Résultats de la typologie et revenu agricole

Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études

Matrice de taux de croissance (Mtc)

Deux matrices individus/variables (année 2007-2008) ont été élaborées dont les variables ont été les systèmes de cultures retenus dans Mp/a.
Pour faciliter le calcul et afin d’éviter l’obtention d’une valeur infinie lors du calcul du taux de croissance chaque valeur des matrices a été ajoutée de 100.
Ensuite le rapport entre les deux matrices a été fait. Tc= (Production * Prix) en 2008 / (Production * Prix) en 2007.
Le taux de croissance de ceux qui n’ont pas fait de croissance a été fixé à 1, pour ceux qui n’ont pas pratiqué le système de culture, ce taux a été fixé à 0 et pour ceux qui ont enregistré une croissance, le taux calculé a été retenu.
Ainsi, la matrice obtenue a été traitée avec le logiciel Markov afin de connaitre les connexités entre les systèmes de culture.

Typologie et revenu agricole

La démarche utilisée a été de faire la typologie, la caractérisation et la structure du revenu agricole de chaque type.

Typologie

La Classification par la Nuée Dynamique (CND) a permis d’avoir les classes el’Analyse Factorielle Discriminante (AFD) a été adoptée pour faire le reclassement de ces classes jusqu’à un taux d’erreur apparent égal à 0.
Les variables utilisées ont été les suivants :
– superficie occupée par la monoculture de maïs.
– superficie occupée par deux cultures dont l’une est le maïs.
– superficie occupée par trois cultures dont l’une est le maïs.
– superficie occupée par les autres systèmes de culture
– nombre d’actifs.
– taille du ménage.
– nombre de tête de bovin, de porcin et de volailles.
– matériels utilisés.

Commercialisation

Le maïs est un produit conservable. Il constitue à la fois un produit vivrier et de rente. Ce qui entraine une double motivation des paysans à le produire.
Son prix moyen aux consommateurs tourne autour de 500 Ar par kilo et peut augmenter jusqu’à 30 à 100% au moment de la soudure (du mois de novembre au février) (INSTAT, 2006). Aussi le prix du maïs fluctue d’une année à l’autre suivant les conditions climatiques qui ont une influence considérable sur la quantité et la qualité produite. Il varie au même rythme que la variation du prix du riz. En effet, en période de soudure le maïs constitue l’aliment de substitution du riz.
Dans le district, le maïs est en concurrence avec l’arachide. En effet, le prix de ce dernier est largement supérieur à celui du maïs. Mais l’avantage du maïs réside dans le fait qu’il n’est pas exigeant en matière de sol.
A l’échelle nationale, l’implantation de provenderie locale implique une grande absorption de la production. A l’échelle internationale, Madagascar exporte une faible quantité de maïs. La qualité du produit et l’impact des actions effectuées par les différents projets de relance de la maïsiculture constituent des conditions d’amélioration de l’exportation. En effet le marché potentiel existe avec les îles de l’océan indien, surtout l’Ile de la Réunion avec des besoins annuels de 120 000 tonnes (INSTAT, 2006).

Par rapport au plan de développement de la filière maïs

Au niveau technique, les conditions pédologiques de la zone étudiée sont favorables à la culture de maïs. Il y a aussi les expériences accumulées en maïsiculture durant la mise en oeuvre des projets et des appuis techniques qui ont été réalisés dans la zone. Sous l’optique économique, le maïs est un produit conservable et joue à la fois un rôle alimentaire et commercial. Il y a aussi la forte demande nationale et internationale qui stimule le marché.
Sur le plan organisationnel, l’existence d’organisation paysanne durant les campagnes 91-94 avec le projet PNM (MAEP, 2003) a laissé des expériences solides.

Contraintes de la filière

Sur le plan technique, la concurrence de la culture d’arachide fait pression sur l’extension en superficie cultivée de maïs (MAEP, 2003). En outre, la faible capacité de maintenance et d’entretien des réseaux hydro-agricoles, le mauvais état des infrastructures routières impliquent la faible production et la réduction de l’écoulement du maïs.
Concernant les techniques culturales, l’utilisation de semences dégénérées, la difficulté d’accès aux intrants, la faible intégration culture-élevage et le problème foncier engendrent une production de faible quantité et qualité.
Côté financier l’analphabétisme freine le recours de certains producteurs à des systèmes formels pour le crédit agricole.
Sur le plan économique, les contraintes résident dans le fait que le prix du maïs est très bas au moment de la récolte.

Les inflorescences

Le maïs est une graminée monocotylédone. Elle possède une inflorescence mâle et des inflorescences femelles séparées sur un même pied.
– L’inflorescence mâle est une panicule terminale plus ou moins ramifiés composée d’épillets contenant chacun 2 fleurs mâles.
– Les inflorescences femelles sont au nombre de 1 à 4 par pied. Elles sont situées à l’aisselle des feuilles du milieu de la tige. Ce sont des épis enveloppés dans des feuilles rudimentaires appelées « Spathes ».
Chaque épi est constitué par un « rafle » sur lequel sont insérés en rangées verticales des centaines d’épillets à 2 fleurs femelles dont une seule est fertile. Au moment de la fécondation, les styles des fleurs sortent à l’extrémité des épis sous forme de soies vertes ou rosées.

Les fleurs

Les fleurs mâles sont composées de glumes et glumelles entourant 3 étamines. Les fleurs femelles possèdent chacune 1 ovaire surmonté d’un style très long. Les fleurs mâles fleurissent avant les fleurs femelles. La fécondation est donc croisée.

Les fruits

Les graines de maïs sont variables selon les variétés. Elles ont des formes globulaire, ovoïde, prismatique ; de couleur blanc, jaune roux, doré, violet, noir ; de grandes ou petites tailles, des espèces lisses ou ridé. Par contre, chaque grain est disposé en rangées verticales de 8 à 20 selon les variétés le long de la rafle de l’épi.
Les bons grains pour le choix des semences sont au milieu de l’épi, les petits aux extrémités. Chaque grain est composé d’une enveloppe, d’un albumen, d’un cotylédon et d’un embryon. On compte 500 à 1000 grains par épi. Un épi pèse 150g en moyenne.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
I. MATERIELS ET METHODES
1.1. Matériels
1.2. Méthodes
1.3. Limites de la méthode utilisée
1.4. Chronogramme des activités
II. RESULTATS
2.1. Analyse du contexte et connexité
2.2. Résultats de la typologie et revenu agricole
2.3. Identification des problèmes et des objectifs
III. DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
3.1. Discussions
3.2. Recommandations
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *