Les prothèses adjointes partielles
1. Définition : Il s’agit d’une prothèse qui remplace une ou plusieurs dent(s) manquante(s).comme son nom l’implique, cette prothèse est amovible ; ce qui implique qu’elle doit être ôté tous les jours, et notamment après le repas, afin d’être désinfectée. Cette prothèse repose directement sur les gencives qui la portent afin de la stabiliser et elle s’accroche aux dents restantes ou sur les implants par l’intermédiaire de crochet afin de la retenir.
2. Indication : Le praticien peut-être conduit à réaliser une PAP sur une patient : présentant un édentement terminal postérieur de grande étendue ou un édentement encastré étendue (Archien, 1997)
3. Classification
a. La prothèse adjointe partielle avec armature métallique (le stellite) : Un stellite est une prothèse dentaire amovible avec une armature en métal. Cette armature s’apparente à un squelette qui sert d’échafaudage pour le soutien de la résine acrylique compensant le volume d’os et de gencives perdu avec la chute des dents. C’est sur cette résine que sont enchâssées les dents prothétiques remplaçant les dents manquantes.
b. La prothèse adjointe partielle en résine flexible : Ce sont des prothèses amovibles partielles qui sont utilisées pour restaurer des dents manquantes. Il s’agit d’un appareil sans métal, entièrement en résine.la résine utilisé est thermoplastique en nylon biocompatible qui ne se détériore pas chimiquement quand il entre en contact avec l’environnement buccale.
c. La prothèse adjointe partielle stellite combiné à des matériaux flexibles : L’association d’un matériau flexible à un stellite a de grands intérêts, car avec des crochets confectionnés à l’aide d’un matériau flexible l’appareil à une bonne rétention, l’association de ses deux matériaux gagne surtout en stabilité et enfin sans oublier l’esthétique de l’appareil, car le matériau flexible est presque invisible face à la gencive.
Les selles
«Les selles représentent, sous la même dénomination, deux éléments du châssis : d’une part les parties métalliques sur lesquelles viennent s’accrocher la fausse gencive et les dents artificielles et d’autre part la partie de la prothèse amovibles en regard des crêtes.»[5] Elles peuvent être entièrement métalliques ou mixtes (partiellement constituées de résine acrylique directement en contact avec la muqueuse). Elles assurent en partie l’équilibre prothétique en s’appuyant sur les crêtes édentées .elles peuvent également avoir un rôle de transmission des forces masticatoires à la fibro-muqueuse.
Les crochets
«Ce sont des dispositifs mécanique qui entourent les dents supports et assurent la rétention par une extrémité situé dans la zone coronaire en retrait» [6] Toutes dents support de crochet possèdent deux zones qui sont séparées par la ligne de plus grand contour ou équateur. Nous trouvons une zone de dépouille audessus de la ligne de plu grand contour, et une zone de contre- dépouilles en dessous de cette ligne. Les crochets s’opposent aux forces de désinsertion grâce à l’appui pris aux zones de contre dépouilles des dents supports. Ils doivent présenter une passivité lorsque la prothèse est en place. [6] Le bras rétentif, flexible, vient au contact de la zone de contre-dépouille de la dent pour assurer la rétention de la prothèse partielle amovible. [6] Le bras de calage, rigide, au contraire est uniquement en contact de la zone de dépouille sur la couronne de la dent support. Il assure la stabilisation et aide aussi à la sustentation. [6] La pointe active, fine et flexible, représente la fonction de rétention. Le corps. du crochet, plus épais et moins flexible, assure une fonction de stabilisation de la prothèse. [6] Dans le cas d’un édentement encastré (classe III ou IV), le crochet doit présenter un appui occlusal situé au plus près de l’édentement, sur les dents bordant l’édentement.
Les indices biologiques
LES INDICES NEGATIFS : ce sont des éléments anatomiques et physiologiques défavorables à éviter ou à décharger lors de la conception de la prothèse comme : les organes périphériques, crêtes alvéolaires, les dents résiduelles, versants lingual de la crête et enfin la versant vestibulaires de la crête.
LES INDICES POSITIFS : ce sont des éléments anatomiques et physiologiques favorables qui peuvent être exploité dans la conception de la restauration prothétique pour que la rétention, stabilité et aussi les qualités mécaniques soient maximales et l’intégrité des tissus des supports soit préservée.
Duplication et coulée du modèle de travail
Les modèles que nous avons utilisé est un modèle pédagogique qui relève d’un cas d’édentement classe III au maxillaire où les dents 15, 16, 17, 24 et 25 sont absente ainsi que son antagoniste. Une empreinte à l’alginate est réalisée sur le modèle pédagogique puis du plâtre dur de type IV est coulé dedans sur un vibreur. Après la prise du plâtre, le socle du modèle de travail ainsi que son antagoniste sont mise en forme au taille plâtre.
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Table des matières
INTRODUCTION
A.REVUE DE LA LITTERATURE
I. Les prothèses adjointes partielles
1. Définition
2. Indications
3. Classification
a. Prothèse adjointe partielle avec armature en métallique
b. Prothèse adjointe partielle en résine flexible
c. Prothèse adjointe partielle combinés
II. La classification de KENNEDY-APPLEGATE
1. Description
2. Particularité de la classe III
III. Prothèse adjointe partielle à châssis métallique
1. Indications
2. Les éléments constitutifs
3. Les alliages métalliques couramment utilisés
4. Les principes directeurs
a. Les conditions d’équilibres prothétiques
b. Les indices biologiques
c. Choix du tracé
IV. Les matériaux flexibles
1. Description
2. Composition
3. Propriétés
4. Tableau comparatif des matériaux
B.METHODOLOGIE
I. Cadre d’étude
II. Type d’étude
III. Matériels d’étude
IV. Méthode
C.RESULTATS
D.DISCUSSION
SUGGESTION
CONCLUSION
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