de contamination croisée. Elle doit être la vitrine du cabinet de façon à ce que le patient ait une perception réelle des efforts qui sont faits pour le protéger. Pour ce faire, il sera utile de la faire vitrée. La salle doit être également insonorisée par des murs et des portes acoustiques.

La salle des machines

Elle abrite le compresseur, le moteur du système d’aspiration, le surpresseur et éventuellement le groupe électrogène. A cause du bruit inhérent au fonctionnement de ces appareils, la salle des machines doit être aménagée dans un endroit isolé, à l’écart des autres salles et sa porte d’accès doit donner sur l’extérieur. De plus, elle doit être bien ventilée et aérée.

La salle de radiographie

Elle abrite l’appareil de radiographie. Pour contenir les rayonnements X diffusés secondairement, les murs de cette salle doivent jouer un rôle d’écran. Tout matériau peut constituer un écran (brique, béton ou acier). Plus la densité du matériau est élevée, plus la protection est assurée sous une faible épaisseur. Les parois des murs peuvent aussi être doublées par une couche de plomb isolant.

La chambre noire

C’est un local obscur destiné au développement des clichés radiographiques. Pour éviter que la lumière ne pénètre à l’intérieur de la salle, son accès doit se présenter sous la forme d’un couloir en chicane et, son éclairage se fera grâce à la lumière inactinique.

Les sanitaires

La propreté des toilettes doit être constamment maintenue au risque d’altérer l’image du cabinet. Il est préférable d’en avoir une pour les patients et une autre, à l’intérieur de la zone clinique, pour le personnel.

LES PIECES ANNEXES

Elles sont composées du laboratoire de prothèse, du bureau du praticien et des salles de prévention, de repos du personnel et de stockage.

Le laboratoire de prothèse

C’est le lieu d’exécution de tous les travaux paracliniques et extracliniques dans la chaîne de réalisation d’un appareil prothétique. L’aménagement de fenêtres sera nécessaire pour l’aération du local. Leur emplacement doit permettre de profiter de la lumière du jour sans que le soleil ne pénètre dans la salle. Si la disposition des fenêtres ne permet pas une aération suffisante, un système de ventilation sera nécessaire, voire obligatoire pour des raisons de confort et de sécurité. Les machines qu’on y abrite, génèrent beaucoup de bruits. Il est donc impératif de l’éloigner des salles opératoires et d’attente.

Le bureau du praticien

Il permet à celui-ci de recevoir sa clientèle et ses visiteurs en toute intimité. Il doit être moderne, accueillant, bien décoré et l’équipement mobilier bien aménagé.

La salle de repos du personnel

Elle représente le lieu de convergence du personnel. L’isolement de cette salle doit permettre à celui-ci de se détendre et de discuter à l’abri des patients. Elle peut également servir de vestiaire et pour la formation continue [1].

La salle de prévention

Elle permet au praticien de mener des séances d’Information-Education-Communication [1].

La salle de stockage

Cette salle s’avère nécessaire pour décongestionner la salle opératoire ou la salle de stérilisation.

AGENCEMENT DES LOCAUX

Il est nécessaire de déterminer les relations à établir entre les différentes pièces du cabinet dentaire afin d’aboutir à un ensemble productif et efficace.
Schématiquement, un cabinet dentaire doit être divisé en deux zones distinctes [3] :
¾ Une zone administrative, d’accueil et d’attente qui abrite le secrétariat, la salle d’attente et les toilettes des patients.
¾ Une zone clinique et paraclinique comprenant les salles de soins,de radiographie ,de stérilisation,des machines et,également la chambre noire, les bureaux des praticiens,le laboratoire de prothèse,le magasin de stockage, les toilettes et les vestiaires du personnel.
Cette séparation physique permet de respecter les normes d’hygiène et les principes ergonomiques mais elle n’est pas toujours réalisable en pratique. Nous devons donc chercher des solutions dans la mesure du possible.
En prenant en compte les suggestions émises et en les confrontant aux réalités pratiques, nous obtenons deux modèles d’agencement de locaux au cabinet dentaire avec d’abord un cabinet avec deux salles opératoires (figure N°2) puis un cabinet avec une seule salle opératoire (figure N° 3).

LA TEMPERATURE ET L’INDICE DE RENDU DES COULEURS

La couleur est intimement liée à la lumière et quand la lumière du jour varie au fil des heures, les couleurs changent également depuis le jaune de la matinée jusqu’au jaune orange du crépuscule en passant par la dominante bleutée de l’après-midi. Nous parlons de température pour caractériser cette dominante appliquée à la lumière.
La lumière est une onde électromagnétique. Cela signifie que c’est un rayonnement qui, en rencontrant plusieurs objets constituant des obstacles, va se refléter et l’on pourra alors distinguer ces derniers. Une source de lumière est caractérisée par les couleurs qu’elle peut refléter (indice de rendu de couleurs), la température de couleur (qui désigne son agressivité) ainsi que l’éclairement [22].
La température de couleur est donc la couleur ou la teinte apparente d’une source de lumière. Elle est mesurée en degré Kelvin (°K=-273°C). [39]
C’est une notion très importante dans l’étude de l’éclairage du cabinet dentaire car la référence que l’on nomme blanc peut prendre une teinte non neutre qui va influencer l’ensemble des couleurs. Plus la température de couleur est élevée, plus la lumière est « froide » (6500°K, dans les bleus) et plus elle se rapproche de la lumière du jour (Figure N°5).
Au contraire, plus la température est basse, plus la lumière est « chaude » (2700°K, dans les jaunes et rouges).
La règle de KRUITHOF[13] montre que pour reproduire artificiellement l’effet reposant d’un crépuscule, dans la salle d’attente, nous devons utiliser des sources « chaudes » comme les lampes à incandescence ou les lampes halogènes en un éclairage modéré et non éblouissant(indirect). Dans un bureau, une salle de stérilisation ou un couloir de liaison, nous devons utiliser une lumière plus froide d’environ 500 Lux d’éclairement. Enfin, dans la salle opératoire, nous devons passer à 5200°K au moins et à 500,1000 voire 1500 Lux maximum d’éclairement selon les zones concernées [13].
Nous en déduisons donc que le niveau d’éclairement est intimement lié à la température de couleur de la lumière.
La température de couleur est également importante dans le choix des tubes fluorescents.
Quant à l’indice de rendu de couleur (IRC), il varie de 0 à 100 et s’exprime en pourcentage. Il donne une indication sur la capacité d’une source lumineuse à restituer les différentes couleurs du spectre visible sans en modifier les teintes [39]. Il concerne surtout les lampes fluorescentes. Pour un bon confort visuel, il est recommandé d’utiliser des tubes dont l’IRC est le plus élevé possible. La lumière du jour comprend 100% des ondes lumineuses visibles par l’œil, une bonne source chromatique plus de 90% et une source de lumière noire, seulement 15%. Il est donc très important pour le cabinet dentaire de posséder des sources de lumière naturelle afin d’éviter les erreurs de choix de teinte au niveau des matériaux cosmétiques (composites) et des dents prothétiques.
Les normes ISO 9680 et DIN 67505 [28], indiquent que la couleur de la lumière artificielle au cabinet dentaire doit être comprise entre 4500 et 6000°K et respecter un IRC de 90%.
Ainsi, la faculté de l’éclairage artificiel à reproduire les couleurs visibles par l’œil humain est au moins de 90% de ce qu’il peut voir à la lumière naturelle.
Les trois couleurs de base (le bleu, le jaune et le rouge) sont représentées de manière quasi-égale. Dans ce cas, les ondes lumineuses de l’éclairage rendront visibles toutes les nuances de couleur du corps qu’elles éclairent.

LES SOURCES DE LUMIERES

L’évaluation de projets d’éclairage nécessite la prise en compte des sources de lumière réaliste. Il s’agit des sources naturelles (le soleil) et des sources artificielles (les luminaires).
Le but ultime de l’éclairage est, bien sûr, de créer ou de reproduire une ambiance fiable et sereine.

Naturelles

L’éclairage naturel au cabinet dentaire est défini par la présence d’ouvertures (fenêtres) et par leur orientation. Une mesure théorique simplifiée de la lumière du jour est de 6500°K et 100% IRC. L’éclairage naturel, fourni par la lumière solaire, varie suivant les conditions atmosphériques. Longtemps recommandé pour l’éclairage des lieux de travail dentaire, la lumière « diurne » s’avère trop dépourvue de souplesse, en particulier pour éviter les éblouissements et les contrastes. Avec l’invention et la diffusion de nouvelles sources lumineuses, avec l’amélioration de leur efficacité et les progrès réalisés en éclairagisme et en ophtalmologie, l’éclairage naturel doit demeurer un appoint non négligé mais réservé principalement à l’éclairage diurne d’ambiance des locaux annexes et des lieux de circulation ou dans les lieux de travail, à l’éclairage indirect de surfaces architecturales existantes telles que les plafonds et les murs.
L’éclairage indirect permet, en effet, d’accepter un rapport de luminances extrêmes de 1,5 à 2 sans que l’œil ne perçoive une différence ou une fatigue quelconque.
Le soleil, dans le cas où il est visible, représente une source d’énergie lumineuse très importante au cabinet dentaire. La lumière du jour a pour caractéristique un très bon rendu de couleur. Ce qui permet de bien distinguer les différences de couleurs.
Le soleil nous délivre une lumière blanche dont le spectre s’étale de l’ultraviolet à l’infrarouge [22]. C’est ce spectre qui nous permet de voir les objets en excitant notre œil. Le soleil émet une lumière d’une quantité équivalente sur l’ensemble du spectre visible contrairement aux lumières artificielles.
Cette lumière évite donc la fatigue visuelle et ajoute du bien-être au travail quotidien du chirurgien dentiste.
La température de couleur de la lumière du jour est élevée (entre 5000 et 6000°K). C’est donc une lumière froide qui a une couleur dans les teintes bleues.
Au cabinet dentaire, l’emplacement des fenêtres et l’orientation du fauteuil dentaire devront être effectués en tenant en considération la situation du soleil. Au lever du soleil, la température de couleur est comprise entre 2000 et 3000°K (rose ou jaune chaud suivant la force du soleil). Elle monte progressivement pour atteindre son maximum entre midi et 14 heures, par grand soleil, elle atteint 6000°K. Vers midi, la lumière a une forte dominante jaune (4000°K). Sous un ciel couvert ou terne, la lumière a une forte dominante bleue. En fin d’après-midi, la dominante est jaune orangée. La température redescend progressivement pour passer à une teinte rouge au coucher du soleil (2000°K) [6].
Il existe une contradiction entre les besoins de l’éclairage naturel et l’ensoleillement et l’éblouissement. Cette contradiction est réglée selon l’orientation du cabinet dentaire par des dispositifs de protection.
¾ Pour les façades Nord, aucun dispositif n’est nécessaire car il n’existe pas de rayonnements directs sous nos latitudes. En réalité, il existe un très faible rayonnement, le matin (nord-est) et au crépuscule (nord-ouest), au moment du solstice d’été.
¾Pour les façades Est, il faut une protection contre le rayonnement du matin qui est bas sur l’horizon alors que les températures sont relativement faibles. Cette protection se fera par le biais de lames orientables verticales ou horizontales, qui permettent l’admission variable de la lumière en fonction du moment de la journée ou d’un système de claustras devant les ouvertures.
¾Pour les façades Sud, nous avons un rayonnement très intense et presque vertical (au zénith). La protection, dans ce cas, peut être un auvent, un balcon ou un couloir de circulation.
¾Pour les façades Ouest, qui apportent un rayonnement très bas et nocif pour les yeux, il faut un dispositif d’occultation par lames orientables ou par claustras.
Il faut éviter donc de positionner des ouvertures sur les façades Est et Ouest. L’idéal est de les positionner sur les façades Sud ou Nord.
De même, il faudra éviter de créer un éblouissement par réflexion trop importante du rayonnement solaire.

