Répartition géographique et importance socio-économique de l’olivier

Importance de l’olivier

Au Maroc, l’oléiculture joue un rôle socio-économique très important. En effet, l’olivier occupe la première place parmi les espèces arboricoles cultivées, couvrant actuellement environ 1020 000 hectares. Cependant, les oliveraies occupent presque plus de la moitié (55%) de la superficie arboricole totale (DDFP, 2013). Elle permet de générer plus de 15 Millions de journées de travail par an, soit l’équivalent de 70.000 emplois permanents. Sa production garantit l’approvisionnement des unités industrielles et traditionnelles de trituration et de conserverie d’olives. L’oléiculture connait actuellement une grande expansion, avec un essore de la surface consacrée aux oliviers qui est passée de 600 000 ha en 2005 à 840 000 ha en 2011(figure 3). Cet accroissement des superficies est dû premièrement aux programmes de mises en valeurs agricole et d’expansion de la culture déployés par l’Etat. La deuxième raison est liée à son adaptation à tous les étages bioclimatiques, ce qui lui a permis de valoriser les terrains pauvres et accidentés.

Description générale

L’olivier se distingue des autres espèces fruitières par sa très grande longévité pouvant donner des arbres plusieurs fois centenaires. Si le tronc disparait par vieillissement, les rejets se développant à sa base assureront sa pérennité et redonneront un nouvel arbre. L’olivier est sempervirents, c’est‐à‐dire qu’il est toujours vert : ses feuilles malgré l’apparence tombent avec un cycle de trois années. Comme elles ne tombent pas toutes en même temps, l’arbre donne l’impression d’être toujours vert (A. Monique, 2008). L’olivier s’adapte bien à des conditions d’environnement extrêmes telles que la sécheresse et la chaleur. Bien qu’il exige un sol léger et aéré pour un bon développement, l’olivier tolère un large éventail de types de sols différents et résiste à de faibles températures. L’olivier est un arbre à fructification bisannuelle dans toutes les conditions de croissance (A. Monique, 2008). IL commence à produire à l’âge de 3 à 7 ans environ (selon les conditions), atteint sa maturité vers 35 ans et la pleine production dure jusqu’à ses 150 ans, ensuite seulement la production sera variable selon les années.

Cycle végétatif de l’olivier

Le déroulement annuel du cycle végétatif de l’olivier est en étroite relation avec les conditions climatiques de son aire d’adaptation, caractérisée essentiellement par le climat méditerranéen. Après le repos hivernal de novembre à février, la végétation démarre à partir de mars – avril, les pousses terminales s’allongent, les bourgeons axillaires se développent après s’être différenciés en boutons floraux ou en yeux à bois. Les bourgeons végétatifs débourrent vers la fin du mois de mars un peu après les bourgeons floraux. La floraison se déroule entre mai et juin, l’endocarpe (noyau) se sclérifie (durcissement du noyau) en juillet – août.

La pousse de printemps la plus importante dans la croissance annuelle, dure jusqu’à mi-juillet environ, une deuxième pousse peut avoir lieu entre Septembre et mi-octobre (figure 10), si les conditions le permettent. Les fruits grossissent pour atteindre leur taille normale fin septembre-octobre. Suivant les variétés, la maturation est plus ou moins rapide.

La température

L’exposition journalière de l’olivier à de différentes températures joue un rôle décisif dans son accroissement surtout dans sa phase de floraison où se forment ses bourgeons floraux en période de fin d’hiver (deux mois environ avant la pleine floraison). Une étude a été effectuée en exposant l’olivier a des températures élevés a montré que les températures élevés réduisent fortement la formation des fleurs. Ainsi, pour obtenir la meilleur floraison, l’olivier a besoin d’une exposition de 10 semaines au moins à une température de 12 à 13 °C. (Boulouha et al,.2006). Les basses températures jouent aussi un rôle primordial dans l’initiation floral de l’arbre qui se produit généralement en fin été et début automne.

L’olivier, même si c’est une espèce rustique, craint les températures extrêmes surtout durant certains stades de développement. En effet, une forte baisse de température (0 à -1°C) peut causer des dégâts très important sur la floraison. Aussi, une forte augmentation de température est néfaste pour l’olivier vu qu’à 35-38°C on observe un arrêt de croissance végétative, tandis que si la valeur dépasse 40°C des brûlures endommageront les feuilles et peuvent faire chuter les fruits surtout s’il y a manque d’irrigation (Walali, 2003).

Techniques de discrimination et d’identification des variétés d’olivier

L’olivier compte de nombreuses variétés qui se distinguent entre eux par des caractères morphologiques (formes olives, noyaux, feuilles,…), agronomiques et chimiques différents ainsi que par leur adaptation à des conditions climatiques différentes. Chez l’olivier, Les premiers travaux de classification et d’identification des variétés remontent aux travaux de De Candolle(1886). Mais au début de XIXème siècle, Ruby (1917) a été le premier à utiliser les différents organes de l’olivier (feuille, fruit et endocarpe) pour caractériser et classer les variétés de cette espèce. Depuis, divers travaux d’identification variétale ont été élaborés à partir de la combinaison des caractères morphologiques, agronomiques et phénologiques relatifs à l’arbre, au rameau fructifère, au fruit, à l’inflorescence, à la feuille et à l’endocarpe. Ces travaux ont montré la grande utilité des caractères utilisés pour l’inventaire des variétés des différentes régions oléicoles. Ils ont permis aussi de résoudre divers cas d’homonymie et de synonymie.

L’utilisation systématique de caractères morphologiques descriptifs de l’arbre et de ses différents organes a permis la caractérisation primaire et l’identification discriminante des variétés. Outre la caractérisation primaire, le conseil oléicole international (COI) a adopté une méthodologie commune pour la caractérisation secondaire. L’objectif de cette caractérisation (agronomique, phénologique, pomologique et relative à la qualité de l’huile) des variétés d’olivier est de mieux connaître les ressources génétiques en vue d’une utilisation correcte des cultivars dans des conditions pédoclimatiques adaptées qui se traduira par une amélioration de la qualité des produits oléicoles.

La caractérisation secondaire permet à la communauté scientifique de disposer d’informations fiables sur la manière de classer les cultivars selon différentes caractéristiques agronomiques essentielles : productivité, adaptation aux conditions pédoclimatiques, résistance ou tolérance aux maladies et parasites, etc. (Miliani, 1932). Ces informations sont extrêmement utiles pour les travaux d’amélioration génétique et de sélection variétale Les marqueurs morphologiques restent peu déterminants dans l’identification variétale car ils peuvent être influencés par l’environnement. Il est difficile de distinguer la parte génétique dans la variation du caractère étudie (Charafi, 2007).

Les caractères morphologiques sont donc généralement influencés par les conditions environnementales. La nécessité de surmonter les difficultés rencontrées dans la caractérisation morphologique a mené certains chercheurs à entreprendre de nouvelles études d’identification variétale basées sur les marqueurs génétiques (marqueurs enzymatiques et moléculaires). Les marqueurs moléculaires (RFLP, RAPD, AFLP, ISSR…) ne sont pas influencés par l’effet du milieu. Mais ces marqueurs ont montré leurs limites pour l’identification de variétés étroitement apparentées (Ouazzani et al., 1995).

Le caractère dominant et le problème de reproductibilité des résultats caractérisant les marqueurs RAPD justifient le recours récent des chercheurs à l’utilisation des marqueurs microsatellites SSR (simple sequence repeats) (Rallo et al. 2000) pour étudier et identifier les variétés d’olivier.

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Table des matières

Introduction générale
Partie I : Revue bibliographique
Chapitre I : Généralité sur l’olivier
I.Répartition géographique et importance socio-économique de l’olivier
1.répartition géographique
2.Importance socio-économique de l’olivier dans le monde
II.Importance de l’olivier
1.Profil variétal
2.La Production
2.1. L’huile d’olive
2.2. Les olives de table
III. La description biologique d’olivier
1.Origine géographique et génétique d’olivier
1.1.Origine géographique
1.2.Origine génétique
2.Taxonomie de l’olivier
3.Caractéristiques biologiques et morphologiques de l’olivier
3.1.Description générale
3.2.Système racinaire
3.3.Système aérien
i.Les feuilles
ii.La fleur
iii.Les fruits
3.4.Cycle végétatif de l’olivier
3.5. Les exigences agro-écologiques
i.La température
ii.La lumière
iii.La pluviométrie
iv.Le sol
3.6.La pollinisation et la multiplication chez l’olivier
Chapitre II : techniques de discrimination et d’identification des variétés d’olivier
I.Polymorphisme moléculaire
1.Les marqueurs RAPD
2.RFLP
3.ISSR
4.AFLP
5.Microsatellites ou SSR
Partie II : Matériel et Méthodes
I.La zone d’étude
II.Matériel végétale
III. Caractérisation agronomique des génotypes de Moulay Driss
1.Production par arbre
2.Teneur en huile
3.Poids des fruits
4.Période de floraison
pollinisation
IV.Caractérisation Moléculaire des génotypes de Moulay Driss
1.Extraction de l’ADN
2.Marqueurs moléculaire utilisés
3.Condition de la PCR et d’électrophorèse
4.Analyse des données
Partie III : Résultats et Discussion
I.Caractérisation agronomique des génotypes de Moulay Driss
1.Production en olive
2.Teneur en huile
3.Poids moyen des fruits
4.Période de floraison
5.Pollinisation
II.Caractérisation moléculaire des génotypes de Moulay Driss
Conclusion et perspectives
Références bibliographiques

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