Résultats pour les banques de graines

Résultats pour les banques de graines 

Au total durant les trois années d’études, 3857 graines ont été échantillonnées. L’ensemble de ces graines sont réparties en 221 taxons dont 40 % sont définis jusqu’à l’espèce, une grande majorité des autres graines sont identifiées jusqu’au genre. Les espèces les plus présentes dans la banque de graines sont Corrigiola littoralis qui représente 25,7 % de la totalité des graines, suivi d’une espèce appartenant au genre Verbascum représentant 11,9 % des graines. Cependant l’ensemble des graines issus du genre Verbascum proviennent de la même placette. Ainsi si l’on ne prend pas en compte cette espèce du genre Verbascum. Corrigiola laitoralis représente 29 % de la totalité des graines suivi de Portulaca oleracea avec 9% des graines.   Concernant les graines viables, un total de 2553 sur les 3857 le sont, soit 66%. A l’échelle de la placette, les banques de graines des sites sans travaux contiennent en moyenne 36,75±51,75 graines/placette. Tandis que les sites avec travaux contiennent en moyenne 37,90±49,54 graines/placette. Graphiquement, les sites avec et sans travaux ne différent donc pas par rapport à leurs densités des banques de graines . Les deux types de sites sont également similaire quant aux richesses spécifiques .

La plupart des échantillons ont un nombre de graines compris entre 0 et 50 (c’est à dire entre 0 et 250 graines/m²) mis à part quelques exceptions qui dépassent les 100 voir 200 graines par placette (500 à 1000 graines/m²). Cette répartition est identique et cela quelque soit la réalisation ou non de travaux d’entretien sur les sites.

Ainsi pour l’ensemble des tests de Kruskal et Wallis, la valeur q est supérieur à 0,05 ainsi l’hypothèse H0 est conservée. C’est à dire que les groupes étudiés (avec et sans travaux) ont le même rang.

Également à l’échelle du quadrat, nous avons regardé le nombre moyen d’espèce ayant une note de patrimonialité qui permet d’identifier l’espèce comme étant patrimoniale ou étant une plante caractéristique des plaines ligériennes (note inférieure ou égale à 4 . Nous avons également regardé les espèces pouvant être déterminées comme étant problématique (note supérieure ou égale à 6) .

Que ce soit pour les espèces dites problématiques ou les espèces d’intérêts, il n’y a pas de différence notable entre les sites ayant eu des travaux et les sites n’en n’ayant pas eu.

A propos des ACP, la première présentée ici montre la répartition spécifique à travers la banque de graines des différents sites. L’étude se fait au niveau de la placette. Cette ACP  est réalisée à partir de la composition des banques de graines des différents sites. Le résultat présentant plus en détail la répartition des sites est disponible en annexe . L’ordination des espèces végétales par l’ACP oppose sur le premier axe (12,5% de variabilité expliquée) les espèces suivantes: Polygonum aviculare, Senecion vulgaris, Conzya Canadensis (Invasive), Betula pubescens, … Ces espèces sont soit des plantes rudérales(pour les 3 premières), soit caractéristiques des forêts de bois tendre (pour Betula pubescens). Le second axe explique 8,74% de la variabilité, les espèces organisants cet axe sont Moehringia trinvervia, Panicum capillare, Chenopodium polyspermum et Sanguisorba officinalis .

Cette première ACP montre que la plupart des sites (que ce soit avec ou sans travaux) ont une ordination similaire. Malgré tout, certains sites sans travaux montre une grande variation par rapport aux autres sites.

Résultats pour la végétation 

Pour la végétation des sites d’études, 214 taxons ont été identifiés dont 71% jusqu’à l’espèce. Les espèces les plus représentées étaient Corrigiola littoralis (présente dans 88% des placettes), Polygonum lapathifolium et Portulaca oleracea (79%). Les sites avec travaux ont pour espèces les plus présentes Corrigiola littoralis (90%), Polygonum lapathifolium (86,67%) et Portulaca oleracea (80%) alors que les sites sans travaux ont également Corrigiola littoralis et Portulaca oleracea mais aussi Rorripa sylvestris qui pour ce dernier est présent dans 83% des placettes. Les pourcentages de présence sont disponibles en annexe.

Un test de Kruskal et Wallis a été réalisé à partir des indices de Sorensen des sites avant et après travaux préalablement calculés. La valeur de q obtenue étant de 0,3 , l’hypothèse H0 est conservée. Un autre test de Kruskal et Wallis a également été fait pour la richesse spécifique ne montrant pas non plus de différence entre les sites avant et après travaux avec une valeur de q obtenue de 0,44.

La richesse spécifique pour la végétation à été étudiée à l’aide de l’une ACP. L’analyse par ACP de la richesse spécifique pour la végétation établie par placette montre les résultats suivants . Le premier axe de cette ACP explique une variabilité de 16,78%. Des espèces comme Rumex obtusifolius, Chondrilla juncea, Andryala integrifolia ou Lactuca scariola contribuent à cet axe. La majorité de ces espèces sont des plantes aimant les substrats sableux. L’autre axe détermine 7,68%. Linaria Vulgaris, Mentha aquatica, Plantago psyllium, Gypsophila muralis, Stachys palustris, Scrophularia auriculata sont les espèces qui contribuent le plus à cet axe . Ce sont des espèces pionnières des milieux humides, aimant également se développer sur des substrats sableux. Les résultats montrant l’ordination précise des sites sont disponibles en annexe.

Résultat pour la comparaison entre les graines et la végétation 

Concernant la relation entre les banques de graines et la végétation établie, sur l’ensemble de l’étude 32 espèces étaient communes aux deux. Les banques de graines des sites avec travaux avaient 38% d’espèces (uniquement parmi les taxons identifiés jusqu’à l’espèce) similaires avec la végétation établie. Les banques de graines et la végétation des sites sans travaux ont eu un pourcentage de relation similaire aux sites avec travaux (39%). L’indice de Sorensen a aussi été calculé pour la comparaison entre les graines présentes dans la banque de graines et la végétation établie de chaque sites. Cette indice ne révèle pas de différence majeur que ce soit visuellement  ou après la réalisation d’un test de Kruskal et Wallis (p value de 0,08). Ainsi l’hypothèse H0 posée par le test de Kruskal et Wallis est conservée.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Introduction
Matériel et Méthode
Sites d’études
Analyse statistique
Résultats
Résultats pour les banques de graines
Résultats pour la végétation
Résultat pour la comparaison entre les graines et la végétation
Discussion
Résultat des graines
Végétation
Relation entre la végétation et les banques de graines
Limite de l’étude
Conclusion
Bibliographie
Annexe

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *