RESULTATS ET INTERPRETATION DU PANNEAU ELECTRIQUE

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CONTEXTE HYDROLOGIQUE ET HYDROGEOLOGIQUE

La zone d’étude appartient au bassin versant de l’Ikopa, affluent du fleuve Ikopa. Il abrite quelques dépressions naturelles et artificielles à plan d’eau libre. Les ruisseaux coulent dans les régions de basse altitude et ils traversent les rivières et les bas-fonds. La présence de quelques sources et points d’eau pérenne caractérise la drainance de la zone d’étude par les ruisseaux et alimente les rizières.

Le cycle de l’eau

Le cycle de l’eau est la suite de mouvement de changement et déplacement de l’eau dans l’atmosphère à la surface, et aussi dans le sous-sol de la terre. L’évaporation des eaux des océans est une source d’eau douce importante, elle est transportée par le vent, se condense et retombe en précipitations surtout sur les océans et en parties sur les continents. L’eau précipitée sur les continents est pour une par renvoyées vers l’atmosphère par l’évapotranspiration des végétaux. Le reste s’écoule en partie par ruissèlement vers les lacs et les rivières, et une partie s’infiltrent dans le sol. Quand le sol est saturé en eau, l’eau s’infiltre pour alimenter les nappes d’eaux souterraines, cette eau circule dans le sous-sol et ressort parfois au niveau des sources qui alimentent des rivières permettant ainsi une partie de l’eau tombée sur le contient de se déverser vers l’océan.

Recharge des nappes

Les eaux souterraines sont issues de l’infiltration des eaux de pluies dans le sol. Cette infiltration s’insinue par gravité dans les pores, les microfissures et les fissures des roches, humidifiant des couches de plus en plus profondes, jusqu’à rencontrer une couche imperméable. Là, elles s’accumulent, remplissent et occupent le moindre vide ; saturant d’humidité le sous-sol, qui constituent ainsi un réservoir d’eau souterraine appelé aquifère. Les nappes d’altération sont généralement réalimentées par l’eau de pluie minéralisée, les acides contenus dans l’eau de pluie favorisent les phénomènes d’altération et rend facile la pénétration de l’eau dans la nappe.
La nappe progresse et avance dans le sous-sol sur la couche imperméable et alimentant une source ou cours d’eau.

La méthode hydrogéologique

L’étude est fondée sur les données au niveau des dispositifs existants et accessibles (forages, puits et sondage mécanique) sur le niveau piézométrique et du débit (essais par pompage) déjà réalisés. Elle repose donc sur la collecte d’informations hydrogéologiques disponibles (analyse et synthèse des travaux hydrogéologiques antérieurs, cartes, photographies, rapport de forage, …), sur les résultats de mesures sur terrain effectués et des différentes cartes disponibles (hydrogéologique, des ressources en eau, etc.).Elle consiste à faire un inventaire des points d’eau et fournir les caractériser des ouvrages existants (forages et sondages, puits), les localiser par rapport aux contextes géologiques et unités géomorphologiques du bassin versant et les cartographier. Les données physico-chimiques : température (air et eau), pH, conductivité électrique, salinité, teneur en cation et anion, bactériologie des eaux des différents points d’eau existants dans la zone et ses environs par mesures sur terrain ou in situ qui nécessitent l’utilisation d’un conductimètre, pH-mètre, thermomètre sans oublier un piézomètre.

Méthode de prospection électrique

La méthode de prospection électrique est la méthode la plus utilisée pour les prospections d’eaux souterraine. Cette méthode repose également sur l’interprétation de la distribution des résistivités électriques du sous-sol qui est basé sur la mesure de la différence de potentiel entre deux électrode M et N engendré par l’injection du courant continu I dans le sol à travers deux électrode d’injection A et B.
A partir de la valeur du courant I, de la mesure de la différence de potentiel ΔV et de l’écartement ente les différents électrodes alors on peut déterminer la résistivité électrique en se basant sur la loi d’Ohm.

Température de l`eau

La température de l`air varie entre 27°C et 27.3°C. La température de l`eau mesurée dans les points d`eau inventoriées (Avril 2014) varie entre 18.8°C et 22,7°C, elle est en moyenne de 21,54°C avec l`eau superficielle se met en équilibre thermique avec la couche superficielle influencée par la température extérieure (nocturne plus froide, journée plus chaude). L`eau des puits semble être protégée de ce phénomène ou moins sensible à la variation de la température journalière ou aussi elle est encore influencée par la dernière période chaude et pluvieuse du cycle thermique saisonnier.

Conductivité électrique

Les valeurs de la conductivité électrique de l`eau mesurées pendant l`inventaire (Avril 2014) s`étalent entre 10 et 494μS/cm. Les valeurs plus élevées sont observées au niveau d`un puits de 13.32m de profondeur, proche d’une ferme (494μS/cm) produisant des matières organiques et provoquant l’augmentation de la minéralisation des eaux souterraines

Minéralisation /salinité

La minéralisation des eaux varie de 5 á 246ppm/l qui ne dépassent pas la norme de potabilité Malagasy. L`eau plus minéralisée (246ppm/l) a la conductivité électrique élevée (494μS/cm) trouve dans un puits de 13.32m de profondeur, proche d’une ferme (Park à zébu) et la moins minéralisée (5 ppm/l) a la conductivité électrique plus basse (17 μS/cm) se trouve sur le terrasse.

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Table des matières

CHAPITRE I CADRE GENERAL DE LA ZONE D’ETUDE
I.1. CONTEXTE GEOGRAPHIQUE ET ADMINISTRATIF
I.2. CONTEXTE SOCIO-ECONOMIQUE
I.2.1. L’agriculture
I.2.2. L’élevage
I.3. CONTEXTE GEOLOGIQUE
I.4. CONTEXTE GEOMORPHOLOGIQUE
I.5. CONTEXTE CLIMATIQUE
I.6. CONTEXTE HYDROLOGIQUE ET HYDROGEOLOGIQUE
CHAPITRE II METHODOLOGIE ET ACQUISITION DES DONNEES
II.1. RAPPEL HYDROGEOLOGIQUE
II.1.1. Le cycle de l’eau
II.1.2. Recharge des nappes
II.2 METHODOLOGIE
II.2.1. La méthode hydrogéologique
II.2.2. Méthode de prospection électrique
II.2.2.1.Sondage électrique
Dispositif Schlumberger :
II.2.2.2. Panneau électrique
Dispositif Wenner :
CHAPITRE III RESULTATS ET INTERPRETATION
III.1. RESULTATS ET INTERPRETATION DU PANNEAU ELECTRIQUE
III.1.1. Site 1
III.1.2. Site 2
III.1.3. Site 3
III.1.4. Site 4
III.1.5. Site 5
III.2. RESULTATS DES SONDAGES ELECTRIQUES
III.2.1. Sondage électrique SE01
III.2.2. Sondage électrique SE02
III.3. RESULTATS DES INVENTAIRES DES POINTS D’EAUX
II.2.1.1. Propriété physico-chimique
a) Température de l`eau
b) Conductivité électrique
c) Minéralisation /salinité
CONCLUSION
ANNEXES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE

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