L’évolution d’Amiens : la ville héritière de Rob Krier
Le projet du Pierre Dufau
« la municipalité d’Amiens confiait à M. Dufau le soin de dresser un projet du plan de reconstruction ; esquisse rapide qui s’attachait néanmoins, non seulement à résoudre le problème spécial de la reconstruction des quartiers détruits, mais englobait aussi l’aménagement de l’ensemble du territoire communal » .
Au début de la reconstruction d’Amiens, Dufau était attaché aux questions de réminiscences culturelles. Toutefois à la libération de la France, l’architecte se confronte au principe de réalisme avec la reconstruction et à beaucoup d’autres difficultés, comme les problèmes structurels : le manque des ouvriers, la pénurie des matériaux de construction. Il n’y avait pas de possibilités pour l’architecte d’agir par son expérience, les moyens mis à disposition étaient élémentaires et modestes.
Le mot d’ordre était la simplicité, il devait reconstruire en faisant l’économie de moyens .
Après la destruction des parties de la ville ancienne, surtout les maisons amiénoises connues pour leurs petites dimensions, il était nécessaire après 1940 de « remembrer » la ville, cela apparait comme indispensable après les destructions de masse décrites par Dufau . Les premiers pensées de 28Pierre Dufau pour la ville étaient de mettre les places en valeur et d’ouvrir des accès ainsi que des rues et des avenues qui conduisent vers les monuments. L’architecte dans son travail urbanistique ouvre des nouvelles voies et par son travail de remembrement, il préfère rendre ces voies plus longues, qui aboutissent à la cathédrale, pour garder le sentiment de surprise qui pousse les gens à la découverte des monuments . Ainsi, les formes des îlots existants sont simplifiés.
Le projet dessiné par M. Dufau « respecte les données historiques et géographiques : il se conforme aux nécessités économique » , entre ces deux facteurs (historique, économique) M. Dufau a travaillé pour la circulation et l’ouverture de nouvelles traces, en plus pour la mise en valeur des places publiques et pour la conservation de monuments.
Le plan du Pierre Dufau a réglé plusieurs problèmes, à l’époque : le problème de la circulation, le zoning, ouvrir de grandes artères dans la ville, et les constructions de la ville . En ce qui concerne l’ouverture de nouveaux tracés, l’architecte a vu les problèmes de la circulation lente dans certaines rues, et par rapport à l’agglomération de l’époque, l’élargissement des rues a remédié à cette situation . Les intentions de l’architecte ne se sont pas arrêtées juste pour résoudre le problème de circulation, mais aussi pour ouvrir une perspective sur les monuments de la ville : le premier axe débouche vers le nord-sud, et le deuxième vers l’est ou l’ouest. Autre sujet que l’élargissement des routes, Dufau a travaillé sur plusieurs points :
Les places publiques
Dufau a pensé qu’Amiens n’aurait pas la réputation d’une capitale de la Somme, qu’Amiens se développe à travers ses places publiques, ses monuments et ses carrefours « larges et ordonnancées » . L’élément le plus important était pour lui la place de la cathédrale. Dans ce but, Dufau désirait donner au monument (cathédrale) une grandeur par rapport à l’échelle du parvis. Tous les bâtiments qui sont autour du parvis ne masquent pas la cathédrale. Selon lui, la cathédrale et sa grandeur sont les aspects les plus importants comparés aux bâtiments qui sont tout-autour d’elle. Pour ce but Dufau fut partisan du dégagement de la façade ouest de l’évêché, par la démolition des bâtiments informes actuels et leur remplacement par un jardin. Ensuite il a été partisan d’un assez vaste dégagement des biais, (rues entourant la cathédrale) restituant à la cathédrale sa grandeur. Enfin, il ne s’oppose pas à une vue axiale sur la cathédrale, bien que cette idée très défendable soit critiquée par de nombreux architectes des monuments historiques qui s’en tiennent aux vues de biais.
La conservation des monuments historiques
La cathédrale est le monument le plus intéressant dans le travail urbanistique de M. Dufau.
