Maintenance industrielle
ย Dans un monde industriel de plus en plus complexe, la maintenance apporte une contribution essentielle ร la sรปretรฉ du fonctionnement dโun bien. Au cours de ces derniรจres dรฉcennies, la fonction maintenance est devenue la rรฉponse au besoin de maรฎtriser techniquement et รฉconomiquement des systรจmes de production dans un environnement qui sโautomatise progressivement. Dans (Laprie et al., 1995), la sรปretรฉ de fonctionnement est dรฉfinie comme ยซla propriรฉtรฉ dโun systรจme qui permet de dรฉplacer une confiance justifiรฉe dans le service quโil dรฉlivreยป. Selon (Francastel, 2001), la sรปretรฉ de fonctionnement est ยซ un ensemble dโaptitudes nรฉcessaires ร un bien ร รชtre disponible aux diffรฉrents moments de son cycle de vie, en offrant les performances requises, soit : fiabilitรฉ (ou probabilitรฉ pour que le bien accomplisse sa fonction), maintenabilitรฉ (ou aptitude ร รชtre maintenu), sรฉcuritรฉ pour les biens eux-mรชmes, le personnel et leur environnement) ยป. En effet la norme (AFNOR, 2001) dรฉfinit la sรปretรฉ de fonctionnement comme ยซ un ensemble des propriรฉtรฉs qui dรฉcrit la disponibilitรฉ et les facteurs qui la conditionnent : fiabilitรฉ, maintenabilitรฉ et logistique de maintenance ยป. Plusieurs critรจres comme le MTBF (Mean Time Between Failure), MTTRย ย (Mean Time To Repair),โฆ permettent de caractรฉriser en termes de sรปretรฉ de fonctionnement le fonctionnement des biens maintenus. Cโest pourquoi, la norme (AFNOR, 2001) nous apporte les dรฉfinitions de base suivantes :
๏ท La disponibilitรฉ est ยซdรฉfinie comme la capacitรฉ d’un รฉlรฉment (sous des aspects combinรฉs de sa fiabilitรฉ, de sa maintenabilitรฉ et de son support de maintenance) ร remplir sa fonction requise ร un instant donnรฉ ou durant un intervalle de temps donnรฉ ยป.
๏ท La fiabilitรฉ est ยซ une aptitude dโun bien ร accomplir une fonction requise,dans des conditions donnรฉes, durant un intervalle de temps donnรฉ ยป.
๏ท La maintenabilitรฉ est ยซ dรฉfinie comme la probabilitรฉ qu’un composant ou un systรจme dรฉfaillant soit restaurรฉ ou rรฉparรฉ dans une condition spรฉcifiรฉe dans une pรฉriode de temps oรน une action de maintenance est exรฉcutรฉe dans des procรฉdures en perspective.ยป. Dans ce mรชme ordre dโidรฉes, il convient dโaborder la notion de critรจres de maintenabilitรฉ (Kaffel, DโAmours, & Ait-Kadi, 2003) que nous retrouvons dans la norme AFNOR. Ses critรจres sont au nombre de cinq :
๏ผ la surveillance en maintenance prรฉventive et lโaccessibilitรฉ des composants,
๏ผ les diffรฉrents temps de la maintenance corrective, en matiรจre de recherche de panne, de dรฉfaillance ou encore de diagnostic,
๏ผ lโorganisation de la maintenance, avec la pรฉriodicitรฉ des interventions prรฉventives, la prรฉsence dโindicateurs, la complexitรฉ des interventions,
๏ผ la qualitรฉ des ressources immatรฉrielles aidant ร lโintervention, Le suivi de lโรฉquipement par le fabricant.
๏ท La supportabilitรฉ est ยซ une aptitude dโune organisation de maintenance ร mettre en place les moyens de maintenance appropriรฉs ร lโendroit voulu en vue dโexรฉcuter lโactivitรฉ de maintenance demandรฉe ร un instant donnรฉ ou durant un intervalle de temps donnรฉ ยป.
๏ท La logistique de maintenance reprรฉsente ยซ des ressources, services et moyens de gestion nรฉcessaires ร lโexรฉcution de la maintenance ยป.
๏ท La fonction requise est dรฉfinie comme ยซ une fonction, ou un ensemble de fonctions dโun bien considรฉrรฉes comme nรฉcessaires pour fournir un service donnรฉ ยป.
๏ท La dรฉfaillance reprรฉsente ยซ la cessation de l’aptitude d’un bien ร accomplir uneย fonction requise ยป. ร travers le terme de dรฉfaillance, il y a la notion d’un รฉvรจnement anormal survenu ร un instant donnรฉ du fonctionnement de Contribution ร la gestion des connaissances dans la plateforme de S-Maintenance : une approche sรฉmantique pour la sรฉlection dโexperts. l’รฉquipement (du bien). Cela le diffรจre de la dรฉgradation, qui est une รฉvolution de l’รฉtat.
๏ท La dรฉgradation est dรฉfinie comme ยซ รฉvolution irrรฉversible d’une ou plusieurs caractรฉristiques d’un bien liรฉe au temps, ร la durรฉe d’utilisation ou ร une autre cause externe ยป.
๏ท La maintenance est ยซ un ensemble de toutes les actions techniques, administratives et de gestion durant le cycle de vie dโun bien, destinรฉes ร le maintenir ou ร le rรฉtablir dans un รฉtat dans lequel il peut accomplir la fonction requise ยป (AFNOR, 2001). Maintenir un bien est considรฉrรฉ comme รฉtant une action ร long terme contrairement ร lโaction de rรฉtablir, qui, elle est considรฉrรฉe ร court terme.
๏ท Pronostic (Muller, Crespo Marquez, & Iung, 2008)ยซ aprรจs dรฉtection de la dรฉgradation d’un composant ou d’une fonction ยป. Le rรดle du processus de pronostic est de prรฉdire l’รฉvolution future des performances du systรจme en tenant compte des interventions de maintenance planifiรฉes et รฉventuellement, de conditions opรฉrationnelles ou environnementales changeantes. Celui-ci doit donner une vision globale des performances futures du systรจme. Il prend aussi en compte les actions de maintenance dรฉjร rรฉalisรฉes ainsi que les modifications de l’รฉquipement engendrรฉes par son รฉvolution. Le pronostic s’appuie sur la connaissance de l’historique de l’รฉquipement, de son รฉtat courant et de l’utilisation pour laquelle il est prรฉvu.
Ressources du systรจme de maintenance
ย La maintenance industrielle est avant tout un outil de dรฉveloppement et dโadaptation technologique. Lโinvestissement dans la fiabilitรฉ, la maintenabilitรฉ et la disponibilitรฉ de lโรฉquipement moderne de production augmente de faรงon notable leur durabilitรฉ et leur rentabilitรฉ. La gestion des ressources peut รชtre un obstacle ร l’application d’un programme de maintenance dรฉfini. Suite ร des contraintes budgรฉtaires, ou autre situation crรฉant une indisponibilitรฉ des ressources de maintenance, ils peuvent รชtre amenรฉs ร revoir le programme รฉtabli et repousser, suspendre, voire annuler la rรฉalisation de certaines tรขches. Il faut รชtre capable d’identifier attentivement les tรขches qui pourraient รชtre diffรฉrรฉes sans influencer sur les performances de l’installation. Ainsi, la maรฎtrise des coรปts est toujours lโun des enjeux majeurs de la maintenance. Lโรฉvaluation de ces coรปts nโest pas toujours aisรฉe et nรฉcessite dโidentifier les centres de coรปts et les diffรฉrents coรปts (directs, indirects, fixes ou proportionnels) liรฉs au personnel, aux outillages, aux piรจces de rechange mais aussi ceux de sous-traitance, dโarrรชt de la production, (Dumont & Morel, 2001), par lโintermรฉdiaire de mรฉthodes dรฉdiรฉes ยซย Life Cycle Costย ยป (LCC). Certains auteurs se sont intรฉressรฉs ร la gestion des ressources de maintenance en proposant des รฉlรฉments dโamรฉlioration, notamment, pour lโallocation de ces ressources (Brown & McCarragher, 1999; Fiori de Castro & Lucchesi Cavalca, 2006)et leur disponibilitรฉ (Elegbede & Adjallah, 2003) dont lโobjectif est dโoptimiser leur potentiel dโutilisation. Il sโagit de planifier des ressources critiques, comme dans (Adzakpa, Adjallah, & Yalaoui, 2004; Aghezzaf, Jamali, & Ait-Kadi, 2007) oรน les auteurs proposent des mรฉthodes dโoptimisation selon des modรจles mathรฉmatiques en prenant en considรฉration des paramรจtres tels les coรปts, les durรฉes dโintervention et les taux de dรฉfaillance des รฉquipements. Les ressources de la maintenance sont principalement : personnel, l’outillage nรฉcessaire pour les rรฉparations et les piรจces de rechanges.
Piรจces de rechange Les piรจces de rechange sont un point important des ressources de maintenance puisque, sans elles, les interventions ne peuvent รชtre rรฉalisรฉes alors que le coรปt de possession de ces piรจces tient une place importante. Un programme de gestion de la maintenance a pour objectif de rรฉduire la quantitรฉ de piรจces de rechange en stock. Il permet principalement de pouvoir gรฉrer leurs lieux de stockage, d’en connaรฎtre la disponibilitรฉ, d’รฉviter le gaspillage, de connaรฎtre l’รฉvolution des stocks et la nรฉcessitรฉ de lancer des commandes. Le niveau du stock dรฉpend naturellement de deux facteurs : les entrรฉes et les sorties des piรจces. Plusieurs travaux se sont intรฉressรฉs ร la gestion de stock (Boyer, Riopel, & Langevin, 2005; Huiskonen, 2001; Kennedy & Wayne – Patterson, J. Frendendall Lawrence, 2002; Rustenburg, Van-Houtum, & Zijm, 2001). Les travaux citรฉs dans ce paragraphe sโintรฉressent aux ressources nรฉcessaires et au bon dรฉroulement des activitรฉs de maintenance.
Outillage Une autre ressource est nรฉcessaire pour une intervention dans un service de maintenance, la possibilitรฉ de l’intervention dรฉpend donc de leur disponibilitรฉ et nรฉcessite d’รชtre planifiรฉe.
Ressources humaines Dans un service maintenance, la gestion des ressources humaines montre le besoin en agents de maรฎtrise, techniciens des mรฉthodes en particulier, sโappuyant sur une polyvalence large pour pouvoir gรฉrer les actions techniques. ร la base, cโest sur les conducteurs dโinstallation que reposent les interventions du premier niveau. Ils sont assistรฉs par des รฉquipes dโintervention et de maintenance composรฉes de spรฉcialistes ร forte technicitรฉ et de compรฉtences dรฉcloisonnรฉes (exemple : omniprรฉsence de lโautomatisme et de lโinformatique industriel). ร tous les niveaux de responsabilitรฉ dโun service, la maintenance se caractรฉrise par une nรฉcessaire polyvalence, le ยซ fait technique ยป devant systรฉmatiquement รชtre pilotรฉ par une rรฉflexion รฉconomique et sรฉcuritaire. La culture dโorigine doit รชtre incontestablement technique. Cependant le technicien doit apprendre ร gรฉrer, ร animer, ร informer, parfois ร former ou bien nรฉgocier, dโoรน la notion de compรฉtences. Nous allons donc, focaliser notre approche sur cette catรฉgorie de ressources de maintenance qui sont fortement les plus importantes du service de maintenance, mais รฉgalement les plus compliquรฉes ร gรฉrer.
S-maintenance : la nouvelle tendance vers la maintenance intelligente
ย Les systรจmes proposant diffรฉrents formats dโinformation ne sont pas toujours compatibles pour le partage de donnรฉes et de connaissances ce qui nรฉcessite coordination et coopรฉration entre ces systรจmes pour les rendre interopรฉrables. A ces fins, la plupart des plateformes existantes utilisent les Web services pour garantir l’interopรฉrabilitรฉ technique, mais pas sรฉmantique entre ses diffรฉrentes applications intรฉgrรฉes. La mise en place dโadaptateurs entre ces services web et la normalisation des donnรฉes รฉchangรฉes sont toujours des tรขches trรจs compliquรฉes, et ne traitent pas de la sรฉmantique des donnรฉes รฉchangรฉes. Lโinteropรฉrabilitรฉ est dรฉfinie par le ยซ IEEE Computer Standard Dictionary ยป comme ยซla capacitรฉ de deux ou plusieurs systรจmes ou composants ร รฉchanger des informations et ร utiliser les informations qui ont รฉtรฉ รฉchangรฉesยป (IEEE Computer Dictionary, 1990). A partir de cette dรฉfinition, il est possible de dรฉcomposer lโinteropรฉrabilitรฉ en deux composantes distinctes : la capacitรฉ ร รฉchanger des informations, et la capacitรฉ ร utiliser lโinformation une fois quโelle a รฉtรฉ reรงue. Ces processus sont appelรฉs ยซlโinteropรฉrabilitรฉ syntaxiqueยป etยซlโinteropรฉrabilitรฉ sรฉmantiqueยป successivement. En effet, lโinteropรฉrabilitรฉ syntaxique assurรฉe aujourdโhui par les plateformes de emaintenance solutionne ร moitiรฉ le problรจme, et doivent รชtre orientรฉe vers une interopรฉrabilitรฉ sรฉmantique assurant un niveau รฉlevรฉ dโรฉchanges dโinformations et mรชme des connaissances, (Shedrof, 1999) dans le but de garantir un รฉchange efficace de lโinformation entre les applications hรฉtรฉrogรจnes de maintenance. Si lโinteropรฉrabilitรฉ sรฉmantique nโest pas clairement dรฉfinie elle peut engendrer un conflit sรฉmantique (Pollock, 2001). Pour rรฉpondre aux nouveaux besoins des acteurs de maintenance, (Karray, 2012) a รฉlaborรฉ une plateforme devant assurer une bonne exploitation des connaissances par des raisonnements logiques permettant de faire รฉvoluer le capital de connaissance du systรจme de maintenance et de ses applications intรฉgrรฉes. La dรฉfinition du concept de s-maintenance prend appui sur la dรฉfinition de lโe-maintenance qui est gรฉnรฉrale et qui dรฉpend elle-mรชme de la dรฉfinition de la maintenance. Cependant des contraintes sont imposรฉes orientant ainsi, la rรฉalisation de ce concept vers la connaissance. La s-maintenance ยซ est la rรฉalisation de la maintenance basรฉe sur la connaissance experte dudomaine, oรน les systรจmes du rรฉseau gรจrent ces connaissances et partagent la sรฉmantique en faisant รฉmerger de nouvelles gรฉnรฉration de services et offrant des services ร la demande, grรขce ร des fonctionnalitรฉs adaptatives et autonomes ยป.
Plateforme de s-maintenance Karray (2012) considรจre la notion de la collaboration comme une caractรฉristiques de base de las-maintenance en sachant que tout systรจme dans le rรฉseau agit collectivement dans un mรชme objectif, en utilisant et en partageant les ressources communes, ร savoir les connaissances expertes du domaine de ce cas. Par consรฉquent, il prend en considรฉration la dรฉfinition de la plateforme de collaboration, pour dรฉfinir une plateforme de s-maintenance. En effet, les plateformes de collaboration sont des plateformes รฉlectroniques, unifiรฉes qui facilitent la communication synchrone et asynchrone, ร travers une variรฉtรฉ de dispositifs. Les plateformes de collaboration offrent un ensemble de composants logiciels et de services logiciels permettant aux individus de trouver les uns et les autres, les informations dont ils ont besoin, dโรชtre capables de communiquer et de travailler ensemble pour atteindre des objectifs des mรฉtiers communs. La dรฉfinition dโune plateforme de s-maintenance concrรฉtisant le concept de s-maintenance sโimpose ainsi: ยซ Une plateforme de s-maintenance est un systรจme collaboratif et distribuรฉ basรฉ sur lโingรฉnierie des connaissances fournissant des services dynamiques et des services ร la demande selon les exigences de ses utilisateurs, grรขce ร des fonctionnalitรฉs dโautogestion des processus de maintenance et dโauto-apprentissage ยป. Il est ร noter que les services dynamiques sont des services รฉvolutifs ayant la capacitรฉ dโadapter leurs comportements aux diffรฉrents contextes dโutilisation. Ainsi, ce systรจme est basรฉ sur lโingรฉnierie des connaissances. Il prend appui sur la sรฉmantique de la connaissance experte du domaine de maintenance, et il a la possibilitรฉ de faire รฉvoluer son degrรฉ dโintelligence. A cette fin, Karray lโutilise comme cลur de la plateforme dโun systรจme ร base de connaissances permettant, dโinfรฉrer une nouvelle connaissance et de lโexploiter ร partir dโune ontologie du domaine de maintenance. Figure 1-8, montre la relation dโinclusion entre les plateformes de maintenance, dโe-maintenance et de s-maintenance et dรฉfinit ร partir de chaque concept leurs caractรฉristiques.la plateforme de s-maintenance englobe les fonctionnalitรฉs de la plateforme de emaintenance, et transforme un outil dโintรฉgration en un acteur intelligent au cลur du processus de maintenance. En outre, les services fournis par un systรจme de maintenance ou dโe-maintenance sont inclus dans un systรจme de s-maintenance, comme indiquรฉ dans Figure 1-8. Ces systรจmes informatiques de maintenance fournissent des fonctionnalitรฉs ร valeurs ajoutรฉes pour les opรฉrateurs de maintenance. Nous nous intรฉressons au problรจme de rรฉutilisation des connaissances et de consultation de nouveaux indicateurs dans le cadre dโun systรจme de maintenance traditionnel, de e-maintenance et de s-maintenance. Elle nโest possible ni dans une GMAO, ni dans le cadre dโune plateforme de e maintenance, car il nโexiste aucun module spรฉcifique, sur lโexpertise demandรฉe, nโest censรฉ รชtre intรฉgrรฉ dans ces outils logiciels. Ceci รฉtant dรป au non formalise des connaissances. Par contre les fonctionnalitรฉs de la plateforme de s-maintenance de management de connaissances (exploitation de lโontologie, auto-apprentissage, etc.) permettent dโobtenir de nouvelles connaissances pouvant รชtre rรฉutilisรฉes par les nouveaux arrivants. Dans la plateforme s-maintenance, nous nous intรฉressons aux deux services liรฉs avec le diagnostic ยซ la gestion dโalarme et la sรฉlection dโexperts ยป. Lโobjectif est de montrer le manque dโautres fonctionnalitรฉs avec IMAMO. Grรขce au service de gestion des experts en fonction de corrรฉlation des alarmes que la plateforme fournisse, le manager du maintenance peut planifier ses tรขches de maniรจre automatique en utilisant la base de connaissance de la plateforme. La plateforme grรขce ร son moteur de sรฉlection lui fournit la planification la plus cohรฉrente en fonction du temps et coรปt.
Le rรดle de lโontologie dans la s-maintenance
ย ย Les ontologies ont une terminologie bien dรฉfinie dont la sรฉmantique nโest pas ambigรผe (Guarino, 1998) grรขce ร une reprรฉsentation formelle et explicite dโune comprรฉhension commune des concepts du domaine et des relations entre ces concepts. Dans l’approche basรฉe sur l’ontologie, les significations des terminologies proposรฉes et les propriรฉtรฉs logiques des relations sont spรฉcifiรฉes par des dรฉfinitions et des axiomes ontologiques dans un langage formel (Karray, Chebel-Morello, & Zerhouni, 2012). En effet, une ontologie fournit (Mizogouchi & Bourdeau, 2004) : 1) une structure conceptuelle de base ร partir de laquelle il est possible de dรฉvelopper des systรจmes ร base de connaissances qui soient partageables et rรฉutilisables, 2) une interopรฉrabilitรฉ entre les sources dโinformations et de connaissances. Lโingรฉnierie ontologique succรจde ร lโingรฉnierie des connaissances, et lโon sโattend ร ce quโelle devienne une technologie-clรฉ pour la prochaine gรฉnรฉration des technologies de traitement des connaissances. Par rapport ร notre contexte qui porte sur un domaine particulier, nous nous concentrons sur une ontologie de domaine pour la maintenance. La spรฉcificitรฉ de cette ontologie est la rรฉutilisation des connaissances et leur enrichissement au cours du cycle de vie dโun processus de maintenance. Ainsi, le modรจle d’ontologie devrait contenir des dรฉfinitions de tous les objets de l’application dans ce domaine (par exemple : diagnostic, opรฉrateurs, expert, รฉquipement ou documentation), ainsi que les contraintes et les relations entre les objets et les organiser. Ce partage des connaissances par le biais de l’ontologie permet ร chaque application intรฉgrรฉe dans la plateforme s-maintenance dโexploiter ces connaissances en parallรจle avec ses connaissances internes et spรฉcifiques. En outre, les mรฉthodes de raisonnement qui peuvent รชtre appliquรฉes ร l’ontologie lui fournissent une valeur ajoutรฉe grรขce ร leur capacitรฉ de dรฉduire de nouvelles connaissances. La plateforme offrira donc ร ses acteurs ces valeurs ajoutรฉes, toujours dans le but de fournir la bonne information au bon format pour les bonnes personnes pour faire les bonnes choses au bon moment grรขce ร lโinteropรฉrabilitรฉ sรฉmantique entre les applications et les acteurs ainsi que lโexploitation et la rรฉutilisation des connaissances partagรฉes. Cette ontologie est une partie prenante du composant ยซ Base de connaissances ยป.
Ontologie dans la maintenance
ย En 1991, suite aux travaux sur l’intelligence artificielle, (Neches et al., 1991) propose la premiรจre dรฉfinition de l’ontologie : ยซ Une ontologie dรฉfinit les termes et les relations de base du vocabulaire dโun domaine ainsi que les rรจgles qui indiquent comment combiner les termes et les relations de faรงon ร pouvoir รฉtendre le vocabulaire ยป. Cette dรฉfinition est enrichie par (Calero, Ruiz, & Piattini, 2006) : ยซ Un vocabulaire dโun domaine spรฉcifique reprรฉsente des รฉlรฉments conceptuels et les relations existants entre ceux-ci ยป. Dans le domaine de lโingรฉnierie des connaissances, la dรฉfinition la plus usuelle de la notion dโontologie a รฉtรฉ fournie par Thomas Gruber au dรฉbut des annรฉes 90 ยซ Une ontologie est une spรฉcification explicite dโune conceptualisation ยป (Gruber, 1993). Dans le cadre du partage des connaissances cette dรฉfinition peut รชtre prรฉcisรฉe : une ontologie est ยซ une conceptualisation explicite d’un domaine de discours, et fournit ainsi une comprรฉhension commune et partagรฉe du domaine ยป (Gruber, 1995). Contribution ร la gestion des connaissances dans la plateforme de S-Maintenance : une approche sรฉmantique pour la sรฉlection dโexperts. Smith (B. Smith, 2003) rapproche davantage les deux concepts, philosophique et informatique, en montrant les bรฉnรฉfices du concept pour lโautre et vice versa. Le concept sโintroduit donc dans les systรจmes informatiques et donne lieu ร bons nombres de travaux sur la construction, la mรฉthodologie, l’utilisation et l’intรฉrรชt des ontologies dans lโingรฉnierie de la connaissance.D’une maniรจre plus spรฉcifique ร l’informatique, une ontologie se dรฉfinit comme une spรฉcification de la conceptualisation dโun domaine. Dans ce travail de thรจse, le domaine est celui de la santรฉ, de la sรฉcuritรฉ et de lโenvironnement. La dรฉfinition retenue est: โDomain ontologies: Describe the vocabulary related to a generic domain (for example, information systems or medicine), by means of the specialization of the introduced concepts of highโlevel ontologiesโ (Calero et al., 2006). Lโontologie peut รชtre un composant de la mรฉmoire, composant destinรฉ ร รชtre explorรฉ par lโutilisateur final : il faut alors associer aux concepts et relations de lโontologie des dรฉfinitions en langue naturelle ou les relier ร des textes explicatifs, comprรฉhensibles pour un utilisateur humain. Dโautre part, le contenu de lโontologie doit รชtre adaptรฉ aux tรขches des utilisateurs (au niveau granularitรฉ, degrรฉ de dรฉtail, degrรฉ de visibilitรฉ). Lโontologie peut รชtre aussi รชtre une rรฉfรฉrence pour indexer ou annoter sรฉmantiquement les ressources de la mรฉmoire (dโentreprise) ร des fin dโamรฉlioration de la recherche de ressources ou dโinformation dans la mรฉmoire. Dans ce cas, lโontologie devra comprendre les concepts importants pour lโannotation (par exemple Train, Traction, Tรขche, Dรฉpartementโฆ), de faรงon ร permettre dโannoter les ressources de mรฉmoire. Lโontologie peut รชtre une base pour la communication et lโรฉchange dโinformations entre des programmes ou entre des agents logiciels. Dans ce cas, lโontologie doit รชtre formelle (avec une signification prรฉcise, non ambigรผe) et reprรฉsentรฉe dans le langage formel des messages รฉchangรฉs par ces agents. Enfin, et contrairement aux approches basรฉes sur les connaissances traditionnelles, par ex. langages de spรฉcification formels, les ontologies semblent bien adaptรฉes ร une approche รฉvolutive de la spรฉcification des exigences et des connaissances du domaine (Wouters, Deridder, & Van Paesschen, 2000). De plus, les ontologies peuvent รชtre utilisรฉes pour prendre en charge la gestion des exigences et la traรงabilitรฉ (Decker, Rech, Ras, Klein, & Hoecht, 2005). La validation automatisรฉe et la vรฉrification de la cohรฉrence sont considรฉrรฉes comme un avantage potentiel par rapport aux approches semi-formelles ou informelles ne fournissant aucun formalisme logique ou thรฉorique du modรจle. Enfin, la spรฉcification formelle peut รชtre une condition prรฉalable rรฉalisant des approches basรฉes sur des modรจles dans la phase de conception et de mise en ลuvre.
Selon lโobjet de conceptualisation
ย Cette typologie est lโune des reprรฉsentations les plus citรฉes. Il est ร considรฉrer quatre niveaux selon le degrรฉ de conceptualisation :
๏ท Ontologie de haut niveau (Top-level ontologies) : Elles ont pour but de dรฉfinir la connaissance la plus large possible, cโest-ร -dire quโelles contiennent des concepts gรฉnรฉraux. Elles sont rรฉutilisables dโun domaine ร un autre et permettent de rรฉduire lโambigรผitรฉ de la base de lโontologie. Il existe un certain nombre dโontologies de ce type,ย les plus connus รฉtant lโontologie du projet Cyc (projet dโintelligence artificielle visant ร dรฉvelopper une ontologie globale et une base de connaissance gรฉnรฉrale, lancรฉ en 1984 par Douglas Lenat) et du projet Suggested Upper Merged Ontology (SUMO) qui ont tous deux pour but de dรฉfinir la connaissance gรฉnรฉrale du monde. Dans ces ontologies, il est rare de trouver des individus, le but nโest que de proposer une hiรฉrarchie des connaissances. Dans le cadre de ce travail de recherche, il est ร noter lโexistence du projet Legal Knowledge Interchange Format (LKIF) (Hoekstra, Breuker, Di Bello, & Boer, 2009), une ontologie de haut niveau dรฉfinissant la base du droit, cette ontologie est prรฉsentรฉe plus en dรฉtail dans le paragraphe ยซ Ontologies existantes du domaine ยป.
๏ท Ontologie de domaine : Sโil est ร considรฉrer une hiรฉrarchie des ontologies, il est possible de dรฉcrire une ontologie de domaine comme une spรฉcification dโune ontologie de haut niveau. Ces ontologies sโรฉvertuent ร prรฉciser des domaines particuliers et peuvent รชtre rattachรฉes aux ontologies de haut niveau par un ou un ensemble de concepts de lโontologie de haut niveau.
๏ท Ontologie de tรขches : Elles sont utilisรฉes pour dรฉcrire les concepts permettant la rรฉsolution de problรจme dโactivitรฉs spรฉcifiques. Elles contiennent des termes et relations permettant de dรฉcrire les solutions de problรจmes. A noter que ces ontologies sont indรฉpendantes du domaine.
๏ท Ontologie dโapplications : Un niveau plus prรฉcis encore est spรฉcifiรฉ dans lโontologie dโapplications, ces ontologies dรฉcrivent de maniรจre prรฉcise les activitรฉs spรฉcifiques ร un domaine dโapplication. Il est possible de considรฉrer ces ontologies comme une union entre les ontologies de tรขches et les ontologies de domaine.
Mรฉthodes de formalisation des connaissances
ย Il existe un grand nombre de mรฉthodologies de construction d’ontologies, chacune ayant un objectif et des principes diffรฉrents. L’absence de textbook ainsi qu’une proposition de mรฉthode gรฉnรฉrique ralentissent les travaux inter-ontologie. Chaque ontologie pouvant รชtre construite selon une mรฉthode particuliรจre, il peut รชtre difficile de lier plusieurs ontologies entre elles, dans un but de les rรฉutilisation par exemple. La mรฉthode se dรฉfinit par les processus, les รฉtapes, la dรฉfinition de la conceptualisation ainsi que le rรฉsultat. Le nombre de mรฉthodes de construction s’explique aussi par l’objectif final de chaque ontologie, en effet, une ontologie รฉtant crรฉรฉe pour un besoin donnรฉ, une mรฉthode de construction peut รชtre justifiรฉe par ce besoin. De maniรจre gรฉnรฉrale, toutes les mรฉthodes de construction proposent une construction en deux รฉtapes :
๏ท une รฉtape de formalisation des connaissances (ontologie conceptuelle)
๏ท une รฉtape d’opรฉrationnalisation des connaissances (ontologie computationnelle). Il sโagit de prรฉsenter quelques mรฉthodes sans engagement dโexhaustivitรฉ, les mรฉthodes de construction automatique (Blomqvist, 2009; Jung, Oh, & Jo, 2009).
๏ท SENSUS :Cette mรฉthode (Swartout, Ramesh, Knight, & Russ, 1997) propose de construire une ontologie d’un domaine ร partir d’une ontologie de plus haut niveau. Elle propose de dรฉfinir des relations entre les termes spรฉcifiques du domaine et les termes gรฉnรฉraux puis Contribution ร la gestion des connaissances dans la plateforme de S Maintenance : une approche sรฉmantique pour la sรฉlection dโexperts. supprimer les termes qui ne sont pas pertinents pour l’utilisation de l’ontologie. La base de cette mรฉthode est centrรฉe sur la rรฉutilisation de l’existant, plutรดt utilisรฉe dans le cadre de construction d’ontologie conceptuelle ร but de formalisation de portรฉe ยซ universelle ยป. Lโontologie Sensus, dรฉveloppรฉe selon cette mรฉthode propose une dรฉfinition de plus de 50 000 concepts organisรฉs de maniรจre hiรฉrarchique, selon le niveau dโabstraction. Cette ontologie couvre des concepts de haut et moyen niveau en vue de proposer uneย base commune ร tout projet de construction de connaissances.
๏ท Uschold et King :Cette mรฉthode (Uschold & King, 1995) est composรฉe de quatre รฉtapes :
– Identification des objectifs et du contexte de l’ontologie : Dรฉfinir pourquoi la construction de cette ontologie, dans quel but et les utilisateurs possibles de l’ontologie.
– Construction de l’ontologie, divisรฉe en trois activitรฉs (capture, codage et intรฉgration dโontologie). Le capture de lโontologie concerne lโidentification des concepts, relations et en dรฉduire les dรฉfinitions prรฉcises puis identification des termes spรฉcifiant les concepts. Pour le codage, cโest la reprรฉsentation explicite de la conceptualisation en classes, entitรฉs, relations et รฉcriture dans un langage formel comme les langages OWL ou OIL par exemple. La derniรจre activitรฉ est lโintรฉgration d’ontologies existantes, comment utiliser des ontologies existantes, cette รฉtape peut se faire en parallรจle de la capture ou du codage.
– Evaluation de l’ontologie, cette partie consiste ร la mise en l’รฉpreuve de l’ontologie en la mettant en scรจne vis ร vis des objectifs pour lesquels cette ontologie existe.
– Documentation de l’ontologie, il est nรฉcessaire de documenter le travail effectuรฉ, ceci, en premier lieu afin de mieux faire accepter l’outil mais aussi dans un souci de maintenance.
๏ท La mรฉthode de Bachimont :Bachimont Bruno a conรงu une mรฉthode qui propose de contraindre l’utilisateur ร un engagement sรฉmantique au travers d’une normalisation des termes utilisรฉs dans l’ontologie. Ces signifiรฉs contextuels doivent รชtre normรฉs, ce qui nรฉcessite ร fixer une signification pour un contexte de rรฉfรฉrence, celui de la tรขche (application) pour laquelle lโontologie est รฉlaborรฉe (Bachimont, 2000). Cette mรฉthode รฉtablit donc un parallรจle avec la linguistique, les donnรฉes n’รฉtant que des expressions linguistiques de connaissances. Cette mรฉthode se dรฉcline selon trois รฉtapes :
๏ญ Normalisation sรฉmantique : L’utilisateur choisit les termes et doit les normaliser en dรฉfinissant les propriรฉtรฉs et en exprimant les diffรฉrences par rapport au voisinage proche. Une notion se justifie par rapport au voisinage et ร la diffรฉrence avec la notion pรจre et les notions frรจres.
๏ญ Formalisation des connaissances : Cette รฉtape consiste ร supprimer les ambigรผitรฉs sur les notions dans l’ontologie. Il est parfois nรฉcessaire d’ajouter des concepts, des propriรฉtรฉs ou des axiomes.
๏ญ Opรฉrationnalisation des connaissances : Il est nรฉcessaire d’utiliser un langage opรฉrationnel de reprรฉsentation des connaissances possรฉdant les caractรฉristiques permettant de rรฉpondre aux besoins liรฉs ร l’utilisation de l’ontologie.
๏ท METHONTOLOGY :Cette mรฉthode (Fernรกndez-Lรณpez, Gรณmez-Pรฉrez, & Juristo, 1997) suit plusieurs รฉtapes :
๏ญ Identification du processus de dรฉveloppement de l’ontologie,
๏ญ Cycle de vie basรฉ sur l’รฉvolution de prototypes,
๏ญ Techniques de gestion de projet, de dรฉveloppement et activitรฉs de support. Methontology suit les techniques de gestion de projet. Dรจs lors, l’ontologie est une finalitรฉ de la mรฉthode, de l’identification au suivi de la formalisation proposรฉe. Dans cette mรฉthode, cinq phases de dรฉveloppement sont dรฉfinies :
๏ญ Spรฉcification : Quel est lโobjectif de lโontologie, quels sont ses utilisateurs finaux et son dimensionnement ?
๏ญ Conceptualisation : Cโest la phase la plus importante dans la construction. Cette phase traite de lโorganisation de la connaissance, allant de la dรฉfinition des termes candidats ร la dรฉfinition des instances.
๏ญ Formalisation : la traduction des connaissances sous la forme dโune ontologie.
๏ญ Implรฉmentation : la traduction de lโontologie en un langage informatique spรฉcifique aux ontologies tels que les langages OWL ou RDF.
๏ญ Maintenance : Cette phase sโinscrit dans la notion de cycle de vie des ontologies, il sโagit de la correction et la mise ร jour de lโontologie.
๏ท METHODE DE STANFORD :Cette mรฉthode, dรฉveloppรฉe par l’universitรฉ de Stanford (Noy & McGuinness, 2000), ร qui on doit dรฉjร l’outil Protรฉgรฉ se dรฉcompose en sept รฉtapes :
๏ญ Dรฉterminer le domaine et la portรฉe de l’ontologie,
๏ญ Rรฉutiliser des ontologies existantes,
๏ญ Enumรฉrer les termes importants de l’ontologie,
๏ญ Dรฉfinir les classes et la hiรฉrarchie,
๏ญ Dรฉfinir les propriรฉtรฉs des classes, leurs attributs,
๏ญ Dรฉfinir les facettes des attributs,
๏ญ Crรฉer des instances des classes dans la hiรฉrarchie.
Ces diffรฉrentes รฉtapes sont rรฉalisรฉes en se posant des questions telles que pour la premiรจre รฉtape :
๏ญ Quel est le domaine que couvrira l’ontologie ?
๏ญ Dans quel but ?
๏ญ A quel type de questions l’ontologie va devoir fournir des rรฉponses ?
๏ญ Qui va utiliser et gรฉrer la maintenance de l’ontologie ?
Cette mรฉthode est la mรฉthode retenue dans le cadre de ce travail de recherche. Sa dรฉmarche est apparue claire et rigoureuse. Le lien avec lโoutil Protรฉgรฉ est aussi un atout important. Cette mรฉthode se rapproche dโun guide dโutilisation, idรฉal pour cerner les diffรฉrents attributs dโune ontologie.
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Table des matiรจres
Chapitre 1
1.1. Maintenance industrielle
1.1.1. Concepts et dรฉfinitions
1.1.2. Processus de maintenance
1.1.3. Ressources du systรจme de maintenance
1.1.4. Diffรฉrentes architectures des systรจmes de maintenance
1.2. S-maintenance : la nouvelle tendance vers la maintenance intelligente
1.2.1. Plateforme de s-maintenance
1.2.2. Le rรดle de lโontologie dans la s-maintenance
1.3. Ontologie dans la maintenance
1.3.1. Dรฉfinition
1.3.2. Typologies des ontologies
1.3.3. Mรฉthodes de formalisation des connaissances
1.3.4. Langages des ontologies
1.4. Processus de diagnostic
1.4.1. Alarmes
1.4.2. Pannes
1.4.3. Superviser
1.5. Mรฉthodes de diagnostic ร lโaide dโinformations
1.5.1. Mรฉthodes de diagnostic ร base de connaissances
1.5.2. Mรฉthodes de diagnostic ร base de donnรฉes
1.5.3. Processus de corrรฉlation dโalarmes
1.6. Sรฉlection des acteurs dans le domaine industriel
1.6.1. Problรฉmatique de sรฉlection des acteurs
1.6.2. Formalisation du contexte et dรฉfinition dโun mรฉcanisme de sรฉlection
1.7. Synthรจse
Rรฉfรฉrences Bibliographiques
Chapitre 2
2.1. Ontologies industrielles
2.2. Ontologie IMAMO
2.2.1. Dรฉfinition
2.2.2. Arbre de classification de concepts
2.2.3. Modรจle conceptuel
2.2.4. Implรฉmentation
2.3. Construction de lโontologie FOMES
2.3.1. Analyse du contexte
2.3.2. Dictionnaire de donnรฉes de FOMES
2.4. Conclusion
Rรฉfรฉrences Bibliographiques
Chapitre 3
3.1. Travaux sur la corrรฉlation sรฉmantique des Alarmes
3.2. Notre approche de classification des alarmes
3.2.1. Modรจle proposรฉ
3.2.2. Construction de donnรฉe
3.2.3. Systรจme d’apprentissage (classification de l’alarme)
3.3. Synthรจse
Rรฉfรฉrences Bibliographiques
Chapitre 4
4.1. Compรฉtence: concept et caractรฉristiques
4.2. Problรฉmatique de la sรฉlection des acteurs dans le domaine industriel
4.3. Formalisation du contexte et dรฉfinition dโun mรฉcanisme de sรฉlection
4.3.1. Approche de sรฉlection des experts par le Rร PC
4.4. Synthรจse
Rรฉfรฉrences Bibliographiques
Chapitre 5
5.1. Prรฉsentation du Rรฉseau Electrique
5.1.1. Lโentreprise GRTE
5.1.2. Architecture et exploitation des rรฉseaux
5.1.3. Problรฉmatique industrielle
5.2. Approche de sรฉlection des experts par le Rร PC
5.2.1. Collecte les donnรฉes
5.2.2. Conception
5.3. Classification des alarmes
5.3.1. Systรจme d’apprentissage (classification de l’alarme)
5.4. Sรฉlection des Experts
5.4.1. Reprรฉsentation/ Elaboration du cas
5.4.2. Etape de remรฉmoration
5.4.3. Adaptation
5.4.4. Rรฉvision et Capitalisation (revise and retain)
5.5. Discussion
5.6. Synthรจse
Rรฉfรฉrences Bibliographiques
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