Richesses et potentialités au niveau du district de Nosy-Varika

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Richesses et potentialités au niveau du district de Nosy-Varika

Les richesses et potentialités au niveau du district de Nosy-Varika, reconnues par le PDR, sont les suivantes :
 ressources minières : or, pierres précieuses, ilménite
 produits agricoles : Riz, manioc, café, poivre, bananes. Le riz et la banane étant des « fichiers-clés » pour le District.
 produits halieutiques
 ressources naturelles renouvelables : Forêts, flores et faunes endémiques
 ressources culturelles : Sites touristiques et éco touristiques
 us et coutumes
En ce qui concerne la production agricole, la dominance de pratiques traditionnelles suite à une absence d’encadrement technique et l’inaccessibilité d’intrants et matériels modernes, caractérise la région. La fréquence de tavy, de l’élevage extensif et la cueillette illustre la forme d’exploitation des ressources naturelles (profil V7V Oct 06).
Éducation, santé et habitation
Chaque fokontany possède une Ecole Primaire Publique mais le nombre d’instituteurs reste encore bas et qu’il n’en existe même pas dans certains fokontany comme dans celui de Marovato. Une seule école primaire catholique privée existe à Ambodilafa.
Pour le niveau secondaire, un seul collège d’enseignement général existe au chef lieu de Commune.La Commune dispose d’un centre de santé de base qui est équipé d’un médecin et d’un aide sanitaire. Les maladies les plus fréquentes observées dans la Commune sont le paludisme et les diarrhées. La médecine traditionnelle se pratique aussi, mais aucun chiffre exact n’a pu être avancé quant à sa fréquentation et leur nombre dans toute la commune.
Réseau routier
La route reliant des Communes et le district sont généralement en très mauvais état, notamment pendant la saison des pluies. L’accès des voitures même avec les 4X4 est difficile et c’est pour cela qu’aucun moyen de transport en commun tel que le taxi-brousse n’existe pas. Au niveau de la commune, des pistes reliant chaque fokontany existent mais l’insuffisance ou la manque d’entretien ou d’aménagement rend leurs états impraticables.
Utilisation des ressources naturelles
Malgré les richesses et potentialités citées plus haut, la population locale est pauvre et faute de produits suffisants, elle se rabat sur l’exploitation des ressources naturelles. Celles-ci subissent des pressions importantes de la part des villageois, sous forme de :
• prélèvement de produits forestiers, comme bois et de fibres pour la construction des habitats, clôture, et bois d’œuvre …
• prélèvement de bois de chauffe
• pâturage
• feu de brousse avant chaque période de pluie pour la culture sur brûlis
Pressions sur les ressources naturelles
Ces formations primaires subissent des pressions anthropiques à l’origine de savoka et autres formations secondaires qui s’alternent, surtout dans les proximités des zones d’habitation et agricoles. Les utilisations massives en construction, combustion et autres usages des produits non ligneux des forêts n’épargnent pas ces formations primaires. Outre le tavy, la concurrence avec l’agriculture pour le besoin de terres fertiles aggrave ces utilisations. Bref, les pressions anthropiques sont assez importantes malgré la densité démographique relativement faible dans la région.
Contexte géologique
Géologie régionale
La géologie régionale comprend des roches métamorphiques d’âge Précambrien(ère s’étendant de 4,5 milliards d’années à 570 millions d’années avant aujourd’hui) et des roches intrusives datant du Paléozoïque au Tertiaire (de 570 millions à 2 millions d’années avant aujourd’hui).
Les lithologies basiques et ultrabasiques (gabbronorite, gabbro d’olivine, pyroxénite et péridotite) sont uniquement exposées dans les vallées incisées plus profondes et le long du flanc oriental de la vallée du fleuve Sahaberiana. Sur les collines et les crêtes, on peut trouver des quartzites et des roches « hornfels » sédimentaires, définissant parfois des zones de charnière de pli distinctes sur 1 à 2 km. Les quartzites et méta sédiments métamorphosés par contact sont intercalés avec des lithologies intrusives basiques, qui sont considérées comme des murs d’appui pendants à l`intérieur du « toit » de l`intrusif de Vohipaha.
Le long de l’Est, du Nord et le long d’une bande étroite à l’ouest se trouvent les migmatites et les granites du Groupe de la Masora. Ceux-ci représentent le craton stable et âgé archéen, une partie du craton archéen d’Antongil. Le complexe de Vohipaha a été probablement introduit dans ce bloc cratonique archéen pendant l’ère du protérozoïque.
A l’Ouest des lithologies archéennes apparaissent des gneiss cisaillés, du schiste et des intrusives granitiques datant probablement de l’âge protérozoïque.
Géologie du périmètre
Le périmètre minier comprend 31 carrés miniers de 2,5Km2, soit une superficie de 193,75Km2. Ce périmètre est localisé entre les points 580000 – 590000 Est et 622500 -640000 Sud (coordonnées Laborde).
Figure 3:Disposition des carrés miniers (source :PGRM)
Qa : Alluvion indifférenciée
mNABbg : Gneiss quartzo-feldspathique à biotite
mNBvq : Quartzite groupe de Vohilava(Archéen)
mANBva : Amphibolite
mANBv :Sillimanitite
CrMsb :Basalte(coulées)
CrMsv : formation Sakaleona (volcanites mafique et felsique) groupe de Mananjary
CrMgr : Rhyolite et Dacite (coulées)
Agr : Granite anatectique/Migmatitiques
nPIIfu : intrusion mafique-ultramafique litée de Vohipaha(gabbro,gabbronorite ,pyroxénite ,peridoite)
nPIIhg : Granite, parfois gneissique
Deux grandes unités géologiques occupent cette surface, qui sont : les coulées volcaniques et le socle ancien.
• les coulées volcaniques crétacés moyen forment une épaisse couverture qui s’entend en bordure Est de Vohilava et Ambodilafa .
• le socle ancien couvre la plus grande superficie de la surface a étudié de façon systématiques.
Sol
Les sols de la région d’Ambodilafa se sont formés sur un ancien terrain géomorphologiquement stable. L’érosion intense des roches provoquées par des températures tropicales et une forte humidité sur une échelle de temps géologique ont entraîné la formation de sol en profondeur. Seuls sur la roche mère quartzique, les sols sont peu profonds.
Les sols dans la région d’exploration sont connus comme étant des sols tropicaux fortement altérés et riches en fer ou graveleux sur certain sédiments quartzite métamorphosés
Le Complexe de Vohipaha
Le Complexe de Vohipaha est une intrusion post tectonique dans la Série tectono-métamorphisée d’Ambodilafa.D’importance coulées volcaniques crétacées affleurent au Sud Est et au Sud-Ouest du complexe Vohipaha.
Le Complexe de Vohipaha est à prédominance de gabbronorite non métamorphise qui constitue en outre une enveloppe périphérique aux ultrabasites (Bertucat, 1970) où elles n’occupent qu’une aire de 12 Km².
Figure 4 : Coupe géologique et topographique de la région (source :PGRM)
La Série de Vohilava
Le Groupe de Vohilava qui essentiellement constitué par des gneiss et des michasistes renferme des quartzites et des amphibolites .La sillimanites et les disthènes sont fréquentes. Cette structure comprend une large coupole anticlinale granitisée qui plonge régulièrement à l’Est et à l’Ouest, au Nord et au Sud.
Généralités sur le cuivre et le nickel
Propriétés du Cuivre et Nickel
 Nickel
Au  début  du XXIe siècle,  le  nickel  est  extrait  de  deux  types  de minerais :  les latérites et les sulfures. Mais bien que 70 % des réserves de nickel sont des minerais latéritiques, ceux-ci ne  correspondent  qu’à  40 %  de  la  production  mondiale.  Les  minerais  latéritiques  sont essentiellement destinés à la production de ferronickel, les minerais sulfureux étant généralement dédiés à la production de nickel très pur.
Les principaux pays producteurs de nickel mondial sont :Norilsk Nickel (Russie) ,Vale Inco (Brésil) ,Suisse ,France,..
 Cuivre
L’essentiel du minerai de cuivre est extrait sous forme de sulfure, dans de grandes mines à ciel ouvert, des filons de porphyre cuprifère qui ont une teneur en cuivre de 0,4 à 1,0 %.
La teneur moyenne en cuivre des roches de la croûte terrestre est d’environ 68 ppm en masse, et 22 ppm en termes d’atomes. En 2005, le Chili(Chuquicamata) était le premier producteur mondial de cuivre avec au moins un tiers de la production mondiale, suivi par les États-Unis, l’Indonésie et le Pérou, d’après le British Geological Survey.
Les principaux pays producteurs sont le Chili, avec quatre des cinq plus importantes mines du cuivre du monde, les États-Unis, le Pérou, l’Australie, la Russie, l’Indonésie, le Canada, la Zambie et la Pologne. Les gisements remarquables pour le cuivre natif sont :
 Recyclage
Le cuivre se prête particulièrement bien au recyclage. Contrairement à de nombreuses autres matières premières, il est recyclable à l’infini, sans altération ni perte de performances. Le processus de recyclage permet une économie d’énergie jusqu’à 85 % par rapport à la production de cuivre primaire.
Utilisation
 Nickel
Le nickel entre dans la composition de plusieurs familles d’alliages métalliques. Les alliages de nickel peuvent être classés en trois catégories :
• Les alliages fer-nickel : ils sont utilisés pour leurs propriétés physiques, parfois étonnantes. Par exemple, l’invar, alliage fer-nickel contenant 36 % de nickel (FeNi36), est quasiment non dilatable en dessous de 200 °C. Il y est utilisé en cryogénie (cuve des navires méthaniers), en physique des lasers (éléments de structure) ou dans les écrans de téléviseurs cathodiques.
• Les alliages cuivre-nickel (cupronickels : 75 % Cu 25 % Ni) : ils présentent une très bonne résistance à la corrosion en milieu acide ou marin, ainsi qu’une bonne aptitude à la mise en forme et au soudage.
• Les superalliages : c’est ainsi qu’on appelle une famille d’alliages de composition complexe, à base de nickel, comme le nichrome, présentant une excellente résistance à la corrosion sèche à haute température et de très bonnes propriétés mécaniques (limite élastique élevée, résistance au fluage). Ce sont des matériaux de choix pour les turboréacteurs (aéronautique) et certaines chaudières.
En dehors de son rôle d’élément d’alliage, le nickel est également utilisé comme :
• sels de nickel (hydroxycarbonate, chlorure, sulfate, hypophosphite…) sont utilisés dans différentes industries telles que l’électronique, la catalyse, la galvanoplastie.
• Certaines enzymes utilisent du nickel comme centre catalytique.
• Le nickel est aussi utilisé dans la cathode des piles alcalines nickel-dioxyde de manganèse, et des accumulateurs alcalins nickel-cadmium, nickel-métal hydrure et nickel-zinc.
• Un autre débouché « historique » du nickel reste les pièces de monnaie, on trouve dans les pièces américaines, canadiennes et dans les pièces d’un et de deux euros.
• Comme résistance chauffante (grille pain, radiateur ou encore sèche-cheveux) grâce à son coefficient de conductibilité thermique très faible.
• Comme revêtement sur les casques F1 des sapeurs-pompiers.
Cuivre
Les propriétés du cuivre (haute conductivité électrique et thermique, résistance à la corrosion, recyclabilité) font de ce métal une ressource naturelle très utilisée. Dans l’électricité, l’électronique, les télécommunications (réseaux câblés, microprocesseurs, batteries), dans la construction (tuyauterie d’eau, couverture), dans l’architecture, les transports (composants électromécaniques, refroidisseurs d’huile, réservoirs, hélices), les machines-outils, des produits d’équipement (plateformes pétrolières) et de consommation (ustensiles de cuisine) mais aussi des pièces de monnaie comme l’euro.

BASES METHODOLOGIQUES

Méthodes Électromagnétiques (EM)
GENERALITES
On peut classer les méthodes EM en deux grandes familles :
-les méthodes fréquentielles
-les méthodes temporelles
Méthodes fréquentielles
Le signal émetteur est mono fréquentiel ou pluri fréquentiel, c’est à dire le signal est émis en permanence et la réponse mesurée est à chaque instant la somme de la réponse dans l’air (champ primaire) et de la réponse des cibles prospectées (champ secondaire). Ceci implique une très grande stabilité et une très bonne connaissance du champ primaire et une grande dynamique de mesure.
Méthodes temporelles
La réponse des cibles prospectées est mesurée en l’absence du champ primaire. Le courant qui circule dans l’émetteur est interrompu brusquement. Cette brusque variation du champ magnétique primaire crée un champ électrique qui fait circuler des courants dans les formations géologiques : ce sont les courants induits ou les courants secondaires. L’intensité de ces courants et leur décroissance dans le temps sont mesurées par l’intermédiaire du champ magnétique qu’il crée. L’intensité de ces courants décroît d’autant plus vite que les formations sont résistantes ; à la limite dans l’air, milieu infiniment résistant, la décroissance est instantanée. Pour une distance émetteur-récepteur donnée, la profondeur d’investigation est d’autant plus grande que l’on s’intéresse à des temps longs après la rupture du courant primaire.
Il existe une équivalence entre les méthodes fréquentielles et temporelles théoriquement par la transformation de Fourier car toute fonction temporelle périodique peut être décomposée dans ses composantes fréquentielles par transformation de Fourier et réciproquement.
PRINCIPE
Les méthodes EM en géophysique
Le principe des méthodes géophysiques électromagnétiques (EM) est basé sur la théorie de champ électromagnétique. En général, le sous-sol est excité par un champ primaire naturel ou artificiel. Le champ secondaire crée parle sous-sol est alors mesure par un capteur sensible au champ électrique ou au champ magnétique.
La méthode TEM aéroporté
Le système de mesures est tracte dans la couche d’air a quelques dizaines de mètres de la surface du sous-sol. Un sondage TEM peut se décomposer en deux temps : durant l’excitation EM (on-time), après l’excitation EM (off-time). Durant la période on- time, on fait passer un courant continu au sein de la qu’on appellera Tx. Ensuite, on coupe brutalement ce courant (c’est le début de la période off time) et on mesure la réponse magnétique transitoire du sous-sol avec la bobine réceptrice Rx. Lorsque le courant au sein de la bobine émettrice est coupe brutalement, le flux Magnétique varie, ce qui génère une f.é.m.au sein du milieu environnant la bobine. En accord avec la loi d’induction introduite par Faraday, un système de courant se forme dans le sol sous la bobine émettrice et se diffuse ensuite vers le bas (ce courant induit est connu sous le nom de courant de Foucault). En accord avec la loi d’Ampère , la bobine réceptrice est sensible au flux magnétique génère ce système de courant induit. Sachant que ce courant se diffuse ` a travers le sol, la mesure de ce flux en fonction du temps peut fournir de l’information sur la conductivité électrique du sous-sol. La profondeur d’analyse correspond à la profondeur de la boucle de courant induite. Suivant la conductivité du milieu, cette boucle s’élargit avec la profondeur, ce qui a pour conséquence de changer la résolution de la mesure.
Figure 5:Le système de mesure aéroporté
Le principe d’une mesure EM en régime transitoire est d´ écrit de façon schématique suivante. Figure 6:Description schématique d’une acquisition EM transitoire
Après la coupure de courant au sein de la bobine émettrice, une boucle de courants induits se diffuse en profondeur et génère un champ magnétique ”réponse” ou ”secondaire” qui est mesure par la bobine réceptrice en fonction du temps. Un des avantages de cette méthode est que la réponse est isolée du champ primaire car la mesure s’effectue quand la bobine n’émet plus.
Cas d’une boucle circulaire horizontale
Il est question ici d’un demi-espace homogène surmonté par une couche d’air. Une boucle circulaire horizontale de rayon a, dans laquelle un courant I circule, fait office de source dans la couche d’air.
Figure 7:Demi-espace homogène de la boucle circulaire
D’après l’équation rot ⃗⃗ = +  ⃗ , le courant circulant dans la boucle (émetteur) crée un champ magnétique primaire. Ce même courant est ensuite coupé de façon brusque, ce qui entraîne une variation du champ primaire. Ceci va alors induire des courants de Foucault dans le sous- sol par l’équation rot ⃗ =- ⃗
On note que plus la variation du champ primaire avec le temps est grande, plus l’intensité du champ électrique induit est importante. De plus, d’après GUILLEMOTEAU, toute source magnétique dans la couche d’air induit dans le sous-sol, un champ électrique parallèle à la topographie. Les courants de Foucault ainsi formés vont à leur tour créer un champ magnétique secondaire que l’on mesurera au niveau d’un récepteur. On sait que l’onde s’atténue dans le sous-sol, on va donc mesurer la décroissance du champ magnétique secondaire ; le plus souvent il s’agit de la force électromotrice induite par la variation du champ secondaire avec le temps dans une boucle réceptrice. Or, d’après les équations de Maxwell dans le domaine diffusif, on sait que cette décroissance dépendra directement de la conductivité du milieu. Nabighian (1979) a montré que la diffusion du champ électrique dans le demi-espace homogène pouvait être approximée par une boucle de courant circulaire se propageant verticalement avec une vitesse        et dont le rayon augmente de √ avec le temps. Ainsi, aux temps courts (t0 et t1) (i.e. peu de temps après la coupure du courant), la mesure est représentative des faibles profondeurs, tandis qu’aux temps longs (t2 et t3), elle informera sur des profondeurs plus importantes. De plus, on remarque que plus le temps augmente et plus le rayon de la boucle de courant est important.
Figure 8:Vue schématique de la diffusion d’une boucle de courant induite dans un demi-espace homogène
EMISSION ET RECEPTION DU SIGNAL ELECTROMAGNETIQUE
 L’EMISSION
Le temps d’émission est appelé « On-Time ». Afin de créer le champ magnétique primaire, on injecte du courant, grâce à un générateur, dans la boucle émettrice. Plus le courant injecté est fort ou plus la boucle possède de tours, plus le moment magnétique sera important, mais également plus le temps de coupure (« front gate ») sera long. En effet, l’injection et la coupure ne sont pas instantanées. L’émission est alors définie par une fonction caractérisant l’intensité du courant en fonction du temps : la forme d’onde.
 LA RÉCEPTION
Le temps de réception est appelé « Off-Time » et fait suite à l’ « On-Time »; dans certains cas, la mesure peut également se faire durant le « On-Time » mais ceci n’est pas discuté ici. Le rapport du temps « Off-Time » sur la somme des temps « On-Time » et « Off-Time » définit alors le « Duty-cycle ». La mesure du champ secondaire peut se faire avec différents appareils (e.g. magnétomètre ou boucle d’induction). Cependant la boucle d’induction est la plus communément utilisée et est prise en exemple ici. On mesure alors le signal grâce à l’induction d’un courant (force électromotrice) dans une boucle généralement composée de plusieurs tours. On est donc sensible à la dérivée temporelle du champ magnétique. La force électromotrice mesurée est égale à , avec N et A respectivement le nombre de tours et l’aire de la boucle réceptrice.
La phase de mesure est synchronisée avec la phase d’émission et est amorcée très vite après la coupure du courant définissant alors le temps zéro.
Figure 9:Principe d’émission et de réception du signal EM
 L’ACQUISITION
Durant le vol, la répétition du cycle émission/réception permet de mesurer différentes décroissances du champ secondaire, caractérisant, en différentes positions le long de la ligne de vol, la variation de la conductivité/résistivité dans le sous-sol. La distance entre chaque mesure dépend alors de la vitesse de vol mais également des temps caractéristiques de la forme d’onde ainsi que des traitements effectués.

LE DISPOSITIF ELECTROMAGNETIQUE HELIPORTE EN DOMAINE TEMPOREL

Le système VTEM est présenté sur la Figure ci-dessous. Les systèmes héliportés peuvent voler à altitudes relativement basses (~40-60 m) et à vitesses faibles (~ 45-90 km/h), permettant d’imager précisément la subsurface le long de la ligne de vol.
Figure 10:Le système VTEM aéroporté
LES DIFFERENTS SYSTEMES D’ACQUISITION AEROPORTES
Les mesures TEM aéroporté peuvent être effectuées de deux façons différentes : en hélicoptère ou en avion.
Par avion
Pour les systèmes TEM, la boucle d’´émission entoure l’avion alors que l’appareil récepteur est situé au bout d’un câble à l’arrière de l’avion. C’est le cas des appareils GEOTEM, MEGATEM.
Figure 11 : Systèmes EM en avion
En hélicoptère
Les années 80-90 ont vu le développement de systèmes héliportés d’acquisition. Les mesures en hélicoptère s’effectuent `a une altitude moins élevée qu’en avion, elles permettent d’avoir une meilleure résolution spatiale. On peut citer AEROTEM, VTEM de Geotechltd, le SKYTEM, le NEWTEM, REPTEM ou le HELIGEOTEM.
En général, l´émetteur et le récepteur sont situés au bout d’un câble sous l’hélicoptère.
Figure 12:Quelques exemples de systèmes EM héliporté
Autres appareillages
Outre les boucles émettrice et réceptrice(s), le dispositif inclut d’autres appareillages afin de positionner et corriger les données mesurées :
• deux altimètres laser, positionnés de chaque côté de la boucle émettrice, mesurent toutes les 0.1 s l’altitude de vol ;
• deux inclinomètres, situés au plus près des récepteurs, mesurent toutes les 0.5 s l’inclinaison du dispositif suivant l’axe de vol et la perpendiculaire ;
• deux GPS différentiels, situés à l’avant de la boucle émettrice, donnent toutes les secondes la position du dispositif en latitude/longitude ;
• une caméra vidéo, située sous l’hélicoptère, filme le terrain survolé ;
• un magnétomètre, situé en pointe de la boucle émettrice, mesure le champ magnétique naturel durant le « Off-Time » des cycles EM ;
• une unité de refroidissement, située dans un angle de la boucle émettrice, permet de stabiliser l’électronique d’émission afin de maintenir une intensité de courant stable ;
• au sol, une station de base comprenant un GPS différentiel et un magnétomètre.
Figure 13:Le système VTEM appareillages

Caractéristiques du levé étudié

Le système VTEM utilise deux moments magnétiques différents lors de l’acquisition. Le moment faible (LM), caractérisé par un temps de coupure rapide, permet de mesurer le signal à des temps très courts et donc de caractériser les faibles profondeurs. Le moment fort (HM), quant à lui, donnera une information sur de plus fortes profondeurs.
TELEDETECTION
La télédétection est l’étude de la terre à l’aide du rayonnement électromagnétique réfléchi et émis à partir de la surface terrestre dans le domaine spectral allant du spectre visible à l’ordre de micromètre jusqu’aux micro-ondes des radars de longueur d’onde centimétrique.
Le rayonnement électromagnétique provient du soleil, de la terre, ou peut être généré par des sources artificielles (radars). Pour les observations par télédétection, les satellites et les avions servent de plates-formes. Les données mesurées sont restituées sous forme d’images de la zone étudiée. La télédétection, appliquée à l’inventaire des ressources terrestres, se révèle être une méthode de prospection performante.
THEORIE
Les bases physiques de la télédétection
• Rayonnement électromagnétique
Selon la théorie corpusculaire de la lumière, le rayonnement électromagnétique peut être considéré comme étant un flux de particules élémentaires appelés photons. Selon la théorie ondulatoire, le rayonnement électromagnétique est composé de deux vecteurs champs électriques et magnétique perpendiculaires et se déplaçant à la vitesse de la lumière (dans le vide c = 3 108ms-1).
Deux propriétés principales caractérisent une onde électromagnétique : sa longueur λ(m) et sa fréquence ν (Hz).
C(m s-1) = λ(m) ν (Hz)
• Le spectre électromagnétique
C’est le résultat de la décomposition du rayonnement électromagnétique en ses fréquences constituantes. Il s’étend des courtes longueurs d’onde (dont font partie les rayons gamma et les rayons X) aux grandes longueurs d’onde (micro-ondes et ondes radio).
L’ensemble des fenêtres de toutes les longueurs d’ondes est appelé « spectre électromagnétique »
Figure 15:Détails des domaines spectraux
• Quantités physiques mesurées en télédétection
En télédétection, les quantités mesurées sont le rayonnement réfléchi ou émis. Dans la suite ,on s’intéressera particulièrement au rayonnement réfléchi. En télédétection, on définit les quantités suivantes :
 Energie rayonnante Qe: exprime la quantité d’énergie véhiculée par le rayonnement électromagnétique. Cette quantité est exprimée en Joules. Rappelons que l’énergie est le produit d’une force par une distance. 1 Joule correspond au travail produit par une force de 1
Newton dont le point d’application se déplace d’ 1 m (1 Joule = 1 Nm).
 Flux énergétique φe (watt ou J s-1) : exprime la quantité d’énergie par unité de temps : φe = dQe/dt
 Densité de flux énergétique Fe (W.m-2) : exprime le flux énergétique par unité de surface : Fe = dQe/(dtdS). Lorsqu’il s’agit d’un flux reçu, on parle alors d’éclairement énergétique (Ee).
Dans le cas d’un de flux émis, on parle d’excitance énergétique (Me).

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I CONTEXTE GENERALE DE LA ZONE D’ETUDE
I.1 Cadre physique
I.1.1 Situation géographique
I.1.2 Le climat
I.1.3 Démographie et Population
I.1.5 Drainage (Hydrographie)
I.1.6 Relief
I.2.1 Richesses et potentialités au niveau du district de Nosy-Varika
I.2.2Éducation, santé et habitation
I.2.3 Réseau routier
I.3.1 Utilisation des ressources naturelles
I.3 .2 Pressions sur les ressources naturelles
I.4 Contexte géologique
I.4.1 Géologie régionale
I.4.2 Géologie du périmètre
I.4.3 Sol
I.5 Généralités sur le cuivre et le nickel
I.5 .1 Propriétés du Cuivre et Nickel
I.5 .2 Utilisation
CHAPITRE II BASESMETHODOLOGIQUES
II.1 Méthodes Electromagnétiques (EM)
II.1 .1.1 Méthodes fréquentielles
II.1 .1.2 Méthodes temporelles
II.1 .2 LES EQUATIONS DE BASE ET LES PARAMETRES PHYSIQUES
Les équations de Maxwell
II.1 .3 PRINCIPE
II.1 .3 .1 Les méthodes EM en géophysique
II.1 .3 .2 La méthode TEM aéroporté
II.1 .3 .4 Cas d’une boucle circulaire horizontale
II.1 .4 EMISSION ET RECEPTION DU SIGNAL ELECTROMAGNETIQUE
II.1 .5 LE DISPOSITIF ELECTROMAGNETIQUE HELIPORTE EN DOMAINE TEMPOREL
II.1 .6 LES DIFFERENTS SYSTEMESD’ACQUISITIONAEROPORTES
II.1 .6 .1 Par avion
II.1 .6 .2 En hélicoptère
II.1 .6.3 Autres appareillages
II.1 .6.4 Caractéristiques du levé étudié
II.2 TELEDETECTION
II.2.1 THEORIE
II.2.1.1 Les bases physiques de la télédétection
II.2.1.2 Les principales étapes de la télédétection
II.2.2 LANDSAT 8.
II.2.2.1 CARACTERISTIQUES DES IMAGES LANDSAT8
II.3 LA METHODE GEOCHIMIQUE
II.3.1 Définition de la géochimie
II.3.2 Les différents types de prospections géochimiques
II.3.3Les différents types de méthodes d’analyses géochimiques de Nickel et Cuivre
II.4 DESCRIPTION DES LOGICIELS UTILISES
CHAPITRE III RESULTATS ET INTERPRETATION
III.1 TRAITEMENT D’IMAGE ET INTERPRETATION
III.1 .1 Les compositions colorées
III.1 .2 Détermination des linéaments
III.1 .3 Rapport des bandes
III.1 .4 Organigramme de traitement d’image
III.2 RESULTATS ET INTERPRETATION EM
III.3 LA PROSPECTION GEOCHIMIQUE DE NICKEL ET CUIVRE
DISCUSSION
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
BIBLIOGRAPHIES
WEBOGRAPHIE

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