Le première objectif pour lui était d’ouvrir des perspectives sur la cathédrale. « Il observe que le problème à examiner à son sujet est surtout une question de « mise en scène » à régler, non d’après les pensées profondes et ignorées de Robert de Luzarches, mais en fonction des données réelles, modernes et actuelles ». Pour l’église Saint-Germain, elle fut entourée par un jardinet et une placette, ensuite le logis du Roi fut maintenu et bordé d’un jardin, en plus le beffroi fut réédifié dans un style antérieur au XVIIIe siècle. En ce qui concerne le choix des matériaux dans la reconstruction, L’architecte a choisi des matériaux régionaux pour qu’ils correspondent à tous les amiénois dans leurs individualités et leur personnalités. Ensuite pour la continuité de la reconstruction Dufau a amélioré l’état des bâtiments des services publics pour les rendre plus grands. Ces améliorations permettent à Amiens de s’autogérer .
Les objectifs urbains
L’objectif urbain était pour la mairie de relier le centre ville au quartier Saint-Leu en remettant au centre du dispositif la cathédrale, « créer un quartier nouveau tirant parti du site, remettant en situation la cathédrale reliant le centre-ville à Saint-Leu » . Ensuite, la mairie a demandé une reconstruction aisée qui assure la saine circulation, et relie les parties de la ville par une circulation fluidifiée, efficace pour les déplacements des gens, en gardant les deux termes : fonctionnalité, déplacement.
Tous les objectifs énoncés, avaient une relation avec l’objectif urbain. C’est pour cela que la mairie a considéré le fait d’intégrer la notion urbanistique dans les projet du concours. Par conséquent, la sélection des groupes invités au concours fut faite selon la capacité des concurrents à intégrer cette notion dans leur projet « Ils devaient être des projets urbains » . Pour tout ces facteurs donc la mairie a organisé un concours en 1984, ce qui a attiré les regards des architecteslocaux et internationaux à reconstruire le secteur nord du centre ville.
Deuxième partie : Un projet de grande envergure
Le projet Krier
Généralités
Par la présence de la cathédrale qui est le centre de gravité de la ville et à cause des projets de reconstructions de la ville, deux caractéristiques ont enrichi le cadre urbain : La première était que le centre ville était le dernier centre européen qui n’avait pas été encore reconstruit , la deuxième réside dans l’intention de la reconstruction en 1984, qui était une architecture liée à l’histoire d’Amiens, et fonctionnelle dans le même temps « ressurgir les liens historiques entre St Leu et le centre ville » .
Le programme de réaménagement contient : 665 logements (dont 329 PLA, 236 PAP et 100 loyers libres), avec 7.000m 2 des surfaces commerciales, 5000m2 de bureaux, 2 hôtels de 60 chambres, 2000m2 d’espaces publics (dont les parkings) . Krier a répondu aux fonctions requises qui constituent la trame urbaine, en reconstituant une série de 6 îlots ( Parvis de la cathédrale ; Le bas Parvis ; L’îlots du marché Lanselles ; le quartier Saint-Germain ; Le bras d’Engoulvent ) se trouvent dans le secteur Nord du centre ville [fig. n°8].
L’objectif urbanistique de Krier vise à reconstituer la trame urbaine « en créant des îlots qui viennent raccommoder le tissu » . L’objectif de son projet est de créer un quartier nouveau tirant partie du site, en remettant en situation la cathédrale, et finalement en reliant le centre ville à SaintLeu. L’idée principale de la proposition de Rob Krier est de faire oublier avec vigueur les destructions de la guerre en produisant à l’emplacement des édifices et des rues détruites par les obus, un nouveau tissu urbain qui ressemble l’ancien. « Le principal but de mon projet était de reconstruire ce tissu urbain de façon à combler ces vides et de renouer avec les fragments d’architecture afin de faire disparaître ses blessures » .Trois principes servent ce concept : l’ordre des espaces publics, l’échelle de la ville traditionnelle, mais efficace à cette nouvelle époque, les typologies traditionnelles des implantations locales, et leurs combinaisons. C’est sur ce principe que Krier conçoit, l’objectif du concours. Un projet se définit par rapport à sa forme pour les espaces publics, et par rapport à son orientation stylistique et esthétique pour intégrer les éléments et les données complexes d’un plan urbain de cette taille sans que soit remise en cause l’économie fondamentale du projet.
En ce qui concerne la hauteur des bâtiments, le principe général guidant la construction du secteur est de retrouver un gabarit respectant l’échelle de chaque quartier. On trouvera donc des bâtiments en rez-de-chaussée de plus de 2 étages, les combles étant aménageables, ou rez-de chaussée et plus de 3 étages. Tandis que la vue de la cathédrale a influencé les hauteurs des bâtiments tout-au-autour. On trouvera aux points marquants du parcours urbain (les bâtiments tours, qui ont un forme rond) un gabarit légèrement supérieur.
L’îlot du marché Lanselles (ancienne place aux herbes)
Ce terrain de forme rectangulaire mesure « 150m de long sur 50m de large environ et présente un dénivelé orientée Sud-Nord entre la rue des Orfèvres et le bras des Tanneurs, [dans les années 1980 ce terrain avait l’usage de] parking » Sur cet espace du projet [fig. n°26], Krier propose de reprendre le tracé de l’ancienne rue des Tripes (cette rue piétonne relie trois blocs de l’intérieur) afin de donner une perspective sur l’axe donnant sur le clocher de l’église Saint Germain.
Dans la rue Haute des Tanneurs, 4 maisons dessinent la façade de l’îlot, elles sont construites chacune sur un arc, et elles sont espacées par des ponts sur les berges qui permettent d’entrer à l’intérieur de l’îlot [fig. n°27]. Cet îlot est bordé par deux musées sur ses côtés Est et Ouest [fig. n°28] : celui du côté Est est dédié à l’histoire de la ville, son architecture et ses bombardements durant les guerres. Celui du côté Ouest est une galerie dédiée au peintre Alfred Manessier, qui a réalisé de nombreux tableaux sur le littoral picard et les ports du Nord. La forme de ce musée est liée à l’histoire du quartier, « il reprend par sa forme octogonale un bâtiment qui existait avant guerre en fonction du marché » [fig. n°29]. Il y avait en effet une poissonnerie et le petit chemin qui débouche dans la rue Saint-Martin aux Waides rappelle la présence de ce marché. D’autre part, Krier ne souhaitait pas créer un maillage de bâtiments totalement régulier, mais un endroit par un acte architectural afin de mettre en relation les îlots. « J’ai voulu, à travers des solutions architecturales, créer des souvenirs de ce qui a existé ».
Le quartier Saint-Germain
Comme pour l’îlot du quartier du marché Lanselles, Krier propose dans ce quartier, qui s’étend sur 7000 m 2, le même principe (une rue à l’intérieur de l’ilot) . Le début des travaux pour ce quartier était prévu en 1988 [fig. n°51]avec la construction de 126 logements par 3 promoteurs (33 par l’OPAC, 34 par la SAP et 59 par la SACIS) et la création de 427 m2decommerces, 36 m2 de bureaux, et enfin un parking commun de 143 places [fig. n°52]. Krier a l’idée de mettre en lumière cette zone en construisant un parvis devant l’église Saint-Germain, qui était souhaité depuis longtemps : « j’ai créé un parvis qui n’a jamais existé, et qui pourrait avoir un sens aussi bien urbanistique qu’architectural » . C’est pour cela qu’il a repensé la rue de l’entonnoir, qui relie le parvis de l’église à l’ancienne place Vogel [fig. n°53]et le pont de la place de la Tuerie [fig. n°54], d’où on a une perspective sur la rue basse des Tanneurs et le clocher de l’église. L’ouverture du bloc entre le nord et la rue basse des Tanneurs met en valeur l’église Saint-Germain. Aussi, Krier a conçu sur le long du bras des Tanneurs une série de petites maisons où chacune a un accès avec un pont comme celles de la rue du Don [fig. n°55]. Pour les éléments architecturaux, l’architecte s’est inspiré des façades anciennes [fig. n°56]. Les bâtiments avaient des différences de traitement (volumes,ouvertures) ce qui accentuait leur originalité .
L’architecte propose de réorganiser l’îlot Saint-Germain avec 8 îlots (SG1-SG2-SG3-SG4-SG5 SG6-SG7-SG8). Entre les îlots SG5 et SG6 [fig. n°57], on trouve des espaces verts donnant sur la façade nord de l’église et sur le canal. L’emprise de ce jardin public est déterminée par le gabarit des immeubles en respectant les marges d’implantation. On remarque aussi que ces immeubles pouvaient intégrer quelques commerces. Dans le cœur du quartier, nous trouvons des liaisons piétonnes qui débouchent vers le parvis [fig. n°58], les voiries ont donc déterminé les formes des îlots selon l’organisation urbaine. Il est intéressant de remarquer ici que l’architecte a dessiné le quartier comme un micro cosme de la ville d’Amiens, en lui donnant 4 fonctions [fig. n°59]: un parking souterrain sur 2 niveaux, un accès à ce parking, un jardin public sur le côté nord de l’église et un parvis qui marque le cœur du quartier. En ce qui concerne les équipements dans cette partie du projet, Krier a choisi les fonctions selon les exigences architecturales.
La morphologie du projet Krier
Le paysage urbain est l’effet émanant de l’évolution du tissu. Dans le système urbain global, plusieurs sous-systèmes existent afin de compléter cet ensemble, un de ces systèmes est le système morphologique, qui est « décomposé en trois grandes composants : des éléments, qui forment une structure (modes d’organisation de ces éléments), qui elles-mêmes obéissent à des logiques spontanées ou réglementées que l’on peut appeler les moyens » . Ensuite, le second facteur réside dans les tracés, parcellaires et les bâtis, enfin, le troisième facteur est un système idéologique . Dans l’étude suivante les trois facteurs précités sont expliqués selon l’architecture de Krier, cette architecture est liée en général avec son idéologie globale.
Façades extérieures
Le type de construction de Krier correspond à la période du XIXe siècle. Le rythme des percements est régulier, le rapport entre les pleins et les vides est équilibré dans les façades des îlots. Sauf le parvis, où le caractère principal est donné par la dominance des vides sur les pleins [fig. n°65], avec une arythmie des percements entre les trois façades qui le constituent. Dans l’ensemble des îlots, on distingue une prédominance du premier étage, avec une variété des linteaux. Krier dans sa planification a adopté 3 types des linteaux : linteaux en arc plein cintre (ces constructions sont nombreuses sur le parvis de la cathédrale) ; linteaux en arc surbaissé (ces constructions sont partagées sur l’ensemble des façades des îlots et dominant sur l’îlot SaintGermain) ; linteaux réguliers, sans arcs (ces constructions sont sur toutes les façades). Le mélange de ces trois types est existant sur une seul façade, par exemple les trois façades du parvis.
Les constructions sont caractérisées par une composition générale proche de celle de l’époque médiévale et de la Renaissance. En outre, l’encadrement des percements est un peu présent, et les murs sont en pierre à bossage. Les toitures sur tout l’ensemble du projet Krier sont apparentes, mais diffèrent selon l’îlot, où chaque îlot diffère par des petites caractéristiques qui le distinguent, avec un caractère classique, post moderne :
Le pont des Drapiers: L’ensemble du pont est formé de 3 blocs [fig. n°66], qui ont la même hauteur (R+2+Combles), les entrées de ces 3 bâtiments sont construites par des ouvertures. Leurs linteaux sont en arc surbaissé, et se distinguent par leurs dimensions. Cependant, leurs tailles ne varient pas. Ces 3 blocs sont liés l’un à l’autre par des bâtiments surélevés qui ont un seul niveau (R+Comble). Au dessus du niveau du pont, les linteaux sont en arc surbaissé et diffèrent aussi par leur nombres et leur dimensions. Deux immeubles ferment, au nord et au sud le pont des Drapiers,leur niveau est R+4+Comble. En ce qui concerne la façade, elle était en général prévue par Krier d’être « revêtue de plaquettes en briques de terre cuite » .
Le quartier Saint-Germain: Krier a choisi un seul rythme pour cet îlot : R+2+Combles. Pas de répétitions dans les façades [fig. n°67], il n’y a pas de symétrie. Les dimensions de chaque bâtiment sont uniques, ces constructions sont collées l’une par l’autre. Le placement des fenêtres ne suit pas une organisation logique, mais toutes les fenêtres ont la même forme. Par ailleurs, Les toitures sont décorées par des linteaux, chaque construction a une organisation singulière, mais l’harmonie se retrouve à travers les dimensions égales de chaque bâtiment (même hauteur). Cependant, la répartition des éléments architecturaux (fenêtres, linteaux et entrées) évolue d’un bâtiment à un autre.
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Table des matières
Introduction
I/ Première partie : Rob Krier et Amiens
A. Présentation de l’architecte
1.1 Rob Krier : une doctrine architecturale traditionnelle
1.2 Amiens avant Rob Krier : Un panorama historique des événements passés
B. L’évolution d’Amiens : la ville héritière de Rob Krier
1.3 Le projet du Pierre Dufau,
1.3.1 Les places publiques
1.3.2 La conservation des monuments historiques
1.4 Les objectifs de la ville, et l’état du site en 1980
1.4.1 Les objectifs de la municipalité
1.4.2 Les objectifs économiques
1.4.3 Les objectifs urbains
C. L’arrivée de l’architecte luxembourgeois à Amiens et la reconstruction
1.5 La rencontre entre Rob Krier et Amiens
1.6 L’adoption du projet Krier
Conclusion
II/ Deuxième partie : Un projet de grande envergure
A.Le projet Krier
2.1 Généralités
2.2 Les parties du projet
2.2.1 Le parvis de la cathédrale
2.2.2 Le bas parvis
2.2.3 L’îlot du marché Lanselles (ancienne place aux herbes)
2.2.4 La passerelle, le pont des Drapiers
2.2.5 Le bras d’Engoulvent (quartier du Don)
2.2.6 Le quartier Saint-Germain
2.2.7 Les Halles
2.3 La morphologie du projet Krier
2.3.1 Façades extérieures
2.3.2 Le tissu urbain du projet Krier
2.3.3 La division des îlots
2.3.4 La composition des bâtiments
2.3.5 Le cadre d’un projet fonctionnel
B. Un débat architectural et urbain
2.4 Les critiques du projet et les arguments militants
2.4.1 La visite du président François Mitterand à Amiens le 7 février 1985
2.4.2 La Commission Supérieure des Monuments Historiques, le 14 mars 1985
2.4.3 Le Comité de sauvegarde de l’environnement de la cathédrale d’Amiens, 1985
2.4.4 Pierre Dufau, Le Monde, en février 1985
2.4.5 Le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement, en novembre 1985
2.4.6 L’année1986, La seconde intervention et protestation du Comité de sauvegarde de l’environnement de la cathédrale d’Amiens
2.4.7 L’immeuble Le Peutrec, 1986
2.4.8 La lettre du M. Dufetel, le 23 janvier 1987
2.4.9 Évêché d’Amiens commission Diocésaine d’art sacré, 1987
2.4.10 Le registre public en mars 1987
2.4.11 Les points sur l’avancement du projet, et la création de la Z.A.C
2.4.12 La création de la ZAC Cathédrale, 1987
2.4.13 L’Enquête publique du dossier de réalisation janvier/mars, 1988 (le deuxième registre public)
2.4.14 La réponse des investisseurs et l’état des contacts pris avec les promoteurs
2.4.15 Le projet Krier entre dans sa phase opérationnelle
2.4.16 Une année charnière : 1989 et l’intervention de Alain-François Lederlin
2.5 Le projet abrogé
2.5.1 L’élection municipale d’Amiens, fin 1988-janvier 1989
2.6 Les causes masquées : pourquoi le projet Krier a t-il été abrogé ?
2.6.1 La diversité des critiques
2.6.2 Les objectifs esthétiques et historiques
2.6.3 Les objectifs politiques et sociaux
2.6.4 Les objectifs populaires
2.6.5 Les objectifs économiques : subventionner le projet Krier
Conclusion
III/ Troisième partie : Le fruit de l’expérience
A. L’architecture appropriée pour la ville d’Amiens
3.1 L’actualisation de l’architecture historique
3.2 La dernière apparition de Rob Krier, et le sort de la Z.A.C
3.2.1 Le deuxième concours et le choix du nouvel architecte : Bernard Huet reprend la Z.A.C
3.3 L’impact du projet Krier après l’abrogation : Francesco Venezia, un exemple vivant
3.3.1 Nouvelle organisation : l’analyse des zones après Rob Krier
B. Le débat entre tradition et modernité à l’échelle d’Amiens
3.4 De Pierre Dufau à Rob Krier
3.5 Amiens sur la scène européenne
C. Amiens vue par ses habitants
3.6 Rencontre avec les habitants
3.7 Sondages
Conclusion
CONCLUSION GÉNÉRALE
BIBLIOGRAPHIE
Note sur la chronologie générale de projet Krier