Répertoire des plantes par famille et caractères botaniques 

Caractéristiques physiques

La région de Thiès est constituée d’un relief relativement plat. Les principaux types de sols rencontrés sont :
ƒ Les sols dior (70% des superficies cultivables) ;
ƒ Les sols deck et deck dior (25%) ;
ƒ Les sols de bas-fonds (3 à 5%).
La végétation est composée d’une stratearborée, d’une strate arbustive et d’une strate herbacée. Les espèces végétales les plus rencontrées dans la région sont le baobab, le rônier, le « kad », le « sourour », le « seing » et le « dédd ».
La région possède d’importantes nappes souterraines (celle des sables du littoral Nord et celle du Paléocène)et superficielles. La moyenne pluviométrique est de 300 à 500 mm. L’eau est relativement de bonne qualité (salinité inférieure à 0,3g/l)mais contient un excès de fer.
La région peut être divisée enquatre zones éco géographiques :
– La grande côte dite zone du littoral nord ou zone côtière des Niayes : Elle est répartie entre les régions de Dakar, Thiès, Louga, Saint-Louis. Dans la région de Thiès, elle s’étend de Kayar à Lompoul et couvre une superficie de 510 km2.
– La petite côte :Elle est située au Sud-ouest de la région et s’étend de Ndayane au Sud de Joal  Fadiouth sur une superficie de 255 km 2.
C’est une zone essentiellement constituée de sable fin et qui connaît un ensoleillement permanent.
– Le bassin arachidier : Formé par le bassin arachidier ancien et le bassin arachidier du centre : cette zone s’étend à l’Est du département de Tivaouane, au Nordet au Sud du département de Thiès et dans la presque totalitéde celui de Mbour, soit une superficie de 3.525 km². Il est caractérisé par des sols Dior dégradés et une végétation clairsemée. Au nord-ouest où la dégradation des sols est très avancée, l’environnement tend vers une sahélisation.
– La zone du massif de Ndiass : C’est une zone qui est à cheval entre Thiès et Dakar. Elle est située à l’Ouest de la région et couvre une superficie de 1.586 km2.
Cette zone est dominée par le horst de Ndiass. Le relief y est très prononcé, la pauvreté des sols due à l’érosion dela cuirasse ferrugineuse ne permet qu’une mise en valeur limitée.

Structure de la population selon les groupes d’âge et le sexe

La population de la région de Thiès se caractérise par une base pyramidaletrès large et un sommet effilé, ce quiest caractéristique d’une population jeune. En effet, 6 personnes sur 10 ont moins de 20 ans contre une proportion de 1 sur 6 pour les 60 ans et plus. En outre, on note une prédominance du nombre de femmes (51,6%). On note 95% de musulmans et 5% de chrétiens, mais la plupart d’entre eux sont considérés comme des animistes.

Répartition spatiale de la population

La population de la région est inégalement répartie à travers les trois départements. En 2003, le département de Thiès comptait 38% de la population régionale, suivi de Mbour (35%) et enfin de Tivaouane (26%).
Cela correspond à des densités respectives de 265 hbts/km2 , 296 hbts/km 2 et 107 hbts/km 2 . (Voir tableau II).

Evolution des secteurs économiques et d’appui à la production

Agriculture

L’agriculture dans la région de Thiès occupe une place importante. Elle est pratiquée dans les trois zones que sont :
• La zone côtière des Niayes à vocation maraîchère et fruitière ;
• La zone centre à vocation arachidière, arboricole et aussi de manioc ;
• La zone sud à vocation maraîchère et vivrière.
Elle dispose d’importants atouts relatifs à une bonne maîtrise des techniques culturales, à la proximité des Niayescomposées de cuvettes inter dunaires situées sur une nappe affleurante ou subaffleurante, au climat côtier favorable aux différentes cultures notamment maraîchères et fruitières et à laproximité des grands centres urbains qui sont des marchés potentiels.
Cependant, l’agriculture reste caractérisée par une fluctuation des emblavures et par la dégradation des sols due à une longue monoculture arachidière.
Les productions agricoles sont fortement dépendantes de la pluviométrie et de la disponibilité des intrants. Les principales cultures sont les céréales,l’arachide, les cultures horticoles et fruitières.

Elevage

La région de Thiès n’est pas considérée comme une zone à vocation d’élevage, mais elle bénéficie de potentialités diverses tant sur les plans physique, technique qu’humain, capables d’offrir des possibilités réelles de développement du secteur.
L’activité d’élevage, d’une manière générale, est plus présente à Mbour où est concentrée plus de la moitié du cheptel bovin (51%).

Ressources forestières

Les ressources ligneuses de la région englobent les peuplements des forêts classées, les réserves, les boisements naturels des zones deterroirs et les plantations artificielles.
Malgré leur importance, elles ne permettent pas unesatisfaction globale de la demande croissante en produits ligneux des populations.
La mise en oeuvre du Plan Régional d’Action Forestier (PRAF) doit constituer le fondement des perspectives de développement du secteur forestier.

Pêche

La région de Thiès occupe la première place en matière de pêche artisanale.
Le département de Mbour fournit 90% des mises à terre de la région, soit 40% de la production nationale.
Ces performances découlent d’une activité de pêche quasi-permanente en raison d’importants atouts dont dispose la région : 200 km de côtes, comprenant deux (2) façades maritimesouvertes sur l’Océan : d’une part, une façade Nord, longue de 120 km environ, de Cayar à Diogo et, d’autre part, une façade Sud, communément appelée Petite Côte longue de 75 km (de Ndayane à Joal) où la pêche est pratiquée toute l’année ;

Industries et mines

La région de Thiès jouit d’un statut avantageux de par sa proximité avec la capitale dont elle n’est distante quede 70 km, de par la présence de gisements et du chemin de fer et de par les facilités accordées par le Code des investissements. La région compte 18 unités industrielles:
™ 04 unités extractives dont 03 dans le département de Thiès (SSPT PROCHIMAT, SENEMINES) et 01 dans ledépartement de Mbour (CIMENTS DU SAHEL) ;
™ 02 unités chimiques dont 01 dans le département de Tivaouane (ICS) et 01 dans le département de Thiès (SIGELEC) ;
™ 03 unités textiles de base, dansle département de Thiès (MSAD, NSTS, FTT) ;
™ 02 unités mécaniques (SISMAR et SOREM), dans le département de Thiès ;
™ 01 unité de matériaux de construction et de peinture (SENACETERNIT), dans le département de Thiès ;
™ 01 unité de montage automobile (SENBUS) ;
™ 03 unités ferroviaires (SNCS, SOSETRAF, TRANSRAIL) ;
™ 02 sociétés d’eau minérale naturelle, dont 01, dans le département de Mbour (KIRENE) et 01 dans le département de Thiès (FONTAINE).
Il s’y ajoute la présence de nombreux sites d’exploitation de carrières renfermant de la latérite, du grès, du calcaire, de l’argile et du basalte.
Il convient de souligner laconcentration des industries dans les départements de Thiès et de Tivaouane, ainsi que la prédominance des industries chimiques et extractives. Malgré une production agricole relativement diversifiée, Thiès compte très peu d’industries agro-alimentaires.
En outre, la région bénéficie d’un potentiel de gisement de tourbe de plus de 40 millions de m3 dans la zone des Niayes, de sables titanifères et de gaz naturel. Par ailleurs, la mise en place prochaine de la ZODIR offrirait à la région un instrument de promotion du développement industriel régional etd’attrait des investisseurs.

Artisanat

Ce sous-secteur renferme un dynamisme qui en fait la clef de voûte du développement des PME/PMI.
L’existence d’un village artisanal dynamique, d’un marché touristique et de localités phares comme Méckhé sont des acquis pour le développement de l’artisanat dans la région.

