Revue des analyses de flammes en propagation dans un milieu stratifi´e 

Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études

Classification de la stratification et structure g´en´erale de laflamme

La stratification d’un m´elange peut se diviser en trois grands types :
1. Pauvre `a pauvre,
2. Riche `a riche,
3. Riche `a pauvre ou pauvre `a riche.
Les deux premiers types de m´elange correspondent `a la d´efinition de la stratification propos´ee par Bilger [16]. Les classes 1 et 3 s’av`erent ˆetre les plus ´etudi´ees puisqu’elles apparaissent dans les moteurs `a injection directe ou les brˆuleurs swirl´es.
De plus, la stratification peut s’effectuer `a deux niveaux. Le premier consiste en une stratification `a grande ´echelle. Dans ce cas, la flamme se propage `a travers un faible gradient de stratification. D’autres m´elanges ne contiennent des stratifications qu’`a petite ´echelle (sous-maille), telles que des poches de gaz riche ou pauvre. Il est clair que ces deux familles de stratification peuvent coexister dans des applications r´eelles [79].
Une topologie particuli`ere a ´et´e trouv´ee pour les stratifications de classe 3. H´elie et Trouv´e [79] proposent une simulation num´erique directe, avec une chimie globale et un nombre de Lewis unitaire. Grˆace `a cette simulation, ils montrent que la combustion dans un tel milieu s’accomplit en deux ´etapes. Pour commencer, une flamme de pr´em´elange se propage suivie d’une seconde ´etape durant laquelle plusieurs flammes de diffusion brˆulent les exc`es de fuel et d’oxyg`ene, comme illustr´e sur la figure 2.2.
Le but de cette ´etude ´etait de comprendre les effets d’un m´elange partiellement pr´em´elang´e sur la topologie d’une flamme turbulente ainsi que sur son taux de r´eaction. Ils montrent que le pr´em´elange partiel a un impact n´egatif sur le taux de r´eaction moyen, menant `a des r´eductions jusqu’`a 20% de ce dernier.
Cette topologie de flamme a aussi ´et´e ´etudi´ee par Haworth et al. [77]. Leurs simulations 2D sont r´ealis´ees avec un mod`ele de chimie d´etaill´ee ainsi qu’avec la prise en compte du transport mol´eculaire. De mˆeme, l’hydrodynamique est pleinement r´esolue dans le sens o`u aucun mod`ele de turbulence n’est utilis´e. Les conditions initiales de la simulation sont bas´ees sur des conditions d’un moteur `a injection directe fonctionnant `a faible vitesse et en charge partielle. La topologie d´efinie par H´elie et al. est de nouveau retrouv´ee. Concernant le taux de r´eaction de chaleur, ils montrent que celui-ci est initialement l´eg`erement plus fort que dans le cas homog`ene mais qu’il diminue pour se r´ev´eler finalement l´eg`erement plus faible que dans le cas homog`ene.
De plus, il ressort de ces deux ´etudes que les h´et´erog´en´eit´es de m´elange ont un impact n´egatif sur la vitesse de flamme turbulente dans des conditions proches de la stœchiom´etrie. Au contraire, un effet positif est observ´e sur la vitesse de flamme turbulente au niveau des limites d’inflammabilit´e 1.
Ces notions seront ´etudi´ees plus en d´etails dans la section 2.5.

Influence de la stratification sur la topologie de la flamme

La section pr´ec´edente a montr´e la structure g´en´erale d’une flamme stratifi´ee. Le pr´esent paragraphe montre l’influence de la stratification sur la structure interne de la flamme.

Epaisseur de la flamme

La topologie d’une flamme partiellement pr´em´elang´ee a ´et´e ´etudi´ee en terme d’´epaisseur de flamme et de taux d’´etirement [46, 160].
Dans la premi`ere ´etude, r´ealis´ee par Degardin et al. [46], des mesures simultan´ees de temp´erature et de fractions massiques de carburant sont r´ealis´ees. La structure d’une flamme stratifi´ee laminaire en forme de V est analys´ee. Les auteurs parviennent `a mesurer l’´epaisseur de flamme pour diff´erentes stratifications (allant d’un m´elange plus riche vers un m´elange plus pauvre) ainsi que celles des flammes homog`enes. Leur r´esultat donne l’´epaisseur de flamme en fonction de la fraction molaire maximale locale de CH4. Il est repr´esent´e sur la figure 2.3.
Les diff´erentes stratifications pr´esent´ees sur la figure 2.3 sont list´ees ci-dessous :
S1. Stratification de ϕ = 1.2 `a ϕ = 0.0.
S2. Stratification de ϕ = 1.1 `a ϕ = 0.0.
S3. Stratification de ϕ = 1.0 `a ϕ = 0.0. 

Plissements et densit´e de surface de flamme, r´eaction `a la courbure

L’influence de la stratification sur la densit´e de surface de flamme ainsi que sur ses plissements a aussi ´et´e observ´ee.
Garrido-Lopez et al. [62] s’int´eressent dans leur ´etude `a l’influence de la stratification `a petite ´echelle sur les longueurs de flammes. Pour cela, ils r´ealisent des simulations num´eriques directes en deux dimensions, avec une chimie globale et une loi de Fick pour la diffusion. Ils d´efinissent la longueur de flamme comme ´etant la longueur du front de flamme le long d’une ligne d’iso-temp´erature. Diff´erentes fluctuations de vitesses et de richesses sont introduites au sein du domaine. Ils remarquent que pour de faibles fluctuations de vitesse, typiquement inf´erieures `a la vitesse laminaire de flamme, les longueurs de flammes se trouvent allong´ees en pr´esence d’h´et´erog´en´eit´es de richesse. Plus ces h´et´erog´en´eit´es sont importantes, plus ce ph´enom`ene est cons´equent. Lorsque les fluctuations de vitesse sont sup´erieures, ils notent ´egalement la pr´esence d’un allongement de la longueur de flamme, cependant celui-ci est beaucoup plus faible. La stratification `a grande ´echelle est de nouveau ´etudi´ee sous forme de flamme en V turbulente par Anselmo-Filho et al. [8]. Deux jets de richesses diff´erentes sont inject´es cˆote `a cˆote. La flamme est accroch´ee sur une baguette situ´ee l´eg`erement `a droite par rapport au centre du dispositif. Ce dispositif est sch´ematis´e sur la figure 2.4. L’asym´etrie du dispositif permet `a la branche gauche de la flamme de prendre en compte toute la stratification du m´elange qui se d´eveloppe entre les deux jets de r´eactifs. Plusieurs degr´es de stratification sont analys´es ainsi que des cas homog`enes afin de pouvoir faire une comparaison. La densit´e de surface de flamme d´ecrit la surface de flamme par unit´e de volume et peut permettre de bien caract´eriser la flamme pour des flammes ´epaisses. La surface de flamme est ici observ´ee en fonction de la valeur de la variable de progr`es. Cette derni`ere variable caract´erise les zones de gaz frais et de gaz brˆul´es. Dans cette ´etude, la densit´e de surface de flamme des cas stratifi´es est sup´erieure `a celle des cas homog`enes poss´edant la mˆeme richesse globale. La diff´erence de propagation entre un m´elange pauvre et un m´elange riche entraˆıne la cr´eation d’une surface suppl´ementaire. Que la flamme soit homog`ene ou stratifi´ee, le maximum de la densit´e de surface de flamme est situ´e l´eg`erement du cˆot´e des gaz brˆul´es. Ce d´ecalage est d’autant plus visible dans les cas stratifi´es. Dans les conditions ´etudi´ees, la densit´e de surface de flamme est maximale pour un ratio de stratification φ12 ´egal `a 1.5. Ce cas correspond de plus `a celui pr´esentant une distribution de surface de flamme le plus sym´etrique. La courbure est aussi analys´ee dans cette ´etude. Il est ainsi vu que la distribution de courbure est plus large et plus sym´etrique pour des flammes stratifi´ees que pour des flammes homog`enes. La stratification semble apporter une contribution suppl´ementaire en terme de courbure. D’apr`es les auteurs, cette courbure n’est pas forc´ement li´ee aux d´eformations induites par la stratification. Les effets de densit´e de surface de flamme et de courbure sont attribu´es `a la diff´erence de propagation entre un m´elange riche et un m´elange pauvre.
Le fait que la stratification apporte une contribution suppl´ementaire `a la courbure et plus globalement `a l’´etirement avait d´ej`a ´et´e mis en ´evidence par Poinsot et al. [150]. Dans leur ´etude, plusieurs types de stratification sont analys´ees de mani`ere num´erique, en une, deux ou trois dimensions. Ils estiment la contribution du pr´em´elange part,iel `a l’´etirement par :κP P lZ∆w.

Prise en compte des gaz brˆul´es

Le but de cette th`ese ´etant de comprendre le comportement de la flamme en situation de dilution par des gaz brˆul´es, quelques ´etudes d´ej`a effectu´ees `a ce propos sont ici recens´ees.
Les diff´erentes technologies moteur ont ´et´e explicit´ees dans le chapitre d’introduction 1. Des ´etudes permettant de comprendre l’impact des EGR sur la combustion sont d’abord pr´esent´ees. Puis, les ´etudes pr´esentant des cas de dilution/stratification par des EGR ou des IGR sont ´evoqu´ees. Ces derni`eres restent cependant tr`es limit´ees. La composition des gaz brˆul´es est tr`es difficile `a contrˆoler de mani`ere exp´erimentale. Du point de vue num´erique, ces gaz impliquent des mod´elisations difficiles `a mettre en œuvre. En effet, soit chaque esp`ece doit ˆetre transport´ee, ce qui implique un calcul extrˆemement coˆuteux et un domaine limit´e, soit des modifications doivent ˆetre apport´ees aux mod´elisations actuelles, pr´esent´ees dans la section 3.5.

Modifications des caract´eristiques de la combustion par les EGR

Afin de d´eterminer les diff´erents effets des EGR sur la combustion et les ´emissions de polluants pour des moteurs diesels `a injection directe, une ´etude exp´erimentale a ´et´e effectu´ee par Maiboom et al. [113]. Les auteurs essayent de distinguer les effets des EGR sur la combustion de ceux sur les ´emissions. L’injection se fait avec ou sans injection pilote. L’injection pilote permet de cr´eer une premi`ere injection d’une petite quantit´e de carburant afin d’amorcer la combustion. Au point ´etudi´e, lorsqu’une injection pilote est pr´esente, la flamme prenant place dans le moteur est une flamme de diffusion. Au contraire, sans cette injection, la combustion s’effectue quasi enti`erement de mani`ere pr´em´elang´ee.
Ils aboutissent `a plusieurs constatations. Tout d’abord, aucune conclusion ne peut ˆetre effectu´ee quant `a l’augmentation de la temp´erature g´en´er´ee par les EGR. Plusieurs tests sont effectu´es avec des temp´eratures d’entr´ee diff´erentes pour un mˆeme taux d’EGR. Les changements de temp´erature ont un impact positif ou n´egatif sur les ´emissions de NOx. Dans certaines conditions, les ´emissions de NOx sont plus faibles pour des temp´eratures d’entr´ee plus ´elev´ees.
Dans le cas des flammes de diffusion, pour un ratio carburant/air constant, le taux de d´egagement de chaleur n’est pas modifi´e lorsque la temp´erature d’entr´ee ou le taux d’EGR sont modifi´es.
Ils montrent qu’il est possible d’avoir tr`es peu d’´emissions de NOx et de suie lorsque le moteur fonctionne `a faible charge avec un fort taux d’EGR. Cependant, ce type de fonctionnement entraˆıne une augmentation de la consommation sp´ecifique, pouvant ˆetre sup´erieure `a 10 %, ainsi qu’une augmentation des ´emissions de monoxyde de carbones et d’hydrocarbon´es. Pour certaines conditions op´eratoires, il est possible de r´eduire les ´emissions de NOx sans p´enaliser la consommation de carburant et les ´emissions de suie. N´eanmoins, les effets oppos´es peuvent ˆetre observ´es pour d’autres conditions.

Impact de la composition des EGR sur la combustion

Il est difficile de parler de l’impact des EGR sur la combustion sans connaˆıtre pr´ecis´ement la composition de ceux-ci. L’impact des propri´et´es des gaz d’´echappement sur l’initiation et le d´eroulement de la combustion est examin´e dans la th`ese de Piperel [146].
Dans une premi`ere partie, l’auteur ´etudie l’influence des r´eglages du moteur et du carburant employ´e sur la composition des gaz brˆul´es. Il est constat´e que le point de fonctionnement du moteur a une influence sur la composition des gaz brˆul´es, que ce soit pour les polluants r´eglement´es ou les polluants non r´eglement´es. La composition des EGR peut ˆetre modifi´ee en fonction du r´egime moteur.
Ensuite, la composition r´eelle des gaz brˆul´es ainsi que la modification qui s’op`ere durant leur travers´ee du circuit de recirculation est observ´ee. L’influence des diff´erentes esp`eces pr´esentes dans les gaz brˆul´es sur l’initiation et le d´eroulement de la combustion est ensuite approfondie, table 2.1.

Effets des h´et´erog´en´eit´es des r´esidus de gaz brˆul´es.

Tr`es r´ecemment, Pera et al. [137] ont cherch´e `a comprendre les effets des h´et´erog´en´eit´es des r´esidus de gaz brˆul´es sur la variabilit´e cycle `a cycle d’un moteur. Pour cela, ils ont r´ealis´e une simulation num´erique directe. La prise en compte d’un sch´ema semi-d´etaill´e (Hasse et al. [75]) se r´ev`ele alors obligatoire. Le carburant utilis´e ici est de l’iso-octane pour rendre compte pleinement des ph´enom`enes se produisant dans un moteur. La discr´etisation spatiale est fix´ee `a 10 µm. Cette discr´etisation permet de capter les structures les plus fines de l’´ecoulement r´eactif (turbulence et flamme). Le fait de transporter un nombre d’esp`eces cons´equent et de limiter la taille de maille impliquent un temps de calcul relativement ´elev´e. Par cons´equent, l’´etude se trouve restreinte au niveau de la taille du domaine simul´e. La plupart des cas sont r´ealis´es en deux dimensions, sur un carr´e de 4 mm de cˆot´e. La dur´ee physique simul´ee est tr`es courte puisqu’elle n’est que de 700 µs. La r´eponse de la flamme `a la dilution en gaz brˆul´es chauds ainsi qu’aux fluctuations de temp´erature est observ´ee `a la fois dans un milieu laminaire, figure 2.15, et dans un milieu turbulent.
Les cas laminaires permettent d’isoler les effets des h´et´erog´en´eit´es sur les plissements de la flamme. Lorsque des h´et´erog´en´eit´es de temp´erature sont pr´esentes dans le domaine, la flamme est d´eform´ee. Ce ph´enom`ene est visible sur la figure 2.15. La flamme est acc´el´er´ee lorsqu’elle rencontre des poches de gaz chauds et au contraire d´ec´el´er´ee par des poches de gaz froids. Des observations similaires sont r´ealis´ees avec la dilution en gaz brˆul´es. Lorsque les poches rencontr´ees sont faiblement dilu´ees, la flamme a tendance `a acc´el´erer alors qu’elle sera ralentie par des forts taux de dilution. Les modifications li´ees `a la dilution en gaz brˆul´es restent moindres en comparaison `a celles apport´ees par les h´et´erog´en´eit´es en temp´erature. Pour les cas turbulents, les effets des h´et´erog´en´eit´es locales se retrouvent voil´es par la turbulence. Par contre, l’influenc des gaz brˆul´es r´esiduels sur les fluctuations du d´egagement de chaleur est importante. Ces r´esultats permettent de caract´eriser les effets des r´esidus de gaz brˆul´es sur la variabilit´e cycle `a cycle. Ils d´emontrent aussi qu’une mod´elisation bas´ee sur une chimie globale risque de ne pas rendre compte de ces effets. 

Raideur d’un syst`eme chimique

La raideur d’un syst`eme diff´erentiel est un probl`eme rencontr´e lors de la r´esolution num´erique du syst`eme d’´equations aux d´eriv´ees partielles r´egissant le fluide r´eactif. En effet, de nombreux processus physico-chimique sont mis en jeu et ceux-ci impliquent une multitude d’´echelles de temps. Le calcul de l’ensemble des termes sources des esp`eces fait d´ej`a `a lui seul intervenir plusieurs temps caract´eristiques. Le temps d’int´egration repr´esente la principale difficult´e num´erique pour traiter la chimie. Cela est d’autant plus vrai lorsque l’´evaluation des termes sources est effectu´ee en chaque noeud, comme cela est le cas dans YALES2.
Le pas de temps limitant la r´esolution du syst`eme chimique n’est pas corr´el´e avec les ´echelles de temps caract´eristiques du fluide. Le pas de temps chimique peut ˆetre sup´erieur au pas de temps convectif, pour la chimie du NO par exemple. Dans ce cas, la difficult´e num´erique est moindre. Tous les pas de temps ne sont pas ´egaux mais ne limitent pas l’ensemble du calcul. Malheureusement, ce cas est rare et la situation inverse, o`u le pas de temps chimique est inf´erieur de plusieurs ordres de grandeur au pas de temps convectif, est g´en´eralement rencontr´ee.
Une ´etude simplifi´ee permettant de d´eterminer les temps caract´eristiques chimiques est pr´esent´ee afin de mieux comprendre le probl`eme.
Le cas simplifi´e du r´eacteur 0D est ici trait´e. Le syst`eme est suppos´e adiabatique et `a pression constante. Il s’agit ici d’une analyse classique [35, 111]. De ce fait, l’espace des phases associ´e au syst`eme chimique ´evoluant dans le temps est r´eduit `a l’espace de coordonn´ees Φ = (ρY1, …, ρYNs, ρH, P ).
Ce syst`eme ´evolue de mani`ere temporelle, dt = Ω(Φ ˙ , t) , (3.101)

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

1 Contexte de l’´etude 
1.1 Introduction
1.2 Fonctionnement g´en´eral du moteur `a combustion interne
1.3 Impact sur l’environnement et normes en vigueur
1.4 Post-traitement des polluants
1.5 Nouvelles technologies moteur
1.5.1 Le moteur HCCI
1.5.2 Le moteur `a injection directe, modes mixtes
1.5.3 La vanne EGR
1.5.4 La distribution variable
1.6 Objectifs et plan de la th`ese
2 Revue des analyses de flammes en propagation dans un milieu stratifi´e 
2.1 Introduction
2.2 Classification de la stratification et structure g´en´erale de la flamme
2.3 Influence de la stratification sur la topologie de la flamme
2.3.1 Epaisseur de la flamme
2.3.2 Plissements et densit´e de surface de flamme, r´eaction `a la courbure
2.4 Distribution de m´elange et ´evolution des esp`eces
2.4.1 Effet de la distribution de m´elange sur la production de NOx
2.4.2 Diffusion diff´erentielle, ´evolution des esp`eces
2.5 Vitesses de flamme et limites d’inflammabilit´e
2.5.1 Etudes exp´erimentales
2.5.2 Etudes num´eriques
2.6 Flammes stratifi´ees `a contre-courant
2.7 R´esum´e sur la stratification
2.8 Prise en compte des gaz brˆul´es
2.8.1 Modifications des caract´eristiques de la combustion par les EGR
2.8.2 Impact de la composition des EGR sur la combustion
2.8.3 Stratification gaz frais/EGR
2.8.4 Effets des h´et´erog´en´eit´es des r´esidus de gaz brˆul´es.
2.9 Conclusion
3 Outils de mod´elisation et d’analyses 
3.1 Introduction
3.2 Equations r´egissant l’a´erothermochimie
3.2.1 Equations de Navier-Stokes
3.2.2 Approximation `a faible nombre de Mach
3.3 Propri´et´es du m´elange et thermodynamique
3.3.1 Propri´et´es du m´elange
3.3.2 Thermodynamique
3.3.3 Flux diffusifs
3.3.4 R´esultats de la th´eorie de la cin´etique des gaz
3.3.5 Calcul de la viscosit´e de cisaillement du m´elange
3.3.6 Calcul de la conductivit´e thermique du m´elange
3.3.7 Calcul des coefficients de diffusion de m´elange moyenn´es
3.4 Chimie d´etaill´ee
3.4.1 R´eaction globale
3.4.2 Classification des r´eactions chimiques
3.4.3 Raideur d’un syst`eme chimique
3.4.4 Variables caract´eristiques d’une flamme
3.4.4.1 Richesse et fraction de m´elange
3.4.4.2 Variable de progr`es
3.5 Mod´elisation de la chimie
3.5.1 Sch´ema globaux
3.5.2 Chimie tabul´ee
3.5.2.1 Intrinsic Low Dimensional Manifold
3.5.2.2 In situ adaptive tabulation
3.5.2.3 Flamelet generated manifold et Flame Prolongation of ILDM
3.6 Introduction `a la turbulence
3.6.1 Echelles et nombres caract´eristiques de la turbulence
3.6.2 Mod´elisation de la turbulence
3.6.2.1 DNS-LES-RANS
3.6.2.2 Mod`eles de turbulence
3.6.2.3 Mod´elisation de la combustion turbulente
3.6.3 Prise en compte de la turbulence dans la mod´elisation de la chimie
3.6.3.1 Mod`ele PCM-FPI
3.6.3.2 F-TACLES
3.7 Extension `a la combustion stratifi´ee
3.8 Vitesses de flamme
3.8.1 Vitesses d’une flamme plane laminaire non ´etir´ee
3.8.2 Vitesses d’une flamme sph´erique en expansion
3.8.3 Vitesse turbulente
3.9 Conclusion
4 Etude de l’expansion d’un noyau de flamme laminaire
4.1 Introduction
4.2 Mise en place d’un sch´ema cin´etique r´eduit
4.2.1 Pr´esentation des m´ethodes DRG et DRGEP
4.2.2 Application de la m´ethode DRGEP
4.2.3 Validation du sch´ema r´eduit
4.2.4 M´ethodologie pour son utilisation avec YALES2
4.2.5 Variable de progr`es et g´en´eration de la table chimique
4.3 Pr´esentation des simulations
4.3.1 Cas ´etudi´es
4.3.2 Etablissement du noyau de flamme
4.4 Propagation mono-dimensionnelle
4.4.1 Pr´esentation de la configuration
4.4.2 Evolution des fractions massiques
4.4.3 Evolution de la vitesse de flamme
4.5 Propagation bi dimensionnelle
4.5.1 Pr´esentation de la configuration
4.5.1.1 Domaine et maillage
4.5.1.2 Conditions initiales et conditions limites
4.5.2 Particularit´e du cas C1
4.5.3 Evolution de la forme du noyau de flamme
4.5.4 Diffusion des esp`eces
4.5.5 Vitesse de flamme
4.5.6 Effet de l’´etirement
4.5.7 Dynamique dans les gaz brˆul´es
4.5.7.1 Mise en ´evidence de la dynamique dans les gaz brˆul´es
4.5.7.2 Observations et hypoth`eses
4.5.7.3 Conditions de saut `a travers un front de flamme
4.5.7.4 Mod`ele pour pr´edire la dynamique des gaz brˆul´es
4.6 Modifications de la configuration
4.6.1 Prise en compte d’une vitesse axiale
4.6.2 Influence de l’´epaisseur du gradient
4.7 Conclusion
5 Expansion d’un noyau de flamme turbulent 
5.1 Introduction
5.2 Pr´esentation de l’´etude
5.2.1 Configuration exp´erimentale
5.2.2 Caract´eristiques et mise en place de l’´etude
5.2.3 Maillage
5.3 R´ealisation du m´elange
5.3.1 Vitesse d’injection
5.3.2 Richesse inject´ee
5.3.3 Variation de temp´erature et de pression pendant l’injection
5.3.4 Injection de la turbulence
5.4 M´ethodes num´eriques pour la combustion
5.4.1 Table chimique
5.4.2 Conditions limites et initialisation du noyau
5.4.3 Mesure de vitesse locale `a l’aide d’une fonction Level-Set
5.4.3.1 Description et implantation de la m´ethode
5.4.3.2 Validation de la m´ethode
5.5 Analyse du m´elange au moment de l’allumage
5.5.1 Champs moyens
5.5.2 Champs instantan´es
5.5.3 Structures turbulentes
5.6 Propagation de la flamme
5.6.1 Effets de la stratification
5.6.2 Champs instantan´es
5.6.3 Contours moyens
5.6.4 Contour 3D
5.6.5 Analyse de la vitesse de flamme
5.6.6 Influence de la courbure
5.6.7 Dynamique dans les gaz brˆul´es
5.6.8 Etude de la flamme `a l’aide des harmoniques sph´eriques
5.7 Conclusion
6 Extension de l’analyse par une dilution en EGR 
6.1 Introduction
6.2 Pr´esentation des simulations
6.2.1 Dilution en gaz brˆul´es
6.2.2 Conditions initiales
6.3 Propagation d’une flamme avec pr´esence d’EGR
6.3.1 Cas homog`enes
6.3.2 Forme du noyau des cas stratifi´es par une dilution en EGR
6.3.3 Vitesse de flamme
6.4 Comparaison avec une stratification en gaz frais
6.4.1 Forme de la flamme
6.4.2 Diffusion des esp`eces et de la temp´erature
6.4.3 Vitesses de flamme
6.4.4 Dynamique dans les gaz brˆul´es
6.5 Flamme ´etablie rencontrant des EGR
6.6 Conclusion
7 Conclusions et perspectives 
7.1 Conclusions
7.2 Perspectives
A M´ecanisme Propane-Air semi-d´etaill´e 
B D´etails sur le code YALES2 
B.1 Discr´etisation spatiale
B.2 Choix des sch´emas num´eriques
B.3 Solveur `a densit´e variable
C Fonctionnement g´en´eral d’un scheduler dynamique 
C.1 Principe
C.2 D´etails de la mise en oeuvre
C.3 Performances
D Publications et conf´erences 
D.1 Publications
D.2 Conf´erences
Bibliographie 

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *