Le bassin versant Brévenne Turdine
Le bassin versant Brévenne Turdine se situe en région Rhône Alpes, à l’Ouest du département du Rhône (69), en limite avec le département de la Loire (Figure 1). Il se situe en bordure orientale du Massif Central et est délimité par les Monts du Lyonnais et les Monts de Tarare à l’Ouest et par les Monts du Beaujolais à l’Est (Annexe 1). Le bassin versant Brévenne Turdine présente une superficie moyenne (environ 440 km²). Les deux principaux cours d’eau du territoire sont la Brévenne (40 km) et son affluent principal la Turdine (29 km). Ces deux cours d’eau, comme la plupart des cours d’eau des Monts du Lyonnais, sont maillés par de nombreux affluents (Annexe 2) qui présentent une pente relativement élevée (de l’ordre de 1-2%, jusqu’à 5-6% dans les parties amont). Le chevelu hydrographique est ainsi conséquent et représente une longueur totale d’environ 160km. A noter que la Brévenne est un affluent de l’Azergues et donc un sous affluent de la Saône. Le régime hydrologique du bassin est de type pluvial contrasté. Il se caractérise par des hautes eaux hivernales, un débit également important à l’automne et au printemps et un étiage estival très prononcé, provoquant régulièrement des assèchements de cours d’eau. Deux stations hydrométriques implantées sur le bassin versant permettent d’appréhender l’hydrologie de la Brévenne et de la Turdine (Annexe 3). Le bassin versant est également marqué par des crues récurrentes, rapides et violentes. Ceci est en partie lié aux caractéristiques topographiques du bassin versant (pente des versants élevée) et à une importante imperméabilisation des sols à l’aval du bassin. Cette partie du bassin est en effet très contrainte par l’urbanisation (infrastructures, zones d’activité…) alors que les parties amont sont globalement des zones forestières ou agricoles d’habitat plus dispersé et essentiellement dédiées à l’élevage bovin extensif. Le bassin englobe au total 46 communes, ce qui correspond à une population d’environ 65 000 habitants
En période de migration de la truite fario
La migration de la truite fario pour l’accès à ses zones de fraie a lieu principalement d’Octobre à Décembre. Il s’agit donc d’appréhender l’hydrologie du Perroquet au cours de cette période. Les débits mensuels moyens de la station hydrométrique de « Gobelette » sur la Turdine aval à L’Arbresle ont été utilisés, les données sont présentées dans le Tableau 3. Un ratio des débits de crue quinquennale a été réalisé. Ceci est apparu plus fiable qu’une extrapolation des débits selon la surface de bassin versant drainée, les bassins versants ayant des caractéristiques très différentes notamment au niveau de l’occupation des sols. Les deux débits de crue quinquennale sont d’autre part relativement précis et issus respectivement de la Banque Hydro (Turdine) et d’une modélisation hydraulique (Perroquet) réalisée par BURGEAP
Etat des peuplements piscicoles
Avant d’entreprendre des aménagements sur le Perroquet, il est important de connaître les populations piscicoles en place sur la Turdine amont. De cette manière, il sera possible de connaître les espèces susceptibles de migrer vers le Perroquet et ainsi adapter les aménagements aux capacités de nage et/ou de saut des espèces piscicoles rencontrées. L’ensemble des cours d’eau du bassin versant étant classés en 1ère catégorie piscicole, les peuplements piscicoles théoriques devraient être dominés par la truite fario et ses espèces d’accompagnement. Différentes données, issues d’études diverses (étude des peuplements piscicoles et astacicoles réalisé par le bureau d’études GREBE, pêches électriques et autres études produites par la fédération de pêche du Rhône…), permettent d’appréhender les peuplements rencontrés sur le secteur d’étude.
Altérations physico-chimiques
Aucune donnée relative à la qualité des cours d’eau n’a été directement récoltée sur le Perroquet. Les très faibles pressions qui s’appliquent au cours d’eau et la présence de bio-indicateurs tels l’écrevisse à pattes blanches tendent toutefois à indiquer une bonne qualité physico-chimique. De plus, lors des prospections terrain, de nombreuses exuvies de Perlidae étaient visibles sur les blocs jalonnant le cours de la rivière (Figure 8). Ceci témoigne d’une très bonne qualité puisque ce taxon est fortement polluo-sensible (groupe faunistique indicateur selon la norme IBGN). La physico-chimie n’est donc pas un facteur limitant de la circulation piscicole. Aucune zone de mauvaise qualité n’est donc susceptible de barrer la remontée du poisson.
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Table des matières
SOMMAIRE
RESUME / ABSTRACT
INDEX DES FIGURES ET TABLEAUX
INTRODUCTION
I. LE CONTEXTE GENERAL
I.1. Le bassin versant Brévenne Turdine
I.2. Le Contrat de Rivières Brévenne Turdine
II. LE SITE D’ETUDE
II.1. Localisation
II.2. Hydrographie
II.3. Hydrologie
II.4. Peuplements piscicoles
II.5. Etat de la circulation piscicole
III. RAPPEL SUR LA BIOLOGIE DE LA TRUITE FARIO
III.1. Habitat et exigences écologiques
III.2 Migrations
III.3 Capacités de franchissement
IV. AMENAGEMENT DE L’OUVRAGE N°1
IV.1. Présentation de l’ouvrage
IV.2. Facteurs limitants pour le franchissement piscicole
IV.3. Solutions envisagées pour le rétablissement de la circulation piscicole
IV.4. Chiffrage des opérations
V. AMENAGEMENT DE L’OUVRAGE N°2
V.1. Présentation de l’ouvrage
V.2. Facteurs limitants pour le franchissement piscicole
V.3. Solutions envisagées pour le rétablissement de la circulation piscicole
V.4. Chiffrage des opérations
VI. MONTAGE FINANCIER ET DOSSIERS DE DECLARATION
VI.1. Montage financier
VI.2. Dossiers règlementaires
VII. BILAN & ANALYSE CRITIQUE
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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