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Effets des transferts de fonds sur la balance des paiements
L’impact des transferts d’argent sur la consommatio n privée, l’épargne et l’investissement n’est que l’un des aspects de leur contribution à l a croissance et au développement des pays d’origine des migrants. Ces transferts viennent s’a jouter non seulement au revenu intérieur des ménages mais participe aussi à l’amélioration du déficit de la balance des paiements.
En effet, les transferts peuvent compenser les déficits chroniques de la balance des paiements en réduisant la pénurie de devises. Leur impact estaussi appréciable que celui des autres flux monétaires (telles que l’aide financière, l’investissement direct ou les prêts). En outre, les transferts constituent une source de devises beaucoup plus stable que les autres flux de capitaux.
Les pays en développement se sont très vite rendu omptec de cet effet manifestement positif des transferts d’argent sur leur balance des paiements. Ils ont pris des mesures pour accroître cet afflux de devises. Mais ces mesures doivent être appliquées avec prudence parce que les transferts influent directement sur l’activité économique du pays d’origine.
L’un des effets négatifs des transferts sur la balance des opérations courantes est « l’effet boomerang ». C’est ce qui se produit quand les transferts provoquent une augmentation des importations et par conséquent du déficit de la balance commerciale de leur pays.
Lorsque la demande concerne celles des biens échangeables, elle peut provoquer une appréciation du taux de change réel. Or, un taux dechange surévalué réduit la compétitivité des entreprises du pays sur les marchés étrangers parce( que les exportations deviennent chères) et sur les marchés intérieurs (parce que sleimportations sont peu coûteuses).
Les ressources du secteur des biens marchands vont vers celui des biens non marchands selon le « syndrome hollandais » (Deutsch deases). Ce phénomène peut à son tour créer des pressions sur la balance des paiements, ralentir l’accroissement des opportunités d’emploi et, renforcer l’incitation à émigrer.
Si l’effet du « syndrome hollandais » exercé par les transferts est insignifiant, c’est parce que des importations supplémentaires de biens d’équipement peuvent coûter plus chers et augmentent ainsi la productivité. Cette amélioration conduit à une meilleure compétitivité des produits intérieurs. Par ailleurs, les biens d’équipement importés peuvent conduire à une substitution d’importations de biens et service non facteurs, c’est-à-dire la production des biens consommés localement et/ou destinés à l’exportation.
Plus particulièrement à Madagascar, il serait beaucoup préférable que les flux entrants de devises augmentent pour accroître les effets bénéfiques pour le pays, tant sur le plan social que sur le plan économique.
C’est ainsi que l’Etat malagasy reste prudent en li mitant les sorties des devises. Seuls les transferts venant de l’étranger sont sollicités. Cette politique est mise en avant dans MAP. Il s’agit d’encourager les institutions financières dans les opérations bancaires qui génèrent des devises. C’est seulement dans ces conditions que les transferts d’argent deviennent un marché porteur. Ce marché attire également une autre catégorie d’acteurs : les institutions de microfinance qui y voient de plus en plus une source de diversification de leurs produits et de leurs revenus.
En effet, les institutions de microfinance disposent d’un avantage comparatif de poids en disposant de réseaux étendus et d’une proximité tanphysique que sociale. De plus, les segments de clientèle moins favorisés constituent al majorité de la population et des familles récipiendaires. Ces dernières forment plus de 70% de la population totale.
Ils peuvent s’avérer être un canal supplémentairede distribution des services de transferts aux niveaux nationaux, régionaux et internationaux en particulier dans les pays en développement caractérisés par une infrastructureedpaiement défaillante.
RISQUES SUR LES OPERATIONS BANCAIRES
Avant de présenter les différents types de risquespossibles dans les opérations bancaires au niveau de son système financier international, il apparaît utile de préciser au préalable la définition du risque.
On appelle risque, un ensemble d’évènements futursdont on a clairement identifié sa loi de probabilité. On peut définir tout risque pesant surune entité comme un aléa, qui peut être bénéfique ou néfaste à l’entité. La matérialisationd’un risque n’a donc pas une incidence forcément négative. Il faut distinguer la notion derisque de celle d’incertitude. La première est une évaluation de probabilité d’occurrence d’unévénement associé à un enjeu. La seconde est le degré de doute dans cette évaluation, elle roîtc avec l’ignorance, c’est-à-dire le manque d’information. L’évaluation d’un risque apparaît donc comme une suite de compromis entre l’objectivité parfaite et inaccessible d’une connaissance absolue (état de certitude) et la marche au hasard.
Les opérations bancaires, de par le monde, se font de plus en plus par le biais de technologie moderne, notamment l’utilisation des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). Il existe plusieurs risques liés à l’utilisation de ces matériels et des logiciels correspondants. Ce risque inclut la possibilité de technologie inadéquate (risque informatique), problèmes opérationnels, ressourceshumaines insuffisantes, ou infractions d’intégrité (c’est-à-dire fraude) qui résultera à esd pertes inattendues. Ce risque est fonction des contrôles internes, du système de l’information, et de l’intégrité des employés à opérer dans le processus.
Cette section est consacrée à l’étude de deux typesde risques opérationnels, notamment celui des risques de transaction d’une part, et les risques de fraude, d’autre part.
Risques de transaction
Ces risques incluent ceux liés à la défaillance totale, au disfonctionnement non détectable d’un équipement et aux failles dans les systèmes de défense informatique.
Tout d’abord, en cas de panne totale du système, il y a un risque de perte importante d’informations. Cela peut conduire à l’interruption de la transaction. Les coûts engendrés par ce genre d’incident peuvent être élevés à cause del’accroissement probable des coûts d’opportunités pour la banque.
Ensuite, un dysfonctionnement non détectable peut apparaître, notamment à la suite d’une fausse manipulation du matériel même involontaire arp un agent. Dans ces conditions, les risques encourus peuvent être très élevés pour tousles acteurs.
Par ailleurs, dans le cas où le système de défenseinformatique – antivirus – est défaillant, des pertes et/ou des fuites d’informations deviennent inévitables. Les risques dépendent ainsi du volume et de la qualité des informations perdues.
Enfin, des erreurs peuvent survenir lors des saisies, du traitement et de la sortie des résultats. En ce qui concerne les saisies, tout dépend de la qualité de l’opérateur et du matériel. Quand au traitement, la qualité du logiciel et du savoir faire de l’opérateur demeurent un facteur important dans le processus d’enregistrement des informations. Pour ce qui touche la sortie des résultats, tout dépend des logiciels de traitement et de la manipulation du matériel.
Risque de fraude
Ce type de risque concerne les menaces délibéréesffectuées par l’agent opérationnel ou par d’autres personnes externes à la banque. Nous répertorions : les vols, les virus, les falsifications (faux messages), l’altération de message, la duplication de message, la suppression de message, la perturbation de transmission, la non validité d’un bon message et la signature d’un faux message.
Nous relevons aussi les types d’intrusion comme celui d’un usager ou non 4 effectuant une opération non autorisée. Il s’agit par exemple de isquer lié aux copyrights. En effet, nous savons que les copyrights sont des moyens de protection de propriétés intellectuelles (produits, marque,…). Un gros risque peut apparaîtr e lorsque des personnes malveillantes se mettent à copier et utiliser les concepts, techniqu es et technologies appartenant en propre à la banque.
Par conséquent, la fiabilité du réseau et des terminaux (guichet de l’agence) doit être impérativement bien protégée pour le fonctionnementnormal d’un système bancaire automatisé.
Les autres risques :
Nous mettons dans cette catégorie tous les risquesdus aux paramètres externes à la banque. Il s’agit de risque d’ordre économique et/ou d’ordre politique.
