Rôle socio-économique de l’âne 

Elevage et reproduction

Elevage

Elevage de l’ânon

Il n’existe pas encore de procédés spéciaux d’élevage du nouveau né. Quelques heures après la mise bas, l’ânon commence à téter et le sevrage n’intervient que lors de la prochaine mise bas. Il naît avec toutes les molaires de lait, mais sans incisives. Ces dernières apparaissent dans la semaine suivant la naissance. Le taux de mortalité chez les jeunes est faible mais la croissance est lente. Le jeune à la naissance a le corps couvert de poil ressemblant à de la laine qu’il perdra par mues successives avant l’âge adulte. La composition du lait d’ânesse est proche de celui de la femme et pourrait être utilisé en allaitement artificiel (OUMSONRE, 1987). Le tableau II permet de comparer le lait de quelques mammifères avec celui de l’ânesse.

Elevage des asins

Les techniques d’élevage des asins ont très peu évolué en raison des contraintes sociales qui pèsent sur cette espèce. Il n’existe pas à proprement parlé d’habitat pour cette espèce. Il s’agit très souvent d’un point choisi dans un coin de la concession ou dehors de celle-ci et pouvant être fixe ou déplaçable, couvert ou non, quelquefois sous un arbre ou en plein soleil. Les animaux de trait y sont entravés à l’aide d’une corde reliant une antérieure à un piquet solidement planté dans le sol. Ils y reçoivent nourriture et eau nécessaires à leur survie et ne sortiront de là que pour effectuer un travail. Le sol est parfois battu pour éviter la boue en saison de pluie.
Quant aux asins d’élevage (ânesses et ânons), ils demeurent sans logement en saison sèche. Ils divaguent, se reposent pendant les heures chaudes de la journée dans les maisons abandonnées ou sous les arbres, et passent leur nuit à l’air libre en brousse ou au village. Ils ne bénéficient d’un semblant de logement qu’en saison de pluie où les adultes sont attachés à un point fixe. Toutefois, il n’existe pas d’aménagements spéciaux visant à protéger les animaux contre les intempéries (soleil, pluie, vent, etc.). Le matériel d’élevage y est totalement absent (mangeoires, abreuvoir, etc.). La superficie réservée à chaque animal est généralement suffisante. L’implantation d’un tel habitat ne semble pas tenir compte de certains critères (orientation, dérangement perpétuel des animaux, etc.) (OUMSONRE, 1987).

Choix traditionnel des asins d’élevage et de trait

Les ethnies Yarcé et Marancé possèdent depuis toujours de solides connaissances empiriques permettant de reconnaître un bon âne. Basées sur de simples observations extérieures faites sur certains points du corps de l’animal, ces connaissances empiriques demeurent une affaire de croyance. Il n’y a pas de différence entre le choix d’une ânesse et d’un baudet. La race, l’âge, le format, la robe et les aplombs sont des critères qui interviennent secondairement lors du choix d’un animal. Après l’état sanitaire, l’éleveur insiste surtout sur l’emplacement des épis et leur nombre. C’est ce dernier critère qui conditionne très souvent le choix d’un asin.
Mais lorsqu’il s’agit d’animaux de boucherie, ce critère devient secondaire voire nul car l’éleveur ne se préoccupera dans ce cas que de l’aspect sanitaire et de l’état d’embonpoint des sujets (OUMSONRE, 1987).
Les épis sont en nombre et en position variable selon les individus. Ils sont fréquemment observés à l’entrée de la nuque et de chaque côté de la crinière, juste derrière les oreilles, au ventre, au poitrail, sur les flancs, à la croupe, au front, aux cuisses, etc. Les épis situés à l’entrée de la nuque, au poitrail et à la cuisse sont les plus importants et entraînent très souvent le rejet de l’animal. Selon donc l’emplacement et le nombre d’épis, l’interprétation des données est la suivante (OUMSONRE, 1987) :
– deux épis situés chacun de part et d’autre de la crinière à l’entrée de la nuque : bon animal ayant une longévité, procurera santé et bonheur pour l’éleveur et sa famille ;
– un épi situé d’un seul côté à l’entrée de la nuque : un tel animal serait susceptible d’attirer des malheurs à son propriétaire et à sa famille. D’autre part, un tel animal ne doit pas porter ensemble sur son dos deux frères ou sœurs de même mère. Cet épi est appelé en moré « kanbalyédé » et très connu de tous les éleveurs d’ânes ;
– un ou deux épis situés au niveau du poitrail de chaque côté du sternum : traduirait une surprise de l’éleveur par des malheurs (mortalités infantile, maladies graves, pertes, vols, etc.) ;
– deux épis situés de part et d’autre de chaque flanc : signifierait un animal économiquement rentable, infatigable ;
– un ou deux épis situés au niveau de la partie postérieure de chaque cuisse : traduirait une perte économique par la perte de l’animal (mort, vol, etc.).
Sur le plan de la conformation générale, les animaux moyens seraient plus rapides que ceux possédant un grand format, mais ils se fatiguent vite et leur capacité de charge est faible (50 à 100 kg environ). Du point de vue des robes, la préférence de telle ou telle robe par rapport à telle autre dépend de chaque éleveur. Cependant, les Yarcé et Marancé préfèrent le gris-zebré (targoulia) à toute autre robe. L’animal gris serait lent et têtu.

Mode d’élevage

L’élevage des asins est pratiqué de façon extensive. En dehors de certaines régions du Burkina Faso où la viande est consommée, les asins sont surtout élevés pour leur service (travail). Chez les éleveurs nomades et transhumants possesseurs d’ânes, le mode d’élevage de cette espèce obéit à celui du troupeau bovin. En effet, pour leurs déplacements, les éleveurs nomades et transhumants se servent des ânes pour le transport de leurs bagages (tentes, nattes, eau, ustensiles de cuisine, etc.) et, des fois, certains membres de leur famille (enfants, femme, etc.). Les principaux modes d’élevage asin sont le sédentarisme et la nomado-transhumance occasionnelle (OUMSONRE, 1987).

Sédentarisme

Le sédentarisme est le mode d’élevage d’un troupeau dont les déplacements sont limités. Il est surtout pratiqué par les éleveurs agriculteurs et commerçants.

Caractéristiques du sédentarisme

Le sédentarisme se caractérise par le déplacement des troupeaux sur de faibles distances, une exploitation des pâturages situés aux alentours des habitations et également des résidus de récolte (tiges de céréales), un abreuvement des animaux au niveau des points d’eau par moment ou à domicile par l’éleveur. Les animaux sédentaires bénéficient quelquefois de soins particuliers de la part des éleveurs (pierre à lécher, ou sel en barre). Selon les zones, l’activité de l’animal et le type d’élevage, il existe plusieurs méthodes d’élevage des asins qui sont la stabulation entravée permanente, la divagation saisonnière et la divagation permanente. Les deux dernières méthodes sont favorisées par l’absence de fauves prédateurs et par le fait que les cas de vol d’animaux (surtout de gros bétail) sont rares.

Stabulation entravée permanente

La stabulation entravée permanente est une méthode qui consiste à isoler le ou les animaux (fréquemment les mâles) entravés d’une patte chacune au moyen d’une corde reliant le paturon à un morceau de bois ou un piquet solidement planté dans le sol. Cette corde de longueur variable limite les mouvements de l’animal tout en lui permettant de s’alimenter.
Les sujets entravés ne doivent sortir de là que pour effectuer un travail (transport d’eau, de céréales, de bois, de fourrages, etc.). Ils y reçoivent aliment et eau indispensables à leur survie (OUMSONRE, 1987).

Divagation saisonnière

Elle consiste à entraver l’animal en début de saison depluie jusqu’après les récoltes pour le libérer. Dans ce cas, l’entravement intéresse les asins de tous âges et de tous sexes.
Au moment des semailles, les éleveurs pratiquant la divagation saisonnière se promènent de village en village, autour des points d’eau permanents pour identifier et capturer leurs ânes laissés en liberté durant la période sèche. Retrouvés et capturés, les animaux sont conduits au domicile du propriétaire où ils seront entravés individuellement au moyen d’une solide corde.
Cette mesure aura pour conséquence d’éviter des conflits sociaux par dégâts de culture et les accidents divers chez les animaux (blessures souvent mortelles). En cette période, les asins servent de monture pour les enfants et les personnes âgées se rendant dans les champs. Ils sont ensuite entravés au moyen d’une corde dans les pâturages après les travaux champêtres où ils y passent le reste de leur journée. Enfin, les animaux sont conduits au village par les enfants.
D’autres procédés d’entravement des asins sont utilisés. Il s’agit notamment de ceux qui consistent à lier soit les antérieurs entre elles, soient une patte antérieure et une postérieure d’un même côté. Cette pratique est plus bénéfique car elle permet à l’animal de se déplacer mais à l’inconvénient de favoriser les dégâts ou bagarres entre animaux de propriétaires différents (surtout s’ils sont mâles) entraînant très souvent des blessures par morsures etmême des fractures (OUMSONRE, 1987).

Divagation permanente

La divagation permanente est une pratique ancestrale qui a longtemps pesée sur l’élevage asin, car les animaux étaient décimées par des fauves prédateurs (lions, hyènes, etc.).
Actuellement ces risques sont anéantis par les effets néfastes de la déforestation qui ont entraîné la disparition des fauves.
La divagation permanente consiste à octroyer une liberté totale aux asins en toute saison.
C’est une méthode qui intéresse souvent les femelles. Les animaux ainsi abandonnés à euxmêmes divaguent en permanence dans la nature où ils se multiplient et peuvent parfois constituer un important troupeau vivant à l’état sauvage, dans la brousse. Le troupeau initial peut s’agrandir au bout de quelques années, de telle façon que l’éleveur a des difficultés pour reconnaître ses animaux lors d’un besoin quelconque de prélever un animal. Dans un tel procédé, les animaux ne bénéficient d’aucun apport de la part de l’éleveur. La gestion du troupeau est nulle et les inconvénients énormes (OUMSONRE, 1987).

Autres modes d’élevage : cas des asins accompagnant les troupeaux bovins nomades ou transhumants

Le nomadisme est le caractère d’un troupeau en déplacement et qui ne revient pas à son campement d’origine. C’est un mode d’élevage propre aux éleveurs de bovins ou de petits ruminants.
Quant à la transhumance, elle est la conséquence d’un manque de pâturage ou d’eau. Le déplacement est donc saisonnier (saison sèche) avec le retour des éleveurs à leur campement d’origine en début de saison de pluie. Comme le nomadisme, il est réservé en priorité à l’élevage bovin et petits ruminants. Cependant, il arrive que des asins fassent parti du troupeau des éleveurs nomades ou transhumants.
Il n’existe donc pas de troupeau asin nomade ou transhumant à proprement parlé. Il s’agit d’un phénomène qui intervient de façon secondaire dans le mode de vie des éleveurs. Par ailleurs, certaines ethnies (bellah surtout), au cours de leur migration saisonnière, se déplacent à dos d’ânes (de préférence les femelles) soit pour mendier, soit pour effectuer de petits travaux contre des céréales. Les femelles sont fréquemment utilisées à cause de leur docilité qui offre un gardiennage facile. Au cours d’un séjour dans une localité, les bêtes adultes sont entravées des antérieures afin de les éviter des déplacements sur de longue distance. Dans une telle méthode d’élevage, les animaux bénéficient d’un abreuvement assuré par l’éleveur, les aliments étant fournis par les pâturages naturels (OUMSONRE, 1987).

Reproduction

Comportement sexuel et saillie

La reproduction des asins ne se fait avant l’âge de trois ans, même si la maturité peut être atteinte dès un an. Chez le baudet, la descente des testicules dans le scrotum peut prendre 2 ans. Si le propriétaire est sûr de ne pas vouloir faire reproduire son âne, il lui est recommandé de castrer son mâle dès l’âge de 6 mois. La saillie se fait soit en liberté, soit à l’aide de la main. A cause du caractère agressif que peut avoir le mâle envers les femelles et les gens, il est presque impossible d’avoir un baudet et des ânesses ensemble ou proches toute l’année. Le baudet est un mâle extrêmement territorial. La plupart du temps, c’est un étalonnier qui vient chez le propriétaire de la femelle. Il est possible aussi de faire séjourner les ânesses sur le terrain du baudet, qui a droit de saillie sur les femelles passant sur son territoire. Le baudet est un animal difficile à gérer, d’autant plus qu’il se retrouve hors de son territoire. La monte en main requiert un savoir faire incontestable. L’ânesse peut botter facilement ; ainsi elle doit être tenue ou attachée et quelquefois entravée aux postérieurs pour ne pas blesser le mâle. Il faut être patient car contrairement au cheval, le baudet peut chevaucher plusieurs fois avant de saillir après quelques mouvements. Le baudet a besoin de 5 à 30 minutes pour réaliser l’acte complet, quand l’étalon ne demande que 10 minutes. L’ânesse doit être protégée car le mâle peut la mordre au garrot ou à l’encolure. Un baudet peut de cette façon saillir jusqu’à plus d’une dizaine de femelles en une journée (LAGARDE, 2010).
La saillie requiert quelques précautions hygiéniques, il faut bander la queue de la femelle puis laver le fourreau, le pénis et la vulve avec une solution antiseptique douce. Au moment de séparer les deux animaux, il vaut mieux faire avancer l’ânesse que faire reculer le baudet, caril se retrouve faible sur ses postérieurs en fin de saillie (LAGARDE, 2010).