Commerce

La région de Thiès a connu dans le passé une activité commerciale importante qui s’est rapidement développée en raison des atouts importants relatifs à une bonne maîtrise du secteur par les opérateurs qui sont regroupés autour de structures fortes comme l’UNACOIS, à l’existence d’une chambrede commerce dynamique, à la proximitéde Dakar et à l’importance du Tourisme.

Transport

La région de Thiès constitue un carrefour doté d’un réseau routier assez important. C’est aussi un point de rencontre de toutes les lignes de voies ferrées nationales et internationales. Elle abrite d’ailleurs le siège de la Société Nationale des Chemins de Fer du Sénégal.

Transport routier

La région de Thiès est assez bien pourvue en infrastructures routières (6,6% du total du Sénégal). Elle occupe le 7ème rang auniveau national avec 510 km de routes revêtues et 461 km de routes non revêtues.

Transport ferroviaire

La longueur du réseau régional s’élèverait à 128 km répartis en plusieurs tronçons.
La région dispose d’une gare ouverte autrafic international (la gare de Thiès) et de deux gares secondaires opérationnelles (Tivaouane et Khombole). La SNCS (trafic international) a été privatisée depuis 2003 ; ellea donné naissance à une nouvelle société TRANSRAIL.

Assainissement et cadre de vie

Selon l’enquête MICS-II-2000,36,5% des ménages dela région de Thiès disposent de latrines adéquates contre 82% pour ceux de Dakar.
L’évacuation des eaux usées, face à l’absence d’un réseau performant d’égouts (15 km seulement) et à la quasi-inexistence des puisards, se fait généralement à 84,4% dans la nature et/ou dans la rue,seuls 1,3% sont évacués par le réseau d’égouts.
La densification de la population autour des foyers d’activités a des répercussions sur le cadre de vie. Ainsi, à Mbour, à Tivaouane comme à Thiès, la pollution est un fait commun.La pollution industrielle sévit à Mboro, Darou Khoudouss, Ndomor, Taïba Ndiaye…, tandis qu’au niveau des systèmes de production agricole, les produits phytosanitaires risquent, s’ils ne font pas l’objet d’un choix minutieux, d’être à l’origine de futures nuisances (production agricole, nappes phréatiques…).
La position de carrefour, dezone de production minière et chimique, expose la région à des risques liés au transport des produits dangereux (hydrocarbures, substances chimiques…).
Les principales zones à risques sont : Taïba, Lam-Lam, Mboro, le long de la voie ferrée, Taïba – Dakar, et les principaux axes routiers.
Le phénomène de l’insalubrité n’est pas encore jugulé. L’encombrement des rues, des canaux d’évacuations des eaux usées est une réalité tenace. Les dépôts d’ordures souffrent de l’irrégularitéde la collecte. Ce qui entraîne une prolifération d’insectes exposant ainsi les habitants à des problèmes latents de santé publique (choléra, parasitoses…).

Santé et hygiène

Malgré les efforts consentis par l’Etat et ses divers partenaires et l’implication de plus en plus poussée des populations dans la gestion de la santé, la situation sanitaire de la région reste encore à parfaire tant au niveau de l’accès et de la qualité des soins que dans la mise en oeuvre des différents programmes.
On note une répartition inéquitable des infrastructures entre les trois départements (Thiès et Mbour sont privilégiés par rapport à Tivaouane) etentre la zone urbaine et rurale qui reste défavorisée (Voir tableau III):
Par ailleurs, les deux hôpitaux sont localisés dans la capitale régionale. Ce qui pose de nombreux problèmes de référence sanitaire.

Méthodologie

Echantillonnage

Notre enquête a concerné les ménages du département de Mbour qui est à forte densité sérère. Les enquêtes ont été effectuées durant les mois de janvier et février 2007.

