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CONCéPTION DE LA CHAUSSéE
Etudes topographiques
Avant la réalisation d’un projet de construction, une phase d’étude topographique permet d’en prévoir le coût, la faisabilité, l’impact sur l’environnement, etc. Les informations sur l’altimé-trie du terrain naturel sont primordiales : elles permettent, par exemple, de chiffrer le projet à partir des divers calculs de cubature.
Reconnaissance de terrain
Une base topographique a été disponible pour une partie du terrain étudié. Cependant, pour pouvoir établir une modélisation du terrain entier, il a fallu procéder à des levés de données en certains points, le but étant d’obtenir pour chacun d’eux des coordonnées tridimensionnelles (X, Y, Z). Le processus effectué a été un cheminement mixte, réalisé au moyen d’une station totale, sur la base de deux points géodésiques d’altitudes connues : le point A : 1287,503 m et le point B : 1293.070 m. La station totale permet à la fois la lecture d’angle et de distance. Elle est facile d’emploi et performante, en raison de la possibilité de stockage des informations, permettant ainsi d’éviter les erreurs de lecture.
Outils informatiques
Le recours à des outils informatiques est nécessaire pour effectuer les opérations suivantes :
– récupérer les informations levées sur le terrain ;
– tracer à partir du semi de points le modèle numérique du terrain (MNT) ;
– tracer automatiquement les profils du terrain naturel et du projet ;
– calculer les dévers, les cubatures, etc…
Le choix de ces outils s’est orienté vers Covadis pour effectuer les deux premières opérations, et vers Piste 5 pour les deux dernières.
Covadis
Le MNT ou Modèle Numérique du Terrain est la base indispensable pour établir les profils du projet et pour effectuer les calculs de cubatures. Le MNT est une modélisation 3D du terrain, appelée aussi triangulation. Covadis calcule et dessine automatiquement le MNT, en utilisant la méthode de DELAUNAY, qui essaie de créer des triangles les plus équilatéraux possibles.
Après calcul, il est important de vérifier le MNT car de sa qualité va dépendre tous les prochains calculs liés au projet. Pour cela il faut le visualiser en 3D en suivant la commande correspon-dante, intégrée dans Covadis lui-même. Une fois le MNT vérifié, il faut enregistrer la bande d’étude sous format .dxf pour qu’elle puisse être traitée avec le logiciel Piste 5.
Piste 5
Ce logiciel permet une définition géométrique complète de la route à construire : conception, mise au point, calcul, restitution des résultats. Il rend alors possible la construction du tracé en plan, du profil en long et des profils en travers de la route. Les résultats des calculs offrent tous les éléments nécessaires à l’évaluation quantitative du projet. A chaque étape du traitement, il est possible de constituer un dossier avec les éditions des résultats numériques et le dessin des plans complets. La souplesse de Piste 5 permet de traiter également d’autres études modéli-sables par profils en travers comme les canaux, digues, barrages, voies ferrées, … Piste 5 n’im-pose pas de norme particulière, mais permet le calcul des longueurs de raccordement, des dis-tances de visibilité et des dévers selon les normes en vigueur.
Caractéristiques du terrain naturel
Après avoir regroupé et fusionné la base topographique existante et le semi de points nouvelle-ment obtenu, il a été remarqué que le terrain naturel est en général très légèrement accidenté, avec une dénivellation maximale n’excédant pas 3m. Cependant les calculs considèreront un talus en bordure qui ne pourrait être évité, suite à l’insuffisance de largeur nécessaire à l’emprise du projet.
Montage du Projet
Etude du Tracé en Plan
Généralités
L’étude du tracé en plan est une phase importante qui a pour objet de déterminer l’axe de la route. L’axe est généralement constitué d’une succession de courbes et d’alignements droits sé-parés ou pas par des raccordements progressifs. Il doit assurer de bonnes conditions de sécurité et de confort tout en s’intégrant au mieux dans la topographie du site, et en maintenant les dé-penses du projet dans les limites raisonnables.
Paramètres à considérer
Dans le cas général, comme celui des routes nationales, la conception du tracé en plan suit des normes en vigueur, qui définissent les valeurs minimales des rayons et des dévers ainsi que la nécessité de courbes progressives.
Dans le cadre du présent projet, le dimensionnement des éléments du tracé en plan est fonction deux paramètres principaux:
– la dynamique des véhicules ;
– l’adaptation au site.
