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1990 – 1995 : phase d’émergence des IMF :
L’émergence des IMF a été surtout favorisée par conjugaisonla des interventions de trois entités : les Bailleurs de fonds (Banque Mondiale, Union Européenne, Agence Française de Développement, Coopération Allemande,Inter-coopération Suisse, …)
le Gouvernement au travers de sa politique en faveur de ce secteur avec le concours du financement de la Banque Mondiale à tra vers:
· le Projet d’Exécution PATFR/ADMMEC jusqu’en 1997 ;
· puis le Projet Micro Finance (PMF) pour une phase de deux ans 1998-1999 ;
· et l’AGEPMF : gestion du Programme Micro Finance planifié sur quinze ans dont le démarrage officiel a débuté en juin 1999.
les Agences d’Implantation et de Développement ou opérateurs techniques spécialisés et qui ont assuré l’encadrement technique des IMF. Il s’agit entre autres : DID, FERT, IRAM, et CIDR.
Au cours de cette période, de nombreuses IMF, mutualistes ou non mutualistes, se sont créées à Madagascar.
Les Institutions de Micro Finance Mutualistes
Les IMFs Mutualistes qui se sont créées au cours decette période sont les suivantes :
– CECAM/FERT en 1993 dans la région du Vakinankaratra;
– AECA/CIDR en 1990 dans la région de Marovoay ;
– OTIV/DID en 1994 dans la région de Toamasina et duLac Alaotra ;
– ADéFI en 1995 à Antsirabe ;
– TIAVO/WOCCU en 1995 à Fianarantsoa (WOCCU étant l’opérateur qui a lancé l’implantation initiale du Réseau TIAVO. Il aété ensuite relayé par l’IRAM à partir de l’année 1999) ;
– OTIV/DID et CECAM/FERT constituent les deux plus grands réseaux dans cette catégorie tant en terme de volume d’activitésque de couverture géographique ;
Les Institutions de Microfinance Non Mutualistes
Dans cette catégorie figurent:
– SIPEM, qui a été créée en 1990 à Antananarivo. Sonrayon d’action est limité à 30 Km ;
– VOLA MAHASOA/CIDR, créée en 1993 et implantée dansla partie Sud de l’Ile, à Tuléar ;
– EAM, initiée sous forme de projet en 1990, transformée en Association de droit malgache en 1996, elle a acquis la pérennisation financière depuis la fin de l’année 1998 ;
– CEM, la plus ancienne Institution Financière qui pratique le volet épargne orientée vers les populations ayant des bas revenus;
– CEFOR ;
– HAINGONALA ;
– MAHAVOTSE, nouvellement venu et qui s’opère dans la partie Sud de Madagascar ;
– MICROCRED ;
– PAMF (Première Agence de MicroFinance).
Remarque : la différence entre IMF mutualiste et non mutualiste
L’IMF mutualiste est à la base de membre c’est-à-dire tout ses clie nts doivent être membre avant d’accéder aux différentes opérations qu’elle leurs offert. De plus, elles sont animées par l’esprit d’entraide et de coopération. Leurs excédents d’exploitation ne sont pas distribuésmais renforcent le capital ou financent les ristournes.
Tandis que les IMF non mutualistes peuvent être classées en deux groupes qui se distinguent par leurs objectifs :
– d’une part, celles qui, formées en association, s’assignent une mission d’ordre social et distribuent des petits crédits en fonction des fonds dont elles sont dotées. Certains réseaux comportent de nombreux guichets couvrant plusieurs régions du pays. En plus des activités bancaires, cette catégorie d’institutions dispense des formations à l’intention de la frange de la population la plus défavorisée en vue de les aider à la création de microentreprises individuelles ;
– d’autre part, celles, constituées en sociétés commerciales, qui opèrent généralement avec un but lucratif sur la base de capital assez conséquent .Ces dernières sont gérées d’une manière plus professionnelle. La valeur des crédits individuels qu’elles distribuent est plus élevée que pour les IMF à vocation sociale ; il en est de même du volume de leur portefeuille. Avec l’adoption de la loi sur la microfinance, cette catégorie est désormais autorisée à collecter des épôtsd.