Population étudiée

L’étude effectuée a ciblé les 4 communes (Mbour, Joal-Fadiouth, Thiadiaye, Nguékokh) et 6 communautés rurales (Séssène, Nguéniène, Sandiara, Ndiaganiao, Sindia, Fissel).
Les principaux sites à prédominance sérère ont été choisis et les foyers enquêtés pris au hasard. Il s’agit de Fadiouth, Nguéniène, Palmarin, Mbodiène, Fissel, Popenguine, Thiadiaye, Ndiaganiao, Séssène, Sandiara.
Les enquêtes n’ont pu être menées dans les villes de Mbour et de Joal du fait du brassage ethnique et du fort taux d’urbanisation.

Critères de sélection des sites et personnes

Pour faire partie de l’échantillon, il faut :
• être sérère dans le département de Mbour,
• être mère ou père de famille,
• être âgé d’au moins 30 ans,
• être présent au foyer au moment de l’enquête,
• avoir une certaine connaissance sur les plantes médicinales,
• accepter de participer à l’enquête.

Critères de sélection des pathologies

La situation des indicateurs sanitairesfournis par la région médicale de Thiès nous a permis de choisir cinq pathologies parmi celles qui constituent les principaux motifs de consultation des populations. Il s’agit du paludisme (38,32%), des dermatoses (7,1%), des diarrhées (3,9%), des parasitoses (3,86%), de l’hypertension artérielle (3,27%).
Nous avons délibérément choisi de nepas travailler sur les infections respiratoires aiguës, car ces dernières englobent un certain nombre de pathologies difficiles à discerner par les populations.

Collecte des données

Nous avons eu à utiliser une fiche d’enquête ethnobotanique qui nous a permis :
• d’identifier les pathologies, les plantes, les parties utilisées, les modes d’emplois et les lieux d’approvisionnement,
• d’identifier les enquêtés,
• de connaître la raison du recours aux plantes ainsi que le degré de satisfaction.

Identification botanique des plantes

Pour identifier les plantes, nous avons eu recours à l’herbier du département de biologie végétale de la faculté des sciences et techniques de l’UCAD, ainsi qu’à l’herbier de l’IFAN (Institut Fondamental d’Afrique Noire).
Certaines plantes ont été identifiées sur place, puis d’autres au laboratoire de pharmacognosie et botanique de la faculté de médecine, pharmacie et d’odonto-stomatologie de l’UCAD.

Difficultés rencontrées

Comme dans toutes les enquêtes en milieu rural, les obstacles n’ont pas manqué.
Nous avons rencontré des difficultés liéesaux moyens de transport et à la réticence des populations par rapport aux questions posées.
Le volet communication a aussi posé problème, du fait de l’existence de plusieurs dialectes chez les sérères.De ce fait, une même pathologie ou plante peut avoir deux noms différents selon les villages.

Discussion

Dans le cadre de l’étude de la pharmacopée traditionnelle sérère, notre enquête nous a menée dans 4 communes et 5 communautés rurales du département de Mbour.
Les 431 personnes interrogées, sont essentiellement des paysans de profession âgés de 30 à 80 ans avec 384 femmes et 47 hommes. Le nombre élevé de femmes s’explique par le fait que ce sont elles qui restent dans les foyers et qui s’occupent généralement des malades.
La phytothérapie ayant fait ses preuves et étant accessible à tous, les populations ont recours aux plantes soit pourleur efficacité et leur bas coût, soit en complément de la médecine moderne. Elles le font surtout en automédication.
Elles s’approvisionnent le plus souventen brousse ou près des habitations.
Pour certaines affections qui requièrent des espèces peu communes, elles ont recours aux guérisseurs professionnels. Les plantes populaires sont retrouvées sur le marché local.
Certaines plantes sont à usage mystique car le sérère considère que la maladie peut être d’origine naturelle ou surnaturelle et garde jalousement ses connaissances. C’est dans ce cadre que nous avons choisi de taire les rites qui accompagnent la récolte, la préparation et l’administration des plantes.
Comme exemple, nous avons le sexe etl’âge du récolteur, les formules, le jour et l’heure de la récolte.
Nous avons choisi pour les enquêtes les 5 maladies qui constituent les principaux motifs de consultation dans la région.
D’après les statistiques fournies par larégion médicale de Thiès, ce sont le paludisme, les maladies diarrhéiques,les dermatoses, les parasitoses, l’hypertension artérielle.
Au total 115 espèces appartenant à 54 familles ont été répertoriées.
Il y a des plantes qui interviennent dans le traitement de plusieurs affections à la fois et les fréquences de citation diffèrent d’une espèce à une autre.
Dans le traitement du paludisme, les sérères associent souvent les feuilles de Carica papaya, Guiera senegalensis, citrus aurantifolia, Mangifera indica, Combretum micranthum, Combretum glutinosum,sous forme de décocté.
Les Combrétacées, l’une des plus importantes familles de la flore forestière des pays secs, sont largement utilisées en médecine traditionnelle.
L’utilisation de C. micranthumet C. glutinosumdans le paludisme, est justifiée par leurs propriétés tonique, fébrifuge, antiémétique, antibactérienne, démontrées par plusieurs auteurs Combretum glutinosum présente aussi des propriétés antitussive, antihypertensive, démontrées par Ngaba et Pousset.
Guiera senegalensisprésente des propriétés antipyrétique, antitussive, antibactérienne [43, 27, 23,28, 30], qui justifie son utilisation dans le paludisme. Ces racines associées à celles de Annona senegalensisservent à lutter contre l’ascaridiose.
Mangifera indicaest utilisé pour ses propriétés fébrifuge, vermifuge, astringente, hypotensive, anti-infectieuse et cicatrisante. [43]. L’amande grillée est prescrite pour éliminer les vers intestinaux.
Azadirachta indicaest très populaire au Sénégal comme arbre d’ombrage et d’avenue. Il est très connu pour ses propriétés fébrifuge, astringente, stimulante, tonique, antipaludique, antidiarrheique. Dans plusieurs régions les populations utilisent la décoction defeuilles ou d’écorces de racines par voie orale ou en bain dans le traitement du paludisme.
Selon Kerharo, les emplois plus courants de Moringa oleiferaconcernent les enfants rachitiques, bronchitiques, fiévreux, souffrant de névralgies, de céphalées [27]. Son utilisation dans le paludisme est justifiée par ses propriétés fébrifuge, antalgique. L’action hypotensive [23] de l’extrait aqueux des feuilles démontrée par Safraz et collaborateurs chez le chien [14] pourrait justifier sa forte utilisation dans l’hypertension artérielle.
La pterostigmine, présente dans les racines du nebeday, est un puissant antibiotique, ce qui justifie son utilisation contre les plaies infectées et les maladies fongiques de la peau.
Des études pharmacologiques ont montré que sous forme de décocté et de macéré, Cassia occidentalispossèderait des propriétés fébrifuge, diurétique, sudorifique, ce qui justifie son utilisation dans le paludisme. L’activité antipaludique est surtout due à la présence de dichloromethane dans les écorces de racines. L’infusion des feuilles avec du miel est indiquée pour faire cesser les vomissements lors des crises paludiques. [23, 26, 42, 17].
Il possèderait des propriétés vermifuge, anthelminthique (on utilise la décoction de 3g de racines dans 330ml d’eau) qui justifient sa forte utilisation dans les parasitoses.
Allium Sativumest un vermifuge, bactériostatique et bactéricide, un antiseptique intestinale; d’où son utilisation contre les vers. L’ingestion du bulbe cru ou macéré agirait sur la destruction des oxyures, ascaris, ténias.
Il est doué de propriété antihypertensive d’où sa fréquence de citation dans les hypertension artérielle.
Zizyphus mauritianaest une plante bien connueen milieu sérère. Il est utilisé comme diurétique, antidiarrhéique, antiscorbutique, hypotenseur (les feuilles) et sédative [19, 23]. Ces racines sont utilisées pour les indigestions avec Borreria verticillata, Prosopis africana, Euphorbia balsamifera.
Au terme des enquêtes, il s’est avéré queAnogeissus leiocarpusest une plante très utilisée contre les dermatoses, souvent en association avec Cordia senegalensis, Ipomaea asarifolia, Euphorbia balsamifera.
Les feuilles et écorces de Anogeissus sont antidiarrhéique, fébrifuge, antihémorroidaire, vermifuge et entrent dans la composition de nombreuses préparations lépromateuses.
Ipomaea asarifoliaa des propriétés cicatrisantes d’où l’utilisation de ses feuilles pulvérisées en saupoudrage sur les plaies et pour activer la cicatrisation des blessures.
Momordica charantiaest utilisé en médecine populaire pour ses propriétés topiques en usage externe, ce qui justifie son utilisation dans les dermatoses
Le suc des feuilles est directement appliquésur la peau pour traiter la gale et est considéré comme anthelminthique et vermifuge. [2, 40] En Inde, on l’associe souvent à la cannelle, au poivre, au gingembre, pour traiter les psoriasis. Cependant elle est contre indiquée chez la femme enceinte.
La diarrhée est une pathologie courantedans les ménages. Sur 38 espèces répertoriées, 4 ont été les plus citées : Acacia nilotica var adansonii, Adansonia digitata, Euphorbia hirta, Anacardium occidentale.

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Table des matières
INTRODUCTION
CHAPITRE 1 : INFORMATIONS SUR LA REGION DE THIES ET LE DEPARTEMENT DE MBOUR
I SITUATION GEOGRAPHIQUE ET ADMINISTRATIVE
II CARACTERISTIQUES PHYSIQUES
III CARACTERES DEMOGRAPHIQUES
III.1 Croissance démographique
III.2 Structure de la population selon les groupes d’âge et le sexe
III.3 Répartition spatiale de la population
IV EVOLUTION DES SECTEURS ECONOMIQUES ET D’APPUI A LA PRODUCTION
IV.1 Agriculture
IV.2 Elevage
IV.3 Ressources forestières
IV.4 Pêche
IV.5 Industries et mines
IV.6 Artisanat
IV.7 Commerce
IV.8 Transport
IV.8.1 Transport routier
IV.8.2 Transport ferroviaire
V EVOLUTION DES SECTEURS SOCIAUX
V.1 Urbanisme et habitat
V.2 Assainissement et cadre de vie
V.3 Santé et hygiène
CHAPITRE 2 : ENQUETES ETHNOPHARMACOLOGIQUES
I METHODOLOGIE
I.1 Echantillonnage
I.1.1 Population étudiée
I.1.2 Critères de sélection des sites et personnes
I.1.3 Critères de sélection des pathologies
I.2 Collecte des données
I.3 Identification botanique des plantes
I.4 Difficultés rencontrées
II RESULTATS
II.1 Données sur la population étudiée
II.3 Inventaire des plantes utilisées par pathologie
II.3.1 Plantes utilisées contrele paludisme
II.3.2 Plantes utilisées contre les maladies diarrhéiques
II.3.3 Plantes utilisées contreles dermatoses
II.3.4 Plantes utilisées contreles parasitoses
II.3.5 Liste des plantes utilisées contre l’hypertension artérielle
II.4 Répertoire des plantes par famille et caractères botaniques
II.5 Formes et modes d’utilisation des plantes
II.5.1 Les parties utilisées
II.5.2 Les formes galéniques rencontrées
II.5.3 Mode d’administration
II.5.3.1 Usage externe
II.5.3.2 Usage interne
II.6 Lieux d’approvisionnement
II.7 Précautions particulières de prise des plantes
II.8 Evaluation du niveau de satisfaction
II 9 Modes d’utilisation des plantes par les populations selon les pathologies
III DISCUSSION
CONCLUSION 
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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