La considération de ces deux paramètres conduisent à reconnaitre que, étant dans le cas d’une chaussée à l’intérieur du domaine universitaire, les véhicules roulent à faible vitesse (v<40km/h). Le rayon dans les virages n’est donc conditionné par aucune valeur minimale par-ticulière, ce qui est d’ailleurs confirmé par la géométrie des chaussées existantes. Sa valeur sera tout de même majorée autant que possible afin de satisfaire aux critères de confort et de sécurité. La dynamique des véhicules évite également la nécessité d’établir des courbes progressives entre les alignements droits et les courbes circulaires.
L’utilisation de lampadaires solaires représente alors une alternative plus économique, puisqu’ils permettent d’éviter la facturation des dépenses énergétiques d’éclairage auprès de la Jirama.
– les batteries : stockent l’énergie électrique recueillie pour une utilisation ultérieure ;
– les régulateurs de charge et de décharge : protègent les batteries contre les surcharges et décharges profondes pouvant les endommager ;
– les luminaires : assurent l’éclairage proprement dit des lieux cibles ;
– les mâts ou poteaux : servent de support de l’ensemble et en assurent l’implantation au sol.
Principe de fonctionnement
La mise en marche du système d’éclairage est automatisée au moyen d’un dispositif élec-tronique permettant de choisir le temps d’allumage du luminaire et de modifier ce temps selon l’énergie disponible dans les accumulateurs de charges.
Le site concerné par le projet est affecté à un paysage visiblement monotone, l’amélioration du cadre s’avère donc nécessaire. Face à un site assez spacieux, et dans le but d’assurer la qualité du rendu, il est important d’étudier la nature et la répartition des zones de plantation.
En tenant compte de ces hypothèses, la répartition suivante des espaces végétalisés est proposée :
– implantation d’une haie d’arbustes en alignement de la chaussée, servant à la fois de décor et de limitation.
– implantation de jardins fleuris devant chaque façade des deux blocs marron. Chaque jardin, large de 2m, comprendra une étendue de gazon qui couvre toute sa surface, par-semée de plantes à fleurs vivaces aux couleurs estivales, et le tout sera bordé par des palissades en béton.
– l’état du sol, qui doit être favorable au bon développement de la plante, voire la conser-vation du bon état de ses feuilles et/ou de ses fleurs ;
– l’exposition qui lui convient ; à savoir le plein soleil, l’ombre ou le mi-ombre ;
– son adaptation aux conditions climatiques du site ;
– l’importance et la fréquence de l’entretien qu’elle requiert ;
– sa sensibilité aux maladies ;
– son coût et sa disponibilité sur le marché local.
La sélection suivante a alors été faite en essayant de répondre aux critères exigés :
· en alignement de chaussée :
– le cyprès :
Le cyprès est avantageux pour son hauteur facile-ment réglable par taillage, son feuillage persistant, et son adaptation à la plupart des types de sol. Il supporte très bien l’exposition au soleil. C’est donc l’arbuste idéal pour constituer la haie d’alignement de chaussée.
· pour le jardin
– La tulipe botanique:
Elle est choisie pour ses fleurs de couleurs vives et plaisantes, qui persistent sans entretien, afin de donner en permanence un effet de jardin estival. Outre son non vulnérabilité aux maladies, elle convient parfaitement aux sols latéritiques et s’avère très facile à cultiver.
– Le dahlia : Figure 11 : Tulipes
Le dahlia, dont les fleurs se déclinent sur toute une variété de cou-leurs (rouge, blanche, jaune, mauve, orangée), est choisi pour sa fa-cilité de pousse, son niveau d’entretien facile, et son adaptation au soleil. De plus, il est facile à trouver sur le marché.
– La pervenche de Madagascar :
De couleur mauve ou blanche, la pervenche de Madagascar une plante souple de par son exposition, puisqu’elle supporte aussi bien l’ombre que le soleil. Haut de 20 à 40 cm, avec des feuilles persis-tantes, elle ne nécessite quasiment aucun entretien pour fleurir à lon-gueur du temps.
– Le géranium :
Ne dépassant pas 60 cm de hauteur, le géranium est très facile à en-tretenir. Il permet de choisir parmi une large palette de coloris. Ses feuilles de couleur vert tendre, peuvent endurer le soleil à la longueur du jour. Il s’adapte également à tous les types de sols et existe en grand nombre sur le marché.
– la série terrassement ;
– la série chaussée, parking et assainissement ;
– la série espace vert et éclairage.
– Piquetage ;
– Utilisation des engins pour enlever le volume de terre excessif;
– Mise en dépôt et le régalage des déblais en terrains ordinaires sur des emplacements agréés, afin d’être réutilisés ultérieurement ;
– Réglage des talus de déblais selon les recommandations.
– Arrosage et compactage selon les indications du cahier des charges, afin d’obtenir l’in-dice de compacité exigé;
– Réglage des talus de remblai.
– Régalage des MS sur toute la surface concernée, suivant les indications ;
– Compactage de la couche ;
– Finition et toutes sujétions de mise en œuvre.
– Régalage au moyen d’une niveleuse (éviter la ségrégation) ;
– Réalisation d’une planche d’essai ;
– Arrosage et compactage de la couche conformément à la planche d’essai ;
– Balayage ou soufflage pour éliminer les fines superficielles du GNT ;
– Imprégnation d’émulsion ECR 65 à raison d’un virgule deux kilogramme par mètre carré (1,2 kg/m2).
En technique routière, les teneurs en liants des émulsions sont de l’ordre de 60 à 69%. Pour l’Enduit Superficiel, on va utiliser l’ECR65 :
Cause d’utilisation de l’ECR65 :
· Elle est assez visqueuse à la température ambiante normale pour ne pas s’écouler ;
· Fabriquée et répandue à une température inférieure, elle est moins consommatrice d’énergie que les autres liants;
· Elle ne nécessite pas de moyens de stockage et d’épandage aussi sophistiqués et ne présente pas de risque d’explosion ni de caractère toxique lors de son maniement ;
· Elle acquiert ses qualités finales non par évaporation d’un solvant, mais par rupture entre le bitume et la phase aqueuse, ce qui lui confère un meilleur comportement lors de sa mise en œuvre.
– Balayage et le soufflage du support;
– Epandage uniforme du liant ECR 65 à raison d’un virgule deux kilogramme par mètre carré (1,2 kg/m²);
– Epandage des gravillons 10/14 à raison de dix litres par mètre carré (10 litres/m²), au moyen d’un camion gravillonneur ;
– Compactage léger à l’aide de compacteur pneumatique;
– Epandage uniforme de la deuxième couche de liant ECR 65 à raison de zéro virgule huit kilogramme par mètre carré (0,8 kg/m²);
– Epandage de la deuxième couche de gravillons 6/10 à raison de sept litres par mètre carré (7 litres/m²);
– Léger sablage de la couche à raison de quatre litres par mètre carré (4 litres/m²);
– Compactage léger à l’aide de compacteur pneumatique ;
– Maçonnage des cunettes en respectant les dimensions prévues.
– mise en œuvre des semelles isolées au pied des poteaux de l’abri ;
– assemblage et implantation de l’abri.
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Table des matières
Introduction
CHAPITRE I. PRéSENTATION DU PROJET
I. Cadre environnemental du Projet
II. Localisation géographique
III. Délimitation du Projet
IV. Justification et but du Projet
V. Description sommaire des Travaux
CHAPITRE II. CONCéPTION DE LA CHAUSSéE
I. Etudes topographiques
A. Reconnaissance de terrain
B. Outils informatiques
C. Caractéristiques du terrain naturel
II. Montage du Projet
A. Etude du Tracé en Plan
B. Etude du Profil en Long
C. Etude des Profils en Travers
D. Assainissement
E. Calcul de cubature
CHAPITRE III. éTUDE DES OUVRAGES ANNEXES
I. Parking abrité
A. Dimensions du parking
B. Estimation du terrassement
C. Caractéristiques de l’abri
II. Réseau d’éclairage extérieur
A. Terminologie
B. Les composants du système
C. Principe de fonctionnement
D. Dimensionnements
E. Nombre et implantation des poteaux
III. Espaces verts
F. Emplacement des plantes
G. Sélection des espèces à planter
CHAPITRE VI. éVALUATION FINANCIèRE
I. Inventaire des Travaux
A. Série Terrassement
B. Série Chaussée et Parking
C. Série Espace vert et éclairage
II. Devis descriptif
A. SERIE 01 : Installation, repli de chantier et études
B. SERIE 02 : Terrassement
C. SERIE 03 : Chaussée et Parking
D. SERIE 04 : Espace vert et éclairage
III. Sous Détail de Prix
A. Terminologie
B. Calcul de prix unitaire PU
C. Détermination du coefficient de déboursé
IV. Devis Quantitatif et Estimatif
Conclusion
Bibliographie
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