Rôle des lipides et des viandes et le fer

Rôle des lipides et des viandes et le fer

Statistiques de survie au cancer colorectal :

Les statistiques de survie au cancer sont des estimations très générales qui doivent être interprétées avec prudence. Puisqu’elles sont fondées sur l’expérience de groupes de personnes dans la population générale, elles ne permettent pas de prévoir les chances de survie d’une personne en particulier. (1). La survie observée correspond à la proportion de personnes atteintes d’un même type de cancer qui vivent encore après une période de temps spécifique à la suite de leur diagnostic. La survie relative est un ratio qui compare la survie observée chez un groupe de personnes atteintes de cancer à la survie prévue des personnes qui font partie de la population générale exemptes de cancer mais qui présentent les mêmes caractéristiques (comme l’âge, le sexe et le lieu de résidence). Les statistiques de survie au cancer colorectal correspondent à une survie relative après 5 ans (Tab IV et V). Cependant, la survie varie en fonction de chaque stade du cancer colorectal. En général, plus on diagnostique le cancer colorectal à un stade précoce et plus on le traite rapidement, meilleure est l’issue. Le cancer colorectal réagit souvent bien au traitement. Il existe de nombreux traitements efficaces contre le cancer

Les Habitudes alimentaires : Bien que toutes les études épidémiologiques n’aboutissent pas à des conclusions identiques, on peut conclure que l’absorption accrue de graisses (principalement d’origine animale ou de type saturé) et de viande rouge augmente le risque de cancer colorectal, tandis que les fibres (légumes et fruits), la viande blanche (poisson et volaille), le calcium, la vitamine D et l’acide folique auraient un effet protecteur pour les deux sexes (Tomatis, 1990). Il est difficile d’évaluer quels aliments et/ou micronutriments jouent un rôle et quels sont les mécanismes de base qui sont à l’origine de ces tumeurs (Tableau VI, VII). L’étude de la prévalence du cancer colorectal dans certains groupes de population (parmi les migrants, notamment) et les analyses de l’évolution au cours du temps ont contribué au développement d’hypothèses étiologiques, surtout en ce qui concerne les habitudes alimentaires (Higginson, 1992). Dans un même pays, des différences d’incidence sont observées entre plusieurs groupes religieux ou ethniques, dues probablement à des habitudes de vie différentes (Etats Unis, Inde, Israël et Singapour). Certaines études ont montré chez les migrants venant de pays à faible incidence du monde (Japon, Pologne), malgré le haut niveau socio-économique du pays, et incidence plus élevée que dans le pays d’origine et proche de celle du pays d’accueil (Etats Unis, Australie), ceci dès la première génération (Potter, 1993).

Incidence du cancer colorectal : A. Fréquence :

Le cancer colorectal est l’une des pathologies malignes les plus fréquentes dans les pays occidentaux. Malheureusement, en raison de l’absence de spécificité des symptômes, le diagnostic n’est fréquemment posé que tardivement alors qu’un traitement précoce s’accompagne d’une probabilité élevée de guérison. Le taux de guérison au stade précoce est proche de 90 % alors qu’il est inferieur à 5 % en cas de cancer métastasique (Estève et al., 1993). En Algérie, il occupe le quatrième rang chez la femme (après le cancer du sein et du col utérin et du foie) et le troisième rang après le cancer du poumon et du la vessie) .(RCO., 2012). Dans les pays occidentaux, le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus commun chez les femmes (après le cancer du sein) et le troisième chez l’homme (après les cancers de la prostate et du poumon ) (Lutz, 2002). Les taux d’incidence standardisés selon la population mondiale ont été estimés pour les périodes 1995-1999, 2000-2004 et 2005-2009. Le modèle prévoit, pour ces trois périodes, des taux d’incidence du cancer du côlon de 35,7, 38,1 et 41,5 pour 105 chez les femmes, et de 72,1, 85,4 et 104,9 pour 105 chez les hommes (Fig.13). Quant au cancer du rectum, chez les femmes, les taux estimés sont respectivement de 19,8, 20,6 et 22,9 pour 105 et chez les hommes de 38,4, 37,3 et 37,2 pour 105 (Fig.14). (Eilstein et al., 2000). Figure 13 : Incidence du cancer du côlon chez les femmes et les hommes dans le Bas-Rhin de 1975 à 2009 (standardisation selon la population mondiale). (Eilstein D. et al., 2000). Les taux sont exprimés pour 100 000 personnes-années. De 1975-1994, l’incidence est calculée à partir des données du registre ; elle est prédite pour la période 1995 à 2009.

DISCUSSION :

Le cancer, qu’il soit sporadique, familial ou héréditaire, résulte d’une prolifération cellulaire qui échappe aux régulations homéostatiques de l’organisme et engendre des modifications cellulaires aussi bien structurales morphologiques que métaboliques. La cellule se distingue de la cellule saine par son métabolique et relègue notamment dans liquides biologiques, des substances spécifiques que l’on peut distinguer de l’état biologique basal de la cellule saine (Abaza H., 2010). Les cancers colorectaux représentent 10 et 15 % de l’ensemble des cancers dans le monde (Benhamiche AM., 2004). En Algérie, il occupe le quatrième rang chez la femme (après le cancer du sein et du col utérin et du foie) et le troisième rang après le cancer du poumon et du la vessie). (RCO., 2012). Les marqueurs tumoraux utilisés dans la prise en charge des cancers colorectaux ne sont ni spécifiques des cancers, ni spécifiques d’organe. Notre travail a porté sur l’étude de quelques facteurs de risques qui peuvent être liées au cancer du colon et proposés d’évaluer et de montrer l’intérêt du dosage de l’antigène carcino embryonnaire (ACE) et de l’antigène de carcinome (CA 19-9) dans le cancer colorectal.

Notre travail prospectif a intéressé 95 patients présentant un cancer colorectal, pris en charge par l’institut pasteur à Oran sur une période de 12 mois allant de janvier 2011 à décembre 2012. Parmi les facteurs pronostiques largement étudiées dans littérature on trouve : le statut sociodémographiques (Age, sexe), le statut socioprofessionnel, et le statut géographiques. Age : Le mauvais pronostic du cancer colorectal chez le sujet âgé peut être expliqué par sa découverte à un stade tardif à l’intervention (Ghalek, M., 2002, Hamdi-Cherif, M., 2001). Dans notre étude, La moyenne d’âge au diagnostic de nos patients pour les deux sexes confondus est 52,94 ± 0,7 ans avec des extrêmes de 30 et 70 ans ce qui concorde avec les études faites en Asie (John F., 2000). De même, dans une étude faite en Batna (Mallem D., 2010).et en Alger (Oukkal et Bouzid., 2006) et en Maroc et en Tunis (El housse H., 2015 , Abaza H., 2010) a trouvé un âge moyen voisin de celui de notre série (55 ans). Par contre dans une étude faite en Australie et qui montré l’augmentation des cas de cancer du colon chez les femmes âgées qui peut-être expliqué par le taux d’hormone chez les femmes ménopausées (Larbaoui., B 2007).

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Table des matières

Remerciements
Dédicaces
Abréviations
Listes des figures et tableaux
Sommaire
Résumé
Abstract
Introduction générale
PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE
1. Côlon normal
1.1. Anatomie du côlon
1.1.1. Côlon droit
1.1.2. Côlon gauche
2. Histologie du côlon
2.1. Muqueuse
2.2. Musculaire muqueuse
2.3. Musculeuse
2.3. Muqueuse
2.4. Tunique externe
3. Physiologie du côlon
3.1. Fonction
3.2. Mouvements d’eau et d’électrolytes
3.3. Activité métabolique du colon
3.4. Gaz intestinaux
3.5. Motricité colique
4. Cancer du colon
4.1. Définition
4.2. Aspect macroscopique
4.2.1. Les modes d’extension
4.2.1.1. L’extension tumorale
4.2.1.2. L’extension locale
4.2.1.3. L’extension ganglionnaire
4.2.1.4. L’extension métastatique
5. Classification des cancers colorectaux
5.1. Classifications des grades du cancer colorectal
5.2. Classifications anatomo-pathologiques du cancer colorectal
5.2.1. Classifications en stades du cancer colorectal
5.2.2. Classification TNM
5.2.3. Regroupement des stades pour le cancer colorectal
6. Pronostic et survie pour le cancer colorectal
6.1. Stade
6.2. Atteinte des ganglions lymphatiques
6.3. Occlusion ou perforation intestinale
6.4. Envahissement des vaisseaux sanguins
6.5. Envahissement des vaisseaux lymphatiques
6.6. Grade
6.7. Type de tumeur
6.8. Envahissement périneural
6.9. Instabilité des microsatellites (MSI)
6.10. Contenu en ADN
6.11. Antigène carcinoembryonnaire (ACE)
6.12. Marges chirurgicales
6.13. Réaction inflammatoire à la tumeur
6.14. Indice fonctionnel
7. Statistiques de survie au cancer colorectal
8. Facteurs de risques du cancer colorectal
8.1. Alimentation et cancer du côlon
8.1.1. Les Habitudes alimentaires
8.1.2. Facteurs associés à une augmentation du risque de tumeurs colorectales.
8.1.2.1. Rôle des lipides et des viandes et le fer
8.1.2.A. Lipides
8.1.2.B. Viandes.
8.1.2.C. Fer
8.1.2.2. L’obésité et le comportement alimentaire
8.1.2.2.A. Obésité
8.1.2.2.B. Comportement alimentaire
8.1.2.2.C. Tabac
8.1.2.2.E. Boissons Alcoolisées
8.2. Facteurs héréditaires
8.3. Facteurs pronostiques
8.3.1. L’Antigène carcino-embryonnaire (ACE)
8.3.1.1. Rôle de l’ACE
8.3.1.2. Dosage sanguin de l’ACE
8.3.1.3. Valeurs normales
8.3.1.4. Taux de l’ACE élevé
8.3.2. Le Carbohydrate Antigène 19-9 (CA19-9):
8.3.2.1. Définition
8.3.2.2. Indications du dosage
8.3.2.3. Recommandations pré-analytiques
8.3.2.4. Méthodes de dosage
8.3.2.5. Valeurs de références
8.3.2.6. Variations physiopathologiques
8.3.2.7. Intérêt des marqueurs sériques pour le dépistage des cancers
9. Épidémiologie du cancer colorectal
9.1. Epidémiologie descriptive du cancer colorectal et des adénomes
9.1.1. Cancer colorectal
9.1.1.1. Incidence du cancer colorectal
9.1.1.2. Prévalence du cancer colorectal
9.1.1.3. Distinction entre cancer côlon droit, côlon gauche
MATERIEL ET METHODES
1. Objectifs du Travail
1.1. Etude des facteurs de risque dans une population du nord Ouest algérien
1.1.1. Description de la population
1.1.2. Lieu d’étude
1.1.3. Matériels
1.1.3.1. Critères de jugements
1.1.3.2. Critères d’inclusion
1.1.4. Analyse statistique
1.2. Etude des marqueurs biologiques du cancer colorectal
1.2.1. Description de la population
1.2.2. Lieu d’étude
1.2.3. Technique mises en oeuvre
1.2.3.1. ACE
1.2.3.2. CA 19-9
1.2.4. Principes biologiques de la méthode
1.2.4.1. ACE
1.2.4.2 CA 19-9
RESULTATS ET DISCUSSION
1. Résultats (Etude épidémiologique)
1.1. Etude des facteurs du risque du cancer colorectal
1.1.1. Sexe
1.1.2. Age
1.1.2.1. L’âge moyen global
1.1.3. Année
1.1.4. Localisation du cancer
1.1.5. Grade
1.2. Discussion (Etude épidémiologique)
1.2.1. L’Age
1.2.2. Le Sexe
1.2.3. La localisation
1.2.4. Le stade
2. Etude des marqueurs biologiques du cancer colorectal
2.1. Résultats (Dosage des marqueurs)
2.1.1. Facteurs de risques
2.1.1.1. Données sociodémographiques
2.1.1.2. Données socioprofessionnelles
2.1.1.3. Etude des marqueurs tumoraux circulants
2.1.1.4. Dosage de CA 19-9
2.1.1.5. Dosage d’ACE
2.2. Discussion (Dosage des marqueurs)
2.2.1. L’Age
2.2.2. Le Sexe
2.2.3. Le statut socioprofessionnel
2.2.4. Le dosage d’ACE
2.2.5. Le dosage de CA 19-9
Conclusion générale et Perspectives
Références bibliographiques
Annexes

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