Risques liés aux anesthésiques locaux

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L’oxygénothérapie 

Chaque salle d’accouchement doit être dotée d’unesource d’oxygène et elle trouve son indication dès que le travail traîne et à la moindre souffrance fœtale.

Transport et installation des patients en salle d’opération 

Pour prévenir les syndromes de compression aorto-cave, la patiente sera placée en devers de 20°sur le côté gauche, ou bien la hanc he droite surélevée par un drap roulé; cette prévention devra être réalisée également peantdl’éventuel transfert de la patiente.

Préparation anesthésique 

– Contrôle du matériel anesthésique : appareil d’anesthésie, valve,   aspirateur,  source,  d’oxygène.
– Vérification du matériel de réanimation respiratoire: laryngoscopie en état de marche, sondes de différents calibres, canules de GUEDEL, raccords,  mandrin,  masque   laryngé,   masque standard.
– Mesure automatique de la pression artérielle, monitorage de l’ECG, mise en place de l’oxymètre de pouls, capnographe.
– Préparation des médicaments utilisés en anesthésie:hypnotiques, myorelaxants, analgésiques, neuroleptiques, anesthésiques locaux,vasopresseurs, médicaments adrénergiques.
– Préparation des solutés micro et macro moléculaires, les sangs et ses dérivés.
– Prévention de syndrome de MENDELSON par des mesure générales et pharmacologiques (jeûne pré anesthésique, vidange astriqueg par sonde, alcalinisant, antagonistes des récepteurs H2, benzamides).

Pour les interventions programmées 

Dès l’entretien d’information sur les risques généraux de l’anesthésie, les patients devraient être informés sur le respect dujeûne alimentaire et liquidien, afin de prévenir le risque de vomissement. Ce jeûne dure 6à 8 heures.

Pour les interventions immédiates et urgentes 

Ces patients dont la vacuité gastrique est inconstante, sont considérés comme n’étant pas à jeûn. Il convient de les informer de la nécessité de mise en place d’une sonde gastrique avant l’intervention.

Anesthésie Générale (AG)

L’anesthésie générale réalise une perte de motilité et de la conscience en particulier la perception douloureuse. Elle consiste à utiliser des actions médicamenteuses sur le système nerveux central parl’intermédiaire de la circulation sanguine.

Anesthésie par voie intraveineuse 

Elle consiste à introduire dans une veine périphérique, à la seringue ou par perfusion continue, la drogue anesthésique entraînant l’imprégnation immédiate du système nerveux central et l’apparition du sommeil anesthésique.

Anesthésie par inhalation 

Le principe de cette anesthésie consiste à faire pénétrer par voie pulmonaire chez le patient, un mélange de gaz anesthésique approprié, titré de façon précise et dont la composition ne devra pas varier.

Anesthésie par voie rectale 

La diffusion du produit anesthésique se fait dansla circulation générale à travers la muqueuse rectale.

Anesthésie locorégionale (ALR)

Pour réussir une ALR, il est nécessaire de :
– connaître l’anatomie descriptive et la topographiqu e du système nerveux.
– connaître les repères et rapports anatomiques.
– connaître les répercussions physiopathologiques (vasoplégie par paralysie sympathique),
– faire un bon choix de l’anesthésique local.
– respecter les doses et les concentrations des produits.
– prendre les précautions de sécurité : matériel de onitoragem et de réanimation, drogues de réanimation.

Anatomie – Physiologie

La connaissance de certains éléments est nécessair pour la réalisation de l’analgésie :
– Le niveau de blocage de la conduction de l’influx nerveux permet de caractériser les différentes techniques d’anesthésie.
– Les terminaisons nerveuses pour l’anesthésie locale.
– Les troncs nerveux pour les anesthésies plexulaireset tronculaires, l’anesthésie locorégionale intraveineuse.
– Les racines nerveuses pour l’anesthésie péridurale (ou épidurale) et anesthésie intra durale ou intrathécale (rachianesthésie) rassemblées sous le terme d’anesthésie péri médullaire.

Les analgésiques

Ils sont composés par des agents morphiniques IV ou périduraux et des anti-inflammatoires non stéroïdiens.

Les antibiotiques 

En général, l’antibioprophylaxie est utilisée pourlutter contre l’infection. L’antibiothérapie préventive ne doit pas être confondue avec l’antibiothérapie de couverture car elle ne s’applique qu’à des situatio ns où le risque est connu, nettement caractérisé, et/ou son action bénéfique est indiscutable.
Or l’antibiothérapie de couverture a comme objectif de protéger contre un risque infectieux hypothétique, pour un malade jugé exposémais non encore infecté. Ainsi, l’antibiothérapie curative est la seule légitime.

Les traitements adjuvants :

Apports hydro-électrolytiques et alimentaires parentérales.

Evaluation de réveil 

Le réveil post opératoire peut être divisé en trois stades dont l’évolution repose sur un test objectif.

Le réveil immédiat 

Il est caractérisé par le retour à la conscience avec :
Récupération des réflexes laryngés Ouverture des yeux.
Réponse aux ordres simples.
Restauration des fonctions vitales.

Le réveil intermédiaire 

L’évaluation objective de ce stade se fait au moyen de tests psychomoteurs.
Test de traçage où le patient doit pouvoir joindre 2 points d’un trait, Test de réaction motrice à un stimulus.

Le réveil complet 

Il comprend la récupération de l’ensemble des fonctions cognitives (mémoire, attention, raisonnement, capacité de planifier destaches complexes).
La surveillance des grandes fonctions aboutit à l’établissement du score de l’ALDRETE dont la valeur supérieure ou égale à 9 autorise lasortie de la salle de surveillance post interventionnelle.

Césarienne urgente ou en cours du travail

Le degré de l’urgence peut être exprimé par le délai «décision –extraction fœtale», mais le retentissement sur le devenir néon atal est controversé.
Par conséquent, il est préférable de répartir l’hystérotomie en urgence selon trois catégories. Urgence extrême:avec menace vitale immédiate pour la mère et/ou le fœtus (délai 5mn). Ce sont:
– la procidence du cordon.
– l’hématome rétro-placentaire.
– la présentation dystocique en travail actif.
– la bradycardie fœtale permanente.
– l’arrêt cardio-respiratoire maternel avec la grossesse.
– l’hémorragie maternelle massive.
– la rupture utérine.
Urgence vraie: avec physiologie fœtale et/ou maternelle instable sans menace vitale immédiate pour le fœtus ou la mère. On admet de récentes constatations, que le temps entre la décision de la césarienne et la sortie du fœtus ne doit pas dépasser 10mn dan s les conditions de l’urgence vraie. Ce sont:
– les anomalies du rythme cardiaque fœtal hypoxique.
– l’échec d’extraction instrumentale.
– la dystocie d’engagement.
– l’utérus bi cicatriciel en travail.
– l’aggravation d’une pathologie maternelle.
– l’herpès génital actif avec rupture membranaire.
Urgence différée :sans menace vitale pour la mère ni risque imminent pour le fœtus.
Les urgences relatives laissent un délai de plus de 10 mn pour permettre soit l’extension d’un péridural analgésiant, soit la pratique d’une rachianesthésie. Ce sont l’état de la mère et celui du fœtus qui autorisent ce délai suffisant. On cite :
– la dystocie cervicale.
– le défaut de progression d’un travail.
– l’anomalie du rythme cardiaque.
– le placenta anormalement inséré non hémorragique.
– les pathologies maternelles et travail en cours.
– les pathologies fœtales et travail en cours.

Césarienne programmée ou prophylactique ouen dehors de travail

On classe dans les interventions programmées toutes les césariennes dont le délai acceptable à l’anesthésiste pour induire estsupérieur à une heure:
– la disproportion foeto-pelvienne.
– la malformation utérine.
– le tumeur prævia.
– l’utérus multi cicatriciel.
– les malformations fœtales.
– la thrombopénie auto-immune.
– la grande prématurité.
– les pathologies maternelles nécessitant une extraction avant terme.

Césarienne segmentaire: incision de PFANNESTIEL 

Elle consiste à une incision cutanée arciforme, horizontale à légère concavité supérieure à la limite de la pilosité pubienne, pase à la hauteur de la ligne médiane à environ deux travers des doigts, étendu latéralemenselon la nécessité sur une longueur de 12 à 14 cm.

Laparotomie transversale basse de MOUCHEL :

En 1907, la voie d’abord, a été proposée par MAYLARD et remise en honneur par MOUCHEL, est une laparotomie transversale basse avec section de tous les plans pariétaux y compris le muscle grand droit.
Elle est contre indiquée si le malade a subi une laparotomie médiane.

Incision de JOËL COHEN 

L’incision pariétale est rectiligne à 3cm au-dessus de la ligne inter iliaque.
Elle consiste en une incision au bistouri sur 3cm, du tissu cellulaire cutané et de l’aponévrose suivie d’une ouverture digitale transversale du péritoine pariétal.

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Table des matières

PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITTERATURE
I- GENERALITES SUR L’ANESTHESIE
I.1- Définition
I.2- Période préopératoire
I.3- Période per opératoire
I.4- Période post opératoire
I.5- Risques liés aux anesthésiques locaux
II- GENERALITES SUR L’OPERATION CESARIENNE
III.1- Définition
III.2- Indication
III.3- Techniques
III.4- Complication
III- FACTEURS DE RISQUES DES COMPLICATIONS DES ALR EN MATIERE DE L’OC
DEUXIEME PARTIE : NOTRE TRAVAIL
I. METHODOLOGIE
I.1. BUT
I.2. CADRE D’ETUDE
I.3. TYPE D’ETUDE
1.4. POPULATION D’ETUDE
II. RESULTATS
III. DISCUSSIONS
SUGGESTIONS
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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