Depuis 1996 à nos jours : La phase de développement et de croissance
Cette phase a été marquée par : l’extension géographique et la consolidation des réseaux préexistants :
– OTIV/DID : extension des activités avec l’ouverturede nouvelles caisses dans la zone périurbaine de la capitale Antananarivo et du Nord Est (SAVA) en 1996, puis dans la zone urbaine d’Antananarivo en 2000.
– CECAM/FERT : une première extension du réseau a eulieu à partir de 1996 dans les régions d’Amoron’i Mania, Vakinankaratra te Ivon’Imerina sur les Hautes Terres Centrales. Une deuxième extension en 1998 a permis au réseau de s’installer dans le Moyen Ouest (Bongolava et Itasy), le Nord Ouest (Sofia) et sur la Cote Ouest (Menabe).
– TIAVO/IRAM : redynamisation du réseau avec l’arrivée du nouvel opérateur IRAM en 1999 et extension du réseau dans le Sud Està Manakara et Farafangana.
– AECA/CIDR : extension du Réseau AECA à Ambato Boeni en 1998.
– EAM, Projet appuyé par PNUD/BIT depuis 1990, s’est transformé en Association en 1996. A partir de 1999, EAM s’est érigée en Institution de MicroFinance Non Mutualiste.
Construction de la nouvelle structure de la micro finance
Il s’agit principalement des prés – Institutions deMicrofinance qui se sont créées mais qui ne sont pas encore suffisamment structurées entant que IMF.
Finance (CNMF) et l’élaboration du Document de Stratégie Nationale de Micro Finance (DSNMF) :
Du concert avec tous les acteurs et intervenants du secteur, la Cellule de Coordination Nationale de MicroFinance (Entité rattachée au Ministère des Finances et du Budget, mise en place en décembre 2003) a validé, orsl d’un atelier en Avril 2004, le Document de Stratégie Nationale de MicroFinance à Madagascar. Ce document a eu l’approbation du Gouvernement en juin 2004. Ce mêmedocument a été révisé et aligné au MAP en octobre 2007.La version révisée du DSNMF (208-2012) alignée au MAP a été approuvée par le Conseil du Gouvernement le 11 novembre 2008.
MicroFinance :
Il s’agit de la loi N° 2005-016 du 29 septembre 2005 dont le décret d’application N° 2007-012 fixant les formes juridiques des IMF et les modalités de leur immatriculation au Registre du Commerce des Sociétés et le décret d’application N° 2007-013 portant fixation du capital minimum des établissements de crédit et de la valeur nominale des titres de participation, ces deux décrets n’attendent plus que leur publication dans le Journal Officiel de la République de Madagascar.
Historique de l’OTIV
Union OTIV
Selon les lois et règlement en vigueur, l’OTIV est une société à capital et personnel variables, constituée par des personnes physiques et morales, dotée de la personnalité morale et juridique, sans but lucratif, fondée sur les principes de coopération, de solidarité et d’entraide et ayant pour objet principal de collecter l’épargne de ses membres et de consentir du crédit à ceux-ci. L’OTIV est régie par la loi 96020 du 4 septembre 1996. La durée de vie de l’Union OTIV est fixée à 99 ans à compter de sa date de création, sauf prorogation ou dissolution anticipée. La démission, l’exclusion, al faillite, l’interdiction, la fusion ou la dissolution d’un membre ne peuvent être cause de dissolution de l’Union des OTIV. 6
L’OTIV a été à l’origine, un projet de développement international Desjardins ou DID. Alphonse Desjardins, un fonctionnaire du gouvernement fédérale canadien chargé de la transcription des débats en français de la chambre de commerce à OTTAWA au Canada, a crée le DID.
Par les fonds propres de DID, un projet pilote a démarré sur Toamasina en 1992. En 1997, les antennes d’Antananarivo et celles dans le Nord Est ont été ouvertes. En 2000, une nouvelle Unité de Promotion a été ouverte à Antananarivo et une autre vers la fin de la même année à Antsiranana dans le cadre duProgramme de Micro Finance (AGEPMF : AGence d’Exécution pour la Programme de Microfinance) mis en place par le Gouvernement malgache sous financement de la Banque Mondiale et un co-financement de DID.
Pour savoir plus loin, voici quelques évènements qui marquent le développement et l’évolution historique de l’OTIV :
– En 1994, on a identifié des sites et des partenaires potentiels dans la province d’Antananarivo, pour la mise en place du Réseau Imerina.
– L’année 1996 a été marquée par la mise en placedes douze premières mutuelles du Réseau Imerina, dans le cadre du projet d’Assistance technique des Finances Rurales (cofinancement Banque Mondial et DID), en partenariat avec l’ADMMEC, du PSE et de l’Association des producteurs de Lait (ROMA) dans des sites ruraux et périurbains.
– 1998-1999 : études de faisabilité et identification des sites pour l’extension du Réseau OTIV dans la province d’Antananarivo.
– En 2000, une signature de convention entre l’AGEPMF et le DID, pour un projet de mise place d’un réseau plus vaste couvrant la grande région d’Antananarivo, a été effectuée, avec intégration des douze mutuelles de l’ancien Réseau.
– En 2001, le Réseau OTIV Tana commence à s’implanter dans les quartiers urbains et une nouvelle Unité sera également mise en placedans la région d’Antsiranana.
– 2002-2005 : avec l’assistance technique de DID, trente huit caisses de services implantées ont été regroupées dans les huit caissexistantes pour la mise en place effective de la structure du réseau grand Tana.
Zones d’interventions et lieu d’implantation :
Appuyés techniquement par le DID, les réseaux OTIVinterviennent dans trois provinces de l’île. Plus précisément, ils comptent cinq réseaux distincts et indépendants : DIANA et SAVA dans la province d’Antsiranana ; TOAMASINA et LAC ALAOTRA pour Toamasina ; et le réseau du GRAND TANA. En septembre 2004, les OTIV comptaient 102 caisses et regroupaient 96 989 membres, soit plus de la moitié de l’effectif totale d’adhérents des IMFs à base des membres.
ASPECT THEORIQUE DE LA GESTION DE CREDIT
Ce chapitre nous conduit à savoir en premier lieu l a théorie de la gestion de crédit, en second lieu les risques relatives à la gestion de c rédit et en fin la méthodologie d’évaluation des risques.
LA GESTION DE CREDIT
Le mécanisme du crédit :
Cette sous section nous permet de connaître la définition du crédit, son principe et enfin les différents types de crédits.
Définition du crédit :
Le crédit, proprement dit, est défini comme une avance sous forme d’argent ou en nature destinée à des fins de consommation, de production, de commerce ou d’investissement qui devra être remboursée ultérieurement, en général majorée d’une somme (qui représente l’intérêt ou le rendement sur le capital financier)convenue entre les deux parties.10
«Le crédit peut être défini comme étant la mise ispositionàd effective d’un bien ou d’un pouvoir d’achat contre la promesse de remboursement dans un certain délai, et plus souvent avec rémunération du service rendu et du risque encouru »11. Dans ces conditions, le crédit doit répondre à une double contrainte à savoir la viabilité de l’institution de crédit et la rentabilité du projet pour lequel il a été accordé.
Aujourd’hui, emprunter est une opération courante. Prenons comme exemple en 2008 : 52,6% des ménages français ont au moins un crédit. Dans plus de la moitié des cas, il s’agit d’un crédit à l’habitat ou crédit immobilier, ce qui suppose la plupart du temps un engagement à long terme : 31,3 % des ménages détenaient un crédit immobilier (30,6 % en 2007) et 33,8 % (33,2 en 2007) un crédit à la consommation. Le crédit fait désormais partie intégrante de notre vie. Qui de nos jours peut prétendre acheter comptant son appartement, voire son automobile ? Emprunter permet d’anticiper sur ses revenus pour acquérir dès maintenant des biens jugés indispensables ou pour s’offrir l’objet de ses rêves.
Principe
La somme d’argent avancée par le microfinance peutvous permettre de faire face à des dépenses de consommation ou de réaliser un investissement.
Le crédit devra être remboursé. Il donnera lieu aupaiement d’intérêts, et généralement de commissions variables en fonction ud type de prêt et de l’établissement où vous réalisez l’opération.
Les différents types de crédit :
En général, il existe deux grandes familles de crédit qui seront proposées par les établissements financiers, ce sont les crédits à la consommation et les crédits d’investissement.
– les crédits à la consommation :
En règle générale, ils désignent plutôt des créditsàcourt terme, mais on y trouve aussi des crédits renouvelables qui sont des crédits permanents.
– les crédits d’investissement :
De même, la famille des crédits d’investissement porte plutôt sur des crédits à long terme (36 mois), mais on trouve aussi dans cette catégorie des crédits relais qui parfois durent moins de 2 ans.
Mais cette distinction reste valable si on considère l’objet du crédit. Avec un crédit à la consommation, on peut servir à financer les dépenses de la vie courante et de l’équipement ménager (au sens large puisqu’on met également danscette catégorie les voitures ou les bateaux). Avec un crédit d’investissement, on peut servir à financer l’acquisition d’un terrain ou d’un logement ou bien encore des travaux de rénovation ou d’aménagement.
Objectif de la gestion de crédit au sein de l’IMF
Permettre aux participants de :
– Maîtriser la base de leur activité : c’est-à-dire les opérations d’épargne et de crédit ;
– Connaître l’objectif de l’instruction de la demande de crédit ;
– Maîtriser les procédures d’instruction et d’octroi d’un crédit ;
– Citer les principes de base de gestion du crédit ;
– Collecter et de valider les données relatives à une demande de crédit ;
– Effectuer l’analyse financière d’une demande de crédit ;
– Déterminer les modalités d’octroi d’un crédit ;
– Monter et analyser un dossier de crédit ;
– Effectuer le suivi des remboursements des prêts ;
– Maîtriser la gestion de la défaillance des clients;
– Assurer le recouvrement des crédits.
L’intérêt d’une gestion de crédit optimalisée
Dans ce cas, le chiffre d’affaires ne peut générerde bénéfices qu’à condition que le débiteur s’acquitte de la totalité de ses facturesIl. est impératif que les paiements s’effectuent dans les délais impartis. De plus, un débiteur quine respecte pas les délais de paiement ou se met en défaut de paiement représente des frais importants pour votre entreprise : nécessité de le mettre en demeure, voire, d’intenter une procédure de recouvrement judiciaire. Et d’ailleurs, une gestion de crédit parfaitement structurée contribue à une meilleure évaluation de vos risques crédit ainsi qu’un encaissement plus efficace des créances, deux facteurs d’augmentation de la rentabilité et des moyens d’action de votre entreprise.12
Les principaux écueils dans la mise en placede critères d’évaluation de la gestion de crédit
Les principaux écueils sont les suivants :
– Le choix d’indicateurs corrects
– La mise en place d’une échelle de mesure par rapport à la concurrence
– L’équilibre entre les indicateurs financiers et non financiers
– L’utilisation de critères de prestation cohérentsentre les différents business units
– La prise en compte des intérêts des différents tionnairesac
– L’utilisation cohérente des critères de mesure auniveau géographique
les raisons qui poussent une entreprise à sou s-traiter sa gestion de crédit
Toute entreprise peut être confrontée à un problèmeponctuel ou structurel de gestion de crédit. L’entreprise confrontée à un problème ponctuel, tels que retards temporaires de paiement, effectifs réduits ou méconnaissance de lagestion de crédit, peut faire appel aux gestionnaires de crédits. Ceux-ci sont compétents ourp évaluer les risques crédit, adopter une approche efficace des débiteurs, garantir une continuité du suivi des débiteurs et analyser de façon critique les procédures de recouvrement dans le but de rendre des avis complémentaires.
En cas de changements fondamentaux au sein de l’organisation, un accompagnement extérieur s’avère souvent indispensable. L’application de mesures poussées (réorganisation) et la mise en place de structures d’implémentation peuvent être confiées aux gestionnaires de projets. Ceux-ci veillent à rationaliser les proces sus de changement, à minimaliser les résistances internes et à appliquer des processus de travail plus efficaces.
RISQUES RELATIVES A LA GESTION DE CREDIT
Comme dans toute l’entreprise, l’IMF peut avoir des risques dont les plus courants sont les risques financiers liés aux activités de rêtp et à l’environnement global (par exemple : le risque de taux d’intérêt, le risque de liquidité, le risque clientèle, les risques de crédits …).
Le risque de solvabilité :
Il désigne l’insuffisance des fonds propres afin d’absorber les pertes éventuelles par la banque, en effet, ce risque ne découle pas uniquement d’un manque de fonds propres mais aussi des divers risques encourus par la banque tel que, le risque de crédit, du marché, du taux et de change. L’exposition des banques à ce type de risque peut mettre en danger son activité, d’où l’objectif recherché par les institutions financières c’est d’essayer d’ajuster les fonds propres aux risques afin de faire face à ce genre d e risque d’insolvabilité.
le risque de crédit :
Le risque que les emprunteurs ne règlent pas la totalité de leur dette constitue le risque principal pour une institution de microfinance. Bien que de nombreuses institutions réussissent à maintenir bas les taux d’impayés et de perte, les capacités de remboursement de leurs clients peuvent être bien plus volatiles que celles de la clientèle des banques commerciales.
Le risque de crédit, appelé aussi risque de contrepartie ou risque de défaut, c’est le principal risque qui menace le bien être des établissements edcrédit, d’où il désigne le risque de défaut des clients ainsi que la dégradation de la situation financière d’un emprunteur face à ces obligations. D’après Godlewiski C. J. « le risque de crédit peut être défini comme uneon performance de la contrepartie engendrant une perte probable au niveau de la banque » De plus ce risque dépend de la probabilité de défaillance de contrepartie que ce soit un pays, un particulier, une entreprise ou un établissement decrédit avec laquelle la banque est engagée.
Les problèmes de remboursement peuvent monter en flèche de presque zéro à des niveaux intolérables en quelques mois. C’est pourquoi les systèmes de gestion et de contrôle des remboursements sont au cœur de l’activité d’une IMF14. Les institutions de microfinance sont rarement exposées au risque de concentration du crédit que l’on trouve dans les banques commerciales. Etant donné le grand nombre de petit crédit caractérisant les IMF, les crédits à un même client ou à des emprunteurs proches représentent rarement un pourcentage dangereux de l’encours ou du capital.
Cependant, certaines IMF rencontrent des problèmes lorsqu’elles octroient des crédits plus importants pour lesquels leur méthodologie de crédit est inadaptée. Par exemple si une IMF dont la méthodologie a été conçue pour descrédits de 5 000 Ar, commence à octroyer des crédits de 100 000 Ar à de nouveaux clients, il est très probable que cela pose de sérieux problème.
Le risque de taux et le risque de change :
Les IMF sont exposées au risque de taux si elles définissent des taux d’intérêt fixes pour les crédits à long terme et si elles ont à fai re face à une augmentation des coûts des ressources sur le court terme. Plus couramment, les institutions de microfinances sont 15 au risque de change. La plupart entre elles prêten à leurs clients à monnaie locale exposées mais financent leur portefeuille avec des crédits de bailleurs libellés en monnaie étrangère. Si la monnaie locale est soumise à une forte dévaluation, il peut en résulter pour l’institution un coût financier important auquel elle n’est pas réparée.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE GENERALITES
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’OTIV TAMBATRA
Section 1 HISTORIQUE
Section 2 STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
CHAPITRE II ASPECT THEORIQUE DE LA GESTION DE CREDIT
Section I – LA GESTION DE CREDIT
Section II – RISQUES RELATIVES A LA GESTION DE CREDIT
Section III LA METHODOLOGIE D’EVALUATION DE RISQUE
DEUXIEME PARTIE LA GESTION DE CREDIT
CHAPITRE I : DESCRIPTION DU SYSTEME
Section 1 LES MECANISMES D’OCTROI DE CREDIT
Section 2 – SUIVI DES DOSSIERS, EVALUATION DE PORTEFEUILLE ET PROCEDURE DE RECOUVREMENT DE PRET
Section 3 – LES PRODUITS FINANCIERS ET LA METHODOLOGIE D’EVALUATION DE RISQUE DU CREDIT AU SEIN DE L’OTIV TAMBATRA
Chapitre II PROBLEMATIQUE
Section 1 PROBLEMES LIES AUX PROCEDURES UTILISEES
Section 2 PROBLEMES PONCTUELS DE L’AGENCE
TROISIEME PARTIE PROPOSITION DES SOLUTIONS, RECOMMANDATION GENERALE ET RESULTATS ATTENDUS
CHAPITRE I PROPOSITION DES SOLUTIONS
Section 1 AMELIORATION DE LA PROCEDURE D’OCTROI DE CREDIT
Section 2 AMELIORATION INTERNE DE L’AGENCE
CHAPITRE II RECOMMANDATIONS ET RESULTATS ATTENDUS
Section 1 – RESULTATS ATTENDUS
Section 2 RECOMMANDATION GENERALE
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
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