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Déterminants environnemmentaux
Ces déterminants corresponndent à l’influence sur la santé des connditions physiques, chimiques et microbiologiqques dans le milieu domestique ou professionnel. Le comportement de l’individu est beaucoup moins en cause pour ces déterminants. Plusieurs études [11,12] montrent laa relation entre les paramètres environnnementaux et la malnutrition, notamment la zone de l’habitat et le type d’eau utilisée pouur la consommation de la population.
D’autres facteurs environneementaux sont aussi incriminés dans laa survenue de la malnutrition, notamment la contamination des eaux de surface par les métaux lourds, spécialement le plomb qui coonstituent des principales menaces. Le plomb quant à lui est un élément qui entre en concurreence avec le métabolisme du fer et du calcium. Il perturbe aussi l’hématopoïèse et par conséquent il est considéré parmi les principalees causes d’anémie pouvant occasionner la malnuutrition[11].
Déterminants liées au mode de vie
Le choix d’un mode de vie, les comportements et les habitudes de vie jouent un rôle important dans la détermination de l’état de santé des individus [10,11]. Il s’agit des attitudes qui ont des effets positifs ou négatifs sur la santé des individus. Ainsi, les habitudes liées à la consommation des aliments nocifs accroissent les risques liés aux pathologies pondérales, mais, l’arrêt de ces aliments réduit ces risques. La modification des comportements nocifs permet, donc, d’éviter une altération plus ou moins grande de l’état de santé pouvant entrainer une insuffisance pondérale [10].
Certaines attitudes peuvent avoir des répercussions sur le bien-être et la santé. Ainsi, un comportement sain, une alimentation saine et des activités physiques régulières, ont de nombreux bienfaits pour la santé par conséquent sur l’aspect pondéral [10,11].
Les comportements à risque, la consommation abusive d’aliments riches en graisse, le manque d’activité et l’alimentation déséquilibrée et malsaine sont des habitudes de vie qui provoquent une détérioration de l’état générale entrainant une insuffisance pondérale [10].
Déterminants liées au système de soins de santé
La prise en charge médicale n’est pas la même partout. Certaines défaillances du système de santé peuvent influencer la santé des individus [6,10].
L’Afrique subsaharienne est la région la plus atteinte par l’infection à VIH avec plus de 60% des patients infectés. Elle draine également de nombreux facteurs contribuant à la propagation de cette infection ; les infrastructures sanitaires défectueuses, le faible accès aux services de santé, la prise en charge multidisciplinaire pas bien encore intégrée, tous ces facteurs aggravent l’état nutritionnel des personnes malades dans cette région du monde [10].
Au regard de l’ensemble des études réalisées dans les pays d’Afrique, la malnutrition apparaît comme une donnée à prendre en compte dans la prise en charge globale de toute pathologie infectieuse sous les tropiques car elle est responsable d’une grande part des décès en particulier chez les patients infectés par le VIH [14]
CADRE CONCEPTUEL
Ce cadre conceptuel va mettre en relation les différents facteurs qui sont susceptibles d’avoir une influence sur l’insuffisance pondérale chez les PVVIH.
Plusieurs études qualitatives [8,15] ont montré que les caractéristiques biologiques, environnementales, caractéristiques socio-économiques ainsi que les déterminants liés aux soins de santé sont impliqués dans l’insuffisance pondérale chez les PVVIH. Dans notre étude, nous partons alors du contexte que ces facteurs jouent un rôle majeur dans l’insuffisance pondérale.Le cadre conceptuel de cette étude a été adapté de celui de Lallonde sur les déterminants caractérisant l’insuffisance pondérale.
Hypothèse de recherche
Une proportion importante de PVVIH suivi au centre hospitalier de Dosso présentait une insuffisance pondérale malgré leur suivi adéquate.
D’autres facteurs hormis les la prise en charge médicale, sont donc incriminés dans l’insuffisance pondérale des PVVIH suivis régulièrement au centre hospitalier de Dosso.
Objectifs de la recherche
Objectif général
Cette étude vise à déterminer les facteurs liés à l’évolution de l’insuffisance pondérale chez les PVVIH suivis au centre hospitalier régional de Dosso(Niger).
Objectifs spécifiques :
Les objectifs spécifiques sont les suivants :
décrire les caractéristiques sociodémographiques des patientsvivant avec le VIH suivis au centre hospitalier régional de Dosso.
décrire les caractéristiques cliniques et biologiquesdes patients vivant avec le VIHsuivis au centre hospitalier régional de Dosso.
Déterminer l’évolution de l’insuffisance pondérale chez les PVVIH suivis au centre hospitalier de Dosso.
Identifier les déterminants de l’évolution de l’insuffisance pondérale chez les PVVIH suivis au centre hospitalier régional de Dosso.
Cadre de l’étude
Géographie
Le Niger, avec une superficie de 1 267 000 kilomètres carrés, est un pays continental situé au cœur de l’Afrique de l’Ouest. Il est situé entre 11° 37 et 23° de latitude nord et entre le méridien deGreenwich et 16° de longitude est, à 700 km au nord du Golfe de Guinée, à 1 900 km à l’est de la côte Atlantique et à 1 200 km au sud de la Méditerranée. Il est limité au nord par l’Algérie et la Libye, à l’est par le Tchad, au sud par le Nigeria et le Bénin, à l’ouest par le Burkina Faso et au nord-ouest par le Mali (voir figure 3).
C’est un pays complètement enclavé, à mi-chemin entre la Méditerranée et le Golfe de Guinée. Du point de vue climatique, le Niger est caractérisé par un climat tropical de type soudanien qui alterne une longue saison sèche d’octobre à mai et une courte saison de pluies de mai à septembre. Il est situé dans l’une des régions les plus chaudes du globe. Les températures moyennes les plus élevées sont enregistrées entre mars et avril où elles dépassent les 40°C, et les plus basses de décembre à février où elles peuvent descendre en dessous de 10°C. Le territoire est partagé en trois zones climatiques :
· au nord, une immense zone saharienne, couvrant les trois cinquièmes du pays et renfermant les principaux minerais exploités ;
· au centre, une zone sahélienne, qui reçoit des précipitations moyennes de 200 à 300 mm d’eau par an ;
· au sud, une zone soudanienne qui est la partie la plus arrosée du pays, avec des hauteurs moyennes de pluies de 300 à 650 mm par an. Zone à vocation agricole, elle est caractérisée par une végétation de savane et elle est consacrée essentiellement à des cultures de mil, de sorgho, de maïs et d’arachide.
Le relief nigérien est peu contrasté. Au nord-est, les hauts plateaux (800 à 1 000 m d’altitude) sont bordés d’escarpements qui en rendent l’accès difficile. À l’ouest et au sud se trouvent de bas plateaux (200 à 500 m d’altitude), tandis qu’au nord du « 17e parallèle » s’étend le Massif de l’Aïr, bordé, à l’ouest et au sud, par une dépression périphérique.
Au plan hydrographique, le pays ne possède qu’un seul cours d’eau permanent, le fleuve Niger, qui traverse le pays sur une longueur d’environ 500 km dans sa partie ouest. On trouve aussi quelques lacs permanents dont le principal, le lac Tchad, est situé dans la partie sud-est du pays et plusieurs rivières semi permanentes dont les affluents de la rive droite du Niger à l’ouest et la Komadougou Yobé au sud-est.
Malgré cela, selon les estimations des spécialistes, les ressources en eau du sous-sol du Niger seraient assez importantes même si elles demeurent inégalement réparties. Ainsi, le potentiel d’irrigation est estimé à 270 000 hectares en termes d’eaux de surface et d’eaux souterraines. Celles-ci, bien que très abondantes, sont difficilement exploitables parce qu’essentiellement constituées de nappes fossiles assez profondes. Elles sont estimées à près de 36 milliards de m3. Enfin, les terres agricoles, principales ressources de la majorité de la population, se regroupent en deux grandes catégories pédologiques classiques :
• les sols ferrugineux tropicaux ou sols dunaires représentant 80 à 85 % de la superficie agricole cultivable ;
• les sols hydromorphes ou « goulbi », moyennement argileux, représentant 15 à 20 % de la superficie agricole cultivable.
Au niveau administratif, le Niger a mis en place un processus de décentralisation pour créer les conditions d’un meilleur partage et d’une mise en œuvre plus organisée de la réforme administrative, contribuer à l’enracinement de la démocratie et responsabiliser les communautés de base dans la gestion de leur développement. Ainsi, le pays est subdivisé en 8 régions administratives. Les régions sont subdivisées en départements (au nombre de 63). On dénombre 266 communes dont 52 urbaines et 214 rurales.
Economie
Le Niger est un pays sahélien à prédominance rurale et disposant de ressources naturelles limitées.
Il est classé parmi les Pays les Moins Avancés (PMA) et éligible à l’initiative PPTE (Pays Pauvres Très Endettés). Le phénomène de la pauvreté est apparu et s’est amplifié dans les années 90 avec une détérioration continue des conditions de vie des ménages. Le taux de croissance économique a connu une augmentation au cours des dernières années. Entre 2008-2012, il était évalué à 6,1 % pour une population qui augmente de 3,9 % d’après les résultats préliminaires du quatrième Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH 2012). Le PIB par habitant est passé de 124 600 FCFA en 2000 à 212 500 FCFA en 2012, soit une augmentation de près de 70 %.
Principales caractéristiques de la population
Le Niger a réalisé quatre Recensements Généraux de la Population et de l’Habitat (RGPH de 1977, RGPH de 1988, RGPH de 2001 et RGPH de 2012) et plusieurs enquêtes d’envergure nationale. D’après les résultats préliminaires du RGPH 2012, la population est estimée à 17 129 076 habitants. En 2012, la densité moyenne était de 13,5 habitants au kilomètre carré. Cependant, cette population est inégalement répartie entre les huit régions administratives du pays. La région la plus étendue, celle d’Agadez, occupe 53 % de la superficie du territoire national et abrite seulement 2,8 % de la population totale. La région la moins étendue, Niamey, abrite 37 % de la population urbaine. La croissance démographique demeure encore élevée. Le taux d’accroissement intercensitaire est passé de 3,3 % pour la période 1988-2001 à 3,9 % pour la période 2001-2012. Les éléments qui expliquent cette forte croissance sont essentiellement : une baisse importante de la mortalité des enfants de moins de cinq ans, un niveau élevé de la fécondité, une meilleure couverture sanitaire, une amélioration de la collecte des données et le retour massif des migrants suite aux évènements sociopolitique survenus dans certains pays de la sous-région (Mali, Libye, Côte d’Ivoire, Nigéria etc.). La population du Niger est extrêmement jeune : les moins de 15 ans représentaient 48 % en 2001.
Le taux d’alphabétisation est fortement corrélé au degré d’urbanisation. C’est à Niamey que l’on observe le taux le plus élevé de personnes alphabétisées (71 %) contre une moyenne nationale de 29 % en 2007-20081. Avec une proportion de 48 %, Agadez occupe la deuxième position. La population du Niger est essentiellement musulmane (99 %). Les chrétiens représentent moins d’un pour cent (0,8 %) et l’animisme et les autres religions 0,2 % de la population.
Politique en matière de santé et situation sanitaire
A partir de 2010, les responsables sanitaires de la région de Dosso avec l’aide de leurs partenaires (CRS, RENIP+) ont mis en œuvre un ensemble de mesures destinées à assurer une prise en charge adéquate des patients vivant avec le VIH. Les mesures prises concernent les frais des ordonnances médicales pour la prise en charge des infections opportunistes en cas de non disponibilité des produits au niveau de la pharmacie des ARV, de même que des frais de transport ont été donné aux patients VIH positif venus des autres localité de la région de Dosso.
Des vivres ont été également distribués aux patients PVVIH suivis au centre hospitalier régional de Dosso par les mêmes partenaires.
Pour pouvoir améliorer les conditions de vie des PVVIH des activités génératrices de revenus (AGR) ont été créés aux PVVIH à travers des prêts dont seulement un dixième de la somme prêtée sera remboursée.
Malgré tous ces efforts consentis par les responsables sanitaires de la région de Dosso et leurs partenaires, à cause de l’absence de la pérennisationdeces activités, bon nombre des PVVIH n’arrivent pas à préserverun bon état général entrainant une insuffisance pondérale
Méthodologie
Type d’étude
Il s’agit d’une étude rétrospective, longitudinale,descriptive et analytique.
Population de l’étude
La population d’étude était constituée des personnes adultes vivant avec le VIH suivies régulièrement au centre prescripteur de l’hôpital régional de Dosso. La période de l’étude va du 1erjanvier 2006 au 31 décembre 2015, soit une durée de neuf(9) ans.
Critères de sélection
InclusionIl s’agit :
des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) suivies régulièrement au centre hospitalier régional de Dosso.
Non inclusion :
les patientes enceintes au moment de l’étude, car la femme prend généralement du poids quand elle est enceinte.
Pour la sélection nous avions fait une étude exhaustive. Tous les dossiers des patients éligibles étaient pris dans l’étude.
Collecte des données
Outil de collecte des données
Nous avons confectionné une fiche pour le recueil des informations dans les registres.Cette fiche comporte les caractéristiques sociodémographiques et économiques des patients (l’âge, le sexe, profession, lieu de résidence, situation matrimoniale) ainsi que les caractéristiques cliniques et biologiques (poids, taille, température, tension artérielle, le taux d’hémoglobine, le VGM, le taux des CD4).
Méthodes de collecte des données
Les données ont été recueillies à l’aide d’une fiche de collecte qui avait été pré testé à, partir de dix dossiers médicaux de patients PVVIH par deux APS (accompagnatrices psycho-sociales) formées sur notre supervision.
La durée de collecte des données cette étude était deux semaines, allant du 30 janvier 2017 au 12 Février 2017.
Définitions opérationnelles des variables.
Bonne évolution: correction de l’anomalie.
Mauvaise évolution: persistance ou apparition de l’anomalie.
BAAR(-) : absence de bacille de KOCH dans les crachats avant et pendant le traitement.
BAAR(+) : présence de bacille de KOCH dans les crachats avant et pendant le traitement.
Saisie des données
Les données collectées ont été saisies grâce au logiciel Epi info 7. Un nettoyage des fichiers a été effectué avec le programme analysis du logiciel et avait permis de corriger certaines données aberrantes et les erreurs de saisie. Cette base de données épurée a ensuite été analysée avec les logiciels Epi info 7 et R 3.1.0.
Par ailleurs, nous avons effectué une double saisie des données au niveau du logiciel Epi info7 par l’élaboration d’un masque de saisie afin de détecter des éventuelles erreurs lors de la saisie.
Analyse des données
L’analyse des données a comporté deux parties : une descriptive et une analytique.
Partie descriptive
Elle s’est faite par un résumé de l’information à travers le calcul ou la détermination :
· Des paramètres de position : fréquences relatives pour les variables catégorielles, moyenne ou médiane pour les variables quantitatives
· Des paramètres de dispersion (écart-type et extrêmes).
Les résultats de cette étude descriptive ont été illustrés à travers destableaux et des figures.
Partie analytique
Des croisements des variables ont été effectués pour traduire certaines préoccupations formulées dans les objectifs, et liées à la recherche des facteurs associés à l’insuffisance pondérale. Le test de Khi 2 MacNemar, celui de Fisher, de même que le t test ont été utilisés avec un risque alpha de 5%. L’étude de la normalité des distributions a été faite avec le test de Shapiro Wilks, la distribution étant jugée normale pour une valeur du p inférieur à 0,1
[10]. Le test de Bartlett a permis de testerl’homogénéité des variances, avec des distributions jugées homogènes pour une valeur du p supérieur à 0,05 [11].
L’odds ratio(OR) entouré de son intervalle de confiance (IC) permettait d’établir et de quantifier la force du lien.
Pour tenir compte de facteurs de confusion, une analyse multivariée a ensuite été faite. Cette dernière a fait appel à un modèle de régression logistique simple, suivant une stratégie descendante pas à pas, tenant compte dans le modèle initial de l’ensemble des variables d’intérêt. L’Akaike information criterion (AIC) a été utilisé comme critère de pénalisation et d’adéquation du modèle. Ainsi, la variable dont le retrait conduit à une amélioration du modèle par le test du maximum de vraisemblance été retiré du modèle. Ceci s’est poursuivi jusqu’ aucune variable retirée ne puisse entrainer une amélioration du modèle [12]. L’ajustement du modèle a été faite à travers un diagnostic graphique dans R, grâce à la commande plot. Les interactions dans le modèle ont été étudiées suivant leur influence sur les paramètres du modèle.
Considérations éthiques
Pour la réalisation de cette étude nous avons demandé l’autorisation des autorités administratives de l’hôpital. Le consentement éclairé des patients PVVIH enquêtés a été obtenu garantissant la confidentialité des résultats obtenus.
Résultats atteints et objectifs de l’étude
L’étude nous a permis de décrire les caractéristiques personnelles des patients PVVIH ainsi que les caractéristiques biologiques et cliniques, d’estimer la proportion des patients PVVIH qui présentent une insuffisance pondérale avant et pendant le suivi au centre hospitalier régional de Dosso et aussi d’identifier les facteurs liés à cette évolution d’insuffisance pondérale.
La prevalence de l’insuffisance pondérale
Cette étude montre que la prévalence de l’insuffisance pondérale chez les PVVIH avant le suivi était élevé (36, 8%) et diminuée pendant le suivi(18,5).Des prévalences similaires avaient été trouvées dansdes études menées en septembre 2017 au Burkina Faso en 2014 en Guinée Conakry [2,14]. Ces études avaient trouvé respectivement les résultats suivants(18,5%)et (19,6%) de prévalence de l’insuffisance pondérale chez les patients PVVIH.
Cette ressemblance de prévalence rencontrée peut s’expliquer par le fait que ces patients prèsentaient les mêmes Caractéristiques sociodémographiques des PVVIH dans ces pays Africains.
Les Caractéristiques personnelles des patients PVVIH.
Dans cette étudel’âge moyen des PVVIH était de 39, 97 ans ± 10, 12, une étude rapporté par Bernadette T. Picbougou, et al [14] en 2017 avait rapport un âge moyen de 39 ± 8,7, et S. Sidibé, et al avaient rapporté un âge moyen de 38,5 ans, contrairement à Anbesaww Mitaku,et al qui avaient rapport (44,8 ans) en Ethiopie en 2016[16].
Cette jeunesse d’âge peut s’expliqué par le fait que la population Africaine est majoritairement jeune et aussi par c’étaient les jeunes qui étaient les inconscient par à l’infection VIH.
Le sexe féminin était majoritairement touché par infection à VIH dans notre étude (64,1%) contre le sexe masculine (35,9%), cerésultat trouvé par L’étude reflète la réalité du pays, ou la prévalence du VIH chez les femmes étaitélevée. Une étude rapporté par Anbesaw Mikitu, al en Ethiopie [13] en 2017 avait trouvé un résultat similaire (81%), contrairement à Sidibé, al [2] qui avaient rapporté que le sexe masculin qui était le plus touché (71,5%).
Cette prédominance de sexe féminin dans notre étude reflète la réalité du pays ou se sont les qui sont majoritaires.
Le Niveau instruction de même que le statut matrimonial n’étaient pas associé l’évolution de l’insuffisance pondérale dans notre étude, ce qui a été rapporté dans l’étude de Anbesaw .Mikitu en Ethiopie en 2016.
Les Caractéristiques cliniques des patients PVVIH.
L’IMC moyen dans notre étude était respectivement de 20,34 ± 4,69 KG/m2 et de 22,8 ±5,44 KG/m2 avant et pendant le suivi dans notre étude, alors que Sidibé, al [2] ALASSANI.A, et al [5] avaient rapporté respectivement en Guinée Conakry et au Burkina Faso un IMC moyen de 22,2 ±4,3 et 20,46 ±4,6 KG/m2.
Le Stade Clinique OMS n’était pas associé significativement à l’évolution de l’insuffisance pondérale, de même que Jean.Musafiri, et al en 2013 en République Démocratique du Congo dans une étude [18] avaient rapporté l’inexistence de lien significatif entre le stade clinique OMS et l’évolution de L’insuffisance pondérale.
Ceci peut s’expliqué par le fait qu’une proportion importante des PVVIH dans notre étude avaient une bonne évolution des stades cliniques OMS.
Les Caractéristiques biologiques des patients PVVIH
Le taux de CD4 moyen dans notre étude était de 254 avant le suivi et 290 pendant le suivi, des résultats similaires avaient été rapportés dans l’étude de Mashinta.F, et al en 2016 en Afrique du Sud [16] de taux moyen de CD4de 351 cellule/mm3.
Le taux du cholestérol était de 1,34 ± 0,43 avant le suivi et 1,6 ± 0,84 g/l, dans notre étude le cholestérol était statistiquement lié à l’évolution de l’insuffisance pondérale (p=0,003), des résultats similaires ont été rapporté par Nguewo EA, et al [17]qui avaient trouvé des résultats similaires en Zambie en 2016.
Ce résultat peut s’expliqué par le fait que les patients PVVIH consommaient trop d’aliments malsains du fait que la majorité étant en situation socioéconomiques défavorables à cause de l’infection.
RECOMMANDATIONS
Des interventions doivent être mises en œuvre au centre hospitalier régional de Dosso dans le cadre du suivi des personnes vivant avec le VIH/SIDA, avec une collaboration multisectorielle et à tous les niveaux (national, régional, prestataires des soins, PVVIH).
Niveau national :
Renforcer l’engagement politique en matière de nutrition et de VIH/SIDA ; Accompagner le niveau régional dans la prise en charge des PVVIH.
Régional (DRSP/CHR)
Réactualiser la base des données de suivi PVVIH en vue de pouvoir dans l’avenir décrire les facteurs associés à l’évolution de l’insuffisance pondérale chez les PVVIH.
Assuer la maintenance régulière des appareils permettant le bon dosage des bilans biologiques des PVVIH (CD4, cholestérol…)
Aux prestataires de soins
Remplir correctement le dossier patient et les différents registres de suivi des PVVIH pour la production des données.
Surveiller les différents paramètres anthropométriques des PVVIH afin de détecter précocement l’évolution de l’insuffisance pondérale chez les PVVIH.
Sensibiliser les PVVIH sur les effets néfastes de la consommation abusive des matières grasses
Aux PVVIH
Pratiquer régulièrement des activités sportives pour pouvoir diminuer l’excès de graisses
Eviter la consommation des aliments trop gras Manger des aliments sainset équilibrés.
Pérenniser les repas de convivialité.
CONCLUSION.
L’évolution de l’insuffisance pondérale est bonne (81,52%) chez les PVVIH suivis au centre hospitalier régional de Dosso. Malgré cette bonne évolution, les résultats présentés montrent la persistance de certains cas d’insuffisance pondérale chez les PVVIH suivis au centre hospitalier régional de Dosso.
Le taux du cholestérol est un facteur de risque d’apparition d’insuffisance pondérale chez les PVVIH suivis au centre hospitalier régional de Dosso. Afin de prévenir l’apparition de l’insuffisance pondérale chez les PVVIH, les études futures devraient chercher à comprendre les autres déterminants qui caractérisent cette insuffisance pondérale chez les patients PVVIH suivis au centre hospitalier régional de Dosso.
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Table des matières
Remerciements
Listes des figures et tableaux
Liste des sigles et abréviations
Résumé
Introduction
I – Etats des connaissances
II- Cadre conceptuel
III- Hypothèse de recherche
IV- Objectifs
IV-1- Objectif général
IV-2- Objectifs spécifiques
V- Cadre d’étude
VI-Méthodologie
VI.1 Type d’étude
VI. 2 Population d’étude
VI.3 Sélection de population
VI.4. Critères de sélection
VI.5.Collecte des données
VI.6. Outils de collecte et collecte des données
VI.7. Méthode de collecte
VI.8.Définitions opérationnelles des variables
VI.9.Saisie des données et analyse des données
VI.9.1.Saisie des données
VI.9.2.Analyse des données
VI .9.2.1.Univariée
VI.9.2.2. Bivariée
VI.9.2.3. Multivariée
VII- Considérations éthiques
VIII. Résultats
IX. Discussion
X. Recommandations
Conclusion
Références bibliographiques
Annexes
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