Artificielles

L’éclairage artificiel est l’éclairage fourni par toute source de lumière visible non naturelle assurée par divers dispositifs électriques plus ou moins complexes qui doivent donner des niveaux d’éclairement convenables des zones de travail et de l’environnement des lieux de travail occupés soit en permanence, soit momentanément par le personnel ou les patients. Il permet ainsi d’assurer un éclairage convenable de tout lieu de circulation emprunté fréquemment ou non.
Cet éclairage est obtenu à partir d’un luminaire qui est une source ponctuelle. Il est défini par le spectre de la source (ampoule ou tube fluorescent) [24]. C’est par l’analyse spectrale des sources lumineuses que nous pouvons déterminer le choix des sources à utiliser en fonction du travail à exécuter.
Les modifications ayant trait aux sources artificielles sont les premières à être utilisées dans un projet d’éclairage. L’éclairagiste va tout d’abord définir, en fonction du résultat escompté, le type de source qu’il va utiliser (incandescence, halogène, fluorescence…) puis les types de luminaires (à éclairage direct, indirect ou mixte) ainsi que leur photométrie [13].
C’est véritablement un travail de conception qui doit mêler esthétique et ergonomie visuelle.
A l’intérieur du cabinet dentaire, la part de l’éclairage artificiel est très importante car elle intervient sur la consommation électrique et sur l’ergonomie visuelle. Dans le cadre de son éclairage, la production de lumière artificielle relève entièrement de l’éclairage direct (salle opératoire, secrétariat, laboratoire de prothèse…), mais aussi de l’éclairage indirect au niveau surtout de la salle d’attente et des zones de circulation.

Les grandeurs photométriques

 Le flux lumineux : C’est le flux émis par une lampe et il est mesuré en lumen. Par exemple, une lampe halogène de 100 watts donne environ 2.000 lumens et une lampe fluorescente de 100 watts 10. 000 lumens.
 L’intensité : C’est l’intensité émise dans une direction donnée et mesurée en candela. Par exemple, un spot halogène envoie toute sa lumière dans un angle étroit alors qu’un tube fluorescent éclaire dans toutes les directions.
 La luminance : Elle représente la brillance d’une source lumineuse ou d’une surface. Elle se mesure en candela par mètre carré. C’est la grandeur physique à laquelle l’œil humain est sensible. Exemple : Un spot halogène de 20 watts (400 lumens) est beaucoup plus brillant (éblouissant) qu’un tube fluorescent de 60 watts (6. 000 lumens) car la surface d’émission est beaucoup plus petite.
 L’éclairement : C’est la quantité de lumière reçue par une surface. Il est mesuré en Lux grâce aux luxmètres qui sont des appareils qui donnent directement les valeurs d’éclairement en un lieu.
 La puissance : Elle constitue la puissance électrique consommée par la lampe et est indiquée en watts (W).En théorie, plus la puissance est importante, plus la lampe éclaire.

Le choix des luminaires et l’éclairage des locaux

La première condition pour réaliser un éclairage de bonne qualité est d’utiliser une lumière de bonne qualité. Chaque type de source est adapté à une activité donnée [28]. Notre choix de luminaires sera guidé par ce souci.
Il faut, dans les zones d’activité du cabinet dentaire, un éclairage de type « lumière du jour », homogène et bien réparti.
Le tableau suivant (tableau II) illustre le niveau d’éclairement moyen à maintenir dans les différents locaux du cabinet dentaire et le type idéal de luminaires ainsi que le mode d’éclairage (direct ou indirect).
Le flux lumineux direct est la quantité de lumière émise par un foyer lumineux. Plus ce flux est important, plus l’éclairement l’est. Le flux lumineux indirect, quant à lui, provient de la réflexion sur les parois. Il est déterminé par la géométrie du local, la couleur des parois et la position de la source [13].

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITTERATURE
CHAPITRE 1 : GENERALITES
I-Ergonomie 3
1.1 Définition
1.2 Ergonomie de l’architecture
1.3 Ergonomie de la posture de travail
II- Composition du cabinet dentaire
2.1 Les pièces indispensables
2.1.1 Le secrétariat
2.1.2 La salle d’attente
2.1.3 La salle opératoire
2.1.4 La salle de stérilisation
2.1.5 La salle des machines
2.1.6 La salle de radiographie
2.1.7 La chambre noire
2.1.8 Les sanitaires
2.2 Les pièces annexes
2.2.1 Le laboratoire de prothèse
2.2.2 Le bureau du praticien
2.2.3 La salle de repos du personnel
2.2.4 La salle de prévention
2.2.5 La salle de stockage
III- Agencement des locaux
CHAPITRE 2 : ARCHITECTURE INTERIEURE DU CABINET DENTAIRE 
I- L’éclairage
1.1 Le confort visuel et le système optique humain : L’œil
1.2 La température et l’indice de rendu des couleurs
1.3 Les sources de lumières
1.3.1 Naturelles
1.3.2 Artificielles
I.3.2.1 Les grandeurs photométriques : Définitions
1.3.2.2 Le choix des luminaires et l’éclairage des locaux
1.3.2.3 L’éclairage de la cavité buccale
1.4 Les conséquences d’un mauvais éclairage
II- L’impact du bruit au cabinet dentaire
2.1 Rappels
2.2 Le confort acoustique et l’appareil auditif humain
2.3 Les sources sonores
2.4 Les méfaits du bruit sur l’organisme
2.5 Les moyens de protection contre le bruit
2.5.1 L’isolation acoustique
2.5.1.1 Définition
2.5.1.2 Bruits aériens : Loi de masse
2.5.1.3 Bruits d’impact : Loi de dissociation des matériaux
2.5.2 La correction acoustique
2.5.2.1 Définition
2.5.2.2 Revêtement des murs
2.5.2.3 Revêtement des sols et des plafonds
2.5.2.4 Revêtement des portes et des fenêtres
2.5.3 L’éloignement des machines
2.5.4 L’amélioration de l’ambiance acoustique : La musicothérapie
III- La couleur
3.1 Importance
3.2 Choix
IV- La décoration
4.1 Importance
4.2 Choix
DEUXIEME PARTIE : SCHEMA ORGANISATIONNEL DU CABINET DENTAIRE : ARCHITECTURE ET AMENAGEMENT INTERIEURS
CHAPITRE 1 : ETUDE CRITIQUE ET REAMENAGEMENT DES PLANS
I- Modèle 1
1.1 Le secrétariat
1.2 Les toilettes des patients
2.3 La salle des soins
2.4 La zone paraclinique
II- Modèle 2
CHAPITRE 2 : ARCHITECTURE ET AMENAGEMENT INTERIEURS
I- Le secrétariat et la salle d’attente
1.1 L’éclairage
1.2 La sonorisation
1.3 Les couleurs
1.3 La décoration
II- Le bureau du praticien
2.1 L’éclairage
2.2 La sonorisation
2.3 La couleur
2.4 La décoration
III- La salle opératoire
3.1 L’éclairage
3.2 La sonorisation
3.3 Les couleurs
3.4 La décoration
IV- La salle de stérilisation
4.1 L’éclairage
4.2 La sonorisation
4.3 La couleur
4.4 La décoration
CHAPITRE 3 : DISCUSSION
CONCLUSION
REFERENCES

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