Gestation et mise bas

La gestation est plus longue que chez la jument, soit 372 à 374 jours en moyenne, passant parfois les 400 jours, au terme de laquelle les mêmes signes annonciateurs de la mise bas sont exprimés. Le déroulement de la mise bas se fait selon les mêmes étapes. Au début du travail l’ânesse s’agite, se couche et se lève plusieurs fois. Puis survient la rupture de l’allantoïde (poche des eaux), suivie de la progression de l’ânon dans le pelvis et de la rupture de l’amnios avec apparition des antérieurs et de la tête. Une parturition normale se déroule en moins d’une demi-heure (CHABCHOUB et al., 2008).
Les principes de l’obstétrique sont les mêmes qu’avec la jument, cependant il est nécessaire d’être délicat lors des manœuvres car les déchirures pendant le part ne sont pas rares. Les dystocies de disproportion fœto-maternelle sont fréquentes lorsque l’ânesse porte un bardot.
La délivrance doit être expulsée dans les 5 à 6 heures maximums, le plus souvent dans les 2 heures. La prise en charge d’une rétention placentaire est la même que chez la jument, en veillant toutefois à adapter les posologies des médicaments.
Chez l’ânesse comme chez la jument, des chaleurs réapparaissent 5 à 13 jours après la mise bas. Elles peuvent être mises à profit pour une nouvelle saillie. L’ânon sera sevré idéalement entre 6 et 7 mois (LAGARDE, 2010).

Comportement et contention

Ethologie des ânes

L’âne est un animal qui peut être caractérisé par deux adjectifs principaux : grégaire et stoïque. Il s’attache énormément à ses congénères et à son entourage. A tel point d’ailleurs qu’il est fréquent qu’un âne seul déprime, et que la perte du congénère entraîne un véritable état dépressif. A ce sujet, il est recommandé en cas d’euthanasie de laisser les autres ânes en présence du corps pendant de longues minutes (CHABCHOUB et al., 2008).
Le côté stoïque de l’âne est une difficulté pour le propriétaire comme pour le vétérinaire car la plupart des maladies ne sont exprimées que tardivement, tout au plus par de l’anorexie et de l’abattement. Même une colique grave n’entraînera pas une démonstration violente de douleur comme cela peut être le cas chez le cheval. Un âne qui a mal est un âne qui ne bouge pas, restant parfois couché plus que d’ordinaire. Au pré et en liberté, les ânes ont une organisation différente des chevaux. Un baudet vit en général seul en dehors des périodes d’accouplement.
Il est extrêmement territorial. Il est formellement déconseillé d’avoir plusieurs baudets, car ils sont capables de se battre violemment. Les femelles, au contraire vivent en groupes de mères avec les jeunes. L’âne en somme est un animal anarchiste, solidaire, réfléchi, curieux, calmeet possédant un odorat développé (CHAPPEZ, 1994).

Principes et astuces pour la contention

L’âne est dit têtu, il est en réalité très réfléchi et ses arrêts sont la plupart du temps liés à un objet ou à une situation qui l’inquiète. Par exemple, une grille sur une rigole en travers du chemin, ou une bâche. L’âne s’arrête net là où le cheval ferait un écart. Il suffit en général de trouver la source de l’inquiétude et de la lui montrer pour débloquer la situation. En tentant de le faire aller en marche arrière, par exemple pour rentrer dans un box qu’il ne connait pas. Il est constaté rapidement qu’un tord-nez est très peu efficace chez l’âne, peut-être à cause de sa lèvre supérieure très musclée. Sur le même principe, tentons de prendre un pied en croyant neutraliser les mouvements possibles. Il n’en est rien, car un âne peut tout à fait se cabrer ou botter même avec un pied tenu. A ce propos, il faut rester toujours très vigilant car l’âne comme la mule envoient facilement des coups de pied secs et orientés. Les morsures ne sont pas rares non plus, et il est possible de placer un panier sur le museau d’un animal connu pour mordre facilement (LAGARDE, 2010).
La meilleure solution de contention physique est d’attacher l’âne court à un mur et de lui laisser quelques minutes pour tester le montage et comprendre l’absence de danger. Tenir fermement une oreille peut calmer efficacement un âne. Il se sent mieux s’il a la possibilité de voir ce qui se passe (exemple avec le maréchal ferrant).
En ce qui concerne le transport, les règles et précautions sont les mêmes que pour les poneys et chevaux (CHABCHOUB et al., 2007).

Pied de l’âne

La structure et l’anatomie générales du pied sont transposables chez l’âne et le mulet. Les quelques différences qui existent avec le cheval sont pour autant primordiales car elles conditionnent le bon entretien et toute la santé du pied. De forme plus arrondie, une vue de la face plantaire du pied donne une paroi en forme de lyre. Les pieds de l’âne sont petits et l’appui se fait essentiellement sur la pince. La sole a un rôle réduit, et les talons ne s’ouvrent pas comme ils le font à chaque poser de pied chez le cheval. La corne a un taux d’humidité élevé, elle est épaisse mais peu dense en comparaison de celle du cheval. La paroi de la pince est plus verticale que chez le cheval. L’angulation est égale à 50°C, jusqu’à 60°C chez les ânes africains adaptés pour marcher sur sol dur et sec et à porter de très lourdes charges(CRANE, 2007). La figue 3 illustre le pied de l’âne.

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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE I : ANE DE L’AFRIQUE
I.1 Historique de l’âne en Afrique
I.2 Races asines d’Afrique de l’Ouest
I.3 Hybrides
I.4 Identification des ânes
I.4.1 Signalement codifié
I.4.2 Signalement graphique
I.4.3 Règles générales du signalement
I.4.4 Signalement des ânes
I.4.4.1 Robe
I.4.4.2 Epi
I.4.4.3 Marques
I.5 Elevage et reproduction
I.5.1 Elevage
I.5.1.1 Elevage de l’ânon
I.5.1.2 Elevage des asins
I.5.1.3 Choix traditionnel des asins d’élevage et de trait
I.5.1.4 Mode d’élevage
I.5.1.4.1 Sédentarisme
I.5.1.4.1.1 Caractéristiques du sédentarisme
I.5.1.4.1.2 Stabulation entravée permanente
I.5.1.4.1.3 Divagation saisonnière
I.5.1.4.1.4 Divagation permanente
I.5.1.4.2 Autres modes d’élevage : cas des asins accompagnant les troupeaux bovins nomades ou transhumants
I.5.2 Reproduction
I.5.2.1 Comportement sexuel et saillie
I.5.2.2 Physiologie de la reproduction
I.5.2.3 Gestation et mise bas
I.6 Comportement et contention
I.6.1 Ethologie des ânes
I.6.2 Principes et astuces pour la contention
I.7 Pied de l’âne
I.8 Dentition de l’âne
I.9 Harnachement et ferrage de l’âne
I.9.1 Harnachement
I.9.1.1 Harnais
I.9.1.1.1 Harnais à collier
I.9.1.1.2 Harnais à bricole
I.9.1.2 Bride
I.9.1.3 Mors
I.9.2 Ferrage
I.9.2.1 Ferrage à la française
I.9.2.2 Ferrage à l’anglaise
CHAPITRE II : IMPORTANCE DES ASINS
II.1 Importance socio-culturelle
II.2 Importance économique
II.2.1 Utilisation dans la culture attelée
II.2.2 Utilisation dans le transport
II.2.3 Utilisation dans l’exhaure de l’eau et la transformation des produits de récolte
II.2.4 Autres utilisations
II.2.5 Sources de revenus monétaires
II.3 Importance alimentaire
II.4 Importance mystique
II.5 Bien être de l’âne
II.5.1 Définition
II.5.2 Evaluation du bien être animal
CHAPITRE III : PATHOLOGIES ASINES
III.1 Affections traumatiques
III.2 Infections virales et bactériennes
III.2.1 Infections virales
III.2.1.1 Anémie infectieuse
III.2.1.2 Artérite virale
III.2.1.3 Grippe équine
III.2.1.4 Rhino-pneumonie équine
III.2.1.5 Rage
III.2.1.6 Peste équine
III.2.1.7 Méningo-encéphalite virale
III.2.1.8 Infections à Rhinovirus
III.2.2 Affections bactériennes
III.2.2.1 Tétanos
III.2.2.2 Botulisme
III.2.2.3 Gourme
III.2.2.4 Clostridioses intestinales
III.2.2.5 Charbon bactérien
III.2.2.6 Salmonellose
III.2.2.7 Leptospirose
III.2.2.8 Morve
III.2.2.9 Actinobacillose
III.3 Infections parasitaires
III.3.1 Parasites internes
III.3.1.1 Ascaridose
III.3.1.2 Gastérophilose
III.3.1.3 Strongylose
III.3.1.4 Oxyurose
III.3.1.5 Strongyloïdose
III.3.1.6 Téniasis
III.3.1.7 Myiases cavitaires respiratoires
III.3.1.8 Trypanosomoses
III.3.1.9 Babésiose
III.3.2 Parasites externes
III.3.2.1 Gale
III.3.2.2 Tiques
III.3.2.3 Helminthoses de la peau
III.3.2.3.1 Parafilariose équine
III.3.2.3.2 Habronémose cutanée des équidés
III.4 Affections allergiques
III.4.1 Dermatite ou dermite estivale récidivante
DEUXIEME PARTIE
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES
I.1 Lieu et période d’étude
I.2 Matériel et méthode
I.2.1 Enquête exploratoire
I.2.2 Enquête formelle
I.2.3 Traitement des données
CHAPITRE II : RESULTATS
II.1 Etats des lieux sur l’élevage de l’âne
II.1.1 Effectifs
II.1.2 Système d’élevage
II.1.2.1 Gestion de la reproduction
II.1.2.1.1 Age à la première mise bas
II.1.2.1.2 Intervalle entre mise bas
II.1.2.1.3 Durée de gestation
II.1.2.2 Age de reforme des animaux
II.1.2.3 Habitat
II.1.2.4 Alimentation
II.1.2.4.1 Coût de l’alimentation
II.1.2.5 Abreuvement
II.1.2.6 Contraintes à l’élevage asin
II.1.2.6.1 Contraintes alimentaires
II.1.2.6.2 Contraintes sanitaires
II.1.2.6.3 Contraintes politiques
II.1.2.7 Bien être animal
II.2 Rôle socio-économique de l’âne
II.2.1 Rôle social de l’âne
II.2.1.1 Répartition des ânes par ethnies
II.2.1.2 Mode d’acquisition des ânes
II.2.1.3 Rôle socio-culturel de l’âne
II.2.2 Rôle économique de l’âne
II.2.2.1 Utilisation de l’âne
II.2.2.2 Fréquence de mise en service
II.2.2.3 Montant généré par l’utilisation des ânes
II.2.2.4 Gain moyen journalier
II.2.2.5 Harnachement et ferrage des ânes
II.2.2.6 Commercialisation de l’âne
II.2.2.6.1 Commercialisation de l’animal vivant
II.2.2.6.1.1 Fluctuation de prix des animaux
II.2.2.6.2 Commercialisation de la viande d’âne
II.2.2.6.2.1 Lieu et motifs d’abattage
II.2.2.6.2.2 Inspection de la viande d’âne
II.2.2.6.2.3 Taxe d’abattage
II.2.2.6.2.4 Devenir de la viande d’âne
II.2.2.6.2.4.1 Circuit de l’abattoir
II.2.2.6.2.4.2 Circuit des détaillants
II.3 Pathologies de l’âne et leur prise en charge
II.3.1 Pathologies dominantes
II.3.2 Prise en charge
II.3.2.1 Prise en charge par l’éleveur
II.3.2.2 Prise en charge par les professionnels de santé
CHAPITRE III : DISCUSSION
III.1 Limites de l’étude
III.2 Choix de la zone d’étude
III.3 Elevage de l’âne au Burkina Faso
III.4 Aspect social de l’âne
III.5 Aspect économique de l’âne
III.6 Pathologies dominantes et prise en charge médicale
CHAPITRE IV : RECOMMANDATIONS ET PERSPECTIVES
IV.1 Action au niveau de la société
IV.2 Action zootechnique
IV.2.1 Amélioration génétique
IV.2.2 Amélioration des conditions d’élevage
IV.2.2.1 Habitat
IV.2.2.2 Alimentation
IV.2.2.3 Hygiène
IV.3 Action sur l’état sanitaire des animaux
IV.4 Action sur le commerce des ânes
IV.5 Action sur la production asine
IV.6 Dressage de l’âne de bât
V PERSPECTIVES
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE

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