Revue critique des sources grecques et de la littérature existante

L’Egypte antique s’étendait du delta du Nil au nord jusqu’en Nubie au sud, du désert de Sinaï à l’est, au désert de Libye à l’ouest. Son histoire a une signification spéciale. En effet,l’Egypte pharaonique fut la première nation à se poser la question de savoir pourquoi et comment l’homme était sur cette terre. Autrement dit elle est la première nation à réfléchir sur la question des questions qui préoccupent l’humanité. Cette version est renforcée par le professeur J. Vercoutteren ces termes : « Aux problèmes qui ont toujours hanté l’esprit de l’homme, l’Egypte a cherché des réponses. Au cours de ses quatre mille ans d’histoire, elle a éprouvé toutes les vicissitudes qui peuvent s’abattre sur une société humaine, guerres civiles, anarchie, famines, invasions étrangères, querelles religieuses, rien ne lui a été épargné. Elle a tout connu, les troubles sociaux aussi bien que les troubles religieux, elle a été ballottée entre la foi et le scepticisme, elle a t out tenté pour s’évader de l’inévitable condition humaine : elle a tremblé devant la mort et cherché à la dominer. Ses tentatives pourraient nous sembler puériles aujourd’hui, l’écrasante grandeur de ses monuments, l’impassibilité inquiétante de ses dieux funéraires nous en empêchent ».

REVUE CRITIQUE DES SOURCES CRECQUES

Hérodote naquit à Halicarnasse, vers 485, à la limite du monde asiatique et du monde grec. Les Anciens l’appelaient ‘‘le père de l’histoire’’. Dès le début de sa carrière d’historien, il opte d’écrire l’histoire des grandes guerres entre Grecs et Perses. En outre à chaque fois que ces derniers attaquent un nouveau peuple, Hérodote se contente de relater tout ce qu’il connaît sur ce peuple. C’est ainsi lorsque les Perses ont attaqué l’Egypte, l’historien grec a fait une longue digression qui occupe tout le livre II et une partie du livre III ce sont consacrés au pays des pharaons.L’homme d’Halicarnasse a probablement effectué son premier voyage en Egypte et c’est dans ce pays qu’il a fait le plus long séjour.Hérodote a été attiré par les merveilleux de ce pays des noirs de la vallée du Nil. En effet, le savant grec rapporte de nombreuses informations sur l’Egypte. Parmi toutes ces informations retenons celles sur la science objet de notre sujet.

Hérodote dans son ouvrage Euterpe ,rapporte que les Grecs ont emprunté aux Egyptiens la théorie de l’immortalité de l’âme. Il précise même qu’il connaît les noms de certains grecs qui ont appris le fonctionnement de l’âme dans le corps de toute sorte d’animaux en Egypte et une fois rentré chez eux(Grèce), ils se comportent comme les inventeurs de cette découverte. Hérodote s’abstient de les citer . A cela doncnous ne pouvons pas ne pas lui critiquer. Car l’auteur en tant que père de l’histoire, devait citer avec assurance les penseurs grecs les plus célèbres qui ont été élèves des prêtres égyptiens. Disons qu’Hérodote ne devrait pas taire leur nom. Autrement dit, il aurait dû dire la vérité sans faire de l’autocensure.Nous pouvons admettre aussi que ce silence même de ce natifd’Halicarnasse est éloquent. Dans cet ouvrage (livre II, 67) l’historien grecexpose le contexte dans lequel les mathématiques sont nées en Egypte.

Après avoir analysé le contexte de la naissance des mathématiques, en particulier la géométrie, le père de l’histoire affirme avec conviction que ce sont les Egyptiens qui ont appris aux Grecs la géométrie. Dans cette étude de la transmission de la géométrie égyptienne aux grecs, nous constatons qu’Hérodote n’entre pas dans les détails des mathématiques.Dans cette perspective des informations que nous avons collectées chez Hérodote il faut noter aussi l’influence astronomique égyptienne sur la pensée astronomique grecque. Il (Hérodote) soutient que ce sont les Egyptiens qui ont inventé l’astronomie que les Grecs vont adapter d’une certaine manière (cf. Hérodote, II, 109).Notons donc que la division des saisons est effectivement une invention propre aux Egyptiens que les Grecs ont empruntés et développés dans leur cité.Enfin, Hérodote nous livre des informations sur la médecine des pharaons.

Pour lui« la médecine est répartie en Egypte de cette façon : chaque médecin soigne une seule maladie, non, plusieurs. Tout est plein de médecins, les uns sont médecins pour les yeux et les autres pour la tête, pour les dents, pour la région abdominale, pour les maladies de la localisation incertaine ».Hérodote, qui a séjourné en Egypte et a eu des entretiens avec les prêtres de ce pays, connaissait bien, à travers ces derniers, la pratique et le fonctionnement de la médecine en Egypte pharaonique. Quoi qu’il en soit, retenons que le livre II de Hérodote est incontournable pour qui veut connaître l’influence profondede la civilisation égyptienne sur la Grèce.

Diodore de Sicile, historien grec, est né à Agyrion (1er siècle J-C). Il est l’auteur de la Bibliothèque Historique.Diodore s’est beaucoup intéressé à l’évolution de toutes les sociétés autrement dit sur les voies et moyens, les phases et façons par lesquels les hommes ont assuré les bases de leur production et de leur reproduction sociale des origines à 58 av. J-C. Diodore dansson ouvrage Bibliothèque Historique I, nous informe que les grands penseurs grecs ont effectuédes voyages d’études dans la vallée du Nil. Dans cet ouvrage l’auteur met en lumière que les mathématiques ont pris leur essor dans la vallée du Nil. Cette science égyptienne, qui est née grâce à la crue dévastatrice du Nil, fait l’objet de voyage de plusieurs penseurs grecs en Egypte. C’est à juste raison que Diodore de Sicile indique que beaucoup de savants grecs célèbres ont appris les sciences en Egypte ; c’est le cas de Platon le philosophe, Pythagore de Samos, Eudoxe le mathématicien, Démocrite d’Abdère et Œnopile de Chio qui ont emprunté leurs connaissances scientifiques aux Egyptiens .

En ce qui concerne les sciences astronomiques, Diodore nous donne des informations très pertinentes. Il nous fait savoir que c’est Eudoxe, en réalité, qui traduisit les mémoires d’astronomies égyptiennes en grec (Diodore, I, L.). Sur la base de ces informations, il apparait clairement que les Grecs n’avaient aucune notion (connaissance) astronomique avant la traduction des mémoires d’astronomie égyptienne en grec.Diodore qui a eu des entretiens avec les informateurségyptiens(les prêtres), en particulier ceux de Thèbes, nous indique que d’après ces derniers,la philosophie est d’origine égyptienne.En ce qui concerne les éléments, qui constituent le monde, il souligne que Osiris et Isis sont les deux divinités qui contribuent beaucoup à la génération de tous les êtres : Osiris, par le feu et l’esprit ; Isis par l’eau et la terre ; et tous deux par l’air. Et Diodorede Sicile affirme que ce sont ces éléments que quelques Grecs ont pris dans le même sens .

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Table des matières

Introduction générale
1ère partie : Revue critique des sources grecques et de la littérature existante
Chapitre 1 : Revue critique des sources grecques
Chapitre 2 Revue critique de la littérature existante
2ème partie : Témoignages sur les relations entre la philosophie égyptienne et grecque p.20
Chapitre1 : premier principe du monde
1/ Thales de Milet
2/ Anaximandre
3/ Anaximène
4/ Héraclite d’Ephèse
5/Anaxagore de Clazomènes
6/ Platon d’Athènes
Chapitre 2 : L’immortalité de l’âme
3ème partie : Les sciences spéculatives et pratiques
Chapitre1 : Les mathématiques
1/ Les auteurs grecs
2/ Les auteurs modernes
Chapitre : Astronomie et médecine
1/ L’astronomie
2/ La médecine
Conclusion
Bibliographie

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