Le risque économique
Le risque économique des transferts relève de la conjoncture économique mondiale. Il concerne le non-paiement d’une dette par un débiteur du fait de son insolvabilité. En effet, dû à ce risque, le fait de réaliser diverses transactions par envoi bancaire des fonds entre deux acteurs économiques on non, peut générer des problèmes de paiement ou de règlement de ces derniers ainsi qu’à la banque. Dans le domaine inte rnational, ce risque est accru par l’existence d’espace frontalière entre débiteurs etcréanciers.
En outre, le risque économique comporte d’autres éléments comme la hausse du taux d’intérêt, l’effondrement et/ou la hausse du prix ud pétrole et l’apparition de diverses crises.
Ce risque est exogène, donc non maîtrisable. Cependant, elle peut les anticiper pour réduire les impacts. Anticiper et préparer tous les événements possibles ou les risques sont la responsabilité de l’Institution financière de Microfinance (IMF).
Le risque de politique
En plus des éléments économiques et monétaires, apparaîtil utile de prendre en compte l’ensemble du contexte politique du pays considéré. En effet, certain évènement peut modifier les perspectives économiques prévues. On eutp mentionner les éventualités suivantes : les changements profonds dans les relations économiques internes, la détermination du climat social et fréquence des grèves, l’intervention de l’Etat dans le monde des affaires, etc.
Une entreprise peut être solvable en monnaie localealors que le pays peut ne pas l’être en devise. La capacité de transfert d’un pays peut se trouver compromise par un renversement de la conjoncture, ou par l’apparition de crises politiques et sociales. Plus particulièrement à Madagascar, le pays est très sensible et à fort probabilité d’apparition de ce type de risque. Concernant les risques politiques à court terme, on ne dispose que d’éléments d’informations partiels susceptibles d’intégrer les prévisions nécessaires. Les sondages d’opinion permettent d’évaluer en termes de probabilités l’éventualitéesd diverses issues possibles et représentent une fiabilité absolue. La prévision sera plus délicate pour le risque politique à moyen ou à long terme mais peut se reposer essentiellement sur l’avis de spécialistes du pays concerné.
Le risque de marché
Le risque de marché est le risque de perte qui peut résulter des fluctuations des prix des instruments financiers qui composent un portefeuille. Le risque peut porter sur le cours des actions, les taux d’intérêts, les taux de change.
En effet, les cours des actions peuvent baisser lorsque la banque perd son image de marque et sa notoriété. C’est la conséquence d’une mauvaise estiong ou de l’incapacité à faire face aux risques déjà invoqués auparavant.
Concernant les intérêts, l’ampleur du risque dépende la variation importante et brusque de son taux. Une fluctuation positive ou négative entraîne toujours des gains ou des pertes au cas où le contrat conclu entre les parties est fixé à un taux t donné.
Quant au taux de change, il influe sur le montant des dettes et créances induites par le transfert de particulier à particulier ou de banque à banque. Une variation du taux de change peut influencer également le volume des transaction des matières premières.
Par extension, le risque des activités économiquesa des impacts directs ou indirects liés sur l’évolution des marchés. Il affecte l’évolution del’ensemble de l’économie puisqu’il conditionne l’incitation aux investissements.
Dans la théorie moderne du portefeuille, ce risqueest généralement mesuré par la volatilité du marché, une donnée statistique, laquelle ne peut toutefois totalement traduire toutes les incertitudes propres aux marchés et encore moins celles de l’économie en général. Pour un actif donné (titre…), ce risque est qualifié de isquer systémique, puisqu’il est corrélé à la volatilité de l’ensemble du marché.
LES FACTEURS IMPORTANTS DES RISQUES ENCOURUS PAR LES TRANSFERTS RAPIDES
Cette section concerne les risques directement liésaux transferts rapides d’argent.
Risque sur le taux de change
Le risque de change d’un actif financier résulte dela variation du cours de change de cet actif par rapport à une devise de référence. Ce risque met en avant l’importance d’une incidence financière induite par les fluctuations monétaires- lors d’une transaction – sur l’ensemble de la situation et des résultats d’une entreprise. Compte tenu de la définition de ce risque, nous pouvons identifier les éléments constitutifs du risque de change à travers l’aléa et l’enjeu.
D’une part, l’ aléasur l’enjeu est un risque traduit par un gain ou une perte. Ce risque est soumis à une loi de probabilité et sa valeur dépenddu hasard. Il peut ainsi se décomposer en deux éléments indissociables : la probabilité de son apparition et de son ampleur. D’autre part, l’ enjeu représente, le montant net susceptible d’être affecté par l’aléa. Pour une institution financière, l’enjeu exposé aux fluctuations monétaires est représenté par sa position de change.
L’assiette de risque – pour une entreprise donnée, ici la banque – est constituée de l’ensemble des comptes en devises qu’elle détient. Le risque de change est proportionnel au volume d’actifs en devise détenu par la banque lors d’une appréciation ou d’une dépréciation de la monnaie. Ainsi lors d’une appréciation monétaire, un créancier subit des pertes si les créances sont libellées en devise alors qu’il engrange des bénéfices en cas de dépréciation. La question principale qui touche la mesure du risque encouru se rapporte à la probabilité de l’amplitude de la fluctuation du taux de change. Il y a différents éléments pour déterminer cela.
La position de change :
La position de change globale d’une entreprise est égale au solde de ses créances (ou des avoirs) et de ses engagements (ou des dettes) en devises. Nous disons qu’une position de change est nulle lorsque le solde précédemment défin est nul. Dans le cas contraire, la position est ouverte et peut être caractérisée comme longue, si les avoirs sont supérieurs aux engagements ou comme courte, si les avoirs sont inférieurs aux engagements. Laposition de change apparaît donc comme le montant de l’enjeu ne t soumis aux fluctuations monétaires.
Les différentes méthodes d’évaluation de la position de change
Nous pouvons dire successivement que :
– la position de change comptable mesure à un moment donné le montant exposé aux fluctuations monétaires, en prenant comme seule source d’information les documents comptables.
– La position de change économique est égale au monta exposé à ces fluctuations, en tenant compte de la situation économique présente teprévisible de l’entité.
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Table des matières
INTRODUCTION
CHAPITRE I : LES PROBLEMATIQUES LIEES AUX TRANSFERTS RAPIDES D’ARGENT
SECTION I – LESMOTIFS DE TRANSFERTS ET IMPACTS DES TRANSFERTS
1. Les motifs de transferts
2. Impacts des envois de fonds
2.1. Effets économiques des transferts d’argent
2.1.1. Répartition du revenu et réduction de la pauvreté
2.1.2. Les transferts d’argent et la croissance
2.2. Effet macroéconomique
3. Effets des transferts de fonds sur la balance des paiements
SECTION II : RISQUES SUR LES OPERATIONS BANCAIRES
1. Risques de transaction
2. Risque de fraude
3. les autres risques
3.1. Le risque économique
3.2. Le risque de politique
3.3. Le risque de marché
SECTION III : LES FACTEURS IMPORTANTS DES RISQUES ENCOURUS PAR LES TRANSFERTS RAPIDES
1. Risque sur le taux de change
1.1. La position de change
1.2. Les différentes méthodes d’évaluation de la position de change
1.2.1. Position de change comptable
1.2.2. Position de change économique
2. Les risques inhérents aux moyens de paiements
2.1. La monnaie fiduciaire
2.2. Les monnaies scripturales
2.3. Les virements
2.3.1. Par ordre écrit en remplissant un formulaire de virement.
2.3.2. en utilisant les terminaux bancaires : (ou les DAB qui intègrent cette fonction) grâce à la carte EC et le code PIN.
2.3.3. par ordre « électronique » via Internet ou tout simplement par téléphone.
3. Risques dus aux Blanchiments d’Argent
3.1. Origine de l’expression
3.2. Définition
3.3. Risques induits par le blanchiment
CHAPITRE II : CAS D’ACCES BANQUE MADAGASCAR
SECTION I : SUR ACCES BANQUEMADAGASCAR
1. Présentation de ABM
1.1. Partenaire Technique et Actionnaire Principale
1.1.1. LFS Financial Systems GmbH
1.1.2. Africap Microfinance Fund Ltd.
1.1.3. Banky Fampandrosoana ny Varotra (BFV) – Société Générale
1.1.4. Triodos-Doen Foundation (Pays-Bas)
1.1.5. International Finance Corporation (SFI)
1.2. L’organigramme de ABM
1.3. Produits et services
2. Objectifs de la banque
2.1. Visée financière et opérationnelle
2.2. Visée commerciale
2.3. Visée sociale
3. Résultats et projections d’ABM
SECTION II : LES TRANSFERTS D’ARGENT CHEZ ABM
1. Le SWIFT un outil qui accroît l’efficacité et la sécurité de toute transaction
1.1. Présentation
1.1.1. Le réseau SWIFT
1.1.2. Règles de fonctionnement
1.1.3. Nature et principes du SWIFT
1.2. SWIFT chez ABM
1.2.1. Le Marché Interbancaire de Devises ou MID
1.2.2. Fonctionnement pour ABM
2. MONEYGRAM
2.1. Historique et présentation
2.1.1. Fonctionnement
2.1.2. Principes
2.1.2.1. Offrir un service fiable et sécurisant.
2.1.2.2. Offrir un service facilement accessible avec plus de choix.
2.1.3. Les concurrents
2.2. ABM et MoneyGram
SECTION III : EVALUATION DES RISQUES DUS AUX TRANSFERTS RAPIDES D’ARGENT
1. Risque d’illiquidité
2. Risque de perte d’intérêt
3. Risque de violation du taux de position de change
4. Risque de taux
5. Risques de blanchiment et le financement du terrorisme
5.1. Cadre juridique sur le blanchiment à Madagascar
5.2. Politique d’ABM
6. Les freins
6.1. Lois et règlementations
6.1.1. Les barrières technologiques
6.1.2. Les barrières de notoriété
6.1.3. Les barrières de mobilité
6.1.4. Les barrières stratégiques
6.2. Environnement politique, économique et social
6.3. Le risque pays
CHAPITRE III : AXES D’AMELIORATION POUR ABM
SECTION I : COMMENT EVITER LES RISQUES
1. Comment éviter le risque d’illiquidité ?
2. Comment éviter le risque de taux?
2.1. La gestion du risque de taux
2.2. Comment éviter le risque de taux de change
2.3. Identification des risques
2.4. Comment mesurer les risques financiers ?
3. La gestion actif-passif
4. Comment lutter contre le blanchiment d’argent ?
4.1. Conservation des documents (obligation MoneyGram)
4.2. Devoir de vigilance
4.2.1. Vigilance constante dans le cadre du processus d’identification
4.2.2. Formation du personnel et procédures internes
4.2.3. Vigilance et établissement d’un rapport écrit sur toute opération douteuse
SECTION II : ESQUISSE DE RECOMMANDATIONSMARKETING POUR ABM
1. Stratégie Marketing efficace
2. Marketing sur la concurrence :
SECTION III : SECURITE DES TRANSFERTS RAPIDE D’ARGENT : LA BONNE GOUVERNANCE
1. Limitation des opérations en espèces
2. Impact sur la concurrence et les coûts
3. Abaisser le coût des transferts officiels
4. Mieux utiliser les transferts
5. Le renforcement de l’infrastructure de télécommunication
5.1. Les responsabilités
5.2. Réglementation
5.3. Perspectives de développement du secteur financier à Madagascar
CONCLUSION GENERALE
RESUME ANALYTIQUE
TABLE DES MATIERES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES SCHEMAS
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
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