Soutenance mémoire
Le bois est une ressource naturelle d’une grande importance dans la vie quotidienne du peuple malgache. Le bilan énergétique montre que plus de 80% de la consommation en énergie du pays sont d’origine ligneuse dont plus de trois quarts sont utilisés par les ménages (FAO, 2012). Le bois de feu est le combustible le plus utilisé en milieu rural (Andrianotahinanahary, 2005), et le charbon de bois en milieu urbain (FAO, 2012). On y puise différente sorte de profit issue du bois comme le bois d’œuvre, le bois de feu et le bois d’énergie dont le charbon. L’exploitation du bois se manifeste par la déforestation qui résulte de trois activités: la culture sur brûlis, l’exploitation forestière et la production de combustible comme le bois de feu et charbon de bois pour les usages domestiques (Rahariniantsoa, 2012).
L’économie de Madagascar est encore basée sur les activités exploitant les ressources naturelles, dont l’agriculture, la pêche, l’élevage et la foresterie, qui exercent une forte pression sur l’environnement mais dont la durabilité dépend de la bonne gestion de ces ressources et de la stabilité de l’écosystème (Chaboud, et al., 2007). Dans beaucoup de parties de la région africaine de l’Est les bois resteront sources dominantes d’énergie combustibles dans les décennies futures qui entraine l’augmentation des diverses contraintes liées à la destruction des forêts (Ehrensperger , et al., 2015). En Afrique Subsaharienne, le charbon de bois a la possibilité fournir l’énergie accessible et fiable à de millions de foyers en fournissant des flux financiers urbain ruraux et en contribuant par conséquent à l’économie régionale et nationale (Smith, et al., 2017).
CONCEPTS ET ÉTATS DE L’ART
Concepts
Les concepts suivants ont permis de déterminer les approches selon les besoins, les démarches spécifiques pour chaque hypothèse et les diverses théories relatives aux résultats attendus.
Pyramide des besoins de Maslow
Abraham Maslow a réalisé, dans les années 1940, une hiérarchisation des besoins de l’homme sur un principe pyramidal et établi le fait que sans réponse au premier de ces besoins le suivant ne peut être envisagé et ainsi de suite (Berger, 2008). Abraham Maslow a établi une règle de priorité concernant les besoins, désirs et motivations de chaque être humain. La pyramide de Maslow sert à les identifier et à les hiérarchiser. C’est une méthode qui peut aider à mieux cerner un public visé. Cette hiérarchie issue de la pyramide de Maslow s’adapte à chaque environnement spécifique et les cinq (5) niveaux de besoins deviennent plus ou moins importants. La hiérarchisation de la pyramide se place de bas en haut comme expliqué dans ce qui suit.
Besoins physiologiques
La pyramide des besoins, établie par Maslow a situé en premier besoin fondamental, les besoins physiologiques, à savoir : boire, manger, dormir, faire ses besoins. Sans l’accomplissement de ces besoins de base, il n’y a pas, ou plus, de vie, plus d’humanité, ni de capacité de progression (Berger, 2008). Ce sont donc des besoins/produits reliés au fonctionnement du corps humain pour survivre au quotidien.
Besoin de sécurité
C’est un besoin de se protéger contre les agressions d’ordre physique, psychologique et économique, de se sentir en sécurité et de maîtriser les choses. Il s’agit de la sécurité des revenus ou ressources, de la stabilité familiale, de la santé, etc.
Besoins d’appartenance
Il se caractérise par le besoin d’être aimé par les autres, d’être accepté et d’appartenir à un groupe. C’est la peur de la solitude qui apparaît et donc les personnes veulent avoir un statut, être une composante d’un groupe.
Besoins d’estime de soi
C’est le sentiment d’être utile et d’avoir de la valeur. Le besoin de se faire respecter et d’être capable d’influencer les autres…basé en général sur le développement de l’autonomie et de l’identité.
Besoin d’accomplissement
Ce besoin est lié au développement des connaissances. Il s’agit ici de révéler son propre potentiel créateur, la personne cherche à s’accomplir. La personne veut résoudre des problèmes complexes, elle a un besoin de communiquer .
Sécurité alimentaire
Selon la définition donnée lors du Sommet mondial de l’alimentation des 13-17 novembre 1996 « La sécurité alimentaire est assurée quand toutes les personnes, en tout temps, ont économiquement, socialement et physiquement accès à une alimentation suffisante, sûre et nutritive qui satisfait leurs besoins nutritionnels et leurs préférences alimentaires pour leur permettre de mener une vie active et saine» (FAO, 2006, p.1). Cela se repose sur quatre (4) dimensions :
➤ La disponibilité physique des aliments ;
➤ L’accès économique et physique des aliments ;
➤ L’utilisation des aliments ;
➤ La stabilité des trois autres dimensions dans le temps .
Il est aussi nécessaire de savoir qu’il y a deux (2) types d’insécurité alimentaire : l’insécurité alimentaire chronique, qui est à long terme, et l’insécurité alimentaire transitoire, qui est à court terme (FAO, 2008).
Une étude effectuée par la Food and Agriculture Organisation (FAO) et le Programme Alimentaire Mondial (PAM) en 2016 a démontré que, par rapport aux personnes estimées comme être dans les Régions Anosy, Androy et Atsimo Andrefana, 50,72% sont en insécurité alimentaire modérée et 49,29% en insécurité alimentaire sévère. Bien que ces chiffres indiquent une réduction du nombre global de personnes en insécurité alimentaire par rapport à 2015, le nombre de personnes en insécurité alimentaire sévère a quant à lui fortement augmenté (FAO et PAM, 2016).
|
Table des matières
Introduction
1 Concepts et états de l’art
1.1 Concepts
1.2 État de l’art
2 Matériels et méthodes
2.1 Matériels
2.2 Méthodes
2.3 Synthèse des méthodologies adoptées
2.4 Limites de l’études
2.5 Chronogramme des activités
3 Résultats
3.1 Caractérisations des divers types de ménages
3.2 Détermination des stratégies d’activités des ménages
3.3 Place des ressources forestières dans la stratégie des exploitants
4 Discussions et recommandations
4.1 Alimentation journalière
4.2 Valorisation des potentialités de chaque ménage
4.3 Stratégie d’adaptation
4.4 Recommandation
Conclusion
Références bibliographiques